Je sais, ces informations ne sont pas très fraîches mais il fallait bien que j'en parle vu que c'est un jeu que je suis depuis son annonce.
FK Digital a diffusé il y a une petite semaine 6 nouvelles vidéos de leur jeu de combat 2D en versus Chaos Code.
Le jeu est prévu cet été (en théorie) au Japon, uniquement en arcade. Pas la peine de me demander des informations sur une conversion console, pour l'instant ce n'est vraiment pas à l'ordre du jour.
Parmi les 6, j'ai choisi une vidéo que je trouve intéressante dans la mesure où l'on voit le personnage féminin Kagari qui a l'air vraiment surpuissant et très agréable à jouer. Source: Toutes les vidéos ici
C'est avec une grande assurance que Frionel annonce la sortie officielle de The King of Fighters XIII sur consoles (PS3/Xbox 360).
Ce sont des informations qui lui viennent directement du Japon, et directement chez SNK Playmore.
Il annonce aussi que le jeu sortira entre l'été et décembre 2011, cet automne en gros et surtout après Super Street Fighter IV Arcade Edition.
Selon ses sources, le jeu aura droit à du contenu additionnel et exclusif pour les versions consoles. Il n'a pas voulu en dire plus, mais voilà SNK Playmore prépare un vrai contenu supplémentaire pour les versions domestiques.
Très important, selon lui le netcode bénéficie d'un très grand soin de la part des développeurs.
Selon ses dires, la localisation du jeu est terminée. Selon lui, cette annonce tardive s'explique par le rouleau compresseur SSFIVAE, SNK Playmore attendait l'annonce du DLC de Capcom pour positionner sa date de sortie et ne pas affronter ce jeu. Sources: Frionel (faisons-lui confiance mes amis)
C'est un fait, The King of Fighters XIII ne fait pas parler de lui. Ca fait bien longtemps que je n'ai fait aucune news dessus, et pour cause il n'y en a pas. SNK Playmore reste totalement muet sur l'éventuelle sortie console de ce très bon jeu... enfin muet jusqu'à ce soir.
Le pro-gamer français "spécialiste" de KOF connu sous le pseudo de Frionel, promet ce soir des révélations exclusives au sujet de ce portage que l'on attend tous avec plus ou moins d'espoir. On va tout de même prendre ses informations avec des pincettes, mais l'homme a l'air très affirmatif, et a toujours dit dans différents forums que le portage du jeu est bel et bien en chantier, en affirmant même disposé d'informations provenant directement de SNK Playmore via des contacts japonais travaillant de près ou de loin dans l'entreprise.
Je ne demande qu'à le croire, je vous ferai le compte-rendu de ses propos dans la soirée. Sources: Neo-arcadia
Examu et Aquaplus ont dévoilé il y a quelques jours 2 nouveaux personnages pour leur prochain jeu de combat 2D en versus, Aquapazza Aquaplus Dream Match.
La ravissante Morgan(Tears to Tiara) et la jeune écolière Konomi Yuzuhara(ToHeart2) rejoignent le roster de ce jeu qui s'élèvent pour l'instant à 14 personnages.
Je rappelle que le titre est un crossover qui rassemble des personnages des licences d'Aquaplus, et que l'ensemble est en (grande) partie développé par Examu (Arcana Heart).
Le titre est attendu au Japon ce printemps, Aquapazza est d'ores et déjà programmé pour le Tougeki 2011.
Je ne pense pas qu'il y ait de nombreux téléspectateurs de la chaîne Nolife ici, mais il est intéressant de noter le lancement d'une nouvelle émission bimensuelle le 8 avril dernier, entièrement consacré au monde de l'arcade: Game Center.
Présenté par le superplay français A-M, cette émission est une première dans le PAF, un vrai programme couvrant le domaine de l'arcade japonais. Pour cette première émission, la chaîne a voulu faire une présentation du milieu de l'arcade notamment du matériel, par la suite l'accent sera plus mis sur les jeux.
En tout cas çà existe et il fallait bien que j'en parle. Source: http://www.nolife-tv.com/online-20523, par contre un abonnement est necessaire pour regarder la vidéo sur le net (3€), ou alors guetter une éventuelle rediffusion sur la chaîne.
