Rick Taylor. Profession, boucher!
Après l'univers sympa et coloré de Mario, place à un autre héros (certes passé aux oubliettes depuis) du jeu vidéo, mais dans un autre registre, bien plus noir et gore: Rick Taylor.
Apparu dans le premier jeu Splatterhouse resté une exclusivité PC Engine avant d'être décliné sur Famicom, le deuxième épisode verra finalement le jour sur Megadrive, la console du moment à l'époque, en Septembre 1992. Sachez que c'est le créateur de Pac-man, Ridge Racer ou Tekken qui est responsable de ce jeu, à savoir Namco. Plus précisément Namcot. Effectivement, à l'époque certains jeux de la firme étaient signés de ce sigle, çà voulait juste dire NamcoToys, puisque Namco aussi au début de sa vie; était connu comme un fabricant de jouet comme Bandai.
Ce jeu était un peu considéré comme le Resident Evil de l'époque, à savoir un titre violent et gore, destiné avant tout à un public mature.
Le jeu vous plonge donc dans la peau de Rick Taylor, homme violent et robuste portant un masque de hockeyeur qui rappelle celui de Jason le mort vivant dans le film Vendredi 13. Notre très sympathique ami part à la recherche de sa copine Jennifer, enlevée par une horde de monstres mutants, et jetée dans la tanière du maître des ses horreurs gluantes, tanière que l'on nomme la Splatterhouse. Rick doit donc parcourir un monde horrible composé de plusieurs niveaux, jusqu'à parvenir à la Splatterhouse.
Le jeu se déroule en 2D vue de profil, en scrolling horizontal et vertical. Ce jeu est un beat' them all/action. On se bat donc à coup de poings et de pieds, mais aussi, on récupérera des armes de temps à autres comme une tronçonneuse, un fusil à pompes, ou encore un couteau de boucher comme dans les beat them all classiques.
Mais ce qui n'est pas classique, c'est le bestiaire de ce jeu composé de monstres absolument dégoutant. Des monstres éventrés, ensanglantés, bref des mutants difformes extrêmement repoussant. Le design est réussi de côté-là (mention spéciale au premier boss qui est horrible).
Techniquement, sans être un chef d'œuvre, le soft de Namco est solide pour un jeu de 1992. Graphiquement, Splatterhouse est correct. Les environnements que traverse notre avatar sont divers et variés dans le morbide (marécage, souterrains, rivière maudite etc...). L'animation est assez réussit, plus particulièrement celle de Rick. La manière avec laquelle il explose littéralement les ennemis est vraiment pêchu, notamment qu'il explose leurs sales faces sur le mur en arrière-fond du décor.
La prise en main est immédiate, et on ne constate pas ou peu de bugs de collisions. L'aspect sonore dans ce genre de jeu qui mise beaucoup sur l'ambiance est là encore une réussite. Les musiques sont angoissantes, et nous plonge sans difficulté dans cet univers macabre, tout comme les bruitages d'ailleurs!
Le seul vrai bémol du jeu ne vient pas de la réalisation (sympa), ou de l'ambiance (géniale), mais plutôt de la difficulté du jeu. Splatterhouse II est un vrai challenge pour joueurs chevronnés. Le jeu ne propose en effet ni de bonus de santé, ni de vies supplémentaires, le finir en un trait constitue un vrai petit exploit proche du Superplay.
Au final, je tire une conclusion très facile, je vous l'accorde, Splatterhouse est le premier survival horror en 2D! Alors bien sûr le titre n'a absolument rien à voir ludiquement avec un Bio Hazard ou un Alone in the Dark. Il faut surtout chercher du côté de son ambiance gore et malsaine, ainsi que de sa difficulté dans le sens où notre avatar malgré ses airs de gros durs, est en fait assez fragile face aux hordes d'ennemis dont il fait face (il nous arrive parfois de refuser le combat pour aller s'enfuir, par moment).
Dans l'absolu, c'est un très bon jeu (le meilleur de la serie), et accessoirement un gros challenge que je conseille à tous les joueurs confirmés.
Fiche Technique: Titre: SPLATTER HOUSE PART II Développeur: NOW PRODUCTION Editeur: NAMCOT Genre: ACTION Année: 1992 Autres supports: EXCLUSIF Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (Joypad 011 - Août/Septembre 1992)
RESSOURCE PRESSE
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Bonus retro:
Je vous propose le Tool Assisted Speedrun de ce jeu réalisé par Afqaq en 14:15. Très impressionnant!
