« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
Millenium 8,9/10
Sensationnel. (Dans tous les sens du terme).
Pokémon Épée et Bouclier procure des sensations nouvelles même aux dresseurs les plus aguerris ayant fini toutes les versions. Nouveaux Pokémon, nouvelles fonctionnalité, ambiance graphique et musicale à couper le souffle... Game Freak nous propose un total renouveau de sa licence emblématique.
Si quelques détails sont à revoir et que le scénario nous laisse un peu sur notre faim, nul doute que le développeur nous offre aujourd'hui le premier jeu d'une longue suite sur Nintendo Switch
JVC 16/20
Pokémon Épée / Bouclier s'offre quelques nouveautés fort appréciables. Son monde artistiquement magnifique, son travail plus prononcé sur la réalisation, mais aussi sa nouvelle génération de Pokémon ainsi que plusieurs ajouts comme la présence d'une dernière partie légèrement remaniée vis-à-vis des précédents en font un opus convaincant. Sa structure encore très classique, son absence globale de difficulté et ses carences au niveau technique - aliasing en mode docké, clipping - l’empêchent toutefois de prétendre au statut d'incontournable. Le modèle des terres sauvages et des failles qui y sont présentes amène cependant une vraie bonne idée au potentiel certain pour la suite de la série, que l'on espère donc voir revenir sur de prochains épisodes Switch.
Gameblog 7/10
Pokémon Épée et Pokémon Bouclier, premier véritable duo original de la série principale sur Switch, ne sont pas à Pokémon ce que Breath of the Wild est à The Legend of Zelda, à savoir un bouleversement audacieux des fondamentaux permettant d'établir une formule réinventée pour les années à venir. Avec ces nouveaux jeux Pokémon, Game Freaks procède comme à l'accoutumée dans l'évolution de la série, par petites touches, d'autant plus bienvenues cette fois qu'elles semblent absolument nécessaires aujourd'hui, à l'image des boites PC accessibles partout. Sans bouleversement d'envergure mais avec des améliorations notables, en termes de confort de jeu principalement, et alors que certains déploreront sans doute le nombre réduit de Pokémon référencés de base dans le Pokédex de Galar, nouvelle région qui bénéficie d'un soin d'ambiance et de mise en scène indéniable, Pokémon reste fidèle à sa formule toujours gagnante depuis plus de vingt ans, au risque de louper l'étape évolutive offerte et espérée par sa convergence avec la si populaire Nintendo Switch, à la fois console portable et de salon. Ceci dit, la proposition est toujours aussi efficace pour ceux pour qui la prise de risque est secondaire et bien entendu les nouveaux-venus, en particulier les enfants, d'abord, rappelons-le, le premier public concerné et dont les générations se succèdent et succombent toujours au charme de celles proposées au fil des années par Pokémon.
Gamekult 7/10
Oui, Pokémon a changé. Ce duo Epée et Bouclier parachève la transition lente mais ferme amorcée depuis la sixième génération : moins de donjons, moins d’allers-retours et un peu plus de liberté et de fluidité pour une aventure incroyablement calibrée, mais encore un peu trop linéaire et guidée malgré les Terres sauvages. Au-delà de cette belle promesse d’un monde ouvert ne reste qu’une vaste zone où apparaissent certes de nombreux Pokémon, mais où l’on aurait souhaité un peu plus de vie et d’exploration active. Le gameplay, lui, est heureusement toujours aussi efficace, et s’enrichit de nouvelles créatures originales et bien conçues, aux associations de types parfois inédites, mais hélas trop peu nombreuses.
Il se dégage néanmoins de cet épisode une certaine maîtrise, que ce soit dans le rythme ou dans le rendu, mais cette course à l’efficacité aura au passage gommé certains aspects pourtant marquants des titres de la saga, comme les interactions avec l’environnement : on ne s’ennuie jamais, toujours emporté par cette intrigue qui sait ménager ses effets, mais on traverse sans doute un peu trop cette nouvelle région que l’on aurait voulu découvrir plus en profondeur. Pokémon Épée et Bouclier offrent une aventure très agréable à suivre, indéniablement, et proposent assurément de nombreuses nouvelles fonctionnalités qui feront la joie des joueurs. Cependant, étant donné certains sacrifices structurels, à commencer par l’absence totale de plusieurs centaines de créatures et la suppression d’éléments de gameplay comme la méga-évolution, difficile de considérer cette nouvelle version comme étant l’apogée de la licence. Voyons-y plutôt un bon épisode de plus.