Dans l'univers des mangas et de la japanimation, peu nombreux sont finalement les œuvres traitant exclusivement la thématique de l'otaku japonais.
La plus importante d'entre elles qui s'est aventuré dans cette thématique est sans doute Genshiken.
Le mangaka Kio Shimoku allait donc mettre en images et sur papier le quotidien de jeunes étudiants japonais passionnés de toute cette sous-culture qui rassemble nombre d'entre nous sur ce site. Après le manga initié en 2002, une série verra le jour en 2004 sous l'égide des studios Palm Studio et Genko.
C'est de ses réalisations dont on va parler aujourd'hui, à savoir les 2 saisons de Genshiken composées chacune de 12 épisodes, sans oublier les 3 OAVs qui font le liant entre ces 2 saisons. NB: Cet article contient des spoilers
Synopsis de la saison 1
Jeune bachelier, Kanji Sasahara s'apprête à intégrer une petite université de Tokyo, l'université de Suioh.
A l'occasion de cette rentrée universitaire, il est conseillé aux étudiants d'intégrer un club (sportif, artistique ou autre). Otaku de son état, Sasahara va vite s'intéresser au club d'études de la culture visuelle moderne, ou en japonais Gendai ni okeru Shikaku o Chūshin to shita Bunka no Kenkyū, autrement le Genshiken en abrégé. Pourquoi ce club en particulier, et bien simplement parce qu'il rassemble des fans de Kujibiki Unbalance, un anime fictif (assez stupide à priori) très populaire dans le monde de nos personnages.
Il y rencontrera des otakus purs et durs comme Harunobu Madarame (gros fan de doujinshi), Makoto Kōsaka (le beau gosse passionné de jeux vidéo), Sōichirō Tanaka (le confectionneur de cosplay) ou encore Kanako Ōno (la cosplayeuse attitrée de la bande).
Mais il rencontrera aussi Saki Kasukabe, une fille parfaitement normale qui ne comprend rien à cette culture qu'elle a plus tendance à mépriser qu'autre chose.
Sans vraiment d'intrigue, Genshiken nous invite à nous immerger dans le quotidien de ce club du point de vue de ses otakus qui le compose, et du point de vue des gens extérieurs à cet univers représenté quasi-exclusivement par Kasukabe. Avis
Cette première saison est juste une très grande réussite. Sans tomber dans le reportage réaliste, le mangaka a réussi avec brio d'amener un regard amusant de l'otaku sans non plus tomber dans l'excès, ou la caricature facile. Nos jeunes gens sont parfaitement identifiables par n'importe quel otaku, entre leur collection de mangas, de jeux vidéo, ou encore leur grande excitation à l'approche du Comifes. A ce sujet, cet anime est bourré de références mangas et vidéoludiques existantes, Gundam en premier lieu. Mais pas seulement, on retrouve aussi du Lupin Sensei, du Dragon Quest, du KOF, du Xenosaga (Ono se déguisera notamment en KOS-MOS) du Capcom Vs SNK 2, du Guilty Gear XX (on voit clairement des extraits du jeu dans l'anime), Puyo Puyo etc... La liste est vraiment longue. On y trouve aussi des caméos comme l'apparition furtive de Eikichi Onizuka (GTO) se baladant tranquillement au Comifes, le gros clin d'œil!
Sans rentrer dans le détail, cet anime couvre bien, à mon sens, les différents aspects de la culture otaku, sans oublier l'aspect psychologique avec des personnages assez travaillés, qui s'avèrent finalement plus à l'aise dans leur monde fictif que dans un monde réel plus sérieux, "plus dur" qui ne comprend pas forcément leur attitude.
On ne s'ennuie pas, le sujet est bien traité et c'est plutôt bien réalisé, Genshiken saison 1 est une valeur sûre à découvrir d'urgence!
Genshiken, les 3 OAV
Visuellement identique à la saison 1, ces 3 OAVs sont en effet réalisés de la même manière. Ils servent avant tout de transition entre la première saison et la seconde qui se profilait.