Un duo gagnant!
Le jeu Mario & Yoshi a la particularité d'être connu sous différents noms selon les continents. Ainsi le titre se nomme Yoshi en Amérique du nord et Yoshi no Tamago au Japon.
Le titre n'a pas été développé par Nintendo mais par Game Freak, studio fondé par Satoshi Tajiri, et qui connaîtra la consécration quelques années plus tard avec la célèbre saga des Pokemons.
Ce titre est sortit en 1991 sur NES et sur Game Boy, et on va s'intéresser à la version portable.
Contrairement à ce que l'on pouvait penser, Mario & Yoshi ne se présente pas comme un jeu de plateforme mais un puzzle game. L'univers de Mario n'est d'ailleurs pas utilisé à des fins purement mercantiles, puisque le gameplay s'appuie sur des éléments vu dans la série.
Ce qu'il faut savoir en premier lieu, c'est que le gameplay emprunte un peu à du Tetris et du Columns tout en s'éloignant du principe même de ces jeux et s'affirmer comme un produit vraiment original dans son concept.
Car oui, dans Mario & Yoshi on ne contrôle pas les blocs qui déscendent du haut vers le bas, mais on contrôle Mario, qui lui se trouve en bas de l'écran. Le principe du jeu est très clair et assimilable dès les premières secondes de jeu.
Les blocs représentent chacun un ennemi rencontré dans Super Mario, à savoir les Goombas, Boo, les Floras etc... Le but est d'associer une paire d'ennemis pour les éliminer, par exemple aligner verticalement 2 Goombas. Il est d'ailleurs impossible d'aligner 2 ennemis de manière horizontal ou diagonal, tout est une question de verticalité dans ce jeu. Les blocs descendent deux par deux, et sont situés de manière anarchique dans 2 des quatre colonnes invisibles qui constituent le terrain de jeu. Les blocs atterrissent donc sur deux plateaux différents. Et c'est là où Mario entre en jeu, puisqu'en le dirigeant, le joueur sera invité à trier le contenu des plateaux formés de blocs d'ennemis. Mario peut donc intervertir les plateaux via une pression sur un bouton, soit vers la gauche ou soit vers la droite.
Mais les blocs ne sont pas exclusivement constitués d'ennemis, l'élément central du gameplay réside dans les œufs de Yoshi. Et c'est là où notre ami Yoshi entre en jeu. Effectivement deux blocs spéciaux sont aussi à gérer, et sont représentés à l'écran comme un oeuf de Yoshi brisé en deux. On a donc la base de l'oeuf, et le haut de l'oeuf. Le but étant de rassembler les deux bases pour faire naître un Yoshi, et ainsi scorer plus. Mais l'aspect le plus intéressant du scoring ne consiste pas uniquement à rassembler les deux bases de l'oeuf, mais à empiler plusieurs blocs ennemis différents entre les deux bases.
Donc à l'intérieur de l'oeuf d'un Yoshi, il est inutile de soucier de cette histoire de paire, sauf si le danger guette car à trop empiler on peut rapidement toucher le haut ce qui signifie le game over.
Comme vous le constatez, sous ses airs "innocents", enfantins, kawaii, Mario & Yoshi est en réalité un puzzle profond, exigeant et vraiment difficile. Ce jeu nécessite une grande concentration, surtout lorsque le niveau de vitesse augmente, car il faut gérer bien plus de paramètres qu'un Tetris par exemple, tout en prenant des risques importants si l'on veut faire du scoring. Car oui, les développeurs ont fait en sorte que le haut de l'œuf apparaissent plus rarement que la base ou les blocs ennemis standards. Bref, scorer à haut niveau sur ce jeu relève simplement de la performance d'un authentique superplayer et je pèse mes mots.
Rajoutons aussi que le jeu dispose de 2 modes de jeu. Un mode de jeu classique où l'on doit survivre le plus longtemps possible à la manière d'un Tetris classique, ainsi qu'un mode où l'on démarre avec un plateau de jeu plus ou moins chargé en blocs ennemis selon les paramètres de l'utilisateur. Dans ce mode il faudra éliminer tous les blocs le plus vite possible. Deux types de scroring sont donc possibles: points et meilleur chrono.
Enfin il est possible de jouer à 2 joueurs via le câble Link de la Game Boy.
