Des joutes guerrières dans la poche!
Dynasty Warriors faisait parti des titres de lancement de la Sony Playstation Portable puisqu'il était sorti le 16 décembre 2004 au Japon.
C'est donc avec une logique implacable qu'un an plus tard son pendant japonais paraissait sur la portable toujours aussi fraîche de Sony, Samurai Warriors: State of War. Rendez-vous donc sur le champ de bataille, avec du sang, des larmes et des hordes démesurées de soldats.
Ina
Samurai Warriors: State of War ou de son petit nom japonais Geki Sengoku Musou est un jeu de d'action de type mêlée propre à la série de Koei.
On retrouve dans ce jeu une galerie de personnalités du Japon féodal comme Yukimura Sanada, Oda Nobunaga, Oichi, Ishikawa Goemon ou encore Hattori Hanzo.
Au départ seuls quelques généraux seront séléctionnables, au fil de l'avancée de la campagne on pourra en débloquer de nouveaux pour un total qui s'élèvera à une vingtaine.
Chaque général a son scénario, même si pas mal d'entre eux partageront en réalité le même scénario.
Samurai Warriors est une relecture de l'histoire japonaise. Les développeurs ont imaginé des alliances entre différents seigneurs de guerre, dans le but d'unifier le pays. On trouve donc l'Alliance de l'est, l'Alliance de l'ouest, la conquête de Nobunaga, l'accession de Tokugawa.
Pour les mordus d'histoire japonaise, le titre est intéressant puisqu'ils retrouveront des personnages historiques dans des situations improbables.
Effectivement, chaque bataille donne lieu à de longues phases de dialogues écrits, qui exploitent le background des personnages, tout en servant de fil directeur pour le scénario de notre général.
Mais l'intérêt de Geki Sengoku Musou ne situe pas vraiment dans son contexte historico-militaire même si il s'avère être un élément efficace pour l'ambiance, mais dans son gameplay.
Pas de plaines immenses ici, nous sommes sur PSP, et les développeurs ont divisé le champ de bataille en mini-cases à l'image d'un Wargame.
Les cases bleus représentent les cases alliés et les cases rouges, les cases ennemies. Notre général ne sera jamais seul, et d'autres officiers l'accompagneront dans ses joutes. A signaler, qu'il sera possible de choisir sa garde personnelle qui sera constitué au maximum de 3 soldats. Détail amusant, on peut choisir des généraux ennemis pour constituer sa garde, on peut se retrouver à combattre un général, alors que lui-même nous sert d'allié à l'écran!
Les gardes ont une importance puisqu'il sera possible d'augmenter ses stats grâce à eux, mais pas seulement. Le général pourra récupérer sur le champ de bataille des charmes, qui sont en fait des sorts que l'on lancera sur un ennemi (paralysie, poison, foudre) ou bien un sort de santé à utiliser sur nos troupes par exemple.
Le système de jeu est au tour par tour. Le champ de bataille est donc représenté par ce grand damier. On déplace donc notre général sur le damier pour aller ensuite affronter l'ennemi se trouvant dans la case sélectionnée.
Ce gameplay peut s'apparenter à celui d'un jeu de stratégie, mais l'étiquette "bourrin" est difficile à décoller sur l'édifice Dynastsy Warriors. En réalité il s'agira très souvent (toujours?) de défendre son drapeau, de capturer le drapeau ennemi, et d'éliminer des hordes entières de soldats. Il est quand même regrettable que cet aspect stratégique n'ait pas été plus développé que çà, mais les puristes noteront que cela aurait quelque peu dénaturé l'identité du soft.
Remplir le damier de bleu octroiera des bonus en tout genre tout comme finir un combat avec une bonne note comme "A", mais finalement on préfèrera se concentrer sur l'essentiel, et débarrasser rapidement la zone du général ennemi.
Un système de niveau est aussi présent, et les upgrade d'armes et de techniques seront calqués sur nos stats. En clair, plus vous utilisez les techniques "Musou" et plus vous développerez de nouvelles techniques ou améliorerez les anciennes.
Le titre de Koei est globalement assez riche en contenu, mais les combats restent les combats, c'est-à-dire un massacre en règle d'une I.A sous-développée et qui a la mauvaise habitude de se déplacer en bande. C'est jouissif, çà défoule, çà détend, mais çà ne va pas plus loin. Surtout sur PSP où l'immensité des plaines est remplacée par ces mini-zones à la surface très réduite, le jeu de massacre perd clairement en intensité. Le côté épique est moins présent. D'ailleurs chaque combat dure environ 2 minutes, et les missions sont toujours identiques, à savoir liquider des "Major" ou des soldats réservistes, ou encore trucider le maximum d'ennemis en moins d'une minute. C'est certes très court, mais après tout l'ensemble est bien adapté à la portabilité de la machine de Sony.
