Le site famitsu.com nous propose aujourd'hui pas moins de 111 screens de Street Fighter IV où l'on voit à la fois Rufus, El Fuerte et Seth (le big boss du jeu) en train de se fritter dans les stages de Balrog (le boxeur), Blanka, et un autre apparement inédit.
Début des festivités en arcade, cet été au Japon!
Vu il y a quelques jours dans l'actu, je vous propose à mon tour ces délicieuses images issues de Ninja Gaiden II Red Hot Night Sexy Photo Event qui se déroulait non pas au Japon, mais en Corée du Sud il y a quelques jours.
Au passage était présent aussi (mis à part ces charmantes demoiselles) Yoshifuru Okamoto, le producteur du jeu, quant à Itagaki, il n'était pas là-bas, trop occupé à troller sur DMC etc...
Sortie programmée au Japon le 5 Juin! Les autres images se trouvent là!
Marvelous vient de lancer sur la toile, le site web officiel d'Ikkitousen: Eloquent Fist, le nouveau jeu de cette fameuse licence anime au Japon pour le grand bonheur des fans, et otakus.
Aparement il ne s'agit pas d'un beat them all 2D, mais d'un jeu de baston (2D donc) à la Guilty Gear Isuka.
A noter que pour l'instant, l'information que j'ai pu tirer de ce site, c'est que le jeu sera accompagné d'une édition collector avec deux figurines de la série, un calendrier et des cartes, le tout estampillé Ikkitousen. D'ailleurs j'ai vu des seins et donc çà m'intéresse.
Pas de nouvelles images du titres malheuresement!
Site officiel: C'est ici, et nulle part ailleurs!
Et oui, la bande de Japan Culture Press n'en a pas finit avec l'univers de la presse jeux video! L'équipe à H.Falcon revient avec en guest Jay, l'unique!! Non seulement on aura droit au numéro 4 de Retrogame (que franchement on attendait plus) mais en plus de çà.... le site Retrogame!!
Avec une maquette qui rappelle grave le magazine, et qui est déjà pas mal fourni en contenu/tests/news. Allez je vous balance le lien magique:
Site officiel: http://www.retrogame-mag.com
DA KILLER REVIEW!
Le studio Grasshopper Manufacture ainsi que son fondateur Suda 51, était connu pour des jeux plutôt matures et conceptuels comme Michigan: Report From Hell, ou Flower, Sun and Rain.
C'est ainsi qu'en 2005, un véritable OVNI vidéoludique allait débarquer sur GameCube et un peu plus tard sur PlayStation 2, Killer 7.
Faisant partit du fameux Capcom 5 en compagnie de PN.03 ou encore Viewtiful Joe, Killer 7 a au départ de son existence, suscité pas mal de curiosité. Nous nous rappelons des premières images du titre distribuées à la presse à l'occasion de l'E3 2003. Ce jeu avait tout de suite tapé dans l'œil des observateurs avec ses graphismes épurés, et son design radical et assumé faisant pensé à des comics noirs bien matures.
Conçu par Suda 51 mais aussi Shinji Mikami, le titre avait la prétention de révolutionner le jeu d'action, ni plus ni moins! Il aspirait aussi à offrir un regard plus moderne et plus contemporain du jeu vidéo.
Killer 7 a bien sûr divisé les joueurs en 2 camps, ceux qui ont détesté et les autres qui ont adoré, en tout cas il ne laissa personne indifférent.
Killer 7 propose un scénario pour le moins... bizarre. Alors que dans les productions videoludiques actuelles, nous assistons en permanence à des histoires très simples à assimiler avec des thèmes récurrents comme l'éternel lutte entre le bien et le mal, ou à la mise en scène d'anti-héros plus ou moins torturés, Killer 7 prend d'emblée une direction totalement différente.
En effet le jeu de Suda 51 vient mettre un énorme coup de pied à la fourmilière "jeu video" en détruisant tous les codes de ce médium, et en ne cherchant jamais son inspiration dans les productions les plus recherchés du genre. Non, Killer 7 va aller puiser son inspiration et sa quintessence dans le cinéma underground japonais et américain et aussi dans l'univers des comics et de la japanimation déjantée pour son esthétisme et sa mise en scène.
L'histoire de Killer 7 n'a absolument aucune logique, ni de véritable fil conducteur. Le joueur a l'impression de vivre un cauchemar éveillé ne répondant à aucun sens logique. Ainsi l'univers de ce jeu peut être ressenti comme à la fois familier et étranger, ou la fois réaliste et impossible, et s'avère aussi tantôt profond, tantôt creux.