Graphiquement, c'est très clair, l'animation du Yoshi qui naît est toute kawaii, et le jeu dispose de 3 mélodies sympathiques mais qui deviennent un peu répétitive au fur et à mesure des parties.
Les contrôles très simples sont assimilables en moins de 10 secondes par n'importe quelle personne, joueur ou non-joueur, et la durée de vie est illimité si on accroche un minimum au concept.
Yoshi no Tamago ou Mario & Yoshi est juste un jeu excellent qui n'a nullement souffert du temps passé. Le concept est original, l'utilisation de la licence Mario est bien amené, et le jeu représente un authentique challenge pour les joueurs les plus hardcores.
Enfin parenthèse personnel, je trouve vraiment regrettable que le Puzzle Game soit considéré par de nombreux joueurs ou autres observateurs du jeu vidéo comme un sous-genre. Un genre qui est surtout victime de son aspect technique qui certes affiche dans la plupart des cas une grande sobriété. Faut-il qu'un jeu soit beau ou impressionnant visuellement pour marquer le joueur? Pour moi ce titre est une référence du genre, mais aussi une référence dans le jeu vidéo tout court, qui mérite d'être cité et reconnu pour sa juste valeur.
Fiche technique: Titre: YOSHI NO TAMAGO Développeur: GAME FREAK Editeur: NINTENDO Genre: PUZZLE GAME Année: 1991 Autre support: FAMICOM Nombre de joueur(s): 2 Localisation:
NOTE PRESSE (Joypad 016 - Janvier 1993)
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Bonus:
Comme d'habitude, une publicité TV qui nous vient du pays de l'oncle Sam et qui vante les 2 versions : NES et Game Boy.
Ancien champion pour vieux jeu !
Une fois n'est pas coutume, on va parler de PC et plus précisément d'un vieux jeu Windows, un jeu qui sent bon la cave...
Bien avant la Playstation, il existait des jeux en 3D, et notamment Bill Elliott's Nascar Challenge, un jeu de course développé par Konami et sortit en 1991. Un genre et une plateforme étonnante pour l'éditeur japonais, créateur de la série des Castlevania.
Sortit en Septembre 1991, cette disquette d'une taille de 2 Mo permettait de se mettre dans la peau de Bill Elliott, une star des courses de Nascar. Dans ce jeu on dispose d'un choix de 3 voitures: la Ford Thunderbird, la Pontiac GP et la Chevrolet Lumina, ainsi qu'un total de 8 circuits parmi lesquels le célèbre Daytona.
A l'instar des jeux de voitures d'aujourd'hui, sachez qu'il y a dans Nascar Challenge de nombreux menus et sous-menus qui permettent de paramétrer son bolide à sa guise. Le jeu était très fournis de ce côté-là. Les courses qui sont pour la majorité des tracés en ovale, sont aussi paramétrables puisqu'on peut choisir jusqu'à 500 tours par exemple. Les courses se déroulent dans un environnement 3D, mais contrairement à Mario Andretti sorti sur le même support à cette époque, les voitures sont en vrai 3D (et non modélisés en 256 couleurs en 2D) et profitent à fond d'un graphisme en VGA.
Le gameplay quant à lui est des plus classiques concernant ces types de jeu de cette époque sur PC. Le fun est présent même si l'on déplore le manque d'un mode multi-joueur.
La vitesse de l'animation était très rapide même avec 10 voitures courant simultanément, le PC ne ralentissait pas, même si la configuration demandée pour faire bien tourner le jeu était assez conséquente pour l'époque. Au niveau des commandes, le jeu était très jouable, surtout au Joystick. Mieux vaut oublier le clavier qui se révèle assez imprécis et qui procure peu de sensations. Enfin au niveau de la musique, on retrouve une techno très japonaise (Konami oblige) vraiment sympathiques ainsi qu'un grand nombre de synthèses vocales qui renforce toujours l'immersion. Le bruit du moteur était assez moyen par contre.
Au final, Nascar Challenge était un très bon titre à sa sortie en 1991, un jeu de course qui a marqué toute une jeunesse PCiste et qui prouvait que le PC, malgré sa relative faiblesse technique face à des machines dédiées au jeu comme l'Amiga ou l'Atari ST, était capable d'offrir des softs en 3D bien réalisé. Enfin petite anecdote pour la route, au démarrage du jeu il fallait se débarrasser des drivers et autres programmes résidents pour avoir 555 Ko pour le lancer, même avec 4 Mo de RAM le logiciel ne voulait rien savoir...