Outre ce mode Story, il existe un mode Free qui nous permettra de refaire des escarmouches pour le plaisir, ou encore un mode multi sympathique, jouable jusqu'à 4.
Techniquement, ce n'est pas la panacée. Graphiquement, c'est toujours aussi terne, vide, peu interactif, avec ce fameux brouillard qui nous empêche de voir à plus de 10 mètres. On note aussi quelques petits soucis d'affichages, notamment pour les soldats ennemis ou alliés. Néanmoins pour contre-balancer ce constat peu glorieux, on remarquera que les petites parcelles ont le mérite d'être assez variées puisqu'on combattra en plaine, dans la neige, sur le bord d'une rivière voire à l'intérieur d'une bâtisse typiquement nippone.
Aussi, et il est important de le signaler, le jeu est fluide, on ne constate aucun ralentissement, les équipes d'Omega Force ont visiblement fourni de gros efforts à ce niveau-là, vu que c'était une des tares du premier Dynasty Warriors sur PSP.
L'aspect sonore est de faible niveau, avec quelques voix en anglais (bravo pour l'immersion), ainsi qu'une musique de type rock très "supermarché" et surtout sans grand rapport avec le côté japonais, historique et épique du jeu.
Néanmoins certains thèmes sont moins dégueulasses, comme le thème des menus.
La jouabilité ne pose aucun problème, je dirais même que c'est l'un des points forts du jeu. Le titre est accessible, très jouable, un bouton permet de recarder dynamiquement la caméra, et quel bonheur quand même de trucider tout ce qui se trouve à l'écran! Seul petit couac: l'anglais. Le titre n'a pas bénéficié de localisation en français, et un non-anglophone passera totalement à côté de l'histoire d'autant que le niveau requis est assez costaud.
Enfin la durée de vie est l'autre point fort du jeu, elle est juste énorme. Terminer tous les scénarios de tous les personnages demandera facilement plusieurs dizaines d'heures de jeu.
Si vous accrochez un minimum, vous en aurez clairement pour votre argent.
Ni vraiment mauvais, ni vraiment bon, Samurai Warriors State of War se destine avant tout aux aficionados de la série. Si vous cherchez la subtilité dans un jeu, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin, tellement le titre de Koei est encore une fois bourrin.
Si par contre vous êtes quelque peu sensible à l'Histoire japonaise, et que vous vous contentez de peu pour vous amuser, Samurai Warriors peut constituer dans ce cas un divertissement décent.
Cependant, d'autres titres de la série de Koei ont suivi sur PSP, il se peut que ce State of War commence clairement à accuser son âge.
Fiche technique: Titre: GEKI SENGOKU MUSOU Editeur: KOEI Genre: ACTION-BEAT THEM ALL Année: 2005 Autre support: EXCLUSIF Nombre de joueur(s): 4 Localisation: Jeu testé en version américaine
Vu encore une fois sur le forum neo-arcadia, le même scan Famitsu que tout à l'heure en meilleur qualité avec Billy Kane.
Seulement là, vous pouvez admirer tout à droite un décor inédit prévu donc pour la version console de The King of Fighters XIII.
C'est la petite image où l'on voit Ash Crimson. Ok on voit qu'un petit bout du décor, mais c'est déjà çà de pris! Bref vivement les autres bonus de cette version domestique! Source: forum neo-arcadia
Comme vient de le newser Guiguif en dessous, The King of Fighters XIII arrivera sur PS3 et Xbox 360 le 27 octobre.
Un personnage est d'ores et déjà annoncé, il s'agit de Billy Kane, je vous propose directement le scan. On le retrouve dans sa tenue originale, la salopette vue notamment dans KOF 95.
Plusieurs possibilités, soit Billy sera proposé tout seul, dans ce cas-là je ne comprends pas trop le but de la manœuvre si ce n'est d'avoir un perso bonus à jouer, mais sur la cohérence de la chose on ne sait pas...
Ou soit, 2 autres combattants suivront le pas pour former une équipe exclusif aux consoles. Dans ce cas-là, le choix logique est Yamazaki et Blue Mary, mais on peut avoir d'autres personnages comme Gato, Eiji ou Iori 98. On verra bien...
Il faut préciser que Billy sera un DLC, on ne sait pas si il sera payant ou non, on pourra gueuler quand on aura l'information officielle.