Ce titre casse volontairement et avec un plaisir non dissimulé nos habitudes dans l'expérimentation d'une histoire dans un jeu vidéo, en se jouant littéralement du joueur.
Le jeu a néanmoins une petite intrigue de base. Un complot d'ordre géopolitique menace l'intégrité du Japon. Un complot orchestré par le parti de l'ONU au Japon. Du coup, les Killer 7 sont envoyés à la rescousse pour enquêter sur la chose, et liquider d'éventuels obstacles. Les Killer 7 sont sept personnalités d'un seul et même personnage, un vieillard grabataire qui se trouve en fauteuil roulant, Harman Smith.
Par la suite, on découvrira un autre personnage clé, un certain Kun Lan. Cet homme est responsable de la venue des Heaven Smiles (ou Sourire Celeste en français) qui sont les ennemis du jeu. Ces monstres ont fraîchement débarqué sur terre pour semer la confusion.
Parallèlement à cela, on apprendra qu'un Afro-Américain du nom de Ulmeiyda a un énorme succès au niveau commercial grâce son entreprise de transport qui n'existe pas, qui existe en fait que par la pub faite autour. Au fil de l'histoire, le joueur apprendra aussi que des héros de Sentai voudront faire la peau à nos 7 assassins, ce qui demandera aux Killer 7 d'aller liquider le mangaka de ce Sentai qui est basé au Venezuela. Aussi, on apprendra durant le jeu que le ministère de l'éducation américain est impliqué dans la tentative de déstabilisation du Japon en falsifiant notamment des élections...
Voilà donc des éléments qui vous convaincront définitivement sur la fait que Killer 7 est un jeu totalement barré, ne répondant à aucune logique et proposant une narration totalement fragmentée que seul un scénariste névrosé peut s'en revendiquer.
Nous sommes donc conviés à un joyeux "vomis scénaristique", où le joueur devra lui-même faire le tri ce qui lui est proposé pour se faire sa propre expérience du jeu.
Les scénaristes nous mettent donc à disposition pas mal d'éléments de narrations, à nous d'en tirer partit, et d'en faire quelque chose ayant un début une fin, même si dans Killer 7, on a presque envie de dire que le jeu n'a ni de véritable début ni de véritable fin.
Dans l'absolu, l'intrigue de Killer 7 ne passionne guère mais fascine le joueur! On est complètement pris dans cette ambiance, absorbé, et surtout, et c'est très important de le souligner, on est surpris sans cesse par la direction du jeu, et par la richesse du background de celui-ci. Ce jeu s'assume, c'est très clair! Aussi l'ambiance général du soft plonge le joueur dans un univers où la folie régit tout ou presque. En effet, jouer de longues heures à Killer 7 peut provoquer à la longue chez le joueur un certain malaise, car oui pour ceux qui se le demandaient encore, Killer 7 s'avère être un jeu terriblement immersif.
Passons à présent et sans transition au gameplay si particulier du titre. A l'instar du scénario, le gameplay offre lui aussi une expérience videoludique renouvelée. Pour ceux qui se posent toujours la question, le jeu n'est ni FPS, ni un jeu d'action en 3D. Disons que c'est... particulier.
Le joueur dirige donc un des 7 tueurs qu'il a à sa disposition. Notre avatar est en vue à la 3e personne. Pour déplacer notre assassin, il suffit appuyer simplement sur le bouton A, ce qui a le mérite d'être très orignal! Le stick analogique et la croix directionnelle ne sont donc pas sollicités. Dès que le joueur entend un ricanement d'un Heaven Smiles, il doit appuyer rapidement sur le bouton R. On bascule alors dans une vue à la première personne. Dès lors notre personne reste sur place et ne peut plus se déplacer. Le joueur doit donc maintient le bouton R pour conserver la vue, puis bouger le stick analogique pour viser l'ennemi. Mais avant dégainer, le joueur doit scanner l'écran avec le bouton L, pour que notre vis-à-vis apparaissent vu qu'au départ il est totalement invisible. Ce système de scan a d'ailleurs été mis au point par Harman Smith himself.
A partir de là, tel un Time Crisis, le jeu devient un Gun Shooting avec toutefois une subtilité. Seuls certains endroits du corps des Heaven Smiles est sensible à nos coups et sont visibles à l'écran par leur aspect rouge ou effervescent.
Sachez aussi que durant les déplacements, il sera bien sûr possible de changer de direction. Mais comment faire lorsque l'on marche sur des rails? Tout simplement en validant une bifurcation.