Fiche Technique: Titre: BILL ELLIOTT'S NASCAR CHALLENGE Editeur: KONAMI Genre: COURSE Année: 1991 Autres supports: AMIGA, NES, GAME BOY Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (GENERATION 4 034 - Juin 1991)
Screenshots:
Bonus retro:
En bonus je vous propose cette vidéo de gameplay de Nascar Challenge.
Tout d'abord, on commence avec Super Dragon Ball Z qui a droit à sa pub japonaise. Sachez que le jeu est réalisé par un des anciens papa de Street Fighter, et que le jeu sort le 29 Juin au Japon. La version PS2 aura droit à des persos bonus ainsi qu'à certains ajouts.
Je vous avais parlé de ce jeu il y a quelques jours, voici que pas mal d'info viennent de tomber. En effet, le jeu a été presenté en location test aujourd'hui, et pour l'instant, il semblerait être un petit jeu de combat sans prétention.
L'originalité de ce jeu, c'est qu'il est interdit aux moins de 18 ans. Cette interdiction vient du fait que les 12 persos qui composent le roster du jeu (et qui sont tous masculins, je precise) sont associés à une fille. A la fin du combat, les nanas reviennent féliciter le gagnant plus ou moins habillé. Voilà le pourquoi du comment de l'interdiction aux mineurs. On ne sait pas qui se cache derrière ce titre, et aussi on a pas d'infos sur sa date de sortie.
Voilà les filles en question!
Et enfin, on finit avec un coffret de 3 cds de Samurai Spirits qui sortira le 9 Août au Japon. 2 cds seront consacrés à la musique de Samurai Spirits Tenkaichi Kenkakuden (Arcade et PS2). Quant au dernier CD, il proposera 30 pistes de Samuraï Spirits V Special. Avis au fan, ou aux amoureux de la musique traditionnelle japonaise.
Belle moustache et course poursuite.
Le jeu Chase HQ fût l'un des plus gros succès de la firme Taito à la fin des années 80, que ce soit sur borne d'arcade, ou sur l'une des nombreuses conversions sur les consoles et les micros de l'époque.
Taito ne comptait pas s'en arrêter là et allait offrir un an plus tard en 1989, une suite aux aventures de Tony Gibson nommée cette fois-ci Special Criminal Investigation, ou SCI plus simplement.
Comme pour Chase HQ, le jeu sortira sur quasiment tous les supports possibles et imaginables de l'époque, notamment sur PC Engine en format HuCard, en 1991.
On retrouve nos 2 policiers du précédent opus, Tony Gisbon et Det mais cette fois-ci dans des rôles inversés, à savoir l'un deviendra conducteur alors que l'autre sera passager tireur. Car oui, la nouveauté de cet opus, c'est que le passager ne sera plus une simple potiche telle la blonde de Out Run, le joueur pourra le contrôler durant des phases de gun shooting.
A bord de leur Nissan 300ZX Z32, nos 2 policiers aux méthodes musclés devront retrouver la fille d'un riche industriel enlevé par un gang local du nom de Roger.
Les 6 missions se déroulent sur le même principal, une course urbaine où il faudra la plupart du temps éviter de percuter les obstacles et autres véhicules tout en gardant le contact avec la voiture à arrêter, et une seconde où l'on devra affronter le boss se trouvant dans la même voiture à grands renforts de coups de feu. Seul la dernière mission propose une nuance puisqu'il s'agit d'un simple Time Attack.
Pour mener à bien leur mission, nos 2 compères pourront compter sur un réservoir de nitro installé sur la voiture qui booste les performances de cette dernière, ainsi que sur la dextérité du jour que ce soit au volant ou dans les phases de tir. Si l'aspect conduite est dans la droite lignée de l'épisode précédent, on ne peut pas en dire autant pour les phases de shoot qui s'avèrent brouillones et imprécises.
La physique de la voiture est discutable aussi. L'inertie du véhicule est particulière, dans le sens où il n'est pas rare d'enchaîner plusieurs tête-à-queue contre notre gré. Aussi le jeu est bourré de petits bugs de collisions, ce qui plombe assez irrémédiablement l'intérêt de ce soft.
Techniquement, la version PC Engine, se rapproche beaucoup de la version d'arcade sauf pour le son. Les graphismes sans être inoubliables sont sympathiques, avec notamment des changement météorologique comme la pluie, ou le coucher de soleil. Les voitures sont reconnaissables et joliment dessinées.