Le jeu comptera apparemment plus de 6 modes de jeux (dont le online bien sûr que tout le monde espère bon) et d'après ce que j'ai pu comprendre, il semblerait que les développeurs proposent plus de NeoMax. Source: forum neo-arcadia
Je vous propose à nouveau un TAS, celui de Marble Madness sur Megadrive/Genesis réalisé dans le mode de difficulté le plus élevé par SprintGod en 02:39.
Oui vous avez bien lu, en 2 minutes 39! Marble Madness n'était pas un jeu extrêmement long, mais de là se le faire à cette vitesse c'est juste dingue. Dans mes souvenirs, ce n'était pas un jeu facile, surtout en mode Hard.
Bonne vidéo même si çà sera court.
Yu Suzuki quittera officiellement Sega en Septembre! Le couperet vient de tomber, et c'est bien une très mauvaise nouvelle pour tous ceux qui attendaient Shenmue 3, je pense que la messe est définitivement dite pour cette suite.
Après avoir passé plus de 26 ans au sein de la firme de Haneda, il laissera derrière lui une belle liste de hits consoles et arcades comme Out Run, Hang On, Space Harrier, la série des Virtua Fighter qu'il a initié ou encore Daytona USA, sans oublier donc le chef d'œuvre de sa carrière, Shenmue.
Il se consacrera désormais à plein temps sur sa boîte YS Net, le communiqué indique aussi qu'il restera en contact avec Sega dans un rôle de consultant exterieur.
Son dernier jeu en date avec Sega est le jeu de course anecdotique sorti uniquement en arcade, Sega Race TV. Source: Basgrospoing
Pas de superplay aujourd'hui mais le TAS de Splatterhouse 2 sur Megadrive/Genesis réalisé dans le mode de difficulté le plus élevé par Aqfaq en 14:15.
Je rappelle que Splatterhouse est une licence de Namco initié en 1988 en arcade. Le jeu avait une réputation sulfureuse puisqu'il était volontairement gore et ultra-violent ce qui n'était pas très courant dans les jeux vidéo sur consoles.
La guerre, çà peut être beau!
Annoncé au Playstation Premiere en Juillet 2007 à Tokyo, Senjou no Valkyria - Gallian Chronicles appelé chez nous Valkyria Chronicles fût un titre très attendu sur la console HD de Sony.
En effet, en début de vie de la PS3, beaucoup de joueurs pestaient face à l'absence de jeux japonais "japonisants" sur cette nouvelle machine. En clair, çà manquait cruellement de J-RPG! Sega (ainsi que d'autres éditeurs d'ailleurs) s'est attelé à la tâche en proposant ce titre qui en plus de combler un certain vide, avait la prétention à sa sortie de révolutionner le genre assez figé du Tactical-RPG, rien que çà!
Alicia Melchiott
L'action du jeu se déroule dans une Europe fictive, en 1936. L'Europe est le théâtre d'un second conflit armé, qui oppose la Fédération de l'Ouest à l'Empire de l'Est.
Entre les 2, Gallia, un petit pays neutre qui ne va pas tarder à le rester. En effet, l'Empire décida d'envahir Gallia, puisque cette dernière possède de grandes réserves de Ragnite, un minerai indispensable pour le bon fonctionnement des machines, chars d'assaults, trains etc...
C'est au moment où se déroule l'invasion de l'Empire sur Gallia que l'on découvre les protagonistes principaux du jeu, à savoir Gunter Welkin et Alicia Melchiott.
Welkin est un étudiant en sociologie animale et revint dans son village, Bruhl, après son année universitaire. Pendant ce temps-là, Alicia, une jeune et jolie apprentie-boulangère, et son escouade composée de villageois sont en alerte, l'armée impériale est aux portes de Bruhl.
Manque de chance pour Welkin, il tombe nez à nez face à cette escouade qui le prend pendant un temps comme un élément ennemi. Ils découvrent alors sa vrai identité, à savoir qu'il est le fils du general Belgen Gunther, héros national de Gallia lors de la première guerre européenne.
Le village est cependant attaqué, Gunter, Alicia et Isara la petite soeur adoptive de Gunter s'en sortent et décident de rallier la capitale de Gallia, Randgriz pour constituer une milice armée, la milice 7. C'est au sein de cette milice que nos protagonistes rencontreront des personnages-clés comme Rosie, Largo Potter ou encore leur commandant, le capitaine Eleanor Varrot.
Nos jeunes et innocentes gens vont découvrir la guerre dans toute sa cruauté, les interférences du politique dans sa conduite, mais aussi un pouvoir ancien que tout le monde croyait disparu, les Valkyrie. Ce genre de détail nous rappelle une bonne fois pour toute que l'on est en face d'un jeu bien japonais.
