Bon, ben voilà. J’ai finalement craqué après avoir vu toutes ces promotions sur ce jeu dont on nous a tant parlé avant sa sortie (et un peu moins après…)
Alors au final, ce jeu, valait-il le buzz dont il a bénéficié ? Maître Mikami maîtrise-t’il toujours autant son sujet, en tant que Papa des Resident Evil ? C’est ce que nous allons voir dans ce quick’test !
Ce test est garanti 100% sans spoils mes amis ! Lisez sans craintes (mais ne regardez pas la vidéo…) !
Resident Evil dans un hôpital Psychiatrique.
Première chose qui m’a marqué dans le jeu : Ses graphismes. Non pas que je sois porté à fond sur les graphismes, j’adore jouer sur ma Wii U, mais que l’on est sur une console New-Gen ici, sur Xbox One. Et je n’ai vraiment pas la sensation d’être sur Next-Gen…
Personnellement, je peux pardonner les bandes noires permettant de limiter la visibilité et d’augmenter la peur, mais je déteste l’animation de marche et de course du personnage principal…. J’ai l’impression de contrôler un singe savant. Navrant.
J’allais même jusqu’à conseiller de jouer au jeu sur Xbox 360, mais au final, à la vue des vidéos comparatives sur le web, c’est encore pire sur Last-Gen… Voyez cela dans vidéo de comparaison New-Gen / Last-Gen :
Bref, c’est pas la joie techniquement mais au niveau ambiance, on reconnait bien la pâte de Shinji Mikami. L’Asile est extrêmement détaillé, le level design tue, on se sent comme dans un film d’horreur, l’envie d’avancer dans le jeu est bien présente, afin de découvrir d’autres environnements, qui sont très diversifié, bien plus qu’un Resident Evil / Biohazard HD Remaster par exemple…
Au niveau sonore, c’est de l’excellent boulot en revanche. On s’y croirait. Entendre les pas de ces rodeurs tout autour de nous. La musique oppressante augmenter ou baisser selon le contexte. Les battements du cœur du héro qui augmentent lorsqu’un ennemi se rapproche et que vous êtes planqué sous un lit… Bref, c’est de l’ambiance sonore optimisée aux petits soins ! Sans compter que la narration est très intriguante.
Shinji Mikami nous montre pourquoi un scénario, c’est important dans un jeu !
Car en réalité, jouer à « The Evil Within« , c’est jouer à ce qu’il y a de mieux au niveau du scénario en matière de jeu d’horreur. Fini les Zombie de la Umbrella Corporation, ici nous avons affaire à… Des monstres ? Et des patients disparus d’un hopitâl Psychatrique… Bref, on est dans un territoire inconnu, et on apprend à survivre par soi même, à coup de Die & Retry… On apprend à craindre certains ennemis. A en massacrer d’autre. A faire du bruit pour les attirer ailleurs. Bref, on doit tout réapprendre, et ça, c’est un régal ! Ça faisait longtemps que je n’avais pas autant flippé dans un jeu, ma dernière fois étant dans Resident Evil : Revelations sur Wii U ^^ ! J’en suis à 2H de jeu, et je ne sais toujours pas ou le scénario veut nous amener, et je veux en savoir plus sur cet univers majestueux… Et ça, c’est un bon point pour un jeu de cette trempe !
Donc, graphiquement moyen, mais potentiel énorme ?
Oui ! Car si vous avez adoré le premier Resident Evil ou Resident Evil 4, les sensations procurés par ce jeu sont proches, et même décuplées grâce à cet univers totalement inédit ! Alors certes, je ne trouve pas les protagonistes très charismatique, il y a des défauts graphiques, mais l’histoire et la narration sont tellement excellentes que le jeu me tiens réellement en haleine ! Je n’arrive plus à jouer à un autre jeu : Chaque fois j’y reviens ! Je ne peux donc que vous conseiller cette expérience unique, que ce soit sur Last-Gen ou Next-Gen !