A chaque intersection dans un niveau, on nous propose un choix pour prendre une autre direction, ou même revenir sur nos pas. Mais attention, ces choix sont pré-calculés, il arrivera par exemple de passer devant une pièce avec la porte ouverte, sans pouvoir y entrer vu que la bifurcation et le choix pour y entrer ne sont pas activités.
Les déplacements sont donc très linéaires et ne font jamais la part belle à l'exploration puisque l'ensemble du jeu est balisé de la sorte.
Parlons maintenant des 7 personnalités. A l'instar de The Lost Vikings de Blizzard, chaque assassin a sa propre capacité, et nous permettra de progresser dans un niveau sans rester bloquer. Effectivement le côté coopération est très présent dans ce jeu. L'aspect énigme à la Resident Evil est aussi intégré au jeu.
Présentation
Harman Smith Personnage mystérieux, ce vieux monsieur n'a bizarrement pas un background extrêmement développé. Se traînant en fauteuil roulant, il dispose d'un fusil sniper surpuissant. Personnage central du jeu, Harman Smith sera trop rarement amené à être utilisé, et est plutôt effacé.
Garcian Smith On peut dire sans se mouiller qu'il s'agit du leader du groupe des 7. C'est le seul qui a la possibilité de ressusciter les 6 autres personnalités. Pour cela il faut le sélectionner dans la chambre d'Harman et retourner à l'endroit du crime.
Il ramassera l'âme du défunt avec un sac un papier. D'ailleurs il est seul assassin à n'être pas séléctionnable directement via l'inventaire. Il dispose d'un pistolet silencieux peu puissant, et est le seul à pouvoir communiquer avec Harman Smith.
Dan Smith C'est le personnage le plus classe du jeu, avec son costard noir, et sa manière avec laquelle il tient son 45. Il dispose d'un coup surpuissant, très efficace contre un seul type d'ennemis.
Kaede Smith C'est la touche féminine du jeu et quelle touche! Kaede est un véritable concentré de folie de violence pure, dans un corps fragile. Ses robes sont constamment tâchées de sang. Sa spécificité, c'est d'abord son pistolet qui dispose d'une lunette qui permet donc de zoomer. Elle a aussi une capacité spéciale, celle d'ouvrir des barrières invisibles en s'ouvrant les veines, provoquant ainsi un déluge de sang et accessoirement l'une des animations les plus stylisées du jeu,.
Kevin Smith Kevin Smith est sans doute l'un des plus discrets de la bande. C'est un lanceur de couteaux très silencieux, qui semble effectivement avoir une personnalité très effacée par rapport au reste du groupe. L'avantage avec lui, c'est que l'on n'a pas de pistolets à charger, et ainsi perdre du temps. Sa précision, et sa capacité à devenir invisible aux yeux des ennemis fait de lui un personnage utile lors de moments délicats. Mais il reste un peu trop faible dans ses attaques par rapport aux autres personnalités.
Coyote Smith Coyote est le voleur, et le voyou de la bande. Avec son look très 70's, ce personnage un character design très réussi. Athlétique, il est capable de sauter très haut et d'accéder à certains endroits inaccessibles pour les autres assassins.
Il est aussi habile de ses mains, puisqu'il peut aussi crocheter une serrure. Par contre au combat, il est assez laborieux, même si il demeure très puissant.
Con Smith Con est le plus jeune de la bande, et arbore fièrement un look de skateur californien. Le fait qu'il soit aveugle l'a poussé à améliorer son ouïe, qui est très fine. Il dispose de 2 pistolets automatiques. Sa vitesse d'exécution est impressionnante. Il est aussi capable d'accéder à des endroits étroits, et plutôt bas du fait de sa petite taille.
Le problème de ce perso: sa résistance.
Mask de Smith Mask de Smith est clairement le gros bourrin de service, et accessoirement catcheur à ses heures perdues. Il possède deux lance-grenades très puissants mais très longs à recharger. Ce qui le rend très vulnérable pendant le long temps de recharge de ses armes.
En revanche, il peut détruire des obstacles et même des murs. D'ailleurs ce personnage, vers la fin du jeu sera très puissant, et changera plusieurs fois de costumes. Mon petit doigt me dit que cela doit être le personnage préféré du Suda 51!
Voilà pour les présentations. Sachez qu'un pseudo système d'expérience existe pour augmenter la puissance et les skills des personnages. Pour cela il faudra ramasser du sang ennemi et l'attribuer aux personnages de notre choix dans la chambre d'Harman en allumant la télévision.
