Les derniers persos caché ont été dévoilés, il s'agit de : Lilly Kane (la soeur de Billy), Mr. Karate (avec des cheveux longs), Fio Germi, Hattori Hanzo et le boss final Jivatma.
C'est confirmé, la société Global VR va bientôt sortir dans les salles japonaises PGA tour golf challenge et le jeu de caisse NFS Underground, 2 jeux qui exixtent déjà sur consoles!
Global VR est une société connue par les fans d'arcade pour ses accords avec Ubi Soft et EA. En effet, derrière les 2 jeux EA, on aura droit à Far Cry Instincts, Nascar et Aliens: Extermination par la même société!
Konami vient d'annoncer que l'avant dernier opus des Pop'n Music en arcade Pop'n Music 13 Carnival va être porté sur Playstation 2, sans toutefois donner de date.
Pop'n Music est l'une des séries phares des jeux de musiques chez Konami avec Guitar Freaks. Il faut tapper en rythme, au bon moment et au bon endroit sur un des 9 gros boutons de couleurs.
Pleins de nouvelles choses dans cet opus, sans rien bouleverser toutefois. Le mode 5 touches est amélioré avec une visualisation des 5 colonnes qui prend toute la largeur de l'aire de jeu.
Le mode Arcade s'appelle maintenant Enjoy Mode et est adapté aux novices de Pop'n Music. On retrouve aussi les modes Challenge, Super Challenge, Battle et Expert.
Pop'n Music 13 Carnival sera le huitième Pop'n Music sur PS2. Il sortira alors que Pop'n Music 14 Fever! ferra fureur en arcade au japon.
Allez, un tour complet de l'actu arcade si vous ratez des épisodes, en attendant l'E3!
- Tout d'abord, hier Taito a présenté la nouvelle borne de Taito, la Concept-E, équipée d'un écran haute résolution et conçue pour faire tourner les prochains jeux haute rez' du hardware Taito Type-X se jouant sur borne générique. Le premier utilisant cette borne sera Battle Fantasia, un jeu de combat 2D developpé par Arc System (Hokuto no Ken, Guilty Gear).
- Sega vient d'annoncer le développement d'un nouveau Sega Rally: Sega Rally Revo qui ne sortira pas sur arcade mais sur consoles Playstation 3, XBox360 et PC. On espere que pour ce Sega Rally Revo attendu pour juillet 2007, Sega redressera la barre. (le 2006 fut très moyen).
- Power Smash 3 vient à peine de sortir sur Lindbergh et voilà que Sega l'annonce coup sur coup sur XBOX 360 et PS3! Le contenu du jeu ressemblera aux autres Virtua Tennis (mode carrière etc...) et le jeu est attendu au printemps 2007 au Japon.
- Enfin, Le site officiel du futur Metal Slug 3D vient d'ouvrir. Attendu pour le 29 juin prochain, le jeu s'appelera tout simplement Metal Slug! Moi je continuerai à l'appeler Metal Slug 3D, na! site officiel de Metal Slug 3D!
- Et pour finir, un petit scoop, çà vient de tomber, SNK developpera un nouveau KOF mis à part le KOF XII! Vous sursautez de joie, et ben il y a pas de quoi puisque c'est un pachinko. Désolé pour la fausse joie , mais si vous êtes un fan Hardcore de la muerta de KOF et ben je vous offre le lien vers le site officiel de ce futur jeu! Site du nouveau KOF!
Le côté obscur de la course.
En 1999, un évènement planétaire allait se produire dans les salles obscures: la sortie d'un nouvel épisode de Star Wars sur le grand écran. 15 ans après le dernier en date, Star Wars Episode 1: La Menace Fantôme amorçait une nouvelle trilogie qui se déroule scénaristiquement avant la triologie originel.
C'est aussi l'occasion pour le public et les fans de découvrir l'enfance de Dark Vador, qui s'appelait encore Anakin Skywalker.
LucasArt décida de ne pas sortir un, mais deux jeux pour accompagner la sortie du film évènement. Tous deux parus en 1999 donc, le premier est un jeu d'action-aventure assez banal conçu pour la PlayStation.
Le second titre, plus original et ambitieux se basera sur une scène culte du film: la course de la Boonta Eve. Plus original car il s'agira d'un vrai jeu de course, et plus ambitieux car il sortira les consoles les plus puissantes du marché, la Nintendo 64 et la Dreamcast. Telle a été l'approche pour concevoir ce Star Wars Episode 1: Racer. Ce test reviendra donc sur la version 64 bits de Nintendo.