L'animation est rapide, mais le jeu souffre de nombreux bugs physiques qui entachent l'impression de vitesse. Enfin l'aspect sonore est mal rendu à cause notamment du faible chipset sonore de la console de Hudson. Les musiques très banales sont trop cachés par des bruitages de mauvaise facture à peine audible.
Enfin la jouabilité souffre d'imprécisions, et le soft n'est pas très long ni trop difficile.
Special Criminal Investigation est une suite moyenne de Chase HQ. Cette suite n'a d'ailleurs pas eu le même succès que l'épisode originel ce qui est assez logique. Malgré les petites nouveautés intéressantes du gameplay, ce jeu se retrouve gâcher par de bugs multiples et un soucis de maniabilité difficilement pardonnable aujourd'hui.
Fiche technique: Titre: SPECIAL CRIMINAL INVESTIGATION Développeur: TAITO Editeur: TAITO Genre: COURSE-ACTION. Année: 1991. Dispo aussi sur: ARCADE (Taito Z System Hardware), ATARI ST, ZX SPECTRUM, AMSTRAD CPC+, COMMODORE 64, Amiga, GX 4000, MASTER SYSTEM, MEGADRIVE, SATURN Nombre de joueur(s): 2 Localisation:
Selon une interview de Saturo Iwata rapporté par gamasutra, le président de Nintendo a laissé entendre que les jeux en telechargement disponible dans leur prochain service, le Virtual Console, seront au prix de 5$. Offering such games for 500 yen (~$5) over a network could lead to a reasonable number of people purchasing it.
A prendre avec des pincettes néanmoins...
Namco vient de confirmer il y a 2 jours, que son Tekken Dark Resurrection serait vendu en bundle avec une croix directionnelle qui se pose sur celle d'origine. Une bonne initiative, j'éspère juste que leur croix sera de meilleur qualité que celle de Capcom. Le jeu est prévu pour le 6 Juillet au Japon, et ce pack special n'est prévu pour l'instant que là-bas.
Histoire de faire un article aujourd'hui, je vous informe très brièvement que le shoot' them up 2D Homura de Taito, sorti à la base sur son Type-X en 2004 (je crois), sera disponible dès demain en France dans les meilleurs crèmeries, (donc introuvable dans les micromanias etc...). A bon entendeur! Et en prime, la jaquette officielle, tututututu.....!
On va enfin pouvoir profiter de ce Tactical-RPG en anglais! Ca valait le coup d'attendre presque 20 ans! Par contre, les robots sont inédits et ne viennent pas de la'animation japonaise. A croire que les japonais nous prenne pour des incultes. Qui ne connait pas Evangelion, Mazinger Z etc...
Le deuxième volet de Magical Vacation sortira le 22 Juin prochain au Japon, et sur Nintendo DS et non sur GBA (le premier était sorti sur GBA). Ce jeu est réalisé par le Studio Brownie Brown, qui sont des anciens de Square Soft qui avait travaillé sur les Seiken Densetu (d'où la ressemblance au niveau design et esthétique de Magical Vacation par rapport à ce dernier), et plus récement sur le Sword of Mana. Le titre est vraiment très joli, dans le style Seiken en 2D, et utilisera les fonctions tactiles de la DS et la fonction wifi aussi; Brownie Brown annonce jusqu'à 6 joueurs en wifi. Malheuresement, le premier opus était resté au Japon, et n'a donc été jamais traduit en anglais. Espérons que ce deuxième volet aura au moins une localisation US, pour en profiter. En tout cas, je reste l'affût sur la moindre info allant vers cette direction.
+ d'infos: Site officiel de Magical Vacation.
Voir les videos du jeu: Video de Magical Vacation DS
Le site Neo-arcadia nous informe aujourd'hui d'un nouveau jeu de combat prévu sur une machine d'Arcade et portant le nom de Jingi Storm. Le jeu serait interdit aux moins de 18 (d'après ce que l'on voit en bas de l'affiche). Etonnant pour un jeu de combat nippon!
En outre, et ce qui est le plus troublant, le site officiel du jeu est enregistré par Hiroshi Yamauchi, et oui, l'ancien patron de Nintendo. Alors fake, homonyme, véritable annonce, on est dans le flou artistique. Seul un artwork plutôt classe est disponible à l'heure actuelle dans le site du soft.
