« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
JeuxActu 17/20
Sorti un peu de nulle part, Cloudpunk se dresse aujourd'hui comme une pépite indé que l'on attendait pas forcément. Subtil mélange d'influences cyberpunk (Blade Runner, Le 5ème Élément), le jeu d'ION LANDS brille par son écriture et son aventure à choix multiples qui implique incroyablement bien le joueur. C'est simple : le moindre PNJ qui nous parle est intéressant à écouter, et contribue à créer une ambiance unique au sein de la ville de Nivalis. Visuellement sublime, Cloudpunk nous offre des panoramas splendides qui se renouvellent sans cesse à chaque quartier que l'on découvre, ce qui rend l'exploration de cette cité particulièrement agréable. Et puis on ne va pas se mentir, un jeu où l'on peut piloter une voiture volante, c'est quand même sacrément cool. L'ambiance cyberpunk est hyper léchée, grâce notamment à sa patte estéhtique marquée, mélange subtile entre 3D, pixels et polygones affirmés, à laquelle vient se mélanger une BO synthwave de folie. Finalement, seuls quelques soucis techniques viennent ternir le tableau, avec une caméra pas terrible lorsqu'on se déplace à pied, et l'absence d'une carte qui nous aurait bien aidé à nous repérer entre les différents quartiers de la ville. Ceci dit, avec son prix quasi donné (19€), et une durée de vie de plus de 15h avec une petite replay-value (refaire le jeu en changeant de choix), on ne va pas vraiment se plaindre. On compte sur vous maintenant pour que le bouche-à-oreille lui permette d'obtenir les ventes qu'il mérite.
JVC 16/20
Si Cloudpunk est un peu maladroit au démarrage et qu'il peine parfois à se départir d'une récitation scolaire des codes inhérents à la culture cyberpunk, les quelques 8 heures passées au cœur de Nivalis seront envoûtantes pour les amateurs de jeux narratifs qui ne sont pas rebutés par un jeu qui place le verbe bien avant l'action, qui est elle quasi inexistante. En dépit de petits couacs techniques, d'une construction pas toujours très équilibrée, le titre de Ion Lands sait brosser des personnages touchants, immerger le joueur dans une ville d'une richesse abstraite séduisante et lui faire vivre une aventure solide dans 'univers au magnétisme certain. Une belle surprise.
Gameblog 7/10
Pour qui chérit le Cyberpunk, ses sonorités, ses tonalités, ses thématiques, Cloudpunk est une oeuvre à essayer absolument. En dépit de nombreux défauts qui le rendent assez laborieux, le jeu d'aventure d'ION LANDS parvient à captiver de bout en bout grâce, de toute évidence, à sa direction artistique et son ambiance sonore, mais aussi à une jolie poignée de personnages et d'histoires bien conçus. Le genre de projet qu'on a envie d'aimer et de ne pas voir disparaître comme des larmes dans la pluie.
Prévue initialement pour le 19 mai aux États-Unis et pour le 22 mai en Europe, la sortie de l'édition physique de The Wonderful 101 : Remastered sur Nintendo Switch et PlayStation 4 a été finalement repoussée au 30 juin aux États-Unis et au 3 juillet en Europe, en raison de la situation sanitaire mondiale liée au COVID-19. Pour rappel, en France, elle sera distribuée par Just For Games. L'expédition des récompenses Kickstarter est également impactée, et elles sont donc aussi repoussées.
Dans un message publié sur la page Kickstarter, PlatinumGames a tout d'abord expliqué que les contributeurs qui ont choisi des versions physiques risquent de les recevoir après la sortie générale de l'édition physique qui a été elle-même repoussée. Pour le moment, la société prévoit une expédition prévue pour fin juin. Pour s'excuser, PlatinumGames a donc décidé que tous les contributeurs de toutes les versions physiques recevront un code pour télécharger le jeu sur Steam.
Les codes pour les versions dématérialisées seront envoyés aux contributeurs à partir du 7 mai. Cependant, cela pourra prendre plus de temps que prévu, étant donné que le nombre de codes est limité. Dans tous les cas, PlatinumGames affirme que l'équipe fera en sorte d'envoyer tous les codes avant la sortie de l'édition physique.