Les développeurs ont donc repris cette fameuse scène où le jeune Anakin Skywalker participe à la course de la Boonta Eve sur la planète Tatooine. Cette scène qui dure une dizaine de minutes dans le film montre donc toute la dextérité du jeune pilote à bord de son module. En remportant cette course, Anakin retrouvera sa liberté, et s'envolera avec Qui-Gon qui lui apprendra à devenir un jedi.
Les designers de LucasArt ont ainsi imaginé tout un championnat basé sur cette course. Un championnat qui conduira les 6 participants dont Anakin, dans 7 planètes différentes: Tatooine, Ando Prime, Baroonda, Mon Gazza, Malastare, Oovo 4, Ord Ibanna ainsi que Aquilaris. Des terrains connus par les fans de Star Wars, mais qui possède tous une particularité au niveau des pistes avec des pièges propres et un relief propre. Car oui, comme dans le film le terrain est accidenté et rempli d'embûches.
Plusieurs modes de jeu sont disponibles. Ainsi signalons la présence d'un mode libre qui permet de se familiariser avec le jeu, en faisant une course où on peut paramétrer le nombre de tours et de concurrents sur la piste. Un mode contre la montre est aussi présent, un classique dans les jeux de course.
Un mode multijoueur à 2 en split screen est aussi de la partie. Le jeu ne perd pas d'ailleurs en gameplay, bien que la vue soit un peu plus écrasée, le titre reste jouable et ne ralentit jamais à 2 joueurs. Par contre, on aurait aimé le jeu à 4 comme dans Super Mario Kart ou comme dans un autre qui se rapproche de Star Wars Racer, F-Zero X. Cela s'explique peut-être par une impression de vitesse assez énorme qui est explose celle du jeu de course de Nintendo, les bolides de George Lucas pouvant atteindre aisément les 1000 km/h avec les bonnes sensations qui vont avec. Difficile donc d'aligner 4 joueurs humains sur la grille de départ, sans que le jeu n'en pâtisse au niveau de sa vitesse d'affichage.
Reste le dernier, et sans doute le plus intéressant, le Mode Tournoi. Il s'agit d'un championnat incluant un mini mode carrière. Le joueur a le choix entre 6 pilotes disposant chacun de caractéristiques propres. Comme nous l'avons vu plus haut, le seul pilote connu est Anakin, les autres étant des figurants aperçus dans la course du film.
A la manière d'un Mario Kart, le joueur devra finir dans les 4 premiers pour accéder à la course suivante. Une fois le premier tour de 7 courses bouclés, le joueur débloquera en tout 21 nouvelles courses, disposées toujours dans les 8 planètes différentes.
La difficulté est progressive, les course les plus difficiles proposent des tracés très escarpés et un terrain très accidentés ainsi que des rétrécissements fulgurant de la piste. A la manière d'un Mario Kart là-encore, il existe dans la majorité des courses des raccourcis et des chemins alternatifs.
Les tracés sont imaginatifs, bien conçus et suffisamment délicats pour accrocher un minimum le joueur. Les courses sur Tatooine sont d'ailleurs très fidèles à ce que l'on a pu voir sur grand écran.
Comme nous l'avons affirmé plus haut, il existe un dimension "carrière" dans ce soft. En effet, il sera possible tout au long du championnat d'améliorer les caractéristiques de son POD. Freinage, direction, turbo, à peu près tout est customisable. Seulement ces pièces ne sont pas gratuites, il faudra aller se les procurer dans le magasin de Watoo, et ainsi dépenser l'argent fraîchement gagné d'une course.
La notion de réparation a aussi été intégrée au jeu de LucasArt. Pendant les courses, notre POD pourra subir divers chocs contre les parois rocheuses ou contre les murs, essuyer les tirs des Tuskens du désert (comme dans le film), ou encore entrer en collision sur un gros rocher et exploser.
Entre 2 courses, il faudra réparer pour optimiser le bolide pour la prochaine. Des droids mécaniciens sont d'ailleurs prévus à cet effet, mais là encore il faudra sortir le portefeuille pour s'offrir leur service.
Tout en étant par nature un jeu fun et très orienté arcade, Star Wars Racer n'oublie pas d'être un jeu complet et assez riches en option. Il ne se contente jamais d'être une adaptation fait à la va-vite en fait.
D'autant que techniquement parlant, les gens de LucasArt ont sorti le grand jeu pour le plus grand bonheur des joueurs de l'époque. Propres et très soignés, les graphismes de Star Wars Racer ont bénéficié d'un soin réel. Les différents environnements empruntés à l'univers Star Wars sont reconnaissables par n'importe quelle fan lambda, tout arborant d'effets très réussis, comme des effets de lumières, ou des reflets du soleil. Le jeu supporte aussi la haute résolution grâce à l'expansion pack, l'expérience n'en ressort que plus agréable.