A l'heure actuelle, Nintendo n'a pas communiqué l'information et il faut s'en remettre à Sabi, qui avait révélé de nombreuses choses sur la firme et sur d'autres éditeurs, pour avoir une estimation.
D'après cet utilisateur de Twitter, Big N viserait une sortie en 2020 pour cette suite :
This isn’t speculation, just current plans.
(Traduction : Ce n'est pas de la spéculation, mais simplement les plans actuels).
— Sabi (@New_WabiSabi) November 12, 2019 Twitter
Je vous dirais bien que Breath of the Wild 2 est prévu pour sortir en 2020, mais historiquement, les dates de sortie des Zelda sont repoussées, en interne comme de façon publique. JVLive
VideoChums 9/10
Valfaris is a straight-up indie masterpiece. If you're a fan of 2D action games then you'd be a goof not to play it.
Valfaris est un chef-d'œuvre indépendant. Si vous êtes un fan de jeux d'action en 2D, alors vous seriez un fainéant de ne pas y jouer.
CriticalHit 9/10
Valfaris is a frenetic, violent homage to classic shooters and heavy metal, with satisfying gameplay and challenging boss encounters, it’ll be appreciated by anybody looking for something fun to head-bang to.
Valfaris est un hommage frénétique et violent aux shooter classiques et au heavy metal, avec un gameplay satisfaisant et des rencontres de boss stimulantes. Il sera apprécié par tous ceux qui recherchent quelque chose d’amusant à se faire plaisir.
Spaziogames 8,5/10
Valfaris is the worthy heir to the once beloved Contra and Turrican series. Despite his short legth, it truly represents the new avant-garde of the genre.
Valfaris est l'héritier digne des séries Contra et Turrican tant aimées. Malgré sa courte durée de vie, il représente véritablement la nouvelle avant-garde du genre.
PCInvasion 8/10
While its crushing difficulty and bare-bones story may turn off some casual players, those who triumph through Valfaris' 7 hours of gameplay and endless boss battles will leave feeling refreshed. This is a definite must-play for both Castlevania and heavy metal fans alike.
Bien que sa difficulté écrasante et son histoire simple puissent décourager certains joueurs occasionnels, ceux qui triomphent des 7 heures de jeu de Valfaris et des batailles de boss sans fin sentiront une sensation de fraîcheur. C’est un incontournable pour les fans de Castlevania et de heavy metal.
JVC 16/20
Après être sorti d'un périlleux safari sur la planète Valfaris, la première d'envie est celle d'y retourner pour y explorer sa face cachée. Son ambiance sombre bien retranscrite par un superbe pixel-art, ses pogos de monstres plaisants à affronter, ses boss épiques et son metal qui dégueule, tout y est pour passer un bon moment dans le plateformer/action de Steel Mantis. Et même si certains tableaux peuvent être oubliables, les amateurs de challenge hardcore s'y retrouveront avec le système d'idoles de résurrection. Un die & retry sans énorme fausse note, comme toute bonne séance de Air Guitar.
Septembre 2019, Link's Awakening sur Switch est sorti en grande pompe, surfant à fond sur le marketing de la nostalgie et trahissant un léger manque d'inspiration général.
Link's Awakening est l'une des oeuvres vidéoludiques que je préfère. Et quand je dis cela, je pèse mes mots et ne me cache pas derrière une confiture de nostalgie aussi déplacée qu'inconsistante. C'est, et non "c'était", un jeu que j'admire profondément, peut-être même plus encore aujourd'hui qu'hier. Je l'ai refait avant l'arrivée de ce remake et il est toujours au top de sa proposition, modelée pour et par un support limité. Cela se ressent : les développeurs réalisaient ce projet sur leur temps libre, par pure passion, par amour de ce qu'ils faisaient, et investis par un vent de créativité / liberté qui ferait rêver n'importe quel jeune lauréat actuel formaté à sa sortie d'école de game-design.