Dans un mois (29 Mai), Xenoblade Chronicles : Definitive Edition nous proposera de découvrir ou savourer à nouveau cette fantastique aventure, le tout avec le choix entre les musiques d'origine et des morceaux remastérisés. Comme vous le savez sans doute, un épilogue inédit baptisé Un avenir commun a été ajouté, qui devrait à minima nous faire incarner Shulk et Melia, accompagnés de deux Nopons si nous en croyons l'illustration officielle.
Les cartes de téléchargement du jeu de Monolith Soft et Nintendo sont déjà disponibles en magasin dans l'Archipel et plusieurs clichés ont été partagés sur la Toile (Twitter), nous livrant quelques détails supplémentaires sur ce chapitre inédit qui révélera l'histoire de Melia après la fin du jeu. Ainsi, un nouveau système de combat y sera disponible, utilisant nos amis Nopons en renfort, et de nouvelles zones seront accessibles , comme le rapporte Gematsu.
Nous pourrons ainsi choisir entre les musiques classiques et modernisées indépendamment pour l'environnement et les affrontements. La langue devrait également pouvoir être interchangée, à voir avec si cela ne concerne que le Japon.
Blasphemous 14,99€ au lieu de 24,99€
Baba Is You 9,36 au lieu de 12,49€
Vaporum 8,74 € au lieu de 24,99€
RIVE : Ultimate Edition 1,49€ au lieu de 14,99€
Éditeur : Happinet Games
Développeur : Matrix Software
Genre : T-RPG
Date de sortie : 25 Juin 2020
Langues : Anglais / Japonais / Chinois.
C'est une licence qui a débuté sur PS1, cet opus est une exclusivité Switch.
Par le développeur de Alundra (PS1) et Final Fantasy : The 4 Heroes of Light (Nintendo DS)
6 forces règnent sur le continent Runersia, sur lequel sont dispersés quelques 100 guerriers, 50 types de monstres, et 40 bases.
Quel souverain deviendrez-vous ?
Quel groupe de guerriers et monstres formerez-vous ?
Quelles sera votre destination ?
La décision vous revient.
Mettez au point votre stratégie et guidez votre patrie vers la victoire.
God is a Geek 9,5/10
treets of Rage 4 is wonderful. Everything from the combat to the soundtrack is crafted with a great respect for the originals, providing a fresh take on the popular series.
Streets of Rage 4 est merveilleux. Tout, du combat à la bande originale, est conçu avec un grand respect de l'original, offrant une nouvelle vision de cette série populaire.
PC Games 9/10
PC Invasion 9/10
Destructoid 9/10
Streets of Rage 4 is an absolute triumph. It looks stunning, it sounds sublime, and it plays like a dream. SoR 4 delivers fistfuls of knock-down, drag-out action for fans old and new, all at a modest price. It's been a long wait for the Streets of Rage faithful, but comebacks rarely get much better than this. GRAND UPPAH!
Streets of Rage 4 est un triomphe absolu. Le visuel est bluffant, le son sublime et il se joue comme un rêve. SoR 4 offre un concentré d'action à toute épreuve pour les anciens et nouveaux fans, le tout à un prix modeste. Cela a été une longue attente pour les fidèles de Streets of Rage, mais les retours sont rarement aussi réussi que celui-là. GRAND UPPAH!
JVC 17/20
Streets of Rage 4 est le digne héritier d’une franchise qui en son temps a marqué petits et grands sur Sega Mega Drive (ou Sega Genesis). Dotemu, en collaboration avec Lizarcube et Guard Crush Games, dépoussière non seulement la franchise, mais également le Beat’em All. La direction artistique, le fan service et le gameplay frappent avec précision et en rythme pour mettre KO les fans qui devant tant de maîtrise et d’amour pour la baston ne peuvent que s’incliner humblement avant de pénétrer fiévreusement sur le ring. Streets of Rage est bel et bien de retour… Il va y avoir du “Bloodsport” !
JeuxActu 17/20
Attendu par tout un parterre de fans, encore plus dans la conjoncture actuelle, Streets of Rage 4 fait mouche juste comme il faut, sans commettre d’impairs majeurs mais sans révolutionner le genre ni la saga non plus. C’était aussi le credo des différentes équipes de développement, qui avait à coeur de proposer un opus dans la lignée, mais avec le dosage de nouveautés nécessaire pour ne pas tomber dans le remake pur et dur. Et force est de constater que le dosage est réussi.