Mais la chose qui a vraiment le plus impressionné les joueurs dans ce titre, c'est bien sûr la vitesse d'animation absolument prodigieuse. Rarement on aura vu un défilement aussi rapide, aussi décoiffant même sur Nintendo 64, et ce sans aucune saccade. Un grand bravo aux équipes de LucasArt.
L'aspect sonore, bien que assez en retrait, est aussi soigné. On retrouve de temps à autres dans la course des thèmes issus du film réorchestrés pour l'occasion. Les courses sont d'ailleurs agrémentés de quelques synthèses vocales des participants, lors de dépassement ou de collisions par exemple. Le seul petit regret vient de l'absence des commentateurs vu dans le film.
La jouabilité est là encore une réussite. Bien que l'animation soit très rapide, le jeu ne s'avère pas injouable pour le commun des mortels, bien au contraire. Par contre certaines vue sont à éviter, les vues éloignées comme la vue par défaut par exemple propose le meilleur compromis entre le côté spectaculaire de la course, et l'anticipation des virages et le confort visuel de manière globale.
Enfin, le Mode Tournoi tiendra en haleine quelques heures les joueurs, et on y revient avec plaisir pour faire un ou deux tours de circuits.
La plupart des joueurs cite souvent GoldenEye 007 comme étant un rare exemple de film très bien transposé en jeu vidéo, et pourtant ce Star Wars Episode 1 Racer mérite presque le même égard.
En extrayant une seule scène du film, LucasArt a réussi à concevoir tout un univers vidéoludique qui s'avère crédible et fort distrayant. Une conversion qui ne manque pas d'originalité et d'imagination, tout en proposant un gameplay très soigné, et une réalisation de haute volée sur Nintendo 64. Un titre marquant de la console !
Fiche technique: Titre: STAR WARS -EPISODE I- RACER Développeur: LUCASARTS Editeur: LUCASARTS Genre: COURSE Année: 1999 Autres supports: DREAMCAST, PC, GAME BOY COLOR Nombre de joueur(s): 2 Localisation:
NOTE PRESSE (Joypad 088 - Juillet/Août 1999)
RESSOURCE PRESSE
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Bonus:
Là encore une pub, mais qui nous vient cette fois-ci des USA.
On connait les jeux qui seront présent lors de l'E3 sur le stand SNK PLAYMORE:
- The King of Fighters 2006 (ps2) : le nom américain du kof 3d KOF Maximum Impact 2
- Metal Slug Collection (psp): une compilation de tous les metal slug sortit sur mvs: Metal Slug 1,2,X,3,4 et 5.
- Metal Slug Supervehicule 001 (gba): la version originale de Metal Slug sur GBA, pour célebrer les 10 ans de la série.
Autant dire que le plateau sera famélique, et franchement décevant! Même Metal Slug 3D ne semble pas être présent! Quant à KOF XII, il vient à peine d'être mis en chantier! C'est assez logique qu'il n'y soit pas.
SVP, ne l'achetez pas! Ce jeu est une bonne (mauvaise?) blague! C'est le 2002 en plus nul, tout simplement! A quoi sert-il? A rien biensûr! D'abord, Kim brille par son absence (clap, clap, bravo SNK Playmore)! Gesse a subit un massacre en bonne et dûe forme: son sprite est LAID! Bon je vais enchaîner sur un test très rapide du jeu tant qu'affaire:
- Les illustrations des persos sont les plus laides jamais vu dans un King (menus etc...)
-L'intro est la plus moche jamais réalisée dans l'histoire de jeux SNK, c'est dire...
- L'interface est aussi catastrophique, vide et affreuse!
- Les graphismes ne méritent à mon avis que 2/10, les décors sont moches (esthetiquement) et à l'ouest total par rapport à l'univers riche de SNK! On se croirait dans un jeu de combat coréen! Les sprites pixellisent à fond et s'intègrent très mal au décors!
- L'animation est assez inégale, mais classique en somme... de l'ère MVS (pourtant bien moins puissante)! Une animation datée donc!
- Les musiques sont d'ascenceur, bref rien de marquant!
- Les bruitages KOF sont là mais bon c'est de la neo geo quoi!
- Le gameplay est bon et sauvent un peu le desastre! C'est du KOF team battle classique, les anciens apprécieront!
