Du Jedi en plastoc ?
En 2005 sortait le troisième et dernier long métrage en date de la série Star Wars, à savoir Star Wars : Episode III - La Revanche des Sith. Ce film conclut la seconde trilogie initié par l'épisode 1, La Menace Fantôme en 1999.
Un jeu d'action-aventure éponyme mais surtout générique et très oubliable accompagna la sortie du film, en 2005 donc. Mais décidément, les voies du marketing sont impénétrables, et c'est par un savant calcul que les pontes de chez Eidos ont décidé de confier la licence Star Wars au studio Traveller's Tales, toujours cette même année, pour en faire un jeu estampillé... LEGO. C'est ainsi que naquit LEGO Star Wars: The Video Game. Bien que disposant d'un véritable potentiel commercial, d'aucuns pensaient à l'époque que le mariage du jeu de construction scandinave avec l'univers imaginé par Georges Lucas allait générer la licence à succès que nous connaissons tous aujourd'hui! Et je dirais même plus, un nouveau genre vidéoludique, le genre LEGO... quelque chose. Car oui, Jack Sparrow, Indiana Jones ou encore Batman ont aussi eu droit à leur avatar vidéoludique en plastique. Mais revenons sur l'origine de cette success story, avec le tout premier épisode, donc.
Traveller's Tales a choisi de revenir avec LEGO Star Wars sur les 3 épisodes de la seconde (et moins bonne) trilogie. Bien que La Revanche des Sith soit présent, on retrouve aussi l'Épisode 1: La Menace Fantôme et l'Épisode 2: L'attaque des Clones.
On retrouvera donc les principaux évènements, ainsi que les principaux protagonistes de ces 3 films mise en scène à la sauce burlesque, façon LEGO. Pas la peine de rappeler les différents scénarios des films, je vous invite si ce n'est pas le cas à visionner cette trilogie notamment en vous procurant la dernière édition en HD.
Pour ce qui est de la critique, le titre de Eidos est resté dans l'ensemble fidèle aux œuvres dont il est tiré. Les principales scènes d'action sont là, on regrettera cependant le fait que le jeu ne dispose d'aucun dialogue, notamment écrit (néanmoins un LEGO qui parle... çà ferait flipper!!).
LEGO Star Wars est un jeu d'Action global mélangeant plusieurs genres ou sous-genres vidéoludiques. Le socle du titre restant tout de même la plateforme mâtinée allègrement d'action. Cependant on retrouve des séquences courses avec la fameuse course des modules qui nous rappelle avec un brin de nostalgie Star Wars Episode 1 Racer. On trouve aussi des séquences shooting en 3D très assistés qui ne rappelle que de très loin une série comme Star Wars Rogue Leader.
Le jeu se divise en chapitres, qui sont au nombre de 3, et qui représentent autant de films. Chaque chapitre est découpée en 6 missions. A chaque mission effectuée on débloque la suivante et ainsi de suite. A signaler que l'on peut commencer (ou presque) par le chapitre que l'on veut. Effectivement le jeu dispose d'un hub, en l'occurence le Dexter's Dinner. C'est à partir de là que l'on se lancera dans les différentes missions bourrées d'action dont dispose ce jeu.
La feature qui a sans doute fait le succès de ce jeu et de la série de jeux LEGO dans sa globalité, est le fait de pouvoir jouer en coopération à 2, en local sans split-screen. Quoi de plus cool que d'incarner Anakin Skywalker, avec son pote dans la peau de Qui-Gon Jinn et faire la fête à l'armée des clones par exemple!
Mais au delà de la bonne humeur et de certains fou rires qu'engendreront ces parties à 2, on pestera vite devant des caméras souvent à la ramasse, mais surtout face une action vraiment bordélique à l'écran. C'est simple, il arrive parfois de ne plus distinguer du tout son personnage.
Et malheureusement, ce n'est pas là le seul défaut de ce titre. Le jeu souffre d'un gros problème de rythme. Le jeu de Traveller's Tales est d'une terrible linéarité. Le gameplay d'une grande mollesse n'est pas là pour faire remonter le niveau. On a toujours la fâcheuse impression de faire toujours la même chose. Heureusement que les phases shootings/courses ainsi que des phases où l'on dirige d'autres personnages comme R2D2 ayant la capacité d'actionner des interrupteurs ou autres, sont là pour casser la routine, sans cela ce LEGO Star Wars aurait violemment plongé dans le côté obscur de la force...