Gamergen 17/20
Streets of Rage 4 ne réinvente pas le beat'em up, et ne le fera donc probablement pas apprécier aux plus réfractaires. Il réussit néanmoins à moderniser complètement un genre ancien, grâce à une direction artistique remarquable et sans faute, des visuels aux compositions. Rien que pour ça, il mérite le détour, même pour les simples curieux. Mais il se paye surtout le luxe de proposer un gameplay qui, malgré son apparente rigidité et sa répétitivité, se montre vite plus poussé et malin qu'il n'y paraît, permettant à chacun de s'épanouir et de monter en compétences. Il faut cependant être préparé à jouer et rejouer les mêmes douze niveaux pour se perfectionner et progressivement faire monter la difficulté : le plaisir reste, mais s'essouffle forcément avec la multiplication et la durée des sessions, même pour les plus attachés au style. Qu'importe, Streets of Rage 4 est le genre de titre à ressortir pour un kiff de quelques niveaux, pour le faire découvrir à ses potes, ou à retourner dans tous les sens en solitaire pour viser les meilleurs scores.
Hardcore Gamer 8/10
USgamer 8/10
Streets of Rage 4 is a small, concentrated hit of beat 'em up excellence. While its length and lack of extra modes might make this offering seem slim, it makes up for it with brilliant fighting, effusive style, and another solid set of tunes. If beat 'em up games are seeing a revival, Streets of Rage 4 is leading the charge.
Streets of Rage 4 est un petit concentré d'excellent beat 'em up. Bien que sa longueur et son manque de modes supplémentaires puissent rendre cette offre mince, elle est compensée par des combats brillants, un style effusif et un ensemble solide de morceaux de musique. Si les jeux beat 'em up connaissent un renouveau, Streets of Rage 4 mène la charge.
Attack of the Fanboy 8/10
Gameblog 8/10
Vingt-cinq ans après le dernier épisode, Streets of Rage revient pour multiplier les pains comme jamais. Le pari de cette association franco-canadienne était un peu fou, mais parvient pourtant à se hisser à la hauteur du défi. Oui : Streets of Rage 4 est le digne héritier d'une trilogie restée dans la légende, et parvient à apporter une profondeur qui manquait aux originaux tout en se montrant respectueux de son patrimoine. Avec ses superbes et nombreux environnements qui assurent un rythme soutenu, ses emprunts au genre du versus fighting, ses modes de jeu variés et ses bonus de l'amour, ce quatrième opus s'assure une durée de vie aussi dure que le macadam contre lequel le visage de vos adversaires se fracasseront encore et encore. Mais pour en profiter, il faudra pour l'instant privilégier le multi local, en attendant une amélioration de l'expérience en ligne. Seul bémol : la bande-son ne parvient pas à tenir toutes ses promesses, malgré une pléthore de compositeurs de haut niveau. Inégale et généralement moins marquante que celles des épisodes précédents, ce n'est pour une fois pas en dansant que vous sauverez le monde des griffes d'un nouveau méchant quelconque, via une histoire dont on se fichera bien trop vite.
Cet épisode est à la fois une suite et une préquelle du premier jeu Deadly Premonition. Vous y suivrez les agents Davis et Jones tandis qu'ils mènent l'enquête sur une affaire de meurtres en série qui a frappé Le Carré. À travers les souvenirs d'un ancien agent du FBI, vous aurez l'occasion de visiter le Le Carré du passé et d'entrer dans la peau de l'agent spécial York pour commencer à lever le voile sur cette sombre affaire.
God is a Geek 10/10
Gears Tactics is big and brash at times, but it’s also deep, intelligent and balanced, with all the heart and passion we’ve come to expect from a Gears game.
Gears Tactics est parfois gros et effronté, mais il est également profond, intelligent et équilibré, avec tout le cœur et la passion que nous attendons d'un jeu Gears.
Destructoid 9/10
JeuxActu 17/20
Quelle bonne surprise que ce Gears Tactics ! Le jeu réussit l'exploit d'être parfaitement fidèle à l'univers Gears of War tout en proposant un gameplay tactique réellement intéressant. Que vous soyez fan de la saga originelle, ou plutôt amateur des XCOM et autres friandises au tour par tour du même genre, le dernier-né de Microsoft Studios saura incontestablement vous plaire. Bien pensé, dans les grandes lignes comme sur les petits détails de type "quality of life", Gears Tactics se montre quasiment à la hauteur d'une grosse production. Il en a d'ailleurs le prix (70 euros tout de même...), et c'est peut-être là son principal défaut. Mais puisqu'il est également disponible sur le Xbox Game Pass, on lui pardonnera aisément ce péché de gourmandise.