Tient en parlant de Télévision, c'est aussi là que l'on sauvegardera. N'ayez crainte, les chambres d'Harman sont très nombreuses dans un niveau et plutôt très bien disposées. A noter que c'est la charmante Samantha la femme de chambre qui nous recevra dans cette chambre, tout en étant pas toujours disposé à travailler.
On assistera même à des scènes de sexes assez crues dans cette même chambre. Tantôt docile, tantôt dominatrice, cette fille bizarre s'avère être une vraie schizophrène.
D'autres personnages graviteront autour de nos assassins pour les aider dans leur basse besogne comme Iwazaru qui apportera de précieux indices dans les phases d'énigmes, ou encore Travis qui est pour le coup l'énigme du jeu! Sans oublier Christopher Mills qui sera l'un des plus gros pourvoyeurs de missions dans le jeu.
Outre les phases de combats qui prennent une place importante dans le jeu, une kyrielle de personnage est à rencontrer et de nombreuses énigmes sont proposées. Ces énigmes sont plutôt simples et sont essentiellement basées sur l'utilisation d'objets ou de compétences de nos tueurs à gage. Tout est mâché et le joueur ne reste jamais bloquer à ne pas savoir comment s'y prendre.
Quelques va-et-vient dans certains viennent casser la très grande linéarité du jeu, car n'oublions pas, malgré son graphisme en 3D, Killer 7 s'apparente plus en terme de gameplay à un jeu en 2D.
Enfin pour conclure sur la partie gameplay, le jeu propose un nombre considérable de combats contre des boss, et qui sont dans l'ensemble assez épiques.
En ce qui concerne la réalisation technique, Killer 7 reste à fidèle à sa volonté de ne pas faire comme les autres. Graphiquement, le titre est spécial. Soit on est épaté comme moi par le design épuré de l'univers, et le degré d'esthétisme que dégage le soft, ou soit au contraire on trouve l'ensemble bien laid. Le jeu utilise la technique cell-shading, mais en fait une utilisation vraiment à part rappelant quelque peu Fear Effect pour le côté mature, et les comics américains pour le design. Le jeu utilise d'ailleurs plusieurs représentation graphique avec des vrais photos numérisés, une 3D stylisée donc, mais aussi des cinématiques lorgnant du côté de la japanimation très bien réalisées et animées, disponibles dans le second disque du jeu.
Le chara-design est d'ailleurs époustouflant, les décors sont inspirés, variés, et dégagent une vraie personnalité. L'animation est de haut niveau. Nos avatars sont de vrais poseurs, le jeu respire dans ses moindres recoins une certaine classe. Le moteur physique tient largement la route, on ne constate aucune chute de frame-rate ou encore du clipping.
L'environnement sonore est très riche, et renforce cette ambiance spéciale. Le panel musical est fort varié, les compositeurs caressent plusieurs registres du jazz classique et posé à de la techno complètement déjanté! Tantôt joyeuse, tantôt sombre, tantôt folle, la bande sonore composée par Masafumi Takada et Jun Fukuda dépeint de manière magistral l'univers extrêmement dérangé du soft.
Les bruitages sont excellents, et le doublage américain est tout simplement phénoménal. On sent que les acteurs se sont vraiment investis dans le projet en fournissant un vrai travail d'interprétation, et pas du "doublage au poids" pour reprendre une formule d'un certain Phillipe Ogouz...
La jouabilité, très étrange, s'avère finalement très simple à assimiler et bien étudier. Les différents menus et inventaires sont fonctionnels, et la navigation s'y fait de manière agréable.
La durée de vie est très bonne pour le genre. Compter à peu près 15 à 20 heures pour boucler la campagne principale, tout en sachant qu'on débloque un Hidden Mode une fois le jeu achevé.
Enfin, un sujet qu'il ne faut en aucun cas occulté, la violence du titre. Le jeu est en effet très violent, bien sanglant, et rend presque artistique toute cette débauche d'hémoglobines tellement elle est mise en valeur.
Outre l'atmosphère lourde et très dérangée du soft, la violence apparaît donc comme seule lanterne crédible dans l'univers de Killer 7, avec ce sang d'un rouge très vif et omniprésent qui agresse presque la vision du joueur. Cette violence omniprésente et hypertrophiée accentue l'atmosphère très malsaine et gore au point d'en dégoûter le jouer, mais aussi de le fasciner, ce qui la grande force de ce jeu.
Ce titre n'est bien sûr pas à mettre à la portée de tout le monde et surtout pas aux enfants. Classifié 18+ le jeu a même subit une interdiction totale sur le territoire britannique.
