Il y a quelques années Leigh Whannell avait réalisé Invisible Man qui était un film que reprenait le roman de science fiction de l'homme invisible avec une approche « progressiste » dans le sens d'une remise en question du patriarcat, il reprend l'idée de reprendre le principe, mais avec maintenant le mythe du « loup garou ».
Nous suivons un père et son fils qui font un voyage dans les montagnes isolées de l'Oregon. Ils vont se retrouver face à une créature qui va les attaquer, même s'il arrive jamais à voir a quoi elle ressemble, mais cette attaque va marquer l'enfant.
Nous nous retrouvons 30 ans plus tard dans une grande ville, le jeune garçon à grandit, il a une fille avec qui il a une relation très complice, il est protecteur, mais en essayent d'être le moins "traumatisant" possible pour qu'elle comprenne à quel point il s’inquiète pour elle des dangers de l'environnement dans lequel on vit sans avoir peur de tout, il est père au foyer, sa femme est journaliste. La relation entre les parents amènent parfois des disputes, car ils se comprennent pas toujours. Un jour le père reçoit une lettre qui annonce la disparition de son propre père, il décide d'aller là où ils avaient eu des souvenirs « traumatique » avec sa femme et sa fille pour essayer de retrouver une certaine sérénité.
Nous pensons que c'est un film d'horreur au premier abord, mais c'est bien plus proche du thriller psychologique limite intimiste, parfois même proche du huit-clos, la force c'est que la tension montre progressivement durant 1h30, les décors naturel sublime le tout (surtout nous voyons bien la différence d'environnement, l'un est dans isolement le plus total entouré par une forêt et l'autre un appartement en centre ville) et la bande son à été particulièrement soigné.
La transformation du père en loup-garou, du a une griffure lors d'une attaque, est intelligemment amené, car c'est par étape, mais surtout le réalisateur arrive à nous donner le point du vue du père/loup garou et de sa femme et sa fille dont on comprends que plus il se transforme en « monstre » moins ils comprends ce que dit sa femme, tandis que sa fille ayant en complicité avec son père, essaye de le ramener à la raison en essayant de passer autrement que par juste la parole et que la mère essaye de créer un lien avec sa fille qu'elle a quelque peu perdu par rapport à son travail, parfois des gestes peuvent autant en dire sur une complicité, mais est-ce que ça suffira face aux monstres intérieur qui peut surgir quand on revient à l'instinct primaire face à quelque chose qui vous bouscule intérieurement.