En conclusion, si vous possédez le 2002, ce Neowave ne sert à rien du tout! Passer sur Atomiswave pour nous pondre une merde pareil, sans déconner! Pour les possesseurs de PS2, je ne saurai trop vous conseiller Neo Geo Battle Colisseum et KOF XI (qui arrive le 22 Juin, je vous le rappelle). Le premier est un très bon jeu de combat 2D, le deuxième la future réference du genre! KOF XI, çà calme!
Une nouvelle rubrique qui ne vous parlera ni de retro ni d'actu mais de jeux insolites disponible dans l'archipel. Une rubrique destinée aux japonisants en quête de jeux concept typiquement tong!
My Home wo Tsukurô 2! Jyô Make your dream home est un jeu qui date de l'an dernier et qui vous met dans la peau d'un jeune gars qui veut construire sa propre maison! (wo tsukurô jyô veut dire en japonais faisons notre maison).
Ce jeu est réalisé par Marvelous Interactive (Harvest Moon) et vous propose de concocter votre chez soi! On achète notre terrain, on decide de l'architecture de notre baraque, on place les pièces (leurs agencements). Une fois les murs posés, là on s'attaque au gros du jeu: la décoration! Tout y passe du papier peint, aux fenêtres, portes, robinetries etc... Ensuite on doit placer ses meubles, lavabo et autres, faire marrier les couleurs et rendre ainsi son chez soi harmonieux et agréable!
On peut visiter sa maison enfin fini via une vue à la première personne! Enfin pour finir en beauté sur ce jeu inutile, on peut incarner un architecte qui aura pour tache de répondre à la lettre à la commande de ses clients! Et il ne faudra pas les decevoir, sinon c'est direction Julien Courbet! (non j'déconne).
Le vengeur de la route!
Road Blaster est à la base un dessin animé interactif sortit en arcade en 1985 sous la houlette du regretté Data East. Ce n'est qu'en 1993 qu'on le verra débarquer sur console, en l'occurrence sur Mega CD grâce au concours de la Wolfteam, l'ancien nom de tri-Ace.
Le titre est sortit chez nous sous le nom de Road Avenger à cause de la ressemblance avec un vieux titre de Atari qui se nommait Roadblasters. Ce jeu connaîtra un certain succès puisqu'il sera vendu en bundle avec la machine chez nous, démontrant un certain potentiel technologique du support digital.
La trame se déroule à la fin des années 90, époque où des gangs de voyous sèment une terreur incroyable dans les villes grâce leur véhicule transformé.
Une brigade est crée pour éradiquer ce fléau, le MATF dont le héros est l'un des plus éminents représentants. Le gang RRR contre lequel lutte notre dépositaire de la loi décide de le supprimer le jour de son mariage en provocant un accident. Ils ratent leur coup, mais réussissent quand même de tuer la prétendante du héros, Cindy.
Rétablit de ses blessures, ayant modifié et blindé ce bolide rouge, le héros sera animé d'un sentiment de vengeance hors du commun qui l'emmènera à aller affronter à lui-seul l'intégralité du gang RRR.
Tel est histoire de ce jeu, enfin de cet animé interactif, très violent qui rappelle beaucoup des films comme Mad Max. Notre avatar sera amené à rouler dans différents endroits pour mener à bien sa vengeance, comme dans les villes mais aussi en forêt ou encore dans des chemins montagneux.
Le principe du gameplay se base uniquement sur les réflexes, tout se joue à la manière d'un QTE. Freiner, accélérer, tourner à gauche, à droite, et d'autres commandes seront à chaque fois effectués par un des 4 boutons du pavé directionnel, pendant un court laps de temps exigé.
Le jeu se présente comme un dessin animé interactif donc, un genre vidéoludique qui a totalement disparu de nos jours, et que l'on croyait vecteur d'avenir pour l'industrie dans les années 80.
Au volant de sa voiture tunée, le héros devra donc traverser une route où il sera harcelé par des hordes de psychopathes qui n'ont qu'une envie, celle de rayer son joli bolide (et accessoirement l'envoyer dans un autre monde).
Vous aurez vite saisi que pour que le déroulement du dessin animé s'effectue sans encombre, il faudra à chaque fois valider la bonne touche du paddle. Sinon une scène d'accident s'ouvre, et le jeu nous ramène soit au début d'un niveau ou soit à un checkpoint.
Même si l'univers graphique est plutôt bon, la qualité de la compression des vidéos est vraiment mauvaise sur Mega CD. Le rendu à l'écran est très pixellisé. Néanmoins à l'époque, le jeu impressionnait, et accrochait le passant devant les bornes Sega installées dans les magasins. Le chara-design est classique de cette époque dans l'animation japonaise, seul l'univers arrive quelque peu à accrocher le joueur grâce à une ambiance qui fait très légèrement penser à du Hokuto no Ken (cela est surtout vrai pour les séquences où l'on voit les ennemis tout dévaster).