+d'infos: http://www.jingistorm.com
Décidement, Street Fighter revient dans l'actu jeux video ces derniers temps. Après la sortie de la compilation Street Fighter Alpha le 25 Mai, voilà que Capcom sort un nouveau jeu basé sur la licence qui est décliné sur... téléphone portable! Et en plus, ce n'est pas un Street classique puisqu'il se joue en vue subjective à la Punch Out quoi!
+ d'infos et si vous êtes tenté: Sport uk.
La MD se déchaîne !
Voilà un jeu qui fût très apprécié par les journalistes de Joystick (entre autres) et de toute une communauté de joueurs. Ce jeu est assez représentatif du début de carrière de la Megadrive, à savoir une machine assez hardcore. Cependant, en 1990 la Megadrive cherche encore son killer-app, notament pour creuser l'écart face à Nintendo qui préparait la sortie sa next-gen et grande concurrente de la Megadrive: la Super Famicom. C'est dans ce contexte que Thunderforce III, le nouveau shoot them up de Tecno Soft, après un quelconque Thunderforce 2...
Le scénario de ce jeu est assez rudimentaire. Il s'agira avant tout d'embarquer dans son vaisseau et d'aller dans une des 5 planètes de notre choix, pour éliminer des éléments extra-terrestre indésirables. Ces niveaux sont Hydra (planète végétale), Gorgon (planète volcanique, en fusion), Seiren (planète aquatique), Haides (planète rocheuse) et enfin Ellis (planète glaciale). Chaque planète (ou niveau) peut être choisie dans notre ordre de préférence. Une fois ces 5 missions accomplies, 2 autres niveaux s'ouvrent aux joueurs, des niveaux particulièrement difficiles où se trouve notamment le dernier boss, un énorme vaisseau qui s'étend sur plusieurs écrans!
Thunderforce III est un shoot them up qui dispose d'un scrolling principal horizontal. En effet, il n'est pas rare de voir le décor défilé à la diagonale, ou revenir carrément en arrière!! En résumé, le scrolling est dantesque dans ce jeu, rien que pour çà, le titre mérite toute votre attention. On en reparlera dans une autre section, mais ce même scrolling est parfait, ne ralentit jamais, même quand l'écran est surchargé de sprites!
On referme la parenthèse, on va s'intéresser de près à l'armement qui compose notre vaisseau. Par défaut, notre embarcation dispose de 2 types d'armes: le Twin Shot qui est un double tir avant, et le Back Shot qui lui est un simple tir avant et un simple tir arrière. Ces 2 types d'armes peuvent être upgrader par des items que l'on récupèrera de manière à obtenir le Sever qui est un puissant laser et le Lancer qui en plus de tirer vers l'avant, permet de faire un double tir vers l'arrière.
Trois autres armes seront aussi à débloquer, le Wave, le Fire et le Hunter. Chacune ayant des propriétés propres. Chacune de ses armes devra être utiliser avec intelligence pour bien progresser dans ce jeu très dynamique, où l'action ne retombe jamais, et où la concentration sera de mise. A noter pour les pros du shoot, que ce titre est vraiment agréable pour scorer.
La réalisation technique était magistrale sur Megadrive! Que ce soit les nombreux sprites affichés à l'écran, les scrollings différentiels et autres déformations du décor juste impressionnantes sur cette machine, les sprites des boss qui prennent toute la hauteur de l'écran, le jeu reste toujours fluide, et ne ralentit jamais! Le travail effectué par les programmeurs de ce jeu force le respect. La jouabilité ne pose aucun soucis de prise en main. Les compositions musicales sont de qualité sur la 16 bits de Sega et soutiennent idéalement cette action frénétique.
Enfin la durée est dans la norme de ces shoots de l'époque, elle variera selon votre talent pad en main.
Chapeau à Techno Soft qui signe avec Thunderforce III un grand shoot 2D, en tout cas le plus grand shoot de la Megadrive, et même l'un des jeux les plus marquant de l'histoire du jeu vidéo.
Doté d'une réalisation impressionnante si on se replace dans son contexte, ce shoot est définitivement l'un de mes meilleurs souvenirs sur le monolithe noir de Sega. Pas étonnant le fait qu'il ait été élu Tilt d'or 1990 dans la catégorie shoot them up consoles...
Fiche Technique: Titre: THUNDER FORCE III Développeur: TECNO SOFT Editeur: TECNO SOFT Genre: SHOOT THEM UP Année: 1990 Autres supports: EXCLUSIF Nombre de joueur(s): 1 Localisation: