« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
JVC 15/20.
Dirigiste et lent, State of Mind est un titre qui assume ce qu’il est. Il prend le temps de poser son ambiance, son intrigue et ses personnages. Portée par un récit intéressant et des rebondissements omniprésents, l’aventure de Richard Nolan a le mérite de puiser dans de multiples sources littéraires et cinématographiques (Blade Runner, Black Mirror, Matrix, Clones…) de manière à se construire son propre univers. Daedelic Entertainment n’a pas chômé afin de mettre en place un monde cohérent et c’est une réussite. Dommage que cela se soit fait au détriment d’un rythme qui pourra se montrer soporifique pour certains joueurs.
Gamergen 15/20.
State of Mind, c'est un titre captivant grâce à son scénario intelligent et ses rebondissements qui savent tenir le joueur en haleine. Certes, les fans d'œuvres de science-fiction évoluent ici en terrain connu, mais l'histoire est suffisamment prenante et bien narrée pour que tout le monde y prenne son plaisir.
Mais malheureusement, State of Mind n'a pas grand-chose de plus à proposer. Le joueur est tenu par la main pendant la bonne dizaine d'heures qui compose cette aventure, ce qui peut sembler un peu frustrant. Daedalic Entertainment nous offre ici une sorte de très bon thriller interactif, à la manière de Quantic Dream, il se vit, se regarde, s'écoute, mais le gameplay est souvent aux abonnés absents, malgré quelques bonnes idées ici et là.
State of Mind est à réserver aux amateurs de science-fiction, de thriller et de complots politiques, car sur ces points, il excelle.
Gamekult 6/10.
Fidèle à l’imaginaire de la SF sur grand écran ou en prose, State of Mind n’apporte pas de discours innovant sur les enjeux du transhumanisme ; tout juste met-il en relation éthique et libre-arbitre, urgence climatique et destin collectif. En revanche, la psychologie de plus en plus fouillée des différents personnages, en particulier des IA, et la consistance progressive du scénario révèlent la force brute de Daedalic, celle de raconter une histoire, tout simplement. En 2048, le deuil, la solitude n’appartiennent pas au passé. Réparer sa vision du réel est une difficulté qui perdure. Si vous acceptez les carences du gameplay et les limites de l’ouvrage, cette aventure berlinoise vaut sans doute le coup d’œil.