« Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale » "Le parallèle que l'on peut faire entre la poussière et le geek, une fois posés à un endroit, ils ne bougent plus tant que l'on ne déloge pas."
Gameblog 7/10
Pour leur première incursion sur console, les californiens de GUTS Department ne déméritent pas. Fort d'une direction artistique léchée et d'un concept hybride tenant à la fois du platformer à l'ancienne et du tower-defense nerveux, Aegis Defenders possède tous les atouts pour satisfaire le joueur avide d'en découdre avec des armées de nuisibles toujours plus acharnés. Si l'on pestera contre une visée souvent imprécise et quelques bugs gênants, le titre se révèle une bonne pioche, surtout lorsqu'on s'y met à plusieurs.
JVC 14/20
On aurait pu craindre qu’un titre qui mélange Tower Defense, phases de Plate-Forme et éléments de jeu d’aventure/puzzle manque un tant soit peu de cohérence. Fort heureusement, Aegis Defenders pioche dans ce qui lui est strictement nécessaire pour s’assurer un contenu plaisant et facilement assimilable. Si pris séparément, chaque élément qui compose l’aventure se révèle aussi simple que classique, l’expérience finale demeure plutôt bonne grâce à des mécanismes qui se complètent de façon intéressante. Un soft à creuser, particulièrement en multijoueur.
Quand un studio bosse bien, ça se sait rapidement et les commandes affluent ensuite. C'est ce que vit actuellement le studio Panic Button, remarqué par la qualité de ses deux portages Doom et Rocket League sur Switch, et qui travaille actuellement sur le portage de Wolfenstein II.
Comme le révèle Adam Creighton, directeur du développement chez Panic Button, auprès de Gamasutra, le studio est très courtisé pour des portages de jeux à destination de la Switch. Quasiment tous les propositions de travaux reçues actuellement incluent une demande de portage à destination de la Switch, confirmant bien la montée en puissance de la console de Nintendo dans les décisions stratégiques de nombreuses entreprises. Et le studio a bien du mal à suivre car malgré 12 kits de développement présent dans leurs locaux, il ne peut tout prendre et peut ainsi se permettre le luxe inespéré de choisir les projets les plus passionnants ou les commandes pouvait être les plus utiles au studio.
Microsoft, Sony, Valve, Electronic Arts, Ubisoft, ils s'y sont tous mis de gré ou de force pour respecter la législation européenne de 2011 qui permet à un consommateur d'annuler ses précommandes, soit en proposant une annulation immédiate ou bien un système de remboursements ultérieurs quand les achats ont été effectués en ligne. Tous ? Et bien non, il reste un irréductible japonais qui pour le moment fait la sourde oreille à ce droit : Nintendo et son eShop. En effet, le constructeur nippon est le seul à maintenir une impossibilité de remboursement ou d'annulation d'une précommande, se retranchant derrière une vente définitive.
Agacée, l'Europe a déjà fait des remarques à Nintendo et c'est désormais le Conseil norvégien des consommateurs qui se lance dans la campagne contre la politique de non-annulation présente dans l'eShop de Nintendo en envoyant un courrier officiel directement à la société, pour lui enjoindre de respecter le droit européen et de définir concrètement comment elle compte désormais répondre à une demande d'annulation d'une précommande par un client. La commission européenne suit de très près ce dossier chaud.
On attend la réponse de Nintendo sur ce sujet car il semble évident que le Conseil norvégien des consommateurs n'a pas l'intention de laisser dormir le dossier. Nintendo va-t-elle réajuster sa politique d'annulation en conséquence et rejoindre les actions des autres grands du marché du jeu vidéo ? A suivre !
Urban Trial Playground est exclusif à la Switch
Date de sortie : 5 avril 2018 (eShop et Boîte)
Moteur : Unreal 4
Il fait partie de la licence des Urban Trial
Pour la première fois un système de freinage est inclus
5 motos à customiser
+ de 50 niveaux
Un mode multijoueur en local jusqu'à deux joueurs
Avant 13/20 Test Gamergen
Capcom a prévu de livrer divers contenus au fil du temps, mais pour l'heure, seuls les experts y trouvent leur compte en se rendant directement dans les Parties Avec Classement, mais grincent un poil des dents de ne pas avoir un mode Arcade dans les environs, ou un mode Histoire convenable, afin de tâter comme il se doit ce Street Fighter V. Hors ligne, le joueur en fait rapidement le tour et pose la galette sur une étagère en attendant du neuf avant de se lancer de nouveau dans cette aventure...