Outre le level design pauvre, les niveaux trop courts, et les mises en scène rudimentaires au début de chaque mission, on déplore un gameplay au sabre juste catastrophique. Cela est surtout vrai lors des combats contre les boss, où notre Jedi se mettra automatiquement en mode défense, alors que l'on voudra attaquer. Pourquoi ne pas avoir séparer la défense/parade et l'attaque sur 2 boutons distincts? Il n'y a pas assez de boutons sur un pad Xbox? Cela, conjuguée à l'absence pur et simple de combo rend le gameplay au sabre laser totalement raté, et accessoirement inintéressant. Et comme si il en avait besoin, on ne ressent absolument jamais la puissance de cette arme mythique et surpuissante en théorie, la faute à un mixage sonore des plus douteux, le bruit du sabre étant à peine audible. Une honte je vous dis!
Néanmoins, les graphismes décents rattrapent un peu l'affaire même si on a vu bien mieux sur la 128 bits de Microsoft. Les personnages sont dans l'ensemble mieux réalisés que les décors, qui s'avèrent assez pauvre et relativement inégaux, même si la variété est de mise.
L'animation est de bonne facture, le jeu est fluide et l'animation des personnages, que ce soit ingame ou dans les cut-scenes s'avère convaincante.
La jouabilité ne pose pas trop de problèmes dans l'ensemble, si on oublie les 2 points que l'on a abordé plus haut, à savoir le jeu à 2 assez souvent fouillis et surtout le gameplay au sabre vraiment raté.
L'aspect sonore est correct, on a droit aux musiques des différents films composés par John Williams. L'ambiance est donc là, par contre les bruitages auraient gagné à être plus pêchus.
Enfin et on termine à nouveau par un défaut, la durée de vie est vraiment famélique. Comptez environ 4 ou 5 heures pour terminer le jeu. Et un petit peu plus pour débloquer tous les secrets du jeu, sachant que l'on peut refaire les niveaux avec d'autres personnages, ou encore débloquer des items et des personnages etc...
Malgré ce test qui ressemble vraiment à un réquisitoire, nous n'allons pas condamner pour autant ce LEGO Star Wars au buchée. Malgré sa pléiade de défauts et son manque de rigueur dans le gameplay, le titre est vraiment très plaisant pour la cible qu'il vise naturellement: à savoir les casuals et les enfants. Ces derniers s'amuseront devant ce programme très facile, peu prise de tête et vraiment marrant à 2.
Pour les gamers que nous sommes, l'ensemble est vraiment trop léger, trop insuffisant. Malgré de la bonne volonté, et une envie de bien faire en variant notamment les plaisirs, le titre de Traveller's Tales manque fondamentalement de consistance, les licences LEGO et Star Wars ne servant ici que de cache-misères d'un gameplay relativement pauvre malgré de bonnes idées.
A réserver à 2 joueurs, pour les fans absolus de Star Wars, les plus jeunes, et globalement pour les joueurs peu expérimentés. Les autres s'ennuieront.
Fiche technique: Titre: LEGO STAR WARS: THE VIDEO GAME Développeur: TRAVELLER'S TALES Genre: ACTION Année: 2005 Autres supports: GBA, PS2, GAME CUBE, PS, MAC Nombre de joueur(s): 2 Localisation: Jeu testé en version française
Retour ce soir de l'enculé en tongs, qui une fois n'est pas coutume n'est pas tout seul. Il est cette fois accompagné d'un partenaire de chic et de choc, le bien nommé 6coups6mouches.
Comme vous l'avez lu sur le titre, objet de votre venu sur cet article, ce duo est là pour vous parler de Actraiser, ce superbe Action-RPG signé Quintet. Et pas pour vous en parler comme des noobs, hein. Non, cette vidéo est blindé d'anecdotes concernant le studio, sur le développement du jeu, sur les figures de l'industrie qui ont participé à l'élaboration de ce jeu, mais aussi sur le gameplay tout simplement. Bref, une heure et trois minutes de condensé de culture vidéoludique rien que pour vous... gros veinards que vous êtes. Merci qui? Merci l'enculé!
Sonic Wings connu aussi sous le nom de Aero Fighters en occident est le premier titre d'une série de shoot crée au début des années 1990 par la société japonaise, Video System.
Il s'agit d'une série de shooting game au scrolling vertical en 2D (même si un épisode 3D est sorti sur N64). Bien qu'une demi-douzaine d'épisodes de cette série soit sorti sur divers supports comme l'Arcade, la Super Famicom voire sur les 32 bits que sont la PlayStation et la Saturn, on se souviendra surtout des 2 épisodes sur Neo Geo, une console qui ne disposait pas d'un immense catalogue shooting-game. La Rolls étant surtout réputé pour ses jeux de combat, que ce soit du côté du Versus Fighting que du Beat Them All.
Aujourd'hui je vous présente un petit superplay sur le premier Sonic Wings réalisé par un joueur américain. Il termine le jeu en 1 seul crédit. A signaler que ce joueur joue sur une version peu connue, à savoir la version PS2. Elle se nomme Oretachi Geasen Zoku Sono 6: Sonic Wings, et s'inscrit donc dans la gamme de jeux Oretachi. Il s'agit donc d'un portage très fidèle de la version arcade.
Enfin, si vous voulez briller en société lors de vos dîners mondains, sachez qu'une bonne partie des développeurs de ce jeu se trouve aussi derrière une autre série de shoots connue, Striker 1945 du studio Psikyo.
Allez un petit retour rapide sur mon blog, et un petit retour rapide aussi sur un jeu Saturn complètement méconnu. La preuve, moi-même je ne connaissais pas ce Cyber Doll il y a encore 2 mois. C'est vraiment par le plus grand des hasards que je suis tombé sur ce test de RayonDePixel, un petit gars amoureux (définitivement) de la 32 bits de Sega, très adepte du shooting game.
Bref un mec forcément bien, au point que je me sens obligé de faire la pub pour son channel magique: http://www.dailymotion.com/user/RayonDePixel/1
Dans cette vidéo ci-dessous, il teste un RPG, le seul RPG qu'il a testé d'ailleurs. Un titre très obscur développer par Be Top et édité par la société I'Max, elle-aussi inconnue au bataillon. Bien sûr, le titre n'est jamais sorti de l'archipel tout comme pleins de jeux de cette machine. Cependant si vous avez quelques bases en japonais et que vous êtes sensibles au J-RPG et que vous êtes fan de Shadowrun, je vous conseille d'y jeter un oeil. Un J-RPG dans une ambiance résolument Cyber Punk, çà ne court pas les rues!
Il vous a manqué (ou pas...) et bien il est de retour ce soir, l'enculé en tongs!
Au programme ce soir, toujours un bouillon de culture autour du Nicaragua. D'ailleurs vous vous demandez sûrement: le rapport entre le Nicaragua et le run & gun de Konami? La réponse se trouve en dessous, dans la vidéo d'intro.
Les 2 autres vidéos nous montrent une partie de notre ami sur Contra Spirits, sur Super Famicom. Une partie? Un superplay devrais-je dire, puisqu'il finit le jeu en mode Hard en un seul crédit (ou plutôt sans utiliser de continues vue qu'on est sur Super Famicom).
Je vous propose donc ce petit programme, la vidéo d'intro, le run de Contra en 2 parties, et en bonus l'hommage d'un fan. Certes c'est assez maladroit comme hommage, mais l'intention est pure, c'est l'essentiel!
Il arrive parfois de tomber sur des trucs tellement bien sur le net, qu'on se sent presque obligé d'en parler. Le pire c'est que souvent on tombe dessus par hasard, c'est comme çà que j'ai connu le Joueur du Grenier au tout début de son aventure, ou encore l'émission 88 miles à l'heure et son premier numéro consacré à Super Metroid (une sacrée claque dans la tronche tellement j'avais galéré sur ce jeu étant jeune...).
Refermons cette parenthèse en vous présentant l'enculé en tong. Sous ce pseudo improbable se cache un bonhomme un brin iconoclaste, mais surtout extrêmement calé dans ce qui concerne le Japon, et pas seulement dans le domaine des jeux vidéo.
Sa connaissance du pays est vraiment impressionnante, il y a d'ailleurs vécu des années, et parle couramment la langue. Son seul véritable défaut, c'est qu'il ne poste plus rien sur son channel, depuis... plus de 6 mois. En espérant son retour, un jour...
Là je vous présente une vidéo extrêmement intéressante qui nous explique les origines du jeu Doki Doki Panic, le contexte entourant sa sortie, ainsi que le pourquoi du comment de sa création à proprement parlé etc... Ce jeu deviendra célèbre chez nous pour la raison que vous connaissez tous (sinon le fouet, faut être cultivé un minimum ), il deviendra en occident Super Mario Bros 2.
L'enculé, c'est à toi!
Allez, je sais que pas mal de joueurs du site sont sur ce jeu, je vous balance cette succession de combats opposant des joueurs japonais de talent (Poongko, Ichi, Zangitan, Bonchan etc...) sur le dernier-né de Capcom, Street Fighter X Tekken.
Voilà un jeu qui avait peu séduit à l'époque de sa sortie en 2003, les joueurs et les observateurs, et pour cause SVC Chaos: SNK Vs Capcom n'est pas vraiment une référence dans le domaine du Versus Fighting 2D.
Un système de combat mal maîtrisé bien qu'intéressant, ainsi qu'une réalisation technique plus que douteuse ont fait que ce titre est vite tombé dans l'oubli malgré le fait qu'il s'agisse du seul jeu où l'on peut admirer les personnages Capcom "à la sauce Neo Geo".
Je vous propose un vieux tournoi qui s'était déroulé à Hong Kong en 2003. Une des rares vidéos que j'ai trouvé sur Youtube avec des joueurs de bons niveaux sur ce titre. Mais de toute façon ne vous inquiétez, je compte reparler prochainement de ce jeu, titre qui fera l'objet d'un test approfondi.
Histoire de bien commencer l'après-midi, voici quelques replays (issus du XBLA) de Street Fighter X Tekken.
Une série de combats opposant Tetpoi à Poongko, enjoy.
Alors que les USA attendent toujours l'arrivée du premier épisode de Unchained Blades Rexx sur leur territoire, les japonais auront droit quant à eux à un second épisode qui sera baptisé Unchain Blades Exxiv.
Comme pour le premier opus, il s'agira d'un Dungeon-RPG (ou Dungeon Crawler) très old school destiné à la 3DS et à la PSP. Cette suite est prévu pour Octobre au Japon, rien du tout concernant une localisation US, il faudrait déjà que le premier arrive en occident. Avant de vous balancer une série de screens, je vous précise juste que le premier épisode sortira uniquement en dématérialisé aux USA, alors qu'au Japon il était sorti en boîte. De quoi avoir le seum! Source+images et artworks: 4gamer
Je sais que sur ce site, il existe des gens complètement insensibles au design japonais, aux dessins de type manga etc...
C'est parfaitement compréhensible et après tout, les goûts et les couleurs çà ne se discute pas. Mais quand on est en charge d'un produit qui vient du Japon, qui est décliné ensuite en occident, on se doit de décrire un minimum le produit via la pochette. Même si le contenu du dit jeu est complètement "niais", kawaï ou tout simplement très japonisant, le boxart se doit à mon sens d'y référer un minimum.
On peut comprendre que les goûts et mœurs du grand public occidental est différent de ceux de l'archipel nippon, qu'un travail de réadaptation marketing peut s'effectuer, mais de là à proposer une accroche qui n'a strictement aucun rapport (ou très peu) avec le produit originel, il n'y a qu'un pas... que certains ont franchi allègrement!
Vous connaissez tous les jaquettes US moche/vomi des anciens Megaman sur NES? Et bien préparez-vous à du lourd avec ce qu'il va suivre!
Psychic World est un jeu d'action retro qui était sorti sur Master System, puis sur Game Gear en proposant quelques petits changements cosmétiques. Dans le jeu on incarne une jeune guerrière toute kawaï: Lucia. C'est d'ailleurs elle qui tient le haut du pavé dans le boxart japonais, logique. Alors pourquoi proposer cet espèce de mec à moustache hyper louche, dans une ambiance assez malsaine baignant dans une sorte d'occultisme. Pourquoi?
Phalanx est un titre un peu plus connu sorti sur Super NES. Le shoot de Kemco propose un univers SF classique vu et revu dans maintes shoots 2D de cette époque. Alors pourquoi proposer sur la jaquette US un vieillard qui sent bon l'Amérique profonde en train de jouer du Banjo? Quel mouche a bien pu piquer l'illustrateur(trice), et pire l'éditeur qui a laissé passer ce truc de fou quoi?
Paparazzi est un titre PS2 que personne ne doit connaître, à mon avis. Et pour cause il est sorti en 2005 dans une indifférence générale. Je me mets à la place d'un consommateur moyen pas super renseigné, en voyant cette jaquette PAL dans un supermarché (qui est une simple photo soit-dit en passant) on se dit qu'il s'agit d'une simulation pure et dure où l'on doit "shooter" des stars connus dans leur quotidien. Un produit typiquement Closer en somme! Mais en fait non. Là-encore il s'agit à la base d'un jeu japonais en l'occurence Simple 2000 Series Vol. 53: The Camera Kozou où le principe en vrai est de photographier de jeunes modèles désignées "à la sauce manga" dans un studio photo et essayer accessoirement de les séduire. D'ailleurs c'est clairement suggérer dans le visuel japonais. Une question se pose: paparazzi, mais pourquoi?