Concernant le scénario du jeu, il n'y a pas grand-chose à dire. La trame se suit sans difficultés, on immerge assez facilement dans cette guerre fictive. Les développeurs ont pensé à intégrer quelques coups de théâtre de ci de là, notamment un qui risque de laisser peu de joueurs insensibles. Cependant, certains éléments narratifs sont traités avec un peu trop de légèreté notamment le cas de Darcsens.
Mais globalement, l'histoire de Valkyria Chronicles, sans être originale s'avère efficace et suffisante.
Les héros sont dans l'ensemble charismatiques, certains sont même très classes. Cependant on n'échappe pas facilement aux différents stéréotypes bien japonais, comme les protagonistes principaux assez niais, des soldats qui ont une moyenne d'âge de 15 ans (j'exagère un peu), l'aspect héroïque et manichéen très shônen si je peux me permettre.
Malgré tout, Sega a réussi à concevoir des personnages attachants, et on partage sans mal leurs joies et leurs peines.
L'univers est par contre très soigné. Graphiquement, le jeu fût une vraie petite claque à sa sortie. Sega nous propose ainsi sa propre vision de la guerre, une vision poétique sublimé par ce cel-shading avec effet crayonné absolument époustouflant.
Je me mouille un peu, mais pour ma part, je trouve que la firme de Haneda a amené cette technique vers un nouveau sommet. En tout cas Valkyria Chronicles dispose d'une identité visuelle propre, que l'on ait joué au titre ou non il est impossible de rester insensible face au visuel de ce T-RPG.
Le chara-design de Raita Honjō est globalement bon quoi que assez commun. En tout cas à l'écran les personnages sont bien rendus, et on a vraiment l'impression d'assister à de la japanimation, notamment durant les nombreuses séquences cinématiques.
A ce sujet, les cinématiques sont quasiment toutes réalisées avec le moteur du jeu. Elles constituent le ciment de l'histoire, car comme vous vous en doutez il n'y a aucune phase d'exploration dans le jeu.
Concernant l'animation, nous dirons simplement qu'elle est très correcte, sans être renversante pour autant. Les séquences cinématiques sont bien animées, et in-game le jeu s'avère fluide, le déplacement des personnages plutôt souples avec quelques effets sympathiques comme des tempêtes en plein désert ou certaines explosions. A noter le parti pris très BD dans ces explosions avec des onomatopées qui apparaissent à l'écran comme "BOOM", ou même de manière général dans les déplacements des soldats ou des chars, "RRRRRR" quand ces derniers bougent par exemple.
L'interface du jeu est vraiment splendide puisqu'elle est représenté comme un roman photo composé en tout de 18 chapitres. Chaque chapitre donnera lieu à un ou 2 affrontements et des séquences cinématiques. Les différents menus sont succincts et y naviguer en leur sein est aisé.
La composition musicale signé par le duo Hitoshi Sakimoto et Daisuke Kawaguchi est de grande qualité. Les thèmes des combats sont souvent épiques dans un registre très militaire, et les thèmes durant les séquences de dialogues se marient au visuel, tantôt mélancoliques, tantôt agités, tantôt guillerets.
Encore une fois, Sakimoto (et son compère) prouve qu'il est l'un des meilleurs compositeurs de jeu vidéo japonais.
Les doublages américains sont corrects, mais préférez les doublages originaux japonais bien plus convaincants. Cependant, ils peuvent être une gêne dans la mesure où nos unités parlent pendant les missions, mais ils ne disent rien d'absolument indispensable (ennemi en vue, cible en joue etc... rien de bien passionnant donc).
Concernant la jouabilité et la durée de vie, rendez-vous au paragraphe suivant puisque là on va attaquer le cœur même du jeu: le gameplay.
Selvaria
Comme nous l'avons très brièvement dit dans l'introduction, Sega s'est évertué à innover dans le genre du T-RPG. Cette innovation tient en un mot, ou plutôt en un sigle: BLiTZ (Battle of Live Tactical Zones).
Kesako? On va essayer de détailler ce système de jeu en procédant par étapes, examinons tout d'abord les unités dont on dispose. Ces unités sont reparties entre 5 classes.
Contrairement à un T-RPG où les déplacements de nos unités se font case par case dans un damier, ici les déplacements sont directement gérés par le joueur, dans une vue à la 3e personne. Cependant, les unités ne peuvent pas se déplacer où bon leur semble, elles sont contraintes par une jauge d'AP. Ce que vous devez comprendre, c'est que plus un soldat marche, plus cette jauge se vide, si un soldat est immobile cette jauge ne se vide pas.
La subtilité vient du fait que chaque classe dispose de sa propre barre d'AP, ainsi certaines classes pourront se déplacer plus loin que d'autres. Présentons donc ces classes.