Pour clôturer ce test fleuve, je dirais une chose: Killer 7 est à mon sens un indispensable sur Game Cube. Un titre à essayer ne serait-ce que pour la caution artistique de la chose.
Vous l'aurez compris en lisant cette critique, le concept de ce jeu est très spécial, et forcément au départ on peut se montrer récalcitrant face à cet OVNI.
Un jeu qui bouscule nos habitudes videoludiques, et qui nous transportent dans un univers vraiment à part, tout en nous proposant une véritable nouvelle expérience ludique, pad en main.
Killer 7 est donc un jeu hors norme, totalement démesuré qui assume clairement sa folie, et son scénario totalement désarticulé qui ne cesse d'alimenter des débats et analyses poussées dans les forums du monde entier. Un titre comme on aimerait en voir plus sur nos machines.
Néanmoins, il est possible de concevoir que certains joueurs seront laissés sur le bord de la route et ne comprendront pas l'œuvre de Mikami et Suda 51, et seront peu enclin à accepter un gameplay qui reste vraiment étrange.
Pour ma part j'ai été conquis au point d'affirmer que ce jeu est juste l'un des tous meilleurs de la console de Nintendo.
Fiche technique: Titre: KILLER 7 Développeur: GRASSHOPPER MANUFACTURE Éditeur: CAPCOM Genre: ACTION Année: 2005 Autre support: PLAYSTATION 2 Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (Joypad 154 - Juillet/Août 2005)
RESSOURCE PRESSE
Screenshots:
Bonus:
Allez un trailer pour ceux qui ne connaissent pas du tout le jeu.
Test uniquement du remake! Pas du jeu Master System!!
Effectivement, le jeu original Hokuto no Ken alias Black Belt sur Master System fera l'objet d'un test prochainement.
En attendant et pour patienter, je vous propose donc le test de la version remake de ce même jeu sortit en 2004 sur PS2. Sega Ages 2500 Series Vol.11 : Hokuto no Ken est donc sorti en Mars 2004 sur PS2, et nous propose un 11e voyage dans le temps avec un titre qui, à son époque avait marqué les esprits.
Surfant sur la vague nostalgique, et sur la sortie future (à l'époque) du film Hokuto no Ken Raoh Gaiden qui marqua le retour de Kenshiro et sa bande sur les écrans, Sega a senti l'opportunité de sortir un "nouveau produit" tiré de sa licence manga maison, fièrement acquise à la fin des années 80, pour le plus grand plaisir des fans du Hokuto à pain!
C'est bien beau la nostalgie, et le côté fan-service, mais que vaut clairement ce remake, d'un point de vue ludique? Bon titre ou simple occasion de se faire de l'argent facile (une nouvelle fois) sur le dos des fans naïfs du manga de Tetsuo Hara et Buronson?
Yuria
Sega Ages Hokuto no Ken (remake), est comme son prédécesseur un beat them all, en 2D, se déroulant sur un seul plan. Le jeu suit la trame de la série, puisque l'on commence à se battre contre les lieutenants de Shin (notamment le super aimé et je ne sais pas pourquoi Mr Heart) en passant par le combat Rei vs Juda, et en finissant en apothéose avec le combat Ken vs Raoh.
Bref, avec ce titre vous retrouverez tous les principaux combat de la première saison . A noter que l'on sera amené à contrôler outre Kenshiro, Rei dans un niveau complet et Toki pour un combat seulement.
Du point de vue de l'aventure, on peut regretter le fait que certains passages aient été occultés comme le combat contre les Kibas par exemple, ou bien l'absence du Nanto Gosha Sei, qui décidément n'a pas marqué les esprits nippons. Pourtant la fin de la série est franchement bien meilleure que le début selon mon humble avis de fan.
Néanmoins l'essentiel pour le fan est là, et c'est le principal. A noter qu'entre les stages, le scénario du manga est raconté sous forme de texte, et en japonais de surcroît. Pourquoi ne pas avoir intégrer des vidéos de l'anime entre les stages, ou au pire des cut-scenes à images fixes? Il faut croire que les gens de Sega voulaient au choix soit coller à l'aspect retro du jeu de base, ou soit ne pas faire d'efforts.
Concernant l'aspect gameplay, le titre se veut volontairement accessible. Un bouton sert à donner les coups, la flèche du haut sert à sauter, un bouton sert à activer le Ki et un dernier permet de sortir les coups spéciaux.
A noter qu'en activant le Ki, on est capable, pendant un laps de temps, de se protéger contre les assauts ennemis.