C'est donc avec un grand intérêt que je me suis lancé dans ce remake, exalté à l'idée de voir ce que Nintendo a bien pu faire de cette oeuvre intemporelle, qui n'avait pas forcément besoin d'un "remake" d'ailleurs (le Pixel Art reste tout aussi regardable aujourd'hui, tout du moins tout aussi que la proposition plastique du remake, mais je m'égare).
En fait, le remake est plutôt très bon. Loin de moi l'idée de le tailler, il est carré : adapte à la lettre les dialogues du script d'origine, retranscrit parfaitement en 2.5d le game-design concis de l'oeuvre originale, et les musiques réorchestrées sont un plaisir pour les oreilles !
Mais il y a eu des ajustements. Parfois sournois et contestables. Et c'est sur ces aspects que je vais m'attarder. Des détails, et c'est un euphémisme car certains d'entre eux changent pas mal l'expérience de jeu, que les nostalgiques enflammés des différentes rédactions et autres "influenceurs" du net n'ont pas vraiment perçus. C'est dommage, car il y en a d'évidents pour qui connait l'oeuvre originale, et j'aurais aimé en avoir connaissance avant mon acquisition.
1/ Le déplacement de Link
2/ Le gameplay
3/ La maniabilité
4/ Le remplissage
5/ La disparition du case par case
6/ L'épée et le bouclier assignés sur A et R
Enfin voilà. Ne vous méprenez pas sur mes intentions : je ne souhaite pas casser du sucre sur un titre d'actualité hypé du moment. J'ai moi-même pris du plaisir à faire ce remake, grâce à une relecture graphique ma foi fort intéressante (à défaut de la trouver fondamentalement meilleure que la proposition graphique originale à base d'un magnifique Pixel Art, cohérente et en parfaite adéquation avec le game-design du jeu). Je souhaite juste m'attarder sur des aspects (factuels et objectifs pour les points 1 à 4, plus subjectifs pour le 5 et 6) que je n'ai lus absolument nul part et dont la connaissance me semble intéressante dans ce climat de conformisme qui règne au sein des analyses critiques générales.
Bien évidemment, je ne vous dis pourquoi il VOUS faut préférer l'épisode original (tout comme vous abordez chacun des points évoqués ici comme vous l'entendez, genre : préférer le gameplay permissif du remake plutôt que le gameplay un peu plus précis exigeant, toute proportion gardée, du jeu original). Je ne fais que souligner quelques différences fondamentales qui n'ont globalement pas été relevées (la plupart se reposant sur leurs souvenirs nostalgiques) tout en émettant un avis critique dessus.
NB : Avec ce billet, j'inaugure une nouvelle rubrique : "Contre-Vent". Je me suis dit que partager un avis un peu plus marginal, mais néanmoins construit et argumenté pouvait s'avérer être une démarche intéressante. Des appréciations qui vont à l'encontre de ce qui se dit généralement, j'en ai tout un stock ! Et apporter un peu de nuance (étayée) au consensus mou me semble représenter une approche assez saine pour la diversité des avis sur le net.
Pour terminer, cela permettra peut-être aux plus jeunes (et à tous ceux qui n'ont pas encore fait le jeu) de ne pas totalement se désintéresser de l'oeuvre originale, qui a ses propres qualités et avantages (de représentation graphique, de cohérence, de concision sans remplissage artificiel, de maniabilité, de game-feel, et de gameplay). Penser unanimement que le remake, parce qu'il est "moderne", supplante de manière absolue son ancêtre est une idée qui (bien que dans l'ère du temps) me dérange. Tout est une affaire de choix personnel, et j'espère que l'intention de ce billet sera perçu sans interprétation.
New Super Lucky's Tale propose des niveaux inédits mais aussi des niveaux originaux redessinés, des commandes plus précises, une caméra entièrement contrôlable, ainsi que diverses améliorations dans presque tous les domaines, notamment les graphismes, la gestion de la lumière, les cinématiques, les dialogues, l'interface, le son et la musique.
Le jeu est disponible en démo sur l'eShop Japonais (jouable en Anglais)
Une petite chance que cette démo arrive en Europe...
SpazioGames 8,2/10
Attack of the Fanboy 8/10
Destructoid 8/10
JeuxActu 15/20
Si le genre du party game sportif ne prête pas forcément à crier au génie, cet épisode de la saga Mario et Sonic aux Jeux Olympiques s'en tire tout de même avec les honneurs. Non seulement il propose de multiples épreuves et participants, mais l'environnement tokyoïte est mis à profit pour quelques rapides balades touristiques et, surtout, un voyage dans le passé avec dix épreuves rétro et pixelisées qui ne manqueront pas de rappeler des souvenirs aux joueurs les plus âgés. Le mode histoire reste limité sur le fond, et même sur la forme parfois, mais il a tout de même le grand mérite d'exister. Reste la question du motion gaming, qui peine toujours autant à convaincre et qu'on laissera bien volontiers de côté au privilège des commandes classiques.
Millenium 7,5/10
Mario et Sonic aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 est un party game solide, à défaut d'être révolutionnaire. Sa large sélection d'épreuves, sa technique très propre et ses différents gameplays, tous très accessibles, en font un compagnon idéal pour quelques soirées réussies entre potes ou en famille. La véritable valeur ajoutée de cet opus, le mode solo, reste néanmoins une bonne idée mal exploitée, la faute à un surplus de dialogues inconséquents, qui viennent briser le rythme et tout l'intérêt de cette charmante initiative.
JVLive 14/20
Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ne révolutionnera pas spécialement la série mais saura se démarquer par son contenu généreux et l'arrivée d'épreuves en 2D très intéressantes. Une valeur sûre en cette fin d'année pour quiconque recherche du fun à plusieurs.
God is a Geek 7/10
VideoGamer 7/10
IGN 6,4/10
This latest entry in the Mario & Sonic at the Olympic Games series sports the best collection yet of minigames and events, but is hampered by a tedious story mode and overall poor execution. .
Cette dernière entrée dans la série Mario & Sonic aux Jeux Olympiques présente la meilleure collection de minijeux et d’événements à ce jour, mais entravé par un mode histoire fastidieux et une mauvaise réalisation globalement.
Gameblog 6/10
Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 possède ce petit truc en plus par rapport aux jeux précédents, à savoir des épreuves rétro, éminemment sympathiques au regard des plus nostalgiques, et un aspect de de brochure touristique interactive sur Tokyo et les Jeux Olympiques qui se parcoure agréablement pour qui aime se cultiver sur ces deux sujets. Pour le reste, à savoir ce qui constitue quand même le coeur du jeu, Mario & Sonic aux JO de Tokyo 2020 ne semble pas encore pouvoir s'imposer parmi les classiques du genre multijoueur familial, la faute à des épreuves au gameplay parfois trop complexe, d'autres fois trop basique, ne permettant au final à aucune de sortir vraiment du lot et laissant sur le visage de ceux qui participent une moue plutôt qu'un sourire dans la majeure partie des cas.
Tout au long du mois d’août dernier, Microsoft Japon a “permis à l’ensemble de ses 2 300 employés de ne pas travailler pendant cinq vendredis d’affilée, sans réduction de salaire”, explique The Guardian.
En plus de cela, Microsoft a subventionné les vacances des familles des employés à auteur de $920, poursuit le quotidien britannique de centre gauche.
"Les semaines réduites ont mené à des réunions plus efficaces, à améliorer le bien-être des employés au travail et à propulser la productivité de près de 40 %, un chiffre impressionnant, conclut l’entreprise à la fin de l’essai.”
Outre l’amélioration de la productivité, le géant d’Internet aurait aussi réalisé des économies d’énergie et de papier durant la même période. Un format apprécié par 92 % des employés, indique le journal en citant les chiffres avancés par Microsoft.
Microsoft n’envisage pour l’instant pas de généraliser la pratique qui restait un test, conclut The Guardian. Mais elle envisage de retenter l’expérience cet hiver.