Après 18/20 Test Gamergen
Il a donc fallu attendre longtemps (trop longtemps) pour avoir un jeu complet, nerveux et surtout prenant. Des modes à gogo, un gameplay vraiment varié, plusieurs guerriers disponibles, nous avons enfin un jeu complet ; notez que d'autres challengers arrivent petit à petit avec le Character Pass 3 (la petite Sakura est rapide et espiègle, Blanka est quelque peu surexcité). Pour faire simple, nous pouvons enfin attribuer à Street Fighter V la note qu'il mérite.
(Tout ses personnages sont désormais directement dans le jeu, auparavant, ils étaient en DLC payant)
Date de sortie : Printemps 2018 en Europe
29 Personnages jouables
Possibilité d'alterner entre les personnages pendant les combats
Le mode défis est présent (qui existait que en mise à jour sur WiiU)
Le mode jardin des fées est présent (qui existait que sur 3DS)
1080p (salon) 720p (portable)
Jouable à 2 sur la même console
Ajout d'une fonction qui permet de revoir toutes les cinématiques du jeu.
Ajout d'une boutique de cartes objets.
C'est auprès de nos confrères nippons de 4Gamer qu'il a pu s'exprimer librement, profitant du l'entretien pour répondre à la question de savoir si le jeu bénéficiait d'une équipe de développeurs au complet :
"C'est vrai, le développement de ce projet a commencé avec peu de personnes au départ, et nous y avons greffé de plus en plus de personnes au fur et à mesure. Nous continuons encore d'en ajouter mais nous avons accueilli la grande majorité de l'équipe de production. Je dirai que nous avons franchi un palier qui nous fait fait dire "on entre dans le vif du sujet".
Il (le game-designer du jeu Kazuyuki Yamai) en a également profité pour préciser que le cinquième épisode canonique de la série qui a donné naissance à la franchise Persona bénéficiera d'un temps largement supérieur aux autres épisodes pour la conception des monstres.
Le corps humain est un royaume où chacun veut être le roi
Y'a le coeur, la tête les couilles, ça vous le savez déjà
Mais les autres parties du corps ont aussi leur mot à dire
Chacun veut prendre le pouvoir et le pire est à venir
Il y a bien sur la bouche qui a souvent une grande gueule
Elle pense être la plus farouche mais se met souvent le doigt dans l' œil
Elle a la langue bien pendue pour jouer les chefs du corps humain
Elle montre les dents c'est connu mais n'a pas le cœur sur la main
Seulement l'amour n'a pas forcément le monopole du cœur
Elle aime bien serrer le poing, elle aime jouer les terreurs
Elle peut même faire un doigt elle ne fait rien à moitié
La main ne prend pas de gants et nous prend vite à contre-pied
Le pied n'a pas de poil dans la main mais manque d'ambition
Au pied levé je dirais comme ça que le pied n'a pas le bras long
Les bras eux font des grands gestes pour se donner le beau rôle
Ils tirent un peu la couverture mais gardent la tête sur les épaules
On peut être timide ou on peut parler fort
D’toutes façons ce qui décide c'est le langage du corps
On peut avoir l'esprit vide ou un cerveau comme un trésor
D’toutes façons ce qui domine c'est le langage du corps
C'est le langage du corps
C'est le langage du corps
Quand la bouche en fait trop la main veut marquer le coup
Pour pas prendre sa gifle la bouche prend ses jambes à son cou
La bouche n'a rien dans le ventre et préfère tourner le dos
Et la main sait jouer des coudes la tête lui tire son chapeau
Mais l’oeil il n'est pas d'accord et lui fait les gros yeux
Ils sont pas plus gros que le ventre mais l’oeil il sait ce qu'il veut
Car œil à la dent dure sur le corps le sait tout le monde le voit
À part peut-être la main qui pourrait bien s'en mordre les doigts
Et la jambe dans tout ça et bien elle s'en bat les reins
Elle est droit dans sa botte et continue son chemin
Personne ne lui arrive à la cheville quand il s'agit d'avancer
Même avec son talon d'achille elle trouve chaussure à son pied
Les pieds travaillent main dans la main et continuent leur course
Jamais les doigts en éventail ils se tournent rarement les pouces
Ça leur fait une belle jambe toutes ces querelles sans hauteur
Les pieds se foutent bien de tout ça loin des yeux loin du cœur
On peut être timide ou on peut parler fort
D’toutes façons ce qui décide c'est le langage du corps
On peut avoir l'esprit vide ou un cerveau comme un trésor