Une nouvelle année universitaire commence, et forcément de nouvelles recrues viennent enrichir l'effectif du Genshiken. En premier lieu Manabu Kuchiki, l'archétype de l'otaku totalement débile à tendance voyeur et assez pervers, qui finalement n'apporte pas grand chose au contenu si ne le fait que les créateurs de l'œuvre se sont "lâchés" en intégrant pour le coup un personnage totalement cliché. Mais le second personnage est nettement plus intéressant, il s'agit d'une étudiante en première année venant du nord-est du Japon, Chika Ogiue. Ce personnage ressemble quelque peu à Sasahara à ses débuts, à savoir que c'est une pure et authentique otaku qui ne s'assume pas. Mais pire que Sasahara, elle se dit totalement révulser pour les otakus ainsi que les fans de mangas Yaoi, alors qu'elle en est elle-même une grande consommatrice. Un personnage à la personnalité très tranchée, et complètement contradictoire qui augure que du bon pour la saison 2. A noter que ces arrivées ne feront que désespérer encore plus Kasukabe.
Bref, ces 3 OAVs sont une réussite, et s'inscrive dans la droite lignée de la saison 1.
Synopsis de la saison 2
La saison 2 marque le chamboulement déjà amorcé à la fin de la saison 1 et lors des 3 OAVs. Etant donné que les membres anciens (notamment l'ancien président) ont obtenu leur diplôme, c'est à Sasahara Kanji d'hériter le poste de président du club, une certaine consécration pour notre personnage.
Désormais, il désire franchir le stade supérieur, il ne souhaite plus participer au Comifes en tant que simple visiteur mais comme créateur. Cette seconde saison se concentrera essentiellement sur la création de doujinshis, pour cela Sasahara pourra compter sur l'aide précieuse et le talent artistique de Ogiue-san qui est toujours ce personnage complexé et qui ne s'assume pas, vu dans les précédents OAVs.
Avis
Concrètement, cette seconde saison est une bonne suite dans la mesure où l'on voit nos personnages de la saison 1 grandir, et aller notamment se frotter au monde du travail, un monde assez impitoyable loin du "moe" et consorts. Les personnages évoluent donc véritablement, et finissent même par changer dans de nombreux facettes de leurs personnalités. De nouveaux personnages arrivent, et s'installent progressivement dans le club, rendant cet endroit vivant dans le sens où il évolue vraiment. Ce n'est pas une simple bis repetita de la saison 1.
Néanmoins, je formulerai une critique sur le côté ecchi, ou plus globalement érotique nettement plus prononcé que dans la saison 1. La première partie de la saison 2 tourne à mon sens beaucoup trop autour du sexe, et on tombe forcément dans différents travers notamment la caricature.
Cependant, l'anime se ressaisit de bonne manière dans sa seconde moitié, en intégrant un élément peu vu dans les mangas japonais, à savoir les otakus étrangers!
L'humour est bien présent, et cette seconde partie se focalise en somme sur le duo improbable Sasahara/Ogiue.
Conclusion sur l'intégrale Genshiken
Point la peine de se répéter à l'infini, Genshiken est un anime très sympathique et qui traite de très bonne manière les différentes facettes des otakus modernes. Le traitement sur ces otakus est assez complet et plutôt drôle. Un très bon divertissement où les otakus réels se reconnaîtront sans mal. Enfin pour les plus otakus d'entre vous, sachez que l'anime fictif Kujibiki Unbalance est devenu réel il y a quelques années, puisque 3 OAVs ont été produits, ainsi que de nombreux goodies (figurines et autres) à l'effegie de cette série dans la série. Comme quoi, la réalité peut dépasser la fiction!
PS: J'oubliais, évitez comme la peste la VF, rien ne vaut la VOSTF d'autant que l'anime est très bien doublé en version originale.
On l'avait complètement oublié, et pourtant il revient dans l'actualité grâce à Arc System Works et l'éditeur Zen United. Il aura fallu attendre 3 ans (oui 3 ans) pour voir débarquer Guilty Gear XX Accent Core Plus en Europe.
Mais pour une fois, l'éditeur se fait pardonner de ce grand retard avec une édition collector de la muerte!
En effet, cette version collector risque d'être rare, très rare même puisqu'elle sera distribuée à seulement 200 exemplaires.