Gamergen 17/20
Au risque de paraphraser la ligne d’avant, Gears Tactics est une réussite globale. Le genre de jeu qui vous permet de vous familiariser avec la tactique au tour par tour ou bien de vous faire connaître l’univers de Gears of War. Et si vous aimez les deux, bravo ! Vous venez de trouver votre prochain jeu de chevet dont le contenu est à la fois riche, propre et teinté d’une personnalité forte. Et s’il n’est pas parfait, nous sommes sûrs qu’il est voué à se faire une place chez de nombreux gamers.
GameInformer 8,5/10
Smart mechanics, aggressive battles, and tight storytelling make this a strong new contender in the genre, even if the campaign's pacing sometimes misses the mark.
Des mécanismes intelligents, des combats agressifs et une narration serrée en font un nouveau concurrent puissant dans le genre, même si le rythme de la campagne manque parfois la cible.
USgamer 8/10
IGN 8/10
Gamespot 8/10
JVC 16/20
Gears Tactics fait exactement ce que l’on attendait de lui et le fait bien, très bien même. Si certains vétérans du genre lui reprocheront sûrement une difficulté contenue et un côté rentre-dedans parfois trop prononcé, il a le mérite de proposer une philosophie différente du Tactical-RPG. Plus agressif et favorisant les combos et les multitudes d’actions par tour, le système de jeu intègre tout ce qui fait le sel de Gears of War (le shoot en moins). Que vous découvriez le genre ou la licence avec cet épisode importe peu tant il convient dans les deux cas. On regrettera une narration et des personnages un cran en dessous de ce à quoi la saga nous a habitué, mais les combats à eux seuls valent le détour.
Gameblog 8/10
Gears Tactics est une bonne surprise. Alors qu'on s'imaginait très difficile d'arriver à la hauteur d'un XCOM 2 en terme de qualité, le trio Splash Damage, The Coalition et Microsoft débarque pour tout renverser. Cela faisait longtemps qu'un jeu tactique de cette envergure n'avait pas vu le jour sur PC (le titre sera aussi disponible sur Xbox One plus tard dans l'année). Si vous aimez la série de Firaxis, il y a vraiment peu de chance d'être déçu. Et si vous n'avez jamais touché à un Gears de votre vie, sachez qu'il n'y a point besoin d'apprécier la saga pour accrocher à ce spin-off. C'est beau, épique, intelligent (dans son gameplay) et bourrin à souhait. Une très bonne pioche.
Millenium 7,7/10
Malgré ses défauts, Gears Tactics devrait parvenir à satisfaire les tacticiens et les fans de la licence, en poussant les joueurs à être agressifs tout en faisant preuve d'une certaine finesse. Leurs efforts sont alors récompensés par des gerbes de sang et la victoire. C'est un plaisir de faire sa campagne, qui dispose d'une durée de vie correcte, mais elle pèche en la matière face à la concurrence dans le genre, la dimension stratégique est quasi-inexistante et la rejouabilité est vraiment minimale. Cela en fait un excellent jeu à faire à l'occasion via le Gamepass, mais probablement pas un sur lequel beaucoup vont choisir de s'attarder.
HardcoreGamer 7/10
Despite some stumbles, Splash Damage has successfully taken the essence of the Gears franchise and transferred it into a turn-based strategy game. Gears Tactics is a true Gears title with a campaign that builds and expands the franchise’s lore, all while introducing new characters and adding new wrinkles to old ones.
Malgré quelques trébuchements, Splash Damage a réussi à prendre l'essence de la franchise Gears et à la transférer dans un jeu de stratégie au tour par tour. Gears Tactics est un véritable titre Gears avec une campagne qui construit et élargit la tradition de la franchise, tout en introduisant de nouveaux personnages et en ajoutant de nouvelles rides aux anciens.