- Le scout: Le scout est un soldat qui joue le rôle d'éclaireur. Son équipement est assez léger puisqu'il dispose d'un simple fusil, et d'une grenade. C'est celui qui peut se déplacer le plus loin, logique me diriez-vous au vu de sa classe. Il dispose donc d'une grande barre d'AP.
En combat il a une efficacité moyenne, et son armure est correct.
- Le shocktrooper: Cette unité est clairement une unité de combat. Le shocktrooper est équipée d'un fusil mitrailleur et de grenades, mais il peut récupérer durant le jeu d'autres armes comme le lance-flamme. Son efficacité est très bonne, et son armure est efficace, surtout contre des soldats de sa propre classe.
Par contre sa jauge d'AP est très petite.
- Le lancer: Dans cette infanterie, le lancer fait figure de gros bourrin puisque c'est le seul à être équipé de bazooka. Ses missiles sont très efficaces contres les chars d'assauts ennemis. A noter qu'il ne possède que cette arme. Par contre, contre les simples soldats, il est peu efficace. Il dispose d'une grosse armure, mais il est assez vulnérable face aux shocktroopers. Il dispose d'une jauge d'AP équivalente aux shocktroopers, par contre il est plus lent et plus lourd, il marche quand même moins loin que ces derniers.
- Le engineer: L'ingénieur en français, est l'unité qui sert principalement à ravitailler les troupes. Car oui, mis à part les fusils simples et mitrailleurs, les autres armes ont des munitions limitées. Concrètement, les grenades sont limitées à 1 par soldat, par tour. Les missiles des lanceurs sont au nombre de 3. Si pendant un tour, un lancer consomme ses 3 missiles, au tour suivant il en aura qu'un seul, puisque le jeu redonne une munition au tour d'après. Idem pour le sniper, qui ne dispose que de 3 balles.
L'ingénieur permet donc à tout le monde de faire le plein, mais pour ravitailler un camarade il faudra s'approcher de lui. De fait l'ingénieur dispose d'une barre d'AP intermédiaire.
L'ingénieur est aussi capable de désamorcer une mine, de réparer des barricades ou des sacs de sable.
Il est aussi capable de se battre, ce n'est pas un manchot arme en main, il dispose d'ailleurs du même armement que ceux des scouts. Par contre, contrairement aux scouts, il est assez fragile, son armure est peu résistante.
- Le sniper: Je pense que tout le monde sait ce qu'est un sniper, dans Valkirya Chronicles c'est la même chose. Il est donc capable de tirer sur un ennemi humain placé à très grande distance. Son fusil est particulièrement meurtrier, par contre il n'est pas toujours précis, et surtout il est limité (seulement 3 balles).
Le sniper dispose de la barre d'AP la plus réduite, il est donc très peu mobile. Et surtout son armure est quasiment nul, il faudra toujours le cacher dans l'endroit le plus sûr, ou sinon c'est la mort assuré. Cette classe est aussi fragile que la porcelaine de Limoges!
Pour être complet, sachez que toutes ces unités possèdent un appareil de soin, toutes sont capables de se soigner. D'ailleurs la classe la plus efficace à ce jeu-là est l'ingénieur, il soigne mieux que les autres.
A noter une classe qu'il ne sera pas contrôlée par le joueur, le Medic, une charmante blonde qui viendra évacuer un soldat blessé sur le champ de bataille.
Enfin, et on oublie l'essentiel, Gunter Welkin, le chef de cette milice qui pilote le Edelweiss, c'est-à-dire le tank. Le tank est efficace contre tout le monde, et notamment contre les tanks ennemis, par contre il est vulnérable face aux lancers et aux tanks ennemis, logique. La barre d'AP du tank est équivalente à celles des shocktroopers et des lancers.
En plus du Edelweiss, les concepteurs ont prévu un autre joujou qui vous rejoindra durant la campagne, mais je vous laisse découvrir la chose comme des grands!
Voilà pour cette longue présentation de ces unités, mais la question que vous allez sans doute me poser: comment on joue?
Avant de commencer une bataille il faut d'abord constituer son équipe d'une vingtaine d'unités. Pour cela rendez-vous à la salle de commandement, dans le menu "Headquarter". C'est ici que les nouvelles recrues arriveront durant toute la campagne militaire. Il faudra penser à constituer une équipe avec toutes les classes. Gros clin d'oeil de Sega vous y retrouverez 2 têtes connues de la firme à savoir Vyse et Aika, les 2 héros de Skies of Arcadia, superbes guests!
