Un premier brevet autour du rendu sonore.
Un dépôt de brevet daté du 5 janvier 2023 interpelle.
Un détail ne trompe pas, les documents préliminaires concernant ce type d’innovation remontent au 25 janvier 2022, soit bien après la sortie de la Switch Oled, et le brevet est désormais daté au 5 janvier 2023.
On note une recherche d’optimisation de l’espace et une volonté d’améliorer le rendu général sonore de la partie sonore dans ce qui est le facteur de forme de l’actuelle Switch.
Vers de nouvelles utilisations de nos Joy-Con
Autre brevet, toujours daté du 5 janvier 2023 mais sur la base de premiers éléments déposés le 13 septembre 2022, notre bon vieux Joy-Con se voit clipser dans un nouveau volant accueillant de nouvelles possibilités.
Les schémas sont assez explicites.
On peut voir une cavité au centre du volant pour accueillir un Joy-Con et ce volant possède une touche + et -. On peut à la fois utiliser le volant en le tournant pour bénéficier du contrôle gyroscopique intégré dans le Joy-Con mais on peut également presser sur les commandes du Joy-Con ainsi que sur des commandes présentes sur le volant et reliées au Joy-Con. Cela nous donne un dispositif de volant qui semble plus complet que ce que nous avons pu avoir jusqu’à présent.
Et la Switch 2 ?
Alors que les derniers commentaires semblent vouloir jeter un peu vite ce projet de Switch 2 pour maintenir l'actuelle Switch tel quel jusqu'en 2024 minimum, il reste toujours des interrogations pratiques.
Difficile d'imaginer que Nintendo puisse jeter l'eau du bain alors qu'un nouveau bébé est déjà tout prêt techniquement et au niveau hardware. Trop d'éléments dévoilés via différents forums et indiscrétions ces derniers mois permettent d'établir une carte d'identité précise de cette Switch plus performante :
- Un CPU 8 cores A78C tournant à 2 Ghz
- De la RAM avec un débit de 102 GB/s, soit quatre fois plus performante que dans l'actuelle Switch OLED. Ce n'est pas au niveau des consoles Next-Gen ou des Gros PC, mais c'est un pas en avant significatif pour un périphérique censé être utilisable en mode nomade.
- Quelques infos semblent tendre vers une baisse de la mémoire interne (actuellement 32 Go) pour être ramenée à 12 Go, 10 utilisables pour les jeux. Mais en contrepartie, deux capacités de SSD seraient proposées (128 Go ou 256 Go), à commander dès l'achat de la console. Cela laisserait une certaine latitude pour Nintendo de proposer une gamme avec des tarifs échelonnés, faire face à l'inflation des prix dans certains pays, et rester dans des seuils de prix psychologiquement acceptables par les clients habituels de Nintendo. Nous nous garderons bien d'indiquer le moindre tarif même si nous avons aperçu des éléments laissant entendre que selon les différences de capacité, une fourchette allant de 349 € à 499 € pouvait être envisagée. Prudence car la Switch avait été annoncée à son lancement à 349 € et nous avons constaté très vite que les enseignes ont tiré les prix vers 299 € assez vite. La situation aujourd'hui est bien différente de celle de 2017, il n'est pas garantie de voir une baisse de tarif aussi rapide.
- reprise de l'écran OLED, toujours de résolution 720p.
- mode docké avec prise en charge d'une résolution jusqu'à 1440p et possibilité d'upscale 4K. Il faut bien utiliser la prise HDMI 2.0 qui ne sert à rien aujourd'hui sur le dock de la version OLED. Et nous avons eu de nouvelles preuves que les développeurs ont bien été sollicités pour réfléchir à faire tourner leurs jeux à destination de la Switch dans des résolutions plus élevées que celles actuellement utilisées. Le gap de puissance est suffisamment important pour envisager sereinement un 1080p 60 fps stable et constant, sans avoir à subir de résolution dynamique en mode docké.
- nouveau SOC avec un GPU introduisant le DLSS niveau 2.0 de Nvidia au minimum (on rappelle que le 3.0 est pour le moment réservé à la série 4000 des cartes graphiques du fabricant même si des tests semblent indiquer que la série 3000 pourrait en bénéficier avec quelques ajustements). Depuis 2019, Nvidia piaffe d'impatience pour introduire sa technologie sur console, le soc de la Switch Oled ne possède pas Tensor Cores et ne permet donc pas d'utiliser cette technologie. En revanche, il ne faut pas espérer voir utiliser cette technologie DLSS en mode nomade, cela serait réservé en mode docké.
- Concernant ce Soc, il devrait tourner aux alentours de 500 Mhz toujours pour une question d'autonomie. Suffisant pour du 720p, en prenant en compte une bande-passante 4 fois plus importante et des composants bien plus performants, on a la puissance d'une vraie Xbox One en portable. Pour le fonctionnement dans la station d'accueil, on basculerait vers une fréquence de 1,2 Ghz, ce qui porterait la puissance dans les eaux d'une Xbox Series S. Un Soc récent, optimisé, beaucoup plus puissant que l'actuelle Switch, pleinement pris en charge par l'Unreal Engine 5, pouvant recourir au DLSS 2, cela permettrait à de nombreux éditeurs d'être plus que séduits pour continuer l'aventure Switch avec cette montée de gamme, tout en n'ayant pas à ressortir leurs jeux anciens sur cette nouvelle déclinaison qui reste compatible avec l'ancienne, moyennant quelques patches.
- réutilisation du facteur de forme de l'actuelle Switch qui a plus que séduit le public au niveau de sa compacité et probablement réutilisation de la même station d'accueil que la version OLED.
On se retrouve avec un ensemble performant mais accessible financièrement, bien loin des délires du monde PC et sans atteindre les tarifs élevés de la PS5 ou Xbox Series X, certes intouchables au niveau puissance dans un format portable, conservant une logithèque de très grande taille (et pas besoin de refaire des remasters ou des ressorties des franchises cultes). De la Switch lite actuelle (ou dans une version upgradée) en passant par la Switch actuelle ou l'OLED jusqu'à atteindre cette nouvelle déclinaison Switch, Nintendo proposerait une gamme complète accessible financièrement pour tout public (et globalement seule proposition console relativement bon marché), suffisamment intéressante pour tous les éditeurs (sauf ceux qui ne voient que la puissance pure et qui ont bien du mal à effectuer un travail d'optimisation qui ne leur prend pas plusieurs mois).
De quoi largement donner du temps à Nintendo de travailler sur une autre étape de consoles, celle faisant massivement utilisation du Cloud et du Streaming depuis de gros serveurs gérant tous les calculs lourds, Nintendo n'ayant plus besoin que de proposer un périphérique de sortie pour permettre à chacun de jouer dans les meilleurs conditions possibles. C'est fort probablement ce qu'avait en tête le PDG de Nintendo lorsqu'en 2019, il n'excluait pas qu'un jour Nintendo ne fasse plus de console mais se concentre sur les jeux et des périphériques de gaming. Avec Nvidia qui travaille sur ses solutions serveurs et ses super-calculateurs, c'est effectivement une possibilité envisageable, mais dans combien de temps ?
Il faudra cependant encore patienter avant toute annonce et vérifier si la suite de Breath of the Wild, le fameux Tears of the Kingdom, tourne aussi bien sur nos Switch actuelles OLED comme le montraient les dernières bandes-annonces ou si certains détails ont trahi des optimisations d'images pensées pour une version supérieure de la Switch.
PuisssanceNintendo