Gamergen 17/20
Fire Emblem Warriors est une sacrée surprise dans le domaine du Musou. Allier le bourrinage en force des beat'em all à la stratégie de la série n'était pas forcément la meilleure idée à avoir, mais finalement, le titre de Nintendo, Koei Tecmo et Team Ninja s'en sort haut la main. Et ça fait plaisir.
Alors oui, Fire Emblem Warriors est répétitif, c'est un Musou, c'était évident, et le jeu n'est pas très joli sur une télévision, mais ce cross-over a presque tout pour lui, à savoir une durée de vie colossale, des combats dynamiques et intenses, des attaques spéciales impressionnantes, un côté stratégique à ne pas oublier pendant les batailles, une gestion des héros et surtout un mode Chroniques qui vaut le détour. Si vous êtes un amateur des Fire Emblem et Dynasty Warriors, Fire Emblem Warriors allie parfaitement les deux genres en gardant le meilleur. Et pour les autres, y jeter un coup d'œil ne peut pas faire de mal.

Gamekyo 8/10
Difficile d'être vraiment surpris par un Musô aujourd'hui mais en mettant un point d'honneur à intégrer des éléments phares de Fire Emblem, de manière bien plus poussée que dans un Hyrule Warriors, cette nouvelle adaptation parvient à tirer son épingle du jeu et permet à Omega Force de renouer avec les adaptations réussies, nous faisant d'office oublier celle de Berserk qui fut un fantasme avant l'annonce et une amère déception à l'arrivée. Il faudra juste comme de coutume être à la fois fan du genre et de la licence, quitte à râler devant l'envie de Nintendo d'imposer les dernières stars en date.

Gameblog 8/10
Fire Emblem Warriors est un croisement entre un jeu de la série des Warriors, jeux d'action purs et durs, et Fire Emblem, une série de RPG made in Nintendo. Si la partie Musô est clairement réussie avec des combats dynamiques bien que répétitifs, Fire Emblem vient vraiment mettre son grain de sel en ajoutant de nombreuses fonctionnalités tirées du T-RPG, comme un aspect stratégique accru lors des batailles, et une préparation et une customisation poussées. Le mariage est une réussite, et on prendra plaisir à écumer les champs de batailles de ce Fire Emblem Warriors durant les nombreuses heures de jeu qu'il aura à offrir, que ce soit seul ou avec un ami en mode local splitté. Et si, malgré tout, le Musô n'est pas votre tasse de thé, enlevez un point à cette note.

Spaziogames 8/10

JeuActu 15/20
A la fois défoulant et tactique, Fire Emblem Warriors ravira aussi bien les fans de Musō que ceux de Fire Emblem. Les joueurs qui cumulent ces deux passions seront évidemment aux anges, mais tout un chacun pourra trouver matière à se réjouir dans le jeu. Pour peu qu'on arrive à passer l'éponge sur l'absence de toute intelligence artificielle digne de ce nom et sur les développements scénaristiques parfois bien niais et incohérents, le fun est garanti. On prend autant de plaisir à taper fort et à balancer des coups spéciaux qu'à réfléchir à la meilleure manière de capturer les différents points de contrôle de chaque map. Le catalogue Switch étant encore assez maigre, il n'y a donc aucune raison de bouder ce sympathique Fire Emblem Warriors.

Gamekult 7/10
Il serait injuste de snober Fire Emblem Warriors comme le nouveau vilain petit canard de la famille Musô. Son enrobage n'est peut-être pas le plus soigné qui soit, à part peut-être sur la question de la fluidité, mais il s'en dégage une puissance peu commune et une passion inextinguible qui le rangent définitivement dans le haut du panier des adaptations sauce Szechuan. Si l'on passera le plus clair de son temps à défoncer des légions entières, il faudra le faire avec un minimum de réflexion cette fois, preuve que l'adaptation a quand même retenu deux ou trois aspects stratégiques de Fire Emblem en assurant la transition. Pour le reste, les mécaniques rodées depuis de nombreuses années prouvent leur efficacité quand elles sont transposées dans l'univers médiéval de la série, y compris le permadeath, le biclassage et les attaques en tandem. Une belle surprise, pour ceux qui ne se limiteront pas à la répétitivité du concept initial.