Une fois votre équipe composée, retour au scénario. Après un court briefing, il faudra placer des unités sur la carte du champ de bataille de la mission en question. Le maximum d'unités que l'on peut placer est au nombre de 10, les autres seront réservistes.
A noter que votre escouade dispose de lieutenants, 4 au total: Welkin, Alicia, Rosie et Largo. Il faudra toujours les assigner, puisqu'ils vous donneront à eux 4, 4 déplacements (ou médailles) supplémentaires.
Le système de combat est en effet au tour par tour. Un tour pour les ennemis, et un tour pour notre équipe.
Nos unités sont donc placées sur une carte, au sommet de cette carte se trouve une liste de médaille. Chaque médaille représente un déplacement possible de notre unité. Sans entrer dans le détail, sachez que si il y a 8 médailles, vous pourrez effectuer 8 déplacements. Cependant notre tank prend à lui-seul 2 médailles pour un déplacement.
Une fois une unité alliée sélectionnée sur la carte (symbolisée par la icône bleue, les ennemis sont les icônes rouges), le jeu effectue un zoom et on se retrouve dans la fameuse vue à la 3e personne. A ce moment-là, Valkyria Chronicles se transforme en une espèce de TPS. Concrètement, on dirige nous-même notre unité, et on tire sur les ennemis en les visant. A signaler que l'on peut tirer qu'une seule fois. D'ailleurs une action peut être effectué qu'une fois, que ce soit tirer, se soigner ou soigner un partenaire. Une fois l'action fini, on finit le "tour" de l'unité, on sélectionne à nouveau une autre unité pour faire une nouvelle action et ainsi de suite.
Ce qui est important à signaler, c'est qu'il est possible de prendre 2 fois la même unité durant un tour. Seulement sa jauge d'AP sera plus réduite et si il a utilisé une arme à munitions limitées, il se retrouvera à munition -1. Exemple, si l'on sélectionne Alicia, que l'on jette une grenade et que juste après on sélectionne Alicia de nouveau, il ne sera pas possible de lancer une grenade, sauf si un ingénieur entre-temps est venu la ravitailler.
Et là on touche à un point essentiel du jeu: la stratégie et la tactique. Faire n'importe quoi dans Valkyria Chronicles ne paye pas, loin s'en faut. Il faudra toujours penser à la jouer fine, à cacher ses unités, ou à les regrouper à un endroit pour défendre une position, en gros anticiper les futurs déplacements ennemis. Car oui, durant le tour des ennemis, le joueur n'a aucun emprise sur ses unités, elles doivent se débrouiller toutes seules. Je vous rassure, tout comme les ennemis, nos unités tirent automatiquement sur les soldats adverses dès qu'elles les ont en joue. Seul le lanceur et le sniper restent stoïques, et ne répliquent jamais, il faudra toujours penser à les cacher ou les mettre à l'abri quoi qu'il arrive.
Voilà pour les bases, par la suite vous découvrirez qu'il existe dans les combats un système d'ordre. Ces ordres permettent souvent de doper les capacités des unités, comme augmenter la défense d'une unité, la puissance d'attaque ou la précision d'une unité, ou encore faire appeler automatiquement le Medic.
Ces ordres ne sont pas là pour faire jolis et s'avèreront souvent très utiles. Ils consomment 1 ou plusieurs médailles, sachant qu'un ordre à 3 médailles sera plus puissant qu'un ordre à une seule médaille. Mais n'oubliez pas, ce sont autant de déplacements d'unités en moins. Le système d'ordre rappelle un peu le système de magie dans un T-RPG traditionnel, même si le fonctionnement est vraiment différent.
Les missions ne sont finalement pas très variées. Il s'agira très souvent d'aller récupérer le drapeau ennemi. Cependant les développeurs se sont forcés à diversifier un minimum ces joutes guerrières. Vous aurez droit parfois à des combat contre des boss, des missions de sabotage, voire des missions d'évasion mais pour l'essentiel c'est de la capture de drapeau.
Durant la campagne, il sera possible d'améliorer notre équipement, notamment en l'achetant dans l'atelier R&D. On l'achètera avec de l'argent gagné au fil des missions.
On pourra aussi augmenter de niveaux les différentes classes, quand une classe monte de niveau, toutes les unités de cette classe montent. Les montées de niveau nécessitent des points d'expérience récolter durant les missions.
Il sera possible aussi d'acheter des ordres avec ces mêmes points d'EXP. L'argent permettra quant à lui d'acheter des chapitres annexes chez la journaliste du coin, Irene Koller. Ces chapitres donneront lieu souvent à des petites batailles, ainsi qu'à des séquences passées sous silence durant le scénario principal.
Enfin il est possible de faire des escarmouches sur des cartes précédemment visitées. C'est une bonne manière d'engranger de l'EXP et de l'argent.