Pour déclencher les coups spéciaux (qui proviennent de la série, notamment le Muso Tensei de Kenshiro), il faut remplir un nombre donné d'étoiles du Hokuto, situées en haut de l'écran. Pour allumer une étoile, il va falloir réaliser des espèces de combos très simplistes, ou bien encaisser un gros coup.
Aussi chaque attaque spéciale nécessite un nombre X d'étoiles. Ainsi le Muso Tensei nécessitera plus d'étoiles qu'une simple téléportation par exemple. A ce sujet, le jeu ne demande pas de manipulations à effectuer pour sortir un coup spécial comme dans les jeux de combats en versus. Le joueur doit simplement sélectionner l'attaque qu'il désire effectuer dans un panel situé en bas de l'écran, en pressant sur le bouton R1.
Enfin et je termine par cela, le Hokuto Hyaku Retsuden (ou le fameux atatatatata) de Kenshiro fait partit des coups de bases du bonhomme. A signaler aussi, que comme dans Dragon Ball Z Budokai, on peut engager un duel de rafales de coups de poings contre les boss où l'on doit appuyer comme un fou furieux malade sur X et O, pour espérer remporter ce duel viril.
Concernant les stages, sachez qu'ils ne sont pas nombreux et qu'ils sont surtout extrêmement courts. En fait jusqu'à Souther, le joueur a droit à ce schéma précis: stages/sous-boss/boss. Après avoir vaincu Souther, le jeu se mue presque en jeu de combat puisque les niveaux se résumeront à une succession de boss. Des combats contre des boss qui sont ludiquement parlant des ersatz de combat de Versus Fighting 2D primaires et peu intéressants à jouer.
Comme nous l'avons vu, les stages sont minuscules, certains sont même aussi grands qu'un tableau d'un jeu de combat 2D. Tantôt un GO nous demande d'aller à droite, tantôt il nous demande d'aller à gauche. On a bizarrement l'impression de faire du surplace tout en explosant des punks apparaissant par wagon. A noter aussi que les sous-boss ne changent quasiment pas entre les stages.
Franchement ne vous attendez pas à traverser du décor, les stages font vraiment 3 ou 4 écrans, pas plus! Passionnant, hein?
Concernant l'aspect technique, il y a pas mal de choses à dire. Graphiquement sachez que le titre propose des sprites et des décors en 3D cel-shadés, mais le tout dans une vue 2D donc. Que dire si ce n'est que le remake de Black Belt est absolument indigne d'une PS2. Mais bon vu le prix et la qualité des remakes de cette collection, on ne va pas crier au scandale absolu. L'ambiance de Ken est tout de même respecté. On retrouve les explosions ainsi que la violence qui caractérise le manga de Tetsuo Hara. Le fan sera content à ce niveau-là.
L'animation est primitive, très primitive, avec des collisions fantaisistes à foison, et un manque de souplesse au niveau des déplacements tout juste choquant pour un titre sorti en 2004 sur PS2. La jouabilité de ce jeu n'est pas ce qu'il y a de précis sur terre, mais on s'en sort.
Par contre, la bande sonore est le point fort du jeu, puisqu'elle reprend en partie, et dans une version légèrement remaniée, celle de la série. On aurait aimé retrouvé la même chose dans le Hokuto no Ken de Arc System d'ailleurs! Mais bon...
Enfin, et là, c'est le naufrage du Titanic, la durée de vie. Comptez environ 45 min pour finir le jeu et sans forcer. Le jeu se finit à une vitesse stupéfiante qui a sans doute surpris les joueurs qui s'y sont essayés. Aussi et vous l'aurez compris en lisant attentivement cette critique, le gameplay est aussi redondant que le JT de Pernault, et n'a que trop peu de subtilité malgré certains efforts.
L'idée des étoiles à recharger est sympathique, malheureusement les petites bonnes idées sont bien trop mal exploités, rendant ce remake brouillon et beaucoup trop simpliste dans son gameplay. Et encore ne parlons pas des combats contre les boss, où les personnages grossissent à l'écran lors de ces joutes, mais les défauts aussi pour le coup. L'idée est là-encore louable, mais ces phases auraient du donner lieu à de vrais combats de type Versus Fighting.
Au final, ce remake plonge dans les abîmes de l'enfer. Sega Ages 2500 vol 11 Hokuto no Ken sent le remake fait vraiment à la va-vite histoire de ne pas réédité un simple jeu Master System sur PS2. A la limite, ils auraient dû s'abstenir plutôt que de nous proposer ce jeu largement dispensable, et en rester au matériau de base made in Mark III.