Développeur : GoodFeel
Genre : Jeu de tir/ Action
Date de sortie : 7 Novembre 2019 (eShop)
Langues : Anglais / Japonais / Espagnol / Français / Allemand / Italien / Portugais/ Russe / Coréen / Chinois.
Prix : 14,99€
Par le développeur de Wario Land : The Shake Dimension et des derniers Yoshi.
-Jouable en solo / 32 niveaux (Story mode)
-98 types d'armes différentes.
-Singe contre Singe : Matchs en ligne avec jusqu'à 6 joueurs.
New Super Lucky's Tale propose des niveaux inédits mais aussi des niveaux originaux redessinés, des commandes plus précises, une caméra entièrement contrôlable, ainsi que diverses améliorations dans presque tous les domaines, notamment les graphismes, la gestion de la lumière, les cinématiques, les dialogues, l'interface, le son et la musique.
Super Lucky's Tale était publié par Microsoft sur ses plateformes, mais ce partenariat n'est pas renouvelé pour la Switch, contrairement à ce que l'on avait pu croire lors de son annonce.
New Super Lucky's Tale n'est donc pas un autre titre Microsoft Studios, et c'est le studio de développement Playful lui-même qui s'occupera de l'édition de cette nouvelle version du titre. Interrogé par nos confrères de Nintendo Everything sur l'arrivée du titre sur Switch, le directeur du studio Dan Hurd a révélé le rôle qu'a joué NIntendo dans cette histoire.
On apprend donc que l'équipe de développement avait une réelle envie de continuer à travailler sur le jeu qu'ils avaient développé pour Microsoft. Sans le support de Microsoft cette fois, ils ont dû investir leur propre argent pour "ré-imaginer et étendre le jeu".
Hurd explique ensuite que c'est Nintendo qui les a approché alors qu'ils travaillaient sur la nouvelle version de Super Lucky's Tale. Si les détails de ce soutien ne sont pas connus, on apprend que NIntendo a fourni un support dans ce portage sur Switch.
Il semblerait que ce soit également Nintendo of America qui se soit chargé de la communication, et semble avoir également aidé à faire de la version physique une réalité.
New Super Lucky's Tale n'a donc plus de lien avec Microsoft, et si on lit entre les lignes, il semblerait même que la firme de Redmond ait plutôt laissé tomber Playful. De là à dire que NIntendo a sauvé les aventures du Renard, il n'y a qu'un pas.
Par le développeur de This War of Mine et Frostpunk.
"Our next big thing is still secret and I can tell just a codename – Project 8 because it’s our 8th game. And yes, we’re aiming for PC and consoles and very likely we’re going to hit next-gen consoles. Google Stadia is a different pair of shoes and we’ll see where this is going. We keep hands on the pulse."
"Notre prochaine grande création est toujours secrète et je ne peux dire qu’un nom de code, Project 8, car c’est notre huitième jeux. Oui, nous visons une sortie sur PC et consoles, et nous sommes susceptibles de le sortir sur les consoles next gen. Google Stadia, c'est une autre paire de manches et nous verrons où cela va. Nous allons surveiller."
"When we defined our philosophy of creating meaningful entertainment, our goal was to make games that are addicting, well-done gameplay-wise and at the same time having power to spread a message or provoke to thinking. Both did a great job, getting acclaim from gamers and the industry, winning a ton of awards and prestigious nominations. With the next one, we want to raise the bar even higher not only when it comes to quality but also in terms of ability to be something more than a game."
"Lorsque nous avons défini notre philosophie de création de divertissements profonds, notre objectif était de créer des jeux addictifs, bien conçus du point de vue du gameplay, tout en ayant le pouvoir de diffuser un message ou de provoquer la réflexion. Les deux (This War of Mine et Frostpunk) ont fait un excellent score, ont été salués par les joueurs et l'industrie, remportant une tonne de récompenses et de nominations prestigieuses. Avec le prochain jeu, nous souhaitons encore élever la barre, pas seulement en termes de qualité mais aussi dans en matière de capacité à dépasser le cadre du jeu."