Une dimension à prendre en compte dans ce jeu est la dimension sociale, physique et psychologique. En effet certaines soldats de votre milice sont des "potes" et seront plus efficaces ensemble sur le terrain, alors que certains se n'apprécient guère. Concrètement cela se manifeste par des capacités spéciales, 2 amis côte à côte sur le champ de bataille tireront ensemble un feu anormalement nourri sur l'ennemi par exemple.
Outre la dimension sociale, la dimension physique. Certains soldats sont plus à l'aise en ville, alors que d'autres à la campagne. Enfin la dimension psychologique est aussi importante, certaines unités ont des personnalités plus affirmés que d'autres, d'autres ne supportent pas être dans le noir, d'autres au contraire sont à l'aise la nuit, certains sont sexistes, certains sont gays, d'autres lesbiennes, un tel admire une telle etc... Les développeurs ont vraiment pensé à tout, mais finalement cela n'a pas une énorme influence sur les combats, mais c'est toujours çà de pris. A ce sujet, constituer une équipe d'amis, adorant la campagne, et leader dans l'âme donnera lieu à un vrai casse-tête chinois...
En plus d'être vraiment complet, Valkyria Chronicles est un titre très facile à prendre en main, que ce soit durant les scènes de combat que dans les différents menus. Le seul couac peut être l'anglais. Le jeu n'a pas bénéficié d'une traduction dans notre langue, donc il faudra prendre cet élément en considération.
La durée de vie est correct, il faudra compter environ 40 heures voire un peu plus pour le finir et tout débloquer.
A signaler enfin que si une unité allié tombe au combat et n'est pas évacué au bout de 3 tours, cette unité meurt et disparaît à jamais. Même chose si l'ennemi récupère le corps de notre unité. Pensez toujours à l'évacuer en priorité. Personnellement, j'ai fini le jeu en sauvegardant la vie de tous mes soldats, on a la classe ou pas!
Pour conclure ce test lourd dans tous les sens du terme, je vais donner mon avis sur ce Valkyria Chronicles en utilisant un seul mot: magnifique!
Sega a tout simplement réussi, mais haut la main, à révolutionner un genre que l'on croyait plus ou moins figé. Tout en ayant un vrai accent "action", Valkyria Chronicles n'oublie jamais ce qu'il est, à savoir un vrai Tactical-RPG. La tactique est au rendez-vous, l'aspect jeu d'échec aussi, dans le sens où l'on anticipe toujours les futurs mouvements adverses. En plus de cela, le jeu en met plein les yeux, c'est beau, l'univers est très sympathique, et les personnages dans l'ensemble attachant. Que demander plus, si ce n'est un retour de cette série sur PS3, on l'espère.
Pour finir, Valkyria Chronicles est à mon sens et pour l'instant le meilleur RPG japonais de cette génération. Absolument indispensable, si vous aimez le jeu vidéo japonais et que vous avez une PS3 ce titre de Sega est une obligation. C'est tout!
Fiche technique: Titre: SENJÔ NO VALKYRIA - GALLIAN CHRONICLES Éditeur: SEGA Genre: T-RPG Année: 2008 Autre support: EXCLUSIF Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (Role Playing Game 09 - Juillet/Août 2008 )
Selon le site japonais spécialisé dans l'arcade, am-net, Battle Fantasia sera de retour prochainement dans les salles enfumées.
En effet, le site annonce une location-test du jeu en précisant qu'il ressortirait sur le service de téléchargement NESiCA×Live. Il semblerait donc que Arc System ait décidé de redonner une nouvelle vie à ce titre qui fît un four intégral en arcade mais aussi sur consoles. On parle dans certains sites de rééquilibrages (il y en avait clairement besoin...) voire d'un nouveau personnage.
On verra bien, wait & see comme dit l'autre... Source: am-net
Je vous propose aujourd'hui un Superplay de Thunder Force III sur Megadrive/Genesis réalisé par un superplayer français du nom de MOS.
Ce Superplay est un One Life, c'est à dire finir le jeu sans perdre de vie, ce qui n'est pas tâche aisé vu la difficulté de ce shoot mythique de Tecnosoft.
Double Dragon revient sur consoles! C'est pas moi qui le dit mais l'organisme de classification allemand, l'USK qui a ajouté à sa base de donnée un certain Double Dragon II: Wanderer of the Dragons.
Apparemment il semblerait que ce soit un remake du 2e épisode, et pas un simple portage XBLA comme ce fût le cas pour le premier Double Dragon.