Note d’intention
Au même titre qu'un film, qu'une pièce de théâtre ou qu'une comédie musicale, la création d'un jeu vidéo est un long processus et un morceau de vie pour des dizaines voire centaines d'individus. Durant ces mois et années, il arrive que la production soit émaillée d'évènements pouvant bouleverser l'édifice créatif. Ces obstacles forment l'expérience et permettent d'aboutir, généralement, à une œuvre bien différente des concepts d'origine. Le jeu vidéo n'échappe pas à cette règle et il est souvent l'épicentre d'une foule de circonstances amenant les développeurs à se surpasser. Jeuxvideo.com a décidé de vous raconter l'histoire de ces jeux, mais surtout de ces hommes et femmes qui ont, par le prisme d'une œuvre artistique, écrit une partie de leur biographie. Régulièrement, vous retrouverez les témoignages de ces artistes apportant un nouveau regard sur les productions d'hier. Cette fois, nous avons choisi de nous intéresser à un sommet du jeu de rôle sur Dreamcast : Skies of Arcadia. Pour l’occasion, nous avons pu nous entretenir avec Kenji Hiruta, l’un des programmeurs. Le Japonais a même profité de l’occasion pour glisser nos questions à Rieko Kodama et Shuntaro Tanaka, les deux chefs d’orchestre de ce jeu mythique. Bonne lecture et n'hésitez pas à nous dire, dans les commentaires, si vous souhaitez revoir de façon régulière ce type d'articles.
Pendant des années, SEGA fut à l’origine d’œuvres totalement marquantes et décalées. Mais de toutes les machines du constructeur, la Dreamcast est assurément celle qui a multiplié les plus grandes prises de risque. Malgré une durée de vie commerciale très courte, la console blanche a été abreuvée – à un rythme proprement hallucinant – de jeux et d’expériences uniques. Par exemple, lors de Noël 2000, les équipes en charge de la communication et du marketing de SEGA France ont dû gérer l’arrivée, dans un délai de trois semaines, de Shenmue, Quake III Arena, Metropolis Street Racer et Jet Set Radio. Cette course aux concepts, qui pouvait être viable pour le leader du marché, était en totale contradiction avec la situation financière de la firme. Pour faire simple, les jeux étaient géniaux et inventifs mais ne se vendaient pas ! Space Channel 5, par exemple, c'est 2 500 ventes en France ! Pour ne rien arranger, l’absence d’un lecteur DVD et les problèmes liés au service en ligne (de nombreuses familles revendaient la console pour payer les factures téléphoniques) ont considérablement assombri l’avenir de la machine. Cela n’a pas empêché certains jeux de traverser les générations et Skies of Arcadia est assurément l’un d’entre eux. Immersive, épique et dépaysante, l’œuvre du studio Overworks a mis une claque aux fans du genre et demeure, aujourd’hui, l’un des jeux de rôle les plus appréciés de sa génération. D’une ambition considérable, sa création n’a pas été de tout repos. Accrochez-vous, on remonte dans le temps pour découvrir les coulisses des pirates de l’air !
Peut-être histoire de profiter du pic de popularité de la Switch, Nintendo va proposer un essai gratuit de Splatoon 2 aux joueurs qui ne l'ont pas encore dans leur ludothèque. Du 29 avril à 12h00 au 6 mai à 23h59, vous pourrez profiter d'une Démo Spéciale 2020 donnant accès au mode Guerre de Territoire avec toutes les variantes classiques, au mode coopératif Salmon Run et même aux parties classées. Mieux, étant donné qu'il faut être abonné au Nintendo Switch Online pour profiter du jeu en ligne, vous recevrez gratuitement un code pour 7 jours d'abonnement par e-mail dès le téléchargement du client ! Et à priori, son utilisation ne sera pas limitée à Splatoon 2, alors n'hésitez pas à en profiter. Pour ceux qui craqueraient pour le titre, il sera vendu en promotion à -30 % lors de la période de l'essai.
Et ce n'est pas fini ! Nintendo va faire revenir les SplatFest avec une édition spéciale ketchup contre mayo (rien à voir avec le Burger Quiz), un rappel à la toute première compétition multijoueur organisée dans Splatoon 2. Du 23 mai au 00h00 jusqu'au 24 mai à 23h59, vous pourrez choisir un camp et combattre en ligne, avec espérons-le des récompenses autres que l'honneur de la victoire à la clé.
Gamergen 14/20
Que pouvons-nous dire finalement de ce remake ? Que Square Enix propose une expérience sympathique en ajustant plusieurs choses afin de maintenir l'attention du joueur jusqu'au bout. Ainsi, la prise en main a été revue pour éviter l'ennui et apporter une certaine dynamique aux affrontements ; mais attention, Trials of Mana, ce n'est pas que de l'action, c'est aussi de la réflexion. Finalement, si vous aimez les jeux de rôle purement japonais, se basant sur ce qui se faisait de mieux dans les années 90, vous allez l’apprécier sans trop de difficulté. Mention spéciale tout de même à l'édition Switch qui permet d'avoir la bête dans la poche, nous donnant la possibilité d'y jouer n'importe où et n'importe quand.
JVC 14/20
Même en recontextualisant Trials of Mana, ce dernier peut paraître assez daté tant par son histoire simple que ses personnages peu profonds. Néanmoins, c’est une occasion de vivre ou de découvrir un classique du RPG japonais de l’époque 16-bits. Sa traduction en 3D n’est pas parfaite, mais le système de combat fonctionne à merveille. L’ajout d’un chapitre inédit et de contenus en général rend également ce remake pertinent. S’il faut un peu plus de 40 heures pour terminer une première fois l’aventure, vous pouvez rajouter quelques dizaines supplémentaires pour terminer le titre à 100 %. La question qui se pose maintenant est la suivante : à qui le tour Square Enix ? Chrono Trigger peut-être ?
Gameblog 6/10
Un an après la localisation officielle de Seiken Densetsu 3 et un quart de siècle après sa sortie sur Super Famicom, Trials of Mana espère raviver la flamme d'une série qui puise dans son passé pour tenter de se relancer. Cet action-RPG bien plus solide que le récent remake de Secret of Mana conserve son classicisme d'époque, mais opte pour une aventure tout en 3D qui respecte l'univers si féerique de la licence. Il faudra donc faire avec une intrigue premier degré, servie par un rythme mené tambour battant, au prix de pas mal d'allers-retours. Le trio polyvalent de héros offre de nombreuses possibilités en combat, mais hormis les boss aux patterns plus élaborés, leur répétitivité et leur facilité ne donne pas toujours envie d'en explorer les moindres recoins. Les menus pas toujours optimisés permettent tout de même une bien meilleure gestion de l'équipe, des différentes compétences, et les raccourcis compensent un peu l'interface dans le feu de l'action. Les bonus exclusifs à ce remake oscillent entre le sympathique (les nouvelles classes et un New Game +) et l'anecdotique (la chasse au Ptit Cactus), et la nouvelle bande-son réorchestrée se contente du strict minimum, même si les délicieuses mélodies de Hiroki Kikuta charment quelle que soit la version. Ni grandiose, ni raté, Trials of Mana offre une relecture sympathique d'un classique de l'action-RPG, mais ne se hisse pas à la même hauteur que l'original. Les aventuriers en mal de fantasy y trouveront en revanche de quoi s'évader durant plusieurs dizaines d'heures, le temps de boucler les nombreux scénarios proposés.
La vue, l’ouïe, le toucher. Des trois sens que le jeu vidéo sollicite, le toucher est le parent pauvre du média. Les vibrations des manettes, rarement mentionnées lors d’impressions ou de critiques, sont devenues naturelles, presque invisibles. À tel point qu’on les remarque quand elles sont absentes, comme un manque à l’expérience sensorielle d’un jeu. Introduites en catimini, les vibrations ont un historique mouvementé avec les consoles de jeu : apparues en kit puis standardisées, elles ont connu quelques retours en arrière et quelques ennuis de brevet. À l’heure où les constructeurs passent un nouveau cap (vibrations HD de la Nintendo Switch et retours haptiques pour la PlayStation 5), dressons une brève histoire de la vibration sous un angle technique. Car c’est bel et bien la question : si la passion du jeu vidéo fait vibrer nos cœurs, comment les manettes vibrent-elles ?
Il existe probablement quelque part une manette ayant vibré avant le paddle de la Nintendo 64. Peut-être. Ce qui est certain, cependant, c’est que les vibrations sont devenues un enjeu pour l’industrie du jeu vidéo en 1997 (seulement !), quand Nintendo a introduit pour la première fois le Rumble Pak, un kit de vibrations à ajouter à la console, alimenté indépendamment par deux piles AAA. « Un coup de fouet à vos parties », revendique la boîte de l’extension, qui promet 50 à 60 heures de jeu.
La technologie des vibrations évolue enfin, après des années d’une relative stagnation. La Nintendo Switch a permis de mettre sur le devant de la scène une composante fondamentale de l’expérience de jeu, trop souvent ignorée. Mais si la technologie s’améliore, elle ne rendra pas meilleure l’expérience de jeu si elle n’est pas utilisée de façon innovante. C’est là où les artistes entrent en scène. Car aucune technologie ne remplace la créativité humaine.