… enfin de meufs robots qui se battent pour l'humanité alors que la terre est tombée et qui se posent des question existentielles quoi.
Après un Crystar qui proposait quelques bonnes bases, la franchise « Cry » revient avec Crymachina en gardant une petite partie de l’équipe originale comme le compositeur et le scénariste qui supervise cette fois le scenario.
Ainsi vient donc se greffer une nouveau charadesigner et surtout un nouveau studio (passant de Gemdrops, connu récemment pour avoir fait le remake de Star Ocean 2, à Aquria, connu pour certains jeux Sword Art Online) histoire d'y apporter un système de combat plus poussé et un ptit up sur le plan technique. Lu comme ça ça pourrait faire penser a "Nier to Nier Automata", mais n’est pas Platinum qui veut.
Avantages
- Bonne DA
- Propre techniquement et visuellement
- Système de combat fun
- Bon scenario
- OST très réussi pour qui aime le genre
Inconvenients
- Zero challenge en dehors du post game
- Niveaux « classiques » tout petits
- Les niveaux « générés aléatoirement » fausse bonne idée
- Pas de traduction française
Le jeu même si il n’éclate pas la rétine est plutôt propre en plus d’être d'une fluidité à toute épreuve (sur PS5 du moins). Les décors Dark SF ont ce petit coté Nihei et le charadesign de Rolua est vraiment superbe et bien retranscrit via un beau rendu en cell-shading proche de ce qu’on peut avoir dans un Genshin Impact. Le système de combat est ultra dynamique et ressemble enfin a quelque chose âpres un Crystar très pauvre de ce coté là.
Sakuzyo rempile pour la musique et offre une OST electro/mélancolique qui colle parfaitement à l’ambiance du jeu avec pas mal de chanson chantés par la seiyu du personnage de Enoa.
Et pour finir, même si il n’atteint pas la grosse surprise que fut pour moi celui de Crystar, le scenario est trés bon avec pas mal de twists vers la fin.
Malheureusement le jeu est gâché sa difficulté quasi-inexistante. Certes les ennemis font mal et peuvent vous tuer très rapidement, mais on est tellement puissant et le mode « Awaken » nous permettant de passer en mode Berserk pendant quelques secondes est tellement pété, que j’ai roulé sur le jeu du début a la fin (le pire c’est qu’il y a un mode casual…). Heureusement le postgame relève un peu le niveau, mais peu de monde aura envie de se le farcir surtout que les trophées n’obligent pas à aller au bout.
Crymachina a lâché les pseudo donjons de Crystar pour des niveaux linéaires plus classiques avec un peu de plates-formes et de secrets (ya même du surf sur Rail la Ratchet/Sonic), mais ces niveaux sont tous ridiculements courts, avec parfois seulement 2/3 ennemis à tuer avant d’atterrir au boss. A coté de ça il y a un système pour créer des niveaux aléatoires permettant de récupérer certains loot et affronter des boss « originaux », mais ça tourne très vite en rond.
Et comme pour tout bon jeu japonais sans le sous on passe une grosse partie du temps à regarder des cutscenes et à lire des dialogues (évidement encore une fois pas traduit en Français), heureusement c'est plutôt bien dilué.
Bref si Crymachina corrige certains défauts de Crystar il en rajoute des nouveaux en plus d’être moins surprenant et plus cours que son ainé.
Reste un bon système de combat et un univers/une histoire intéressante qui pousse a aller au bout.