Y’a un fossé générationnel qui devient de plus en plus flagrant dans le monde du gaming, et franchement, c’est chaud. Tu joues à Fortnite, t’achètes un skin à 20 balles, et direct tu te fais insulter. On te sort que t’es un pigeon, que "dans notre temps on débloquait les skins en jouant". Pareil si tu touches à Genshin Impact, The First Descendant, Apex Legends ou Call of Duty: Warzone… La haine est gratuite, surtout quand elle vient de ceux qui ont grandi avec la cartouche Super Nintendo ou les jeux en boîte PS1.
Le truc, c’est que la jeune génération, elle a grandi avec autre chose. Les jeunes de maintenant, ils streament leurs films sur Netflix, ils paient leurs applis sur smartphone sans broncher, ils achètent leurs jeux en démat', et ils trouvent ça normal. Pourquoi ? Parce que c’est leur quotidien. Ils vivent dans un monde où tout est instantané, accessible, et surtout... numérique. Acheter un skin, pour nous, c’est comme donner un pourboire à un développeur qu’ils kiffent. Un petit "merci" version 2.0.
Les anciens, eux, sont restés bloqués sur l’époque où fallait aller au supermarché pour choper un CD de musique, un DVD ou une boîte de jeu. Pour eux, le physique c’est sacré. Nintendo Switch 2 avec ses cartouches ? Ils sont fans. Avec des Game Key Card ? C'est l'appel au Boycott. Mais cette vision du jeu vidéo, ultra traditionnelle, elle ne parle plus autant aux jeunes joueurs qui veulent tout, tout de suite, et sur tous les supports.
On est en 2025, les gars. Le jeu vidéo, c’est plus juste un truc qu’on insère dans une console. C’est un service, une expérience, un kiff personnalisé. Et si t’aimes pas payer pour un skin, c’est cool. Mais laisse ceux qui le font kiffer en paix. Parce qu’au fond, que tu joues avec une manette filaire à Roblox ou que tu joues à Elden Ring avec une manette à 200 balles, t’es un gamer. Point.
Stop la discrimination !