Gamespot 6/10

Eurogamer Recommended

75% Metacritic (pour l'instant)

C’est incroyable mais Elex est une catastrophe encore bien pire que ce que l’on pouvait craindre. Dès que l’on pressent avoir trouvé une branche à laquelle se raccrocher, ce sont les développeurs qui viennent saboter le tout avec un système frustrant. Le jeu est un obstacle à sa propre exploration, l’évolution du personnage est bridée et la liberté une illusion. La dette technique accumulée depuis toutes ces années par Piranha Bytes fait d’Elex un anachronisme, le tout dans un mélange d’univers opportuniste et sans personnalité. A ce niveau-là, il n’est plus question de redresser la barre mais bien d’aller repêcher la carcasse au fond de l’océan. Et à moins de s’engager sur un ou deux ans afin de sortir une enhanced edition miraculeuse, Piranha Bytes vient de fêter ses vingt ans d’existence avec un bien triste exemple d’accident industriel.


Les Plus
Le monde pourrait être joli

Les Moins
Doublages crispants
Combats mous
Frustrant de bout en bout
Evolution bridée
Liberté illusoire
Dialogues insipides

https://www.gamekult.com/jeux/elex-3050495723/test.html

Déjà paru l'an dernier sur PC, PS4 et Xbox One, Mantis Burn Racing était déjà jouable en cross-play sur PS4/PC et Xbox One/PC mais sans pouvoir mélanger les consoles faute d'avoir le feu vert de Sony. Reste à voir si cette sortie Switch en cross-play sera suffisante pour tirer le jeu de la confidentialité extrême dans laquelle il se trouve actuellement. Vendu moins de 20 euros, Mantis Burn Racing propose un mode carrière, du multijoueur en ligne pour 8 personnes et un système d’emplacements inspiré des RPG permettant de modifier le véhicule (suspensions, transmission, moteur, pneus, suralimentation). C'est le second cas de cross-play PC/Xbox One/Switch annoncé ce mois-ci après le TPS Crazy Justice.



https://www.gamekult.com/actualite/mantis-burn-racing-en-cross-play-sur-pc-xbox-one-et-switch-3050799195.html

En effet, Keymailer une société qui fait le lien entre les créateurs de contenu YouTube et Twitch et les éditeurs de jeux (notamment en fournissant des codes de jeux en avant première pour des tests) répertorie désormais Crash Bandicoot N. Sane Trilogy sur PS4 et sur Nintendo Switch... Alors bien évidemment, on peut penser que c'est une simple erreur de Keymailer (ce ne serait pas la première fois) mais il se peut aussi que Crash débarque sur Switch prochainement. Une affaire à suivre, bien évidemment.

http://www.nintendo-master.com/news/crash-bandicoot-n-sane-trilogy-bientot-sur-nintendo-switch

Rappel : Le jeu est sortie sur PS4 en Juin 2017 (Europe/USA).

Aussi différent que dans la continuité, The Evil Within 2 est surtout un jeu de concessions. Visibement à l'écoute des retours sur le premier épisode, Tango et Bethesda ont réussi à exaucer les voeux - en partie légitimes - d'une frange de joueurs et de joueuses sans arriver à faire oublier l'âme extrêmement composite de leur création. La plus grande ouverture des zones d'Union, l'éventail d'approches et de difficultés élargi ou le récit moins éclaté de cette suite pourront séduire les gens rebutés par la proposition initiale plus radicale et graphiquement à cheval sur deux générations de machines. Dommage que les efforts mis sur la forme n'aient pas été autant poussés sur le fond, notamment du côté des soucis techniques persistants, des excentricités de caméra et de scripts ou encore de la qualité générale de l'écriture, encore plus ridicule dans un titre qui veut paraître plus sérieux. Reste un bon jeu qui ne se repose pas complètement sur ses lauriers et tient la route de manière autonome, même si avoir déjà côtoyé Sebastian Castellanos sera un plus.

Les Plus
Structure plus ouverte et interface personnalisable
Prise en main assouplie
De belles surprises sur le plan visuel
Plein de choses à débloquer/trouver pour les complétistes
Scénario moins confus que dans le premier opus
Beau boulot sur le son et les musiques

Les Moins
Caméra et scripts parfois problématiques
Des soucis techniques encore assez présents
Le butin et les compétences à foison
Ecrit avec les pieds

https://www.gamekult.com/jeux/the-evil-within-2-3050876011/test.html

Rappel : Le premier avait eu 6 et 7 (en fonction des supports) de la part de Gamekult

Twitter

http://www.nintendo-difference.com/news40208-blazblue--cross-tag-battle-arrive-en-2018-sur-nintendo-switch-ps4-et-steam.htm

C'est un excellent démarrage que semble avoir fait The Flame in the Flood, et Simon Byron, directeur de publication au sein de Curve Digital semble extrêmement satisfait du lancement sur Switch, bien supérieur aux ventes du jeu sur les autres plateformes.

"C'est un vrai soulagement de voir notre investissement personnel auprès de la Switch récompensé avec le succès des ventes.....Il y a eu un véritable buzz au bureau ce matin - le [directeur général] Jason [Perkins] était devant moi, ce qui est très rare en effet - et c'était précisément dû à l'excitation de voir des chiffres. J'avais un chiffre en tête dont je me serais déjà largement contenté mais au final c'était un tiers au-dessus de ce à quoi je m'attendais."

Bravo pour Curve Digital qui a réalisé en une journée la moitié du chiffre espéré pour le mois complet.

http://www.p-nintendo.com/news/the-flame-in-the-flood-cartonne-sur-switch-249111

C'est un film d'horreur « ça »... L'histoire est assez simple, dans une petite ville des USA (Derry), tous les 27 ans, des événements étranges arrivent, beaucoup d'enfants disparaissent, vous savez à cause de quoi, bah à cause de « ça » (une métaphore des peurs de l'enfance, qui a l’apparence d'un clown).
J'ai comme référence le téléfilm (je n'ai jamais lu le roman) et forcement, ça change, plus de moyens et des effets spéciaux plus moderne.
Le film est bien raconté (nous suivons le groupe d'enfants dans cette histoire improbable pourtant, mais un film bien fait rend probable même l'improbable), le rythme est bon (pas de longueur inutile), l'image est travaillée (en même temps le chef opérateur est Chung Chung-Hoon -qui travaille principalement avec Park Chan-Wook- certains plans sont poétiques, mais d'autres font “cheaps”), les comédiens sont plutôt bon (surtout les enfants -principalement le garçon en surpoids et la seule jeune fille- enfin presque tous), mais par contre, le film ne fait jamais réellement peur (est-ce du fait que je ne suis plus un « enfant », ça, c'est une bonne question), c'est souvent prévisible, le clown est pas assez “humain” (trop artificiel, ça casse un peu l'effet de peur), en conclusion, c'est un bon film, bien fait (sans génie), mais qui restera pas dans les films d'horreur incontournable (mais surement dans les meilleures adaptations d'un roman de Stephen King).
J'attends tout de même la suite (car c'est en 2 parties, durant l'enfance, puis durant l'âge adulte).
Pourquoi le film cartonne, “ça” c'est une autre histoire...





Suite attendue de Kingsman (l'une des meilleurs surprises de 2015 au cinéma, c'est devenu la nouvelle référence des parodies de James Bond - l'impression par moments d'être dans l'esprit de la série “chapeau melon et botte de cuir”).
Le QG à Londres des Kingsman se retrouve en miette, il va falloir que les quelques membres qui restent de l'équipe s'unissent avec leurs homologues américains, les Statesman contre la méchante Poppy Adams.
Comme pour le premier, les scènes de combat valent le détour pour leur mis en scène (même s'il manque “la” scène culte, comme celle de l'église dans le premier opus, mais il reste des bonnes idées par ci par là), les gadgets sont délirants (le laçot, l'une des meilleurs idées du film), les méchants aussi barrés -Julianne Moore est excellente, comme souvent d'ailleurs- (même si paradoxalement, le discours le plus progressiste est celui de la méchante et le discours le plus réactionnaire est celui du président américain !) comme il faut. Les acteurs s'amusent (que ce soit les premiers et second rôles, ça se ressent, Colin Firth toujours aussi classe et puis la présence du souvent excellent Jeff Bridges).
Par contre, autant sur la forme la licence Kingsman renouvelle le genre, autant sur le fond, ça aurait tendance à devenir encore plus misogyne et sexiste que la licence James Bond (c'est le comble, il suffit de voir le rôle tenu par les actrices...nous sommes bien en 2017 !), le film traine un peu en longueur (à vouloir trop en faire....), l'humour potache devient limite “boeuf” par moments et la palme du “je suis dans le film à la suite d'un pari au poker que j'ai gagné” la présence d'Elton John (qu'il soit là ou pas, ne change rien au film, mais il a l'air de s'éclater). Quant à la conclusion du film, elle est ambiguë (pour ne pas dire hypocrite)...
En conclusion, l'effet de surprise n'est plus là, ça se laisse regarder, mais c'est une suite "Kick-Ass" pas trois pattes à un canard...(c'est pour la blague, j'exagère un peu).
J'attends tout de même le 3ème...on sait jamais...