Elle comprendra:
- Le jeu dans la version que vous désirez (Wii, PSP, PS2)
- Le choix entre 2 livres, le Guilty Gear: 10th Memorial Artbook ou le Guilty Gear: Lost Archives art book, exclusif à cette version.
- Une chaîne, la Limited Edition Antique Silver Guilty Gear keychain
- L'OST du jeu
- Un T-shirt Guilty Gear Accent Core Plus (histoire de crâner en soirée... ou pas)
- Une estampe sur du super papier à l'éffigie de A.B.A, apparemment c'est Daisuke Ishiwatari qui a dessiné lui-même ces 200 estampes, un objet avec un côté un peu "artisanal".
- Une magnifique box pour rassembler tout çà.
L'ensemble en coûtera £79.99 (hors frais de port), et est uniquement disponible sur le store BlazBlue. Avec la TVA et les frais de port vers la France, l'addition grimpera et atteindra les 135€ environ.
Je ne sais pas si il en reste encore, mais si vous avez les moyens foncez, ce pack méritera vraiment son appellation collector. Source: http://store.blazbluegame.com/
Prévu à la base fin mars, Otomedius X Excellent sortira comme vous le savez tous finalement le 21 avril. Ce report s'explique bien sûr par les évènements tragiques qui ont frappé le Japon il y a quelques semaines.
Konami en profite donc pour nous faire rappeler l'existence de shoot them up via ce nouveau trailer que je vous propose.
Le titre est aussi attendu aux USA pour la fin de l'année 2011. Enfin une petite séance "culture", Otomedius est un shoot dans la lignée des Parodius:
- Paro(parodie)dius(comme Gradius, le titre qu'il parodie en l'occurrence)
- Otome(jeune fille en japonais)dius(toujours en rapport avec Gradius). D'où l'explication de cette profusion de jeunes filles, et de moe!
Salut Gamekyo, j'ai besoin de vos lumières.
Je cherche à me procurer une oreillette sur PS3, et là je viens de tomber sur une offre intéressante à savoir le pack Warhawk+l'oreillette fournie avec le jeu (une Jabra BT125) pour une somme assez modique.
Que vaut cette oreillette? J'ai entendu du mal sur l'oreillette de Micromania par exemple, est-ce le même type de produit ou un produit de qualité?
Merci d'avance à ceux qui répondront PS: je dégage l'article, histoire de pas "polluer"
Les salariés de la société japonaise Koei ont eu la surprise ce matin, de découvrir leur lieu de travail vandalisé.
En effet, les murs extérieurs du bureau Koei situé à Yokohama ont été tagués, avec des messages on ne peut plus explicite comme: - Jeux de merde
- Ordures
- Creuvez
Bien que le Japon soit en ce moment frappé par de nombreuses catastrophes, certains gamers nippons ne perdent pas le nord, et critiquent ouvertement une production de Koei jugée trop timorée, comme leur série phare Dynasty Warriors en pleine stagnation depuis des années, ou encore le piètre Hokuto Muso jugé là-encore par certains fans hardcore comme une insulte faite à l'œuvre de Tetsuo Hara/Buronson.
Bref, cet épisode "fait-divers" est en tout cas très étonnant, surtout venant du Japon, un pays qui n'a pas coutume de faire parler de lui pour ce genre de choses... Source: Journal du Gamer
Prévu le 29 Mars sur le PSN et le XBLA, le "ninja gaiden 2D-like" de Square-Enix à savoir Moon Diver, aura droit à une démo jouable le même jour de la sortie.
Je ne sais pas si la version Xbox 360 aura droit à une démo, en tout cas pour le PSN c'est confirmé.
Pour ceux qui n'ont jamais entendu parler de ce jeu développé par Feelplus (Lost Odyssey), je vous laisse regarder une vidéo de gameplay. Source: playstation.com
Alicia, la sorcière aux balles et ?