Ce serait Million Co Ltd qui développerait le jeu, ce nom ne dira rien à personne mais il s'agit d'une société fondée par des anciens de Technos qui ont racheté les IP de cette dernière société au moment de sa faillite en 2001. C'est le studio coréen Barunson Creative, qui éditerait le jeu, ils avaient notamment participé à la localisation US de Shin Megami Tensei: Devil Survivor entre autres.
Il n'y a vraiment rien comme info pour le moment, juste que le jeu est prévu sur Xbox 360, à mon avis sur le XBLA. Source: Siliconera
Darius Burst Another Chronicle EX vient d'être annoncé par Taito. Il s'agit d'une suite d'un précédent épisode nommé Darius Burst Another Chronicle sorti il y a quelques mois en arcade. Aucune info pour l'instant à part cette image que je vous propose.
Cette suite reprendra sans doute le même système de jeu que le précédent, à savoir cette borne imposante qui permet de s'adonner à 4 joueurs humains simultanément sur ce shmup horizontal.
De par sa conception et la nature de la borne, je précise qu'il est vraiment inutile d'attendre une conversion console, çà concerne à la fois cette suite et l'opus précédent. Source: Arcade Heroes
Wonder Boy III: Monster Lair est sans doute l'épisode le moins connu de la série. Et pourtant ce titre, je l'ai découvert il y a près de 20 ans maintenant (çà passe à une vitesse...), puisqu'il fût mon tout premier jeu Megadrive en compagnie d'Altered Beast, et Sonic 1 un peu plus tard.
Contrairement aux Wonderboy "classiques" qui sont des jeux de plateforme, et aux Monster World qui lorgent du côté de l'aventure et du RPG, ce Monster Lair est un shoot them up. En effet, il sagit du seul et unique Wonderboy Shmup de la série.
Le titre est d'abord sorti en arcade, avant d'être assez rapidement porté sur Megadrive mais aussi sur Nec CD-Rom.
Si vous voulez plus d'informations sur le gameplay de ce jeu, vous pouvez toujours aller consulter le test que j'ai rédigé sur ce blog il y a de cela 5 ans maintenant.
Ce superplay est réalisé par un certain Seabook, et il s'agit d'un One Life, c'est-à-dire finir le jeu sans perdre la moindre vie.
Une tâche vraiment ardue, étant donné que le niveau de difficulté de ce Monster Lair n'était pas accueillant, loin de là. Inutile de préciser que ce superplay est réalisé dans le niveau de difficulté le plus élevé.
Voilà, pour tous ceux qui, comme moi, avaient bien galéré à le finir (surtout vers les niveaux de fins qui sont horribles), cette vidéo en 3 parties va certainement les impressioner.
Level 5 va faire une incursion dans le monde du social gaming. En effet, la célèbre société a signé un parterariat avec la firme japonaise DeNA spécialisée dans les mobiles, un partenariat qui donnera naissance à un jeu: Layton Kyôju Royale.
Il s'agit d'un "crossover" entre 2 mastodontes, Professor Layton que l'on ne présente plus et Mobage’s Kaito Royale que l'on va présenter tout de suite. Il s'agit en fait d'un véritable phénomène au Japon qui a su attirer plus de 10 millions de joueurs! Il s'agit d'un jeu social où l'on incarne un groupe de voleurs, enfin un membre de ce groupe: le macho, l'intélligent, ou la sexy.
Ce groupe de voleur a pour but d'aller comettre des larcins dans diverses organisations malfaisantes, une relecture moderne de Robin des Bois en somme.
Layton et sa bande va donc s'aventurer dans cet univers très contemporain. Le jeu débarquera sur la plateforme de téléchargement de DeNA (qui se nomme Mobage) cet automne, aucune sortie console n'est prévu. D'autres projets conjoints entre ces 2 sociétés verront le jour dans les mois à venir. Source: Gamekult
Paru sur Master System en 1991, The Lucky Dime Caper Starring Donald Duck est un petit jeu de plateforme très sympathique programmé par Sega.
J'avais testé ce jeu il y a quelques années sur le blog, et je vous propose cette fois le TAS réalisé par ShinyDoofy en 20:09.
Je précise que ce titre n'était pas particulièrement difficile et que seul un niveau de difficulté est présent, celui par défaut. Bonne vidéo.
Le Tactical-RPG de Red Entertainment va revenir en Europe cet été! En effet, l'éditeur britannique Ghostlight vient de confirmer la date de sortie de Agarest: Generations of War Zero chez nous, ce sera donc le 29 juillet.
Je rappelle brièvement que l'épisode précédent était déjà sorti chez nous, c'était en 2009. Fans de T-RPG possesseurs de PS3, vous savez ce qu'ils vous restent à faire cet été. Source: Jeuxpo