D’toutes façons ce qui domine c'est le langage du corps
C'est le langage du corps
C'est le langage du corps
Pour raconter l’corps humain rien n'est jamais évident
Je m’suis creusé la tête et même un peu cassé les dents
Alors ne fait pas la fine bouche j'espère que vous serez d'accord
Que c’texte est tiré par les cheveux mais que petit à petit il prend corps
J’n'ai pas eu froid aux yeux mais je reste un peu inquiet
Je croise les doigts pour qu'au final je retombe un peu sur mes pieds
Ne soyez pas mauvaise langue même si vous avez deviné
Que pour écrire ce poème je me suis tiré les vers du nez
On peut être timide ou on peut parler fort
D’toutes façons ce qui décide c'est le langage du corps
On peut avoir l'esprit vide ou un cerveau comme un trésor
D’toutes façons ce qui domine c'est le langage du corps
C'est le langage du corps
C'est le langage du corps
JVC 15/20
Le couplet est tombé : nous avons couru, sauté, plané, chanté dans les bois mystiques façonnés par Zoink!. Que l’on s’entende : Fe est un bon jeu de Plate-Forme 3D qui tord le cou à tout concept de frustration et qui se repose essentiellement sur sa direction artistique recherchée mettant en valeur son univers féérique. S’il ne dépasse jamais ses inspirations, il ne manque cependant pas de souffle lorsqu’il s’agit de composer avec les phases de recherche, d’infiltration et d’adresse. On aurait aimé un côté plus racé dans ses propositions et légèrement plus de variété, mais nous ne regrettons vraiment pas d’avoir apprivoisé cet étrange animal.
Gameblog 7/10
Fable animiste et apaisante, Fe remporte finalement son pari en parvenant à proposer une aventure dépaysante et à la direction artistique singulière qui laissera un bon souvenir à ceux qui se seront liés d'amitié avec les animaux de cette forêt chromatique. Son système de chants et de pouvoirs à débloquer grâce à une chasse aux cristaux permanente s'articule autour d'un level design ouvert, mais qui ne laisse jamais déboussolé. Il est en revanche dommage que les sauts souffrent d'une raideur trop présente et qu'un manque de finition dans les collisions demeure, surtout avec un univers si dominé par les polygones. Mais en conservant un juste équilibre entre exploration et énigmes renouvelées, le jeu des suédois de Zoink Games mérite que l'on tente de recoller les morceaux de cette parenthèse originale, bien que techniquement perfectible.
JeuActu 7/10
Fe fait partie de ces petits jeux indé à ne pas mettre entre toutes les mains. Si le concept global du jeu fonctionne plutôt bien, le titre affiche tout de même certaines lacunes qui risquent d’en déranger plus d’un. Malgré son univers charmeur, Fe a du mal à se renouveler au fur et à mesure que l’on avance dans l’aventure. Les mécaniques de gameplay, qui nous émerveillent au départ, finissent par vite devenir redondantes, d’autant que le jeu mise avant tout sur l’exploration et la recherche d’objets à collecter. En revanche, le voyage offert par Fe reste terriblement efficace. La direction artistique minimaliste du titre régale les yeux en permanence, et l’on prend un malin plaisir à explorer chaque zone de la carte. Qui plus est, l’absence de narration confère un sentiment de liberté absolue aux joueurs qui pourront interpréter les événements du jeu comme ils le souhaitent. On pourra tout de même pester contre la difficulté du titre, quasi-inexistante, qui rend l’aventure quelque peu insipide. Au final, Fe vous fera vivre un voyage féerique, à condition que vous ne soyez pas trop exigent.
Gamekult 6/10
Derrière ses atours de petite fable écolo taillée pour séduire les amis des bêtes comme un gif de loutres posté sur Twitter, Fe cache une aventure très joliment menée et bien plus riche qu'il n'y paraît. Grâce à sa mécanique articulée autour du chant et des interactions avec la nature, le titre de Zoink dévoile un gameplay accrocheur qui s'épanouit parfaitement dans un univers vaste, chargé de surprises et de secrets. Malheureusement, quelques accrocs techniques, des approximations de prise en main et des bugs casse-pieds viennent jouer les trouble-fêtes de temps à autre et nous ramènent trop vite à la réalité d'un titre à la finition pas toujours impeccable. Mais tout cela reste largement supportable et ne devrait pas vous détourner des jolies découvertes qui vous attendent dans Fe.