La qualité de l'animation est assez bonne, les studios de la Toei Animation ont plutôt bien en oeuvre leur savoir-faire.
Les musiques n'ont rien d'inoubliables, seuls les cris et sons de moteurs mettent bien dans l'ambiance.
Enfin la durée de vie est famélique, à cause principalement du concept du jeu. Seul le mode difficile peut accrocher le gamer.
Il est vraiment étonnant aujourd'hui de constater que Road Avenger ait été un "jeu-bundle" vendu avec le Mega CD, tellement il est spécial. En se replaçant dans le contexte de l'époque on comprend mieux cet état de fait, oui Sega croyait dur comme fer dans ce genre de production qui justifiait l'acquisition de l'extension CD-ROM pour la Megadrive. Néanmoins tout ceci ne fait pas de Road Avenger un bon jeu, pire il est même assez ennuyeux, et finalement peu interactif.
Enfin pour finir sur une note culturelle, sachez que derrière ce jeu se cache Yoshihisa Kishimoto, qui n'est autre que l'un des géniteurs de la célèbre série de beat them all Double Dragon. D'ailleurs dans le tout premier level du premier Double Dragon, on peut apercevoir un garage avec une voiture rouge garée à l'intérieur, la même que dans Road Avenger!
Fiche Technique: Titre: ROAD BLASTER FX Développeur: RENOVATION Editeur: WOLF TEAM Genre: ANIME INTERACTIF Année: 1993 Autres supports: PC, LASERACTIVE, ARCADE, SATURN, PLAYSTATION, VHS Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
Pour ceux qui ne sont pas au courant de cette petite info, Nintendo Power a rapporté récement une interview de Makoto Miyanaga, un des développeurs de Zelda TP. Dans cet entretien, Miyanaga dévoile un des nouveaux aspects de Link: en effet, comme tout le monde le sait Link pourra se transformer en loup. Selon notre ami japonais, l'enjeu de cette nouvelle apparence est double. D'une part, techniquement, rendre les déplacements du loup les plus souples et réalistes possible. Pour cela, ils ont mené des séances de motion capture sur de vrais canidés, et étudier les angles de caméra de façon à ce que la vue ne porte pas sur l'arrière-train de l'animal de façon permanente (rappelez lors du trailer présenté à l'E3 dernier, Link (en loup) traversait un pont, et la vue employée pour cette séquence était de 3/4)!
D'autre part, le level design a dû évolué en conséquence et prendre en considération les limitations et les possibilités inédites du quadrupède. Fini les blocs à trimballer donc, mais beaucuop de nouveaux mouvements inédits, toujours dans l'esprit de Zelda biensûr, dixit Miyanaga.
La bande à Picsou!
Les plus vieux d'entre vous se rappellent sans doute de cet excellent dessin animé diffusé chez nous à la fin des années 80, et qui reprenait un personnage emblématique de Disney l'Oncle Picsou. Duck Tales en est l'adaptation vidéoludique exclusivement développé sur NES, et paru dans nos contrées en 1990. Il s'agit aussi de l'un des tous premiers jeux à licence Disney développé par le fameux studio d'Osaka. En effet d'autres adaptations suivront comme Goof Troop, Aladdin ou Magical Quest starring Mickey Mouse sur Super Nintendo.
Aussi, Duck Tales a été en partie développé par les mêmes personnes qui avaient sur les précédents Megaman, et cela s'en ressent assez fortement.
Duck Tales est un pur jeu de plateforme comme on en voyait tant à cette époque. Le jeu commence sans introduction mais on comprendra très vite que le but du jeu n'est pas d'aller sauver une princesse ou d'aller exterminer un gros méchant.
Point d'héroïsme ici, on dirige l'Oncle Picsou qui décide d'entreprendre un voyage à travers le globe pour aller chercher des trésors bien cachés. Le jeu reprend donc assez librement la trame du dessin animé.
Duck Tales démarre sans préambule ou presque, tout ce que l'on vous demande au départ est de choisir le niveau de difficulté parmi les 3 disponibles et le level. Car oui, le joueur pourra sélectionner le stage qu'il désire dans une liste qui en comprend 5, comme dans un Megaman. On retrouve l'Amazonie, la Transylvanie, l'Himalaya, les mines Africaines, et enfin un niveau qui se déroule sur la Lune.