Disco Elysium – 9
Kine – 9
The Outer Worlds – 8
Luigi’s Mansion 3 – 7
Neo Cab – 7
Pilgrims – 7
Destiny 2: Shadowkeep – 7
Indivisible – 6
Inmost – 6
John Wick Hex – 6
Afterparty – 5
Felix The Reaper – 5
The Bradwell Conspiracy – 4
Ghost Recon Breakpoint – 4
Jeux phares des années 2010 selon Edge :
Amnesia : The Dark Descent
Broken Age
Dark Souls
Destiny
DOTA 2
Fortnite
Gone Home
GTA V
Minecraft
Spelunky
The Legend of Zelda: Breath of the Wild
The Walking Dead
Ne vous posez pas la question de savoir si vous êtes prêts pour Death Stranding, car personne ne l'est. Demandez-vous simplement si vous êtes un battant, si chaque victoire doit d'abord passer par un long chemin de croix. Tentez de savoir si vous êtes assez ouverts d'esprit pour analyser une métaphore ou le fond d'une histoire torturée. Il y a beaucoup de chance pour que vous ne compreniez pas (ou même jamais) cette œuvre, Hideo Kojima lui-même ne la comprend pas, et pourtant il l'a créée...
Points positifs
Graphiquement splendide (merci au Decima)...
Scénario torturé
Gameplay inaccessible et pourtant jouissif
Bande son magistrale & doublage français digne d'un film
Un souci du détail jamais atteint auparavant
Points négatifs
...mais relativement vide
Jeu excessivement difficile !
13 heures avant de vraiment commencer l
Arrivé au bout de l'aventure Death Stranding après près de 60 heures de jeu, difficile de ne pas être convaincu que cette fois, ça y est, une nouvelle étape a été franchie pour notre média favori. Difficile également de ne pas y voir l'aboutissement du travail d'Hideo Kojima, avec un titre qui fusionne gameplay, scénario et mise en scène dans un univers cohérent rempli de références vidéoludiques et cinématographiques. Véritable lettre d'amour au jeu vidéo et à ceux qui le pratiquent, DS est un jeu total, parfois maladroit certes, mais qui n'a pas manqué de nous marquer au fer rouge. Une œuvre unique et qui ne nous a surement pas encore révélé tous ses secrets ; nous n'avons désormais qu'une hâte : en débattre, avec tous ceux qui auront la bonne idée d'en faire l'expérience.
Les Plus
Un univers unique et passionnant
Un gameplay atypique et osé qui déboite
Un scénario qui va retourner quelques cerveaux
Les mécaniques en ligne qui poussent à l'entraide, génial
Un casting de rêve
Une OST sélectionnée et intégrée avec soin
Il se paie même le luxe d'être drôle
Absolument sublime
Les moins
Soucis de framerate dans les lieux trop chargés
Quelques textures qui font tâche
Le moteur physique réagit parfois de manière étrange
Death Stranding est une invitation au voyage dont on ressort marqué par une expérience aussi maline qu'atypique. L'univers du jeu, que l'on prend plaisir à découvrir en solitaire et, plus tard, avec d'autres joueurs, offre un terrain escarpé aux panoramas saisissants. On l'affronte, on le parcourt, on le dompte, en progressant à notre rythme, planifiant des routes que d'autres emprunteront. Pour cette audace et ce concept, Death Stranding prouve que tout n'a pas encore été fait. Et si, en plus, le récit y est passionnant et incroyablement bien incarné par des acteurs à la prestance remarquable... Pourquoi s'en priver ? Un chef d'oeuvre, tout simplement...
+Points positifs
Une ambiance hors norme et un univers d’une richesse assez exemplaire
Une expérience multi bien imbriquée au sein du solo
Durée de vie et contenu très généreux
Un excellent scénario à la narration bien dosée
Un gameplay complet et technique, qui arrive à rendre intéressantes et ludiques des quêtes FEDEX
Une OST envoutante
-Points négatifs
Des combats en TPS assez peu intéressants...
Des soucis assez réguliers de collisions...