Ce titre est moche, inintéressant au possible, techniquement pourri, et se permet en plus le fait de na pas proposer un échantillonnage sympathique pour les fans. A part la belle jaquette et les musiques, je ne vois rien qui justifie l'achat de ce remake, qui en plus est assez côté sur le marché des Sega Ages 2500. Cerise sur le gâteau, le jeu ne propose même pas de mode 2 joueurs.
A jeter!
Fiche technique: Titre: SEGA AGES 2500 VOL 11: HOKUTO NO KEN Développeur: SIMS Editeur: SEGA Genre: BEAT THEM ALL Année: 2004 Autre support: MARK III (SAUF REMAKE) Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
Il existe et il arrive en arcade, l'officiel Sega Rally 3, 10 ans après le 2.
Le jeu a été présenté en Angleterre, ce qui est tout à fait logique et normal vu que le jeu est développé par des anglais, mais apparemment pas par Sega Racing Studio, vu que le studio a récemment été fermé par Sega.
Bon, comme c'est pas les japonais de AM5 qui développe, j'ai des doutes sur cette production et n'ayant pas vraiment apprécié le retour next-gen (et psp) de Sega Rally je n'attends tout simplement pas ce titre. De toute façon, et çà n'engage que moi, Sega Rally 95 est tout simplement le meilleur de la série, et ne sera sans doute jamais égalé.
A noter que ce jeu est développé sur un nouveau hardware, bref en dessous des 3 photos, je vous laisse un lien qui vous expliquera tout et où vous verrez d'autres screens et video!
Ok çà fait 200 ans que le jeu est sorti dans les salles d'arcade, mais voilà, un petit post coquin avec des screens issus du jeu!
Au passage ce jeu de combat 3D a la particularité d'être interdit au moins de 18 ans. Aussi d'après ceux qui s'y sont essayés, le titre est très moyen.
D'ailleurs voici une review du jeu, en anglais par contre..
3 jeux vont être lâchés, en effet, sur le Virtual Console japonais! Pas la peine d'en faire un roman, voici la liste en question.
- Ganbare Goemon 2: Kiteretsu Shougun Magginesu (Konami) Super Famicom (800 points)
- Fire Pro Wrestling 2nd Bout (Spike) PC-Engine (800 Points)
- Ninja Combat (D4) Neo Geo (900 Points)
Katakara Kojuro et Takenaka Hanbei sont les 2 personnages exclusives à la version PS2 de Sengoku Basara X.
Information livrée par neo-arcadia. Attendue pour le 26 Juin, ce jeu de combat de Arc System pour Capcom, bénéficiera sur PS2 de modes typique consoles comme le training par exemple.
Un titre que ma foi, j'attends avec pas mal d'impatience, malgré le fait que les critiques ne sont pas élogieuses à son égard, au Japon, et que je trouve le titre pour l'avoir vu tourner trop mou, plus mou que Guilty Gear par exemple. Mais bon, il sera quand même mien, et, et, et attendez-vous à un test en bonne et due forme cet été!
Source: neo-arcadia
Prévu pour le 23 Octobre 2008 au Japon, Ketsui Death Label continue à faire parler de lui sur les colonnes de news.
Aujourd'hui nous avons droit à de nouvelles images de ce shoot, ainsi qu'à une information livée par GAME WATCH, qui nous apprend qu'un DVD sera vendu avec ce jeu.
Ce DVD nous montrera simplement des Superplays sur Ketsui, bref un bonus sympathique mais pas indispensable.
Source: GAME WATCH
Hey, let's bowl!
Retour dans le passé avec aujourd'hui un vieux titre datant de 1990, et qui fût un des titres de lancements d'une console de jeu que personne n'a oublié.
Effectivement, on va reparler de cette magnifique console, objet de fantasme pour tous les passionnés de jeux vidéo des années 90, la Neo Geo et l'un de ses jeux atypiques à savoir League Bowling.
Un titre que j'ai personnellement découvert en regardant Microkids, le jeu était proposé pendant de longues semaines en tournoi dans le cadre de cette fameuse émission.
Je vais donc vous proposer un test assez court, où nous allons dressé le portrait de cette sympathique production.
Avant de discuter en détail du jeu, un mot rapide sur l'introduction, fort sympathique où l'on voit des quilles se tordre de douleur!
Le principe de League Bowling se base donc sur ce jeu relativement populaire dans le monde. On incarne Pete, un joueur qui se la joue juste un peu, et qui nous invite à le contrôler afin de mettre à terre un maximum de quilles. Nous n'allons pas rentrer dans le détail dans les règles du bowling, nous allons juste dire que plusieurs modes de jeux sont à notre disposition et que l'on va concentrer nos efforts sur le mode principal.