En 2007, la Xbox 360 en était encore qu'à ces débuts mais déjà à cette époque on assistait au dynamisme des sociétés japonaises sur la console de Microsoft, et cela sera vérifié plus tard. Bullet Witch fait donc parti de cette première vague de jeux japonais sur 360. Le titre développé par le désormais ancien studio de Tokyo Cavia et édité par AQ Interactive avait au départ attiré l'oeil des curieux, notamment grâce à son univers sombre et à son héroïne intrigante avant d'être descendu par la presse et certains joueurs. Cela était-il justifié? Nous allons essayer de répondre à cette interrogation hautement métaphysique.
Alicia
La trame de Bullet Witch se situe en 2013, une année qui voit une humanité quasiment décimée, de nombreuses catastrophes naturelles de très grandes ampleurs, mais surtout l'invasion de démons attirés par le caractère pré-apocalyptique de notre planète.
C'est dans ce contexte extrêmement jovial que se dresse une ravissante et ténébreuse sorcière du nom d'Alicia. Aussi belle que mystérieuse, voire tourmentée, cette jeune fille que l'on décrit comme sorcière a remplacé depuis bien longtemps son balais pour une mitrailleuse improbable, et se présente naturellement comme le dernier espoir de l'humanité.
Comme vous le constatez le scénario de ce TPS est loin de jouer la carte de l'originalité. Malgré tout l'univers crédible ainsi que le protagoniste principal vraiment charismatique relève le niveau.
Cependant on note une mise en scène beaucoup trop légère, ainsi que des transitions de niveaux qui se font via des coupures de presse relatant les exploits de notre sorcière, bref via des cut-scenes on ne peut plus cheap! Au final, on est forcément un peu déçu, sans nous proposer une intrigue aussi profonde qu'un J-RPG et un habillage narratif très poussé, Cavia aurait pu soigner davantage son histoire en lui donnant un peu plus de consistance, notamment par le biais des personnages secondaires trop peu nombreux et totalement inintéressants. En gros, le sentiment qui domine dans Bullet Witch, c'est qu'Alicia porte sur ses petites épaules tout le jeu.
Intéressons-nous maintenant au point essentiel de ce genre de jeu, à savoir le gameplay. La première chose qui étonne dans ce TPS moderne c'est qu'il n'y a absolument aucun item à récupérer dans les niveaux, une chose rare pour être signalée.
En effet, la progression en est réduit à son strict minimum, à savoir mitrailler des hordes de démons, et libérer des secteurs d'un quartier ou d'une forêt. Pour libérer ces secteurs inaccessibles à priori (des barrières bloquent en effet l'accès à certaines zones), il faudra trouver des espèces de mutants volants au cerveau surdimensionné. Une fois ces cerveaux explosés, il sera possible d'accéder à de nouveaux endroits dans le niveau.
La progression peut donc se résumer ainsi: nettoyer la zone de démons, trouver le "cerveau volant", accéder à une nouvelle zone pour y nettoyer des démons, et trouver le prochain "cerveau volant", etc... Comme vous le constatez l'ensemble est terriblement linéaire, d'autant que les missions ne sont pas variés du tout, durant tout le jeu Alicia fait vraiment la même chose. Quelques boss viendront tout de même casser cette monotonie de temps à autres, mais même ces affrontements ne sont pas des plus passionnants.
Alicia dispose de 2 jauges, une jauge de santé qui se régénère toute seule, et une jauge de magie qui se régénère en tuant des ennemis. A première vue, les munitions sont illimités dans Bullet Witch, à priori seulement car les munitions sont associés à la barre de magie, mais globalement on n'est quasiment jamais à court de munitions. Pour se retrouver sans recharges, il faut tout simplement tirer à feu nourri pendant un long laps de temps sans tuer le moindre démon, ce qui n'arrive quasiment jamais donc.
Cependant, il existe de petites subtilités matérialisées dans le jeu par les pouvoirs d'Alicia. Sorcière de son état, Alicia est capable de maîtriser différents pouvoirs comme faire abattre la foudre sur ses ennemis, former un mur de protection devant elle, soigner instantanément les civils gravement blessés, envoyer des éléments du décor (des voitures notamment) sur les ennemis, ou encore faire surgir du sol des pics qui empaleront ses vilains démons. Certains pouvoirs sont "gratuits" d'autres nécessitent l'utilisation de la barre de magie comme pour les sorts magiques (exemple la foudre, ou la tornade).
Outre sa très grande linéarité, Bullet Witch souffre de 2 autres défauts de gameplay. Le premier est le réticule de visée qui s'avère bien souvent imprécis, chose embêtante pour un TPS particulièrement intense de surcroît. L'autre problème, nettement plus gênant, réside dans le menu des sorts. Ce menu est tout sauf ergonomique, il faut passer par différents menus et sous-menus pour sélectionner sa magie. Le problème réside que pendant cette sélection, Alicia n'est pas protégée, le jeu n'est pas en pause, et elle est totalement "à poil" face aux tirs ennemis, voire face aux déplacements ennemis. Utiliser les sorts magiques comme la foudre par exemple, demandera donc une certaine préparation, c'est-à-dire positionner Alicia à un endroit safe où elle ne sera pas en danger pendant qu'elle essaye de balancer son sort.
Tout cela altère la fluidité du gameplay, et certaines situations assez banales dans un autre jeu, peuvent être vécues dans Bullet Witch comme de grands moments de panique.
Néanmoins, Bullet Witch possède ses points positifs indéniables. Le premier d'entre eux est donc le charisme de son héroïne, et j'insiste là-dessus. Le titre de Cavia propose aussi une bonne dose d'action intense, et la difficulté est au rendez-vous dans certain passage, notamment contre ce dernier boss assez mythique. Un combat particulièrement épique qui peut durer sans problème plus d'une heure, ce qui est quand même rare dans un jeu du genre aujourd'hui!
Dans Bullet Witch on retrouve aussi le parfum des vieux jeux d'arcade, facile à assimiler, le gameplay se concentre sur l'essentiel et propose au final une dose d'action d'une assez grande pureté sans trop d'artifices.
Certes il est possibles de faire de l'upgrade entre les niveaux, comme acheter de nouvelles armes par exemple, mais le titre ne met pas l'accent là-dessus, préférant une action brute et forcément linéaire.
Pas spécialement beau à sa sortie en 2007, Bullet Witch accuse encore plus le coup aujourd'hui. Les décors sont assez pauvres, peu variés, et comportent une quantité de bugs assez surprenants. Cependant l'ambiance apocalyptique est bien rendue, les personnages sont soignés (Alicia en premier lieu) et plutôt bien modélisés. Mention spéciale à ces géants vraiment impressionant, faisant la taille d'un immeuble entier! On pestera seulement sur le manque de variété des démons (qui d'ailleurs ressemblent plus à des "morts-vivants militaires" qu'à des démons).
Graphiquement mitigés, Bullet Witch s'avère aussi peu reluisant du côté de son animation. Bien qu'Alicia soit bien animée, avec moult mouvements classieux, on ne peut pas en dire autant du reste. L'I.A des ennemis est tout simplement catastrophique, seul leur grande résistance procurera des difficultés, pas leur intelligence. On note des saccades, du clipping, et on constate finalement un jeu pas vraiment vivant.
Bien que peu variée et fatalement redondante, la bande sonore vraiment tragique est plutôt réussie. Les différentes pistes dépeignent avec une certaine justesse le visuel désolé à l'écran. On pourra juste trouver matière à redire sur le doublage des démons vraiment mauvais, heureusement que la doubleuse d'Alicia rattrape là-encore le coup, donnant tout son aspect ténébreux à ce personnage.
Enfin la durée de vie est plutôt faible, le jeu n'est vraiment pas long, et le nombre d'heures que vous passerez devant Bullet Witch dépendra avant tout de votre habilité pad en main. Personnellement il m'a fallu environ 7 heures pour le boucler en difficulté par défaut.
D'autres niveaux de difficultés supérieurs sont à débloquer, mais cela ne suffit pas à relancer véritablement l'intérêt du jeu de Cavia.
Bullet Witch laisse au final un goût bizarre dans la bouche, une impression mitigée. Ce TPS s'avère être un gros défouloir, doté d'une action particulièrement intense avec quasiment aucun temps morts. La difficulté est aussi quelque peu au rendez-vous même si elle n'est pas insurmontable, et certains passages procurent quand même de bonnes sensations.
Mais voilà, avec un tel personnage et une telle ambiance, il était à mon avis possible de faire mieux, Cavia s'est contenté finalement d'un certain minimum.
Dotée d'une réalisation moyenne, d'une grande linéarité et de vrais maladresses ludiques, Bullet Witch n'a pas eu les égards de la presse à sa sortie, il est vrai que 60€ pour ce jeu c'était un peu trop cher payé. Par contre à petit prix, le titre de Cavia peut procurer un divertissement sympathique à des joueurs un peu "retrogamer" dans l'âme qui n'aime pas s'encombrer de système de jeu lourd à assimiler, ou de tutoriels d'une heure. D'autres peuvent aussi être charmés par cette héroïne qui malgré sa dark-atitude, elle-aussi le vaut bien! ^^
Fiche technique: Titre: BULLET WITCH Développeur: CAVIA Genre: TPS Année: 2007 Autre support: EXCLUSIF Nombre de joueur(s): 1 Localisation: Jeu testé en version anglaise
NOTE PRESSE (Jeuxvideo.com - 09 Mars 2007)
Screenshots:
Bonus:
En bonus, et çà faisait longtemps que je ne vous en avais pas proposé, le spot publicitaire japonais.
Je crois que le titre résume tout, mais on va quand même développer un peu.
Les otakus, ou fans de jeux japonais au sens large et possesseurs de PS3, savent peut-être que le 31 Mars sort au Japon Mamoru-kun wa Norowarete Shimatta! Meikai Katsugeki Wide Ban la révision d'un shoot pédestre tout kawaï développé par G-Rev, et qui était sorti il y a quelques années en arcade et sur Xbox 360.
Il s'agit d'un shoot pédestre vu du dessus à la Kiki Kai Kai, doté d'un système de jeu assez novateur à sa sortie, car tuer des ennemis dans Mamoru-Kun entraîne des pénalités de temps! Il faut donc boucler un niveau avant un temps imparti en tuant quelques ennemis qui bloquent le passage, tout en récupérant des bonus favorables qui permettent de regagner de la vie, d'upgrader son armement etc...
G-Rev a apporté quelques petits retouches à son jeu sur la console de Sony, comme le format plein écran, la présence des différents DLC de la version 360 (directement inclus) ainsi que 2 personnages supplémentaires. On me dit dans mon oreillette la présence également d'un mode "Arrange" pour les musiques.
Le jeu sera proposé en 2 éditions, une édition normale, et une édition collector.
L'édition collector inclut le jeu dans une boîte alternaitve, un artbook de 150 pages, le DVD perfect terror avec notamment des superplays, et enfin une OST avec les musiques originales, et leurs versions arrangées créés donc pour cette mouture PS3.
En attendant, et c'est bien le but premier de cet article, une demo est disponible sur le PSN Japonais, je vous conseille donc de vous ruer dessus.
Je ne sais pas si cette vidéo est réalisé en arcade ou sur une PS2, mais il me semble que ce soit de l'arcade.
Il s'agit simplement d'un superplay réalisé par un japonais sur le jeu Dodonpachi Dai Oujou, un des innombrables danmaku de Cave.
Cette vidéo nous montre le combat contre Hibachi, le true last boss que l'on rencontre au second loop.
Pour le rencontrer, il suffit de remplir ces conditions:
- terminer donc une première fois le jeu
- tout n'ayant pas perdu plus de 2 vies
- mais aussi récolter 10 abeilles dans au moins 3 stages (le jeu se compose de 5 stages).
En gros Hibachi apparaît à l'issue des 10 stages. Ses patterns ne sont pas particulièrement impressionants en terme de densité, mais qu'est-ce que c'est frénétique!
Je vous laisse visionner la chose, bonne vidéo.
Il y a une rubrique que je n'alimente plus du tout depuis plusieurs mois, c'est la rubrique "Anime" (juste à côté des Sega, Nintendo et consorts).
Je ne suis pas un grand spécialiste de la japanim, mais malgré tout j'ai envie à nouveau d'en parler, notamment de séries que j'ai découvert ces derniers temps et que l'on m'a fait découvrir aussi. Donc j'hésite, et j'aimerais bien avoir votre avis sur la chose.
Merci d'avance pour les votants.