La canne du vieux canard est l'élément central du gameplay de ce titre. En effet, la canne sera la seule arme efficace contre les ennemis, puisqu'il est impossible de les détruire en leur sautant simplement dessus comme dans un Sonic. Il faudra donc sauter et appuyer sur les boutons "bas" du pavé directionnel et "action" pour que l'Oncle Picsou sorte sa canne et rebondir sur les ennemis en les éliminant. En outre la canne sera aussi utile pour accéder à des plateformes inaccessibles en effectuer un simple saut. Enfin il sera possible de détruire des blocs toujours avec cet accessoire, et ainsi que de taper des blocs pour les projeter vers un ennemi. Comme vous le voyez le gameplay est bien travaillé, et regorge de trouvailles sympathiques, tout en respectant l'univers original de l'oeuvre de Disney.
De plus le level-design est vraiment très bon, et on sent clairement la patte des développeurs de Megaman. Les niveaux sont bien construits, peu linéaires, et assez variés. Chaque élément trouve parfaitement sa place de sorte que les traverser encore et encore est toujours un régal d'autant que le titre regorge de passages secrets et de trésors cachés. Bien que les niveaux soient franchement courts, les développeurs de Capcom se devaient de les rendre exemplaire, c'est à dire de réunir toutes les qualités indispensables d'un bon niveau en très peu d'écrans. Et force est de constater que ce pari est réussi.
Outre le gameplay et le level-design, on trouvera aussi quelques personnages de la série comme Riri, Fifi et Loulou qui nous donneront des petits conseils, ou encore Flagada Jones et son helicopètre, personnage qui nous permettra de sortir d'un niveau. On retrouve aussi les méchants de cet univers comme Miss Tick ou Les Rapetou. Enfin à la manière d'un jeu d'aventure, certaines salles seront accessible si certaines conditions sont remplis, comme offrir 300.000$ à une statue pour accéder au repère du boss en Amazonie, ou encore retourner en Transylvanie pour récupérer une clé qui permettra d'ouvrir les mines africaines. Bien que globalement ces petites énigmes soient anecdotiques, elles restent tout de même appréciable.
Le graphisme varié et agréable soutient parfaitement ce jeu de plateforme. Il ne trahit jamais l'œuvre originale, on reconnaît facilement le protagonistes de Disney, et le bestiaire fourni se fond à l'univers comme ces canards momifiés de la Transylvanie, ou encore ces canard-androïdes du niveau de la Lune.
L'animation est d'époque, et sur NES à l'époque, on constatait de vilains clignotements de sprites ainsi que quelques ralentissements lorsque trop de sprites sont affichés simultanément. On retrouve donc ces 2 soucis dans Duck Tales, même si ils n'altèrent quasiment jamais le plaisir de jeu.
La maniabilité est dans l'ensemble assez bonne, mais il faudra au joueur d'être très précis dans sa gestion des sauts à la canne. En effet, il faudra doser quasiment au pixel près certains sauts, pour que la canne touche la platerfome et permet à Picsou de rebondir plus haut. Dans une plateforme assez large cela ne pose aucun problème, mais sur une plateforme étroite cela peut poser un problème car il faut viser juste, sinon Picsou atterrit sur ses pattes, très embêtant dans une plateforme avec des pics par exemples.
Enfin la bande sonore semble tout droit sortir d'un Megaman sur NES. Logique me diriez-vous, puisque c'est Yoshihiro Sakaguchi (connu sous le pseudonyme de Yuukichan's Papa) qui en est l'auteur. On retrouve des thèmes dynamiques et entraînant proche de ceux de Megaman, surtout le thème de Moon Stage. Le petit soucis est que ces thèmes, bien qu'ils soient très bons, ne s'accordent pas forcément à l'ambiance peu héroïque du jeu et au caractère du personnage principal. N'oublions pas que Picsou part chercher des trésors pour devenir le canard le plus riche du monde, et il n'y a rien de bien héroïque là-dedans. Rappelons rapidement que le thème d'ouverture ainsi que le thème de fin est juste la musique du générique du dessin animé en version chiptune.
Enfin le jeu n'est pas si facile que çà, ou du moins pas si facile que l'on veut bien nous faire croire. Certains passages sont assez délicats à négocier, notamment certains sauts. De plus il n'y a aucun continue ou password dans le jeu, il faudra donc le finir à l'ancienne en une seule partie. Par contre une astuce rend le jeu plus simple. Il est possible de rentrer dans un niveau, de récupérer un up caché, et de ressortir du niveau par le biais de Flagada Jones, et ainsi recommencer cette opération jusqu'à obtenir un grand nombre de vies. Même si la durée de vie du jeu est très courte, il existe une fin caché qui se débloquera si vous arrivez à accumuler 10,000,000$ et si vous trouvez 2 trésors cachés.