Death Stranding est un ascenseur émotionnel qui s'amuse avec notre petit cœur du début jusqu'à la fin. Il y a certaines phases où de l'ennui se fait ressentir, où les missions manquent de piquants... Une envie de tout stopper ? Non, car il y a cette frénésie qui nous pousse à continuer, comme si le joueur était directement lié, connecté, à Sam Porter Bridges. En plus d’être spectateurs de cette tragédie, nous sommes un acteur qui a un rôle important à jouer.
La direction artistique, l'histoire, les personnages et l'univers décalé voilent les imperfections pour laisser place à une œuvre vidéoludique captivante. Une fois achevé, nous avons ce besoin d'y retourner pour découvrir les petits secrets éparpillés à droite, à gauche. Le Death Stranding s'empare de nous, notre corps vibre, le cerveau reste connecté. Nous avons là un incontournable à ne pas louper, sans l'ombre d'un doute.
Les plus
Des graphismes époustouflants !
Une histoire qui retourne le cerveau et qui tient en haleine
Un doublage français de qualité, merci !
Des heures et des heures d'exploration
Le côté « connecté » avec les autres joueurs, une idée de génie !
Les moins
Quelques imperfections visuelles
Quelques missions redondantes
La conduite des véhicules, un peu lourdingue
Le début risque d'en fatiguer plus d'un
Aussi sublime dans la forme que dans le fond, Death Stranding est bien l'un des plus grands jeux de cette génération. Singulier et radical dans sa proposition, il offre un autre regard, une autre alternative à ce que l'on peut voir d'habitude. Un titre avec ses forces et ses faiblesses, mais qui a une vision, celle de son auteur qui la défend jusqu'au bout. C'est tout ce que l'on était venu chercher, en croisant les doigts pour que l'aura de son développeur ne se soit pas envolé et ce n'est heureusement pas le cas.
Les plus
Une oeuvre singulière
Des personnages charismatiques
Un scénario et une narration toujours aussi riches
Un nouvel univers qui ne demande qu'à grandir
Mads Mikkelsen et Troy Baker, quelle classe !
Un bon équilibrage
Une bande sonore monstrueuse (y compris le mixage)
Les moins
Une IA décevante en normal
Un framerate qui a pu s'écrouler à un moment
Encore un manque de naturel pour les animations des visages
Les allers-retours directs forcés
Quel exercice difficile que celui d’analyser ce Death Stranding tant convoité, tant redouté ! Hideo Kojima n’avait déjà plus grand-chose à prouver et le voici de nouveau à l’œuvre, réalisant un tour de force absolument remarquable en établissant ni plus ni moins qu’un style de jeu unique à la frontière des genres. Pleine d’audace tant dans sa volonté d’apporter quelque chose de neuf qu’en édifiant un univers monstrueux et tangible, cette aventure au casting brillamment honoré ne laisse pas indifférent. Pour autant, certains défauts de rythme et de gameplay ou, même, ce concept tellement atypique risquent de lui valoir l’incompréhension et la division de sa communauté : ici, le studio nippon livre une pépite totalement originale à ne pas forcément mettre en toutes les mains, exigeant une véritable sensibilité artistique et une implication personnelle de tous les instants. Death Stranding, c’est un grand oui pour son parti pris, son ambiance, son récit puissant et sa force de conviction indéniable qui le placent d’avance parmi les jeux vidéo les plus insolents de la génération. Et bien que l’on y ait toujours quelques reproches, le cran de l’illustre développeur et de son équipe leur vaut des éloges de la plus grande légitimité.
Les plus
Un concept réellement osé et novateur
Une ambiance absolument délicieuse
Un univers justifié de bout en bout et incroyablement étonnant
Un sacré scénario (par contre, il va falloir s'accrocher)
L'aspect communautaire épatant
Un jeu d'acteur puissant
Quelques panoramas photoréalistes
Un parti pris tellement intrépide !
Une OST poétique et finement sélectionnée
Des scènes émouvantes placées au bon moment
Les moins
C'est atypique et donc à ne pas mettre en toutes les mains
Des passages à vide possiblement ennuyeux
Des problèmes de collision et d'animation
Des combats beaucoup trop simples
Parfois un manque à gagner dans l'écriture et la mise en scène in-game
Death Stranding est un jeu rare, une oeuvre qui ne ressemble à aucune autre. Parce qu’il a le courage d’avoir une vision et de la respecter jusqu’au bout, parce qu’il est encore trop exceptionnel de voir les moyens du triple-A au service d’une identité si particulière. Alors oui, le dernier né de Kojima Productions ne fait aucun compromis : ni sur son univers, ni sur sa proposition, ni sur son message. Et ce faisant, il prend le risque de laisser certains joueurs sur le carreau. Mais c’est justement cette approche absolue qui en fait un objet vidéoludique unique et brillant. Nouvelle leçon de mise en scène et d’écriture de la part du créateur de Metal Gear, Death Stranding est un voyage marquant à plus d’un titre. Une machine à souvenirs.
+Un univers chiadé, exotique, crédible et unique
+L’adéquation parfaite du fond et de la forme
+Une réinterprétation de l’open-world majeure
+Ce multi asynchrone pertinent à tous les niveaux
+Sa faculté à lier le contenu principal et le contenu annexe
+Une claque de mise en scène et d’écriture
+Le casting qui apporte véritablement quelque chose
+Un jeu qui prend des risques et qui les assume
+Une proposition de gameplay renversante
+Encore une atmosphère qui va laisser des marques...
+Maîtrisé aussi bien techniquement qu’artistiquement
+Des grands moments à la pelle
-Les combats qui passent à côté de leur sujet
-L’aspect visuel du multi, qui brise un peu l’immersion
-Il manque un minuscule quelque chose émotionnellement…
-Des menus un peu envahissants et qui auraient pu être peut-être plus ergonomiques
Avant d'être le premier jeu de Kojima Productions, une oeuvre baroque au possible ou même un objet de débats éternels sur la personne de son créateur, Death Stranding est d'abord un jeu bourré d'idées, souvent judicieuses. En nous plaçant dans les bottes usées d'un porteur solitaire chargé de relier entre eux les survivants d'un monde en perdition, Hideo Kojima nous invite à explorer un monde dense, riche de découvertes et de situations sans cesse renouvelées, qui dévoile toute sa portée passée une première partie très sage. En obligeant naturellement les joueurs à collaborer intelligemment sans pour autant jamais se rencontrer en cours de partie, Death Stranding invente ses propres règles, et innove, grâce à un level design solide et une technique irréprochable. Mais pour goûter à l'ivresse d'une aventure pas comme les autres, il faudra composer avec de véritables longueurs, une mise en scène parfois tire-larmes pour rien, et une intrigue qui ne cesse de s'enfoncer dans une épaisse mélasse, quitte basculer sans retenue dans le ridicule. Mais une fois les tunnels narratifs et les accrocs de maniabilité digérés, il reste là un immense bac à sable toujours plaisant à découvrir, qui invite constamment à partir explorer le monde pour simplement avoir connaissance de ce qui peut bien se cacher un peu plus loin. À moins de pester face à sa dimension contemplative et son rythme résolument posé, il y a fort à parier que les joueurs de Death Stranding garderont un souvenir particulier de ce périple coast to coast d'un nouveau genre.
+ On aime
Une zone de jeu immense et variée, que l'on s'approprie petit à petit.
Quelques personnages très réussis...
Une aventure contemplative et organique qui prend son temps...
La collaboration décalée, une idée astucieuse qui créé un véritable cercle vertueux.
Une bande-son indie pop que l'on réécoutera volontiers une fois le jeu terminé.
Techniquement solide, même sur PS4 classique.
Une durée de vie très honorable qui donne quand même envie d'y revenir après le générique.
Des quêtes annexes avec de véritables récompenses à la clé.
Le souci du détail de Yoji Shinkawa.
- On n'aime pas
Une écriture lourdingue qui se perd dans sa propre complexité.
...qui nagent au-milieu d'un cast très cliché.
...sans doute un peu trop : impatients, passez votre chemin.
Like, like, like on te dit !
Une prise en mains parfois crispante.
Des menus souvent abscons, qui auraient mérité plus de clarté.