Déjà premier point, seul, League Bowling a selon moi, peu d'intérêt. Opter vraiment pour le jeu à 2, qui est l'essence même de ce soft.
Dès lors on nous invitera à choisir notre main forte, ainsi que le poids de la boule (8 kg, ou 15 kg). Ces choix ne sont pas anodins et auront forcément une répercussion dans notre manière de jouer.
Ensuite ne reste plus qu'à positionner notre avatar, ainsi que de bloquer la jauge de force qui monte et qui descend en permanence. Jauge haute signifie un lancé puissant, et basse signifie un lancé avec une force réduite.
Ce jeu est comme vous l'avez compris, fait la part belle à la précision, mais pas seulement, puisque le hasard est aussi une donnée à prendre en compte.
A partir de ces éléments, à vous d'aligner les scores, les Spares et mieux, les Strikes!
Un élément à prendre en compte dans ce titre est son ambiance. Effectivement en plus de son fun à 2 joueurs, League Bowling dispose d'une ambiance soignée, très sympathique, et très arcade dans l'esprit.
Le public est très vivant et est constamment derrière nous.
Pete est aussi bien marrant avec ces mimiques. Il suffit de voir la façon avec laquelle notre avatar montre sa déception lorsqu'il se rate, et la manière dont il se la pète comme un kéké quand il réussit un strike pour tout de suite esquisser un sourire!
Les petites animations de Pete avant qu'il lance sa boule, comme faire des bulles avec son chewing-gum, ou engloutir un hamburger sont tout autant sympathiques. Bref, le titre regorge d'animations marrantes, ce qui renforce le capital sympathie du jeu.
A noter la petite touche féminine du jeu avec la ravissante Jessica.
Tout cette ambiance festive est soutenu par pas mal de digitalisations vocales, ainsi qu'un habillage très convaincant pour l'époque (et plutôt spectaculaire).
Techniquement, le titre fait partit de la toute première génération de soft sur la reine noire de SNK. Graphiquement, l'ensemble est réussi, malgré l'âge avancé de ce jeu. On déplorera juste le manque de variété du visuel. Le chara-design est particulièrement réussi, les sprites sont énormes, la bande-son est rigolote parfaitement dans le ton léger du jeu, et la jouabilité est vraiment instinctive.
Pas besoin d'avoir bac+6 en jeux video pour s'amuser à League Bowling, les commandes sont très simples et accessibles même aux non-joueurs. A 2 joueurs prend vraiment son consistance, avec des parties rythmés par des rires et des plaintes!
Seul point un peu négatif, la durée de vie du titre qui n'est pas très élevé. Mais le principe même de ce titre ne tient pas vraiment sur la longueur.
Au final, et nous conclurons par cela, League Bowling est un jeu sympathique, qui a largement sa place dans la ludothèque de la Neo Geo, et dans votre ludothèque personnelle. Ce qui était embêtant avec ce titre à son époque, c'était son prix. En effet, 2500 FF, soit 400€ la soirée pizza entre amis, çà faisait cher, très cher même!
Mais au vue de sa côte actuelle, je ne peux que vous le conseillez, si vous avez un pote et un autre stick Neo Geo. League Bowling reste l'un des meilleurs jeu de bowling de cette époque (et l'un des rares aussi).
Fiche Technique: Titre: LEAGUE BOWLING Développeur: SNK Editeur: SNK Genre: SPORT Année: 1990 Autres supports: ARCADE (MVS), NEO GEO CD Nombre de joueur(s): 2 Localisation:
Voilà une image que j'ai trouvé par le plus grand des hasards sur le site Majora's news (que le site a lui-même trouvé sur GPara).
On peut voir une espèce de perso caché, représenté par une fille habillée en.... M. Bison! Ou Vega en version japonaise, bref le boss de Street Fighter II.
Insolite me diriez-vous? Je vous répondrais oui! Décidement les combattants de rue sont à nouveau à la mode, tout comme les manifs d'ailleurs, en restant dans le registre de la rue lol.
PS: je n'ai pas le jeu, je tenais à le préciser.
Source: Majora's News
Salut à tous. Un peu en retrait en ce moment, plus trop le temps de me consacrer à mes activités ici, néanmoins je vous balance ce petit scan de The King of Fighters XII que j'ai chopé sur neo-arcadia.
Un scan qui note les différences entre les sprites de KOF XII, et des ancines KOF (en l'occurence avec le 2003 ou le XI).
Source: neo-arcadia