Duck Tales est considéré à juste titre comme un classique sur la 8 bits de Nintendo. Alors certes tout n'est pas parfait, le jeu a vieilli, et finalement l'aventure est assez courte, mais le plaisir est bien présent et c'est bien là l'essentiel.
Ce jeu est important dans l'histoire de Capcom car ce fût l'un de leur premier jeu à licence Disney pour la firme.
Fiche technique: Titre: DUCK TALES WANPAKU DUCK YUME BOUKEN Développeur: CAPCOM Editeur: CAPCOM Genre: PLATEFORME Année: 1989 Autres supports: GAME BOY Nombre de joueur(s): 1 Localisation: Jeu testé en version européenne
NOTE PRESSE (Player One 009 - Mai 1991)
RESSOURCE PRESSE
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Bonus:
En bonus, une fois n'est pas coutume, la publicité TV française de l'époque.
Voilà un nouveau jeu intérressant sur XBOX 360. Jeu en devellopement chez Cavia en exclusivité sur la machine de Billou, Bullet Witch s'annonce comme le Devil May Cry de la console américaine! Dans un monde dévasté par un virus inconnu, les morts sortent de leurs tombes et ne sont pas vraiment contents. Pour eviter de succomber sous l'attaque continuelle des démons, les survivants humains peuvent compter sur Alicia, une sorcière vampirique à la puissance térrifiante comme l'a dévoilé la première video. Techniquement, il semblerait que le jeu ait du mal à atteindre le cran next-gen et nous propose nous propose un mélange entre les graphismes 128 bits et next-gen; la critique sera donc facile, l'aspect visuel ayant pris le pas sur le gameplay chez le joueur moyen. Cependant, on attendra la première démo pour nous forger un véritable avis. le jeu devrait être présenté à l'E3 prochainement. Video de Bullet Witch
Sega vient d'enregistrer des nouveaux noms à l'office des brevets japonais.
- Virtual Rider
- Virtual Wars
- Virtual Hunter
- Virtual Lock On Shot
- F1 Super Lap
On ne sait sur quelles machines (consoles, arcade, téléphones portables, medal gamees, sous-titres) ces jeux verront le jour. En tout cas il y en a un qui est connu (F1 Super Lap) puisque c'est un vieux jeu Sega de la periode 1993. Aura t-on droit à une suite du style AfterBurner ou Out Run? Wait and see!
Source: Neo-Arcadia, le site
S C R E E N S H O T S:
- La borne Arcade de F1 Super Lap.
- Ca c'est le jeu in-game! C'était quand même joli pour l'époque!
Welcome to this crazy time...
La licence Hokuto no Ken a souvent eu des adaptations vidéoludiques assez désastreuses. Ce n'est pas trop le cas de ce Hokuto no Ken 2 sur Megadrive, qui sans être un bon jeu, reste acceptable pour le fan de Kenshiro.
Pour rappel, Sega avait mis très tôt (1986 je crois) la main sur cette licence dans le but de contrer les autres grandes licences de mangas japonais sur Famicom. En effet, à cette époque, Sega était trop associé à l'arcade aux yeux des joueurs alors que Nintendo était plus écléctique en offrant des produits comme les très populaires Dragon Ball et Saint Seiya par exemple! D'où la riposte Sega avec l'achat de cette licence avec celle de High School Kimengumi (le collège fou fou fou en France).
Lin
Revenons à notre jeu, Hokuto no Ken 2 est sorti en 1989 au Japon et un peu plus tard en Europe. D'ailleurs, les versions US et Européenne du jeu furent toutes deux censurées (pas de sang), tout en étant amputées de la licence Ken ( le titre se nommait Last Battle en occident!).
En version japonaise donc, Hokuto no Ken 2 reprend exactement la trame de la seconde série celle où Kenshiro doit combattre le Gento ko Ken, et le Hokuto Ryuken.
Ce titre se présente comme un beat'them all à scrolling horizontal sur un seul plan. L'histoire suit relativement bien l'anime, même si les concepteurs de chez Sega ont pris quelques libertés. On retrouve donc Orque Rouge, Falco, Han, Kaioh etc... C'est un beat'them all ultra classique avec un boss de temps. Quand on finit un stage, on peut choisir son chemin entre différentes bifurcations (un peu comme dans Out Run).
Ce jeu se joue à l'aide des 3 boutons de la Megadrive, un pour les poings, un autre pour les pieds, et un dernier pour le saut. Aussi le fameux Hyaku Retsuken (atatata) est aussi présent dans ce jeu. Il s'active après avoir rempli une barre en bas de l'écran, en battant des ennemis au cours du jeu. Un peu à la manière des jeux de combat 2D en somme.