Prism Land Story est un cas déjà plus problématique. En fait, en regardant la jaquette japonaise, on ne se doute pas que l'on a à faire à un Puzzle-Game. Mais on se doute tout de même que l'aspect sera cute, comme un Magical Drop par exemple. C'est déjà çà! Ce qui n'est bien évidemment pas le cas de la boxart PAL où l'on voit une espèce de vieux sorcier au centre au regard inquiétant, avec à sa gauche une jeune fille qui rentre dans son délire, et à sa droite une espèce d'ado totalement hors-sujet avec ces écouteurs sur les oreilles lol! Précisons toutefois que ce jeu est sorti 2 fois sur notre continent sous l'appellation Sorcerer's Maze donc, mais aussi sous le nom Prism Land avec une boxart plus fidèle à l'édition japonaise.
Puzzle Bobble 2X, c'est un peu le bouquet final de ce topic consacré à la mocheté et à un certain mauvais goût. Fer de lance du Cute-Game made in Taito, les sympathiques Bub et Bob sont portés disparus dans l'illustration US. Outre le changement de nom (habituel), on découvre une véritable horreur, un boitier qui aurait parfaitement sa place dans un rayon de films d'épouvante. Même pas besoin de commenter, on est vraiment mais alors vraiment très loin de l'ambiance guillerette et enfantine de ce jeu. C'est quand même un jeu (très) susceptible de plaire à des enfants, alors pourquoi Acclaim les a fait fuir, eux et leurs parents? Est-ce que Taito avait un droit de regard sur ce que faisait son distributeur américain? La question reste en suspens...
Bon je vous avoue un truc. Fatal Fury 3 est l'un des rares jeux de combat de SNK que je ne connais pas du tout. Pourquoi? Plusieurs choses, déjà à l'époque de sa sortie, le jeu n'avait pas vraiment convaincu la presse (et oui, à l'époque on suivait plus ou moins leurs avis) mais surtout le jeu est sorti en 1995, année qui a vu paraître de gros jeux de baston comme KOF 95, Street Fighter Zero, Samurai Shodown II, X-Men COTA, Darkstalkers, les jeux en 3D etc... Du coup il était passé assez inaperçu.
Pour revenir au jeu (que je découvre à peine au moment de taper ces lignes) le jeu reprend en gros l'ossature des épisodes précédents avec l'histoire des plans, en renouvelant le moteur graphique qui se rapproche des Real Bout, en renouvelant le casting (introduction de Blue Mary, ou encore Yamazaki qui prend la place de Geese pour ce qui est du boss d'ailleurs) mais en oubliant Kim!
Le jeu n'est pas super évident à prendre en main, certains manips (notamment les SDM) sont vraiment lourdingues à sortir, et surtout à placer. Peu d'améliorations à ce niveau par rapport à un Fatal Fury 2 par exemple, un comble pour un titre de 1995! Par contre, la dimension combo est bien présente, le titre est suffisamment profond, pas de soucis à ce niveau-là.
La vidéo du dessous tiré d'un vieux tournoi japonais de haut niveau vous montrera à peu près ce qu'il est possible de réaliser avec ce jeu.
En ce moment je suis en mode fainéant, pas trop envie d'écrire des billets c'est pour çà que j'ai c/c un vieux article, mais en changeant de vidéo, quand même .
Il s'agit simplement d'un superplay réalisé par un japonais sur le jeu Dodonpachi Dai Oujou, un des innombrables danmaku de Cave.
Cette vidéo nous montre le combat contre Hibachi, le true last boss que l'on rencontre au second loop.
Pour le rencontrer, il suffit de remplir ces conditions:
- terminer donc une première fois le jeu
- tout en n'ayant pas perdu plus de 2 vies
- mais aussi récolter 10 abeilles dans au moins 3 stages (le jeu se compose de 5 stages).
En gros Hibachi apparaît à l'issue des 10 stages. Ses patterns ne sont pas particulièrement impressionnants en terme de densité, mais qu'est-ce que c'est frénétique!
Je vous laisse visionner la chose, bonne vidéo.
Une news très rapide destinée aux possesseurs de Xbox 360. Si vous l'ignorez encore, sachez que le 30 mai débarqueront ensemble Bare Knuckles Collection et Golden Axe Collection. Vous retrouverez: Street of Rage Collection – 800 Points Microsoft les trois jeux
- Streets of Rage (Genesis/Mega Drive)
- Streets of Rage 2 (Genesis/Mega Drive)
- Streets of Rage 3 (Genesis/Mega Drive)
Golden Axe Collection – 800 Points Microsoft les trois jeux
- Golden Axe (Arcade)
- Golden Axe 2 (Genesis/Mega Drive)
- Golden Axe 3 (Genesis/Mega Drive) Source: Famitsu
Effectivement, le Visual-Novel de Type-Moon Mahou Tsukai no Yoru qui est sorti très récemment sur PC va avoir droit à une suite. L'information est confirