« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
Guillaume de Baskerville : Mais qu'il y a-t-il de si inquiétant dans le rire ?
Jorge : Le rire tue la peur, et sans la peur il n'est pas de foi. Car sans la peur du diable, il n'y a plus besoin de Dieu.
Guillaume de Baskerville : Mais vous n'éliminerez pas le rire en éliminant ce livre.
Jorge : Non, certes. Le rire restera le divertissement des simples. Mais qu'adviendra-t-il si, à cause de ce livre, l'homme cultivé déclarait tolérable que l'on rit de tout ? Pouvons-nous rire de Dieu ? Le monde retomberait dans le chaos.
Autre extrait
Si vous avez jamais vu le film, je vous le conseille.
[...]En résumé, la liberté d'expression ne permet pas d'appeler publiquement à la mort d'autrui, ni de faire l'apologie de crimes de guerre, crimes contre l'humanité, ni d'appeler à la haine contre un groupe ethnique ou national donné. On ne peut pas non plus user de la liberté d'expression pour appeler à la haine ou à la violence envers un sexe, une orientation sexuelle ou un handicap.
Le droit d'expression est sous un régime « répressif » : on peut réprimer les abus constatés, pas interdire par principe une expression avant qu'elle ait eu lieu. Mais si une personne, une association ou l'Etat estime qu'une personne a outrepassé sa liberté d'expression et tombe dans un des cas prévus dans la loi, elle peut poursuivre en justice. En clair, c'est aux juges qu'il revient d'apprécier ce qui relève de la liberté d'expression et de ce qu'elle ne peut justifier. Il n'y a donc pas de positionnement systématique, mais un avis de la justice au cas par cas.[...]
2. La particularité des réseaux sociaux
Le droit français s'applique aux propos tenus par des Français sur Facebook ou Twitter. Mais ces services étant édités par des entreprises américaines, ils ont le plus souvent été conçus sur le modèle américain de la liberté d'expression, beaucoup plus libéral que le droit français. Aux Etats-Unis, le premier amendement de la Constitution, qui protège la liberté d'expression, est très large. De nombreux propos condamnés en France sont légaux aux Etats-Unis.
Les services américains rechignent donc traditionnellement à appliquer des modèles très restrictifs, mais se sont adaptés ces dernières années au droit français. Twitter a ainsi longtemps refusé de bloquer ou de censurer des mots-clés antisémites ou homophobes, avant de nouer un partenariat avec des associations pour tenter de mieux contrôler ces propos.
De son côté, Facebook applique une charte de modération plus restrictive, mais les propos qui y sont contraires ne sont supprimés que s'ils sont signalés par des internautes, et après examen par une équipe de modérateurs.
3. Le cas complexe de l'humour
[...]En résumé, la loi n'interdit pas de se moquer d'une religion - la France est laïque, la notion de blasphème n'existe pas en droit - mais elle interdit en revanche d'appeler à la haine contre les croyants d'une religion, ou de faire l'apologie de crimes contre l'humanité – c'est notamment pour cette raison que Dieudonné a régulièrement été condamné, et Charlie Hebdo beaucoup moins.[...]
4. « Charlie », habitué des procès
[...]L'hebdomadaire satirique était régulièrement devant la justice à la suite à des plaintes quant à ses « unes » ou ses dessins : environ 50 procès entre 1992 et 2014, soit deux par an environ. Dont certains perdus.[...]
5. Dieudonné, humour ou militantisme ?
Dans le cas de Dieudonné, la justice a été appelée à plusieurs reprises à trancher. Et elle n'a pas systématiquement donné tort à l'humoriste. Ainsi a-t-il été condamné à plusieurs reprises pour « diffamation, injure et provocation à la haine raciale » (novembre 2007, novembre 2012), ou pour « contestation de crimes contre l'humanité, diffamation raciale, provocation à la haine raciale et injure publique » (février 2014).
Lorsqu'en 2009 il fait venir le négationniste Robert Faurisson sur scène pour un sketch où il lui faisait remettre un prix par un homme déguisé en détenu de camp de concentration, il est condamné pour « injures antisémites ». Mais dans d'autres cas, il a été relaxé : en 2004 d'une accusation d'apologie de terrorisme, en 2007 pour un sketch intitulé « Isra-Heil ». En 2012, la justice a refusé d'interdire un film du comique, malgré une plainte de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra).
En plaidant pour l'interdiction de ses spectacles fin 2013, le gouvernement Ayrault avait cependant franchi une barrière symbolique, en interdisant a priori une expression publique. Néanmoins, le Conseil d'Etat, saisi après l'annulation d'une décision d'interdiction à Nantes, lui avait finalement donné raison, considérant que « la mise en place de forces de police ne [pouvait] suffire à prévenir des atteintes à l'ordre public de la nature de celles, en cause en l'espèce, qui consistent à provoquer à la haine et la discrimination raciales ». « On se trompe en pensant qu'on va régler la question à partir d'interdictions strictement juridiques », estimait alors la Ligue des droits de l'homme.
Indice : Hamevasser, journal hassidique israélien, considère la représentation des femmes comme indécente.
Ce n’est pas le seul journal à recourir à cette technique dans une perspective d’orthodoxie.
Lassana Bathily est d'origine malienne et musulman. Vendredi, à l'heure où Amedy Coulibaly rentre dans l'épicerie Hyper Casher de la Porte de Vincennes, il est en train de travailler, comme tous les jours.
Dans la panique, plusieurs clients du magasin cherchent où se cacher. Ils soulèvent alors une trappe et se précipitent au sous-sol de l'épicerie. L'employé leur ouvre alors le congélateur.
Voici le récit qu'il a fait de la scène, à RTL :
"Quand ils sont descendus en courant, j'ai ouvert la porte du congélateur. Il y a plusieurs personnes qui sont rentrées avec moi. J'ai éteint la lumière, j'ai éteint le congélateur. Quand j'ai éteint la chambre froide, je les ai mis dedans, j'ai fermé la porte, j'ai dit : vous restez calmes là, moi je vais sortir."
2) La langue (les langues) que vous aimeriez connaitre ?
PS : Quand je dis "connaissez vous", je veux dire, maitriser la langue par écrit et par oral. Vous pouvez préciser, si vous voulez, si pour certaine langue, vous être plus "écrit" ou plus "oral".
N’empêche l'écran plat dans le film "Retour vers le Futur 2"
C'est devenu, pratiquement une norme...
La visiophonie
Le vieux Marty est au téléphone avec son rival Needles sur écran géant. Aujourd’hui, ces appels vidéo se font par Skype ou Facetime. A noter aussi que, dans le film, durant l’appel, les intérêts de Needles s’affichent, comme le sport qu’il pratique, par exemple. Un réseau social, avant l’heure. Et les écrans plats sont une réalité.
Les lunettes intelligentes
Film/Réalite
Dans le futur imaginé en 1989, Marty Jr regarde un film à table grâce à des lunettes, alors que celles de sa sœur permettent de recevoir un appel téléphonique. Doc en porte également une paire pour voir derrière lui en conduisant. En 2015, si elles n’ont pas les mêmes fonctionnalités, ces lunettes existent: ce sont les Google Glass.
La biométrique
Dans «Retour vers le futur 2», en scannant son empreinte, on peut payer le taxi ou ouvrir la porte de chez soi. Au fond, comme si on déverrouille son smartphone aujourd’hui.
Les drones
Si on ne les utilise pas encore pour promener son chien comme dans les rues de Hill Valley, ils permettent déjà de filmer un événement.