Je rajoute que la palette de coups une fois la barre rempli en partie ou entière, est différente de la palette de base de Ken (celle qu'il a par défaut au début du jeu). Il faut donc composer avec cet élément de gameplay tout au long des nombreux combats que proposent ce jeu!
Les ennemis sont relativement fidèles à ceux que Ken rencontre dans le manga, à savoir des soldats de l'empereur ainsi que les puissants combattants du Pays des Démons.
Le jeu est très répétitif, comme tous les beat them all vous direz, sauf que là, la palette de coups réduite et l'absence de combos fait que l'on a l'impression de faire la même chose durant tout le jeu. Il est par exemple impossible de chopper les ennemis, ou pire encore, le jeu à 2, élément important et "fun" par excellence dans les beat them all, brille ici par son absence.
Graphiquement, le titre de Sega est plutôt correct. L'univers si particulier de Ken est bien respecté, les stages s'inspirant du manga sont suffisamment variés, mais l'ensemble a tout de même vieilli. Le jeu s'en sortait plutôt bien à son époque de parution sur Megadrive. Les sprites sont grands et bien détaillés même si on peut déplorer un manque de variétés au niveau des ennemis rencontrés.
L'animation quant à elle n'atteint pas des sommets! Ken a l'air d'avoir un balai dans le derrière et les ennemis n'ont pas beaucoup de mouvements. Notons aussi des collisions fantaisistes qui conjuguées avec la raideur de Ken, rendent certaines situations assez délicates à négocier, et des crises de nerfs pour le joueur..
Mais globalement la jouabilité est assez correct, nous dirons que l'on a vu pire ailleurs. Notons une nouvelle fois que le manque de variétés au niveau des commandes fait que le joueur s'ennuiera assez vite.
La bande sonore respecte l'univers de Ken sans être vraiment extraordinaire! Les bruitages sont quant à eux très moyens.
Enfin, l'ambiance qui se dégage de ce titre est noir et ne trahit pas le manga. Les ennemis explosent (d'abord la tête ensuite le reste du corps). Un vrai bon point (uniquement sur la version JAP)!
Pour finir, le jeu est très difficile, certains passages ou portes permettent à Ken de se recharger en vie en tuant des adversaires (sans se faire toucher bien sûr), mais dès que Ken laisse exploser son Ki, et devient torse nu, la progression est un peu moins tendu. Néanmoins certains boss et passages vous feront dresser vos cheveux même avec le Ken puissant! Très difficile d'autant que l'on a qu'1up pour faire tout le jeu, bon courage!
Pour conclure, Hokuto no Ken 2 reste pour les fans un épisode de choix (avec Black Belt). Episode de choix par défaut je dirais, vu que les pauvres fans de Ken n'ont pas été gâtés du point de vue qualitatif concernant les adaptations vidéoludiques de cette licence. Entre des RPG d'une nullité intersidéral, et des jeux de combats complètement injouables, cet épisode peut procurer un (strict) minimum de plaisir d'autant qu'il reprend le background de la seconde série, trop peu exploité dans les adaptions vidéoludique du manga. On regrettera simplement que Sega ait autant censuré la version pal et ntsc us.
On récapitule, ce jeu est destiné exclusivement aux fans, et ne procure peu de fun. Donc les autres, passez allègrement votre chemin...
Fiche Technique: Titre: HOKUTO NO KEN 2: Shin Seikimatsu Kyūseishu Densetsu Développeur: SEGA Editeur: SEGA Genre: BEAT THEM UP Année: 1989 Autres supports: ARCADE (Sega Mega-Tech), AMIGA, COMMODORE 64 Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (Famitsu - Juillet 1989)
"Le tempo est mauvais"
Screenshots:
Bonus retro:
(MAJ) Allez, en cadeau de l'inédit de chez inédit, la publicité du jeu au Japon. Oui il aura fallu attendre 2015 pour découvrir ce spot inédit chez nous.
Souvenez-vous de Gundam Battlefield de Banpresto, le jeu dans la borne P.O.D avec écran panoramique de 180 degrés utilisant la licence Gundam qui avait été présentée au salon AM Show de septembre dernier. Depuis, aucune nouvelle, et une abscence remarquée lors du salon AOU de février. Et voila qu'il refait parler de lui avec un location test prévu le 29 avril et le 7 mai prochain à Nakano.
le jeu sera jouable à 4 contre 4 durant le location test.
Le site officiel du jeu vient d'ouvrir pour l'occasion. Site officiel