« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
Après Deemo, Voez, Superbeat Xonic, Thumper et bien d’autres, la Nintendo Switch accueille un jeu musical frais, qui plus est exclusif. Doté d’une direction artistique éclatante, Floor Kids propose un gameplay intéressant et original, qui laisse une certaine place à l’improvisation entre deux sections rythmiques traditionnelles. Un plaisir de tous les instants, qui prend malheureusement fin sans aucun rappel au bout du set. En attendant l’ajout d’une hypothétique fonction en ligne ou d’autres modes solos, on invite donc les danseurs virtuels à guetter une promo plutôt qu’à foncer tête baissée sur la piste. À vous de voir si vous avez un Krush, comme dirait un certain DJ...
Les Plus
Une petite impression agréable d’improvisation
Système de jeu bien senti
Des centaines d’animations extrêmement soignées
Les Moins
Une fois n’est pas coutume, le tuto aurait pu être à peine plus poussé
Un kiff éphémère, comme un gros concert
Manque cruel d’autres modes solos, ainsi que du multi en ligne
Quelques passages avec MC’s auraient pu apporter plus de variété
Les animations soignées, l’univers rigolo, les bonnes idées de gameplay : quasiment tout ce qui fait le charme d’Advance Wars ne se retrouve pas dans Tiny Metal. Fort dommage pour un jeu censé lui rendre hommage. Narration lourde au possible, missions répétitives à souhait, gameplay mou, animation sèche et rendu 3D sans âme : le jeu d’AREA35 n’a pas grand-chose pour lui si ce n’est une prise en main rapide et le fait d’occuper le terrain du tactical au tour par tour, tout simplement. Si l’on ajoute à cela l’absence de multijoueur au lancement, on se retrouve en face d’une coquille vide, fade et vite oubliée. À vingt-cinq euros le ticket d’entrée sur le champ de bataille, on conseille donc aux amateurs de stratégie militaire tendance japanim' de jouer les pacifistes pour le moment, et d’attendre de voir ce que donne WarGroove.
Les Plus
Doublages japonais agréables à l'oreille
Quelques rares bonnes idées de game design
Facile de prise en main
Les Moins
Scénario et narration lourdingues
Manque de variété des types d'unités et de missions
Pas de dangers environnementaux
Visuels 3D relativement quelconques
Caméras mal pensées
Plusieurs bonnes idées d'Advance Wars absentes
Gameplay trop mollasson
Pas de multijoueur (au lancement)
Aucun éditeur de niveaux
Avec les arrivées de :
Axiom Verge
Owlboy
Shantae: Half-Genie Hero
Overcooked
Yoku's Island
Wormd W. M. D.
Azure Striker Gunvolt: Striker Pack
Rocket League
The Count Lucanor
Slain: Back from Hell
Voez
Wonder Boy: The Dragon's Trap
Il y aura déjà de quoi faire. Si on pouvait ajouter à ceux-là une poignée d'autres titres qui ont marqué 2017, on ne dirait pas non.
En attendant de savoir si Golf Story et Stardew Valley bénéficieront du même traitement, c'est Steamworld Dig 2 qui devrait avoir le privilège de revenir dans un format physique d'ici quelques mois. En effet, l'organisme de classification allemand (USK) liste le titre dans ses fichiers, en nommant Rising Star Games à l'édition.
Faire et défaire, c’est toujours s’amuser avec Opus Magnum, probablement le jeu le plus universel et le plus séduisant de la collection Zachtronics. Ne laissez pas ses gifs animés et son apparente complexité vous intimider : Zach Barth accouche ici d’une machinerie hautement accessible, qui enseigne en douceur ses quelques règles immuables et vous laisse ensuite aborder les choses à votre manière, sans jamais brider la créativité. La seule chose qui empêche aujourd’hui ce plumitif de décréter que le studio termine avec Opus Magnum sa quête du parfait puzzle game à solution libre, c’est la peur légitime d’avoir l’air con l’an prochain si ce cher Zach nous sort un truc encore plus pur et ciselé de son chapeau. En attendant, Opus Magnum rejoint fièrement l’étagère des tous meilleurs jeux du genre, à la fois brillant casse-tête et beau plaidoyer pour l’hypnothérapie mécanisée.
Les Plus
Règles simples, possibilités infinies
L'export en GIF, imparable
Liberté maximum pour créativité débridée
Les créations des autres
Steam Workshop déjà bien rempli
Le plus accessible des Zachtronics
Les super-puzzles du Journal
VF incluse
Les Moins
On a beau se creuser, on ne voit pas trop
Vif, radical, explosif, technique, nerveux et addictif, The Next Penelope est un jeu de courses futuristes vraiment accrocheur qui fourmille de jolies idées conférant à son gameplay une profondeur vraiment étonnante. On s'y plonge du coup avec un plaisir teinté d'un certain masochisme, avide de découvrir toutes les ingénieuses surprises qui nous y attentent. La construction de l'aventure aurait sans doute gagné à être travaillée un peu différemment pour se montrer plus dense et variée. Mais les amateurs et amatrices de sensations fortes, de poursuites débridées et de challenge bien corsé y trouveront largement leur compte.
Les Plus
Gameplay frénétique
Beaucoup de bonnes idées
Technique et tactique
Un vrai challenge
Les Moins
Le découpage de l'aventure
Le end game, pas très motivant
Un mode online aurait pu être top
https://www.gamekult.com/jeux/the-next-penelope-race-to-odysseus-3050217713/test.html
Autres Tests : 18/20 JVC9/10 Destructoid
Comme l'indique son nom complet, SteamWorld Heist Ultimate Edition embarque toutes les améliorations et contenus additionnels apportés au jeu de base, sorti en 2015 sur 3DS avant d'être adapté sur une demi douzaine d'autres plates-formes. Affiché dans une belle HD sur l'écran de la Switch ou de votre télé, il est naturellement plus beau que sur la portable à deux écrans de Nintendo, mais aussi parfaitement fluide. En mode nomade, on profite également d'une prise en main alternative entièrement tactile et très agréable à utiliser si la configuration stick/boutons ne vous convient pas. Il est aussi possible de changer le type de visée (directe ou relative), d'afficher une mini-carte ou de passer les déplacements, entre autres options de confort appréciables. Le fait d'avoir intégré les objets, les missions et le personnage jouable du DLC The Outsider à la progression générale est aussi une bonne façon de découvrir le jeu, surtout si l'on a fait SteamWorld Dig 2 juste avant. En résumé, cette édition ultime n'usurpe pas son nom et se laisse aussi bien jouer que rejouer.
Gameblog 8/10. Blossom Tales réussit brillamment la synthèse de tout ce qui faisait l'attrait et le sel d'un Zelda 2D en son temps, en apportant suffisamment de jolies trouvailles pour charmer jusqu'aux fanatiques les plus repus. Grâce à sa direction artistique enchanteresse où le pixel est roi, le second titre de Castle Pixel charmera à coup sûr les aventuriers nostalgiques en quête d'un paradis perdu. En revanche, difficile d'être véritablement surpris, tant Blossom Tales pratique la révérence presque outrancière envers la série dont il singe tous les codes. Pour peu que l'on accepte en ces termes le contrat, cela fera bien longtemps que l'on avait pas écouté sans l'interrompre un vieux monsieur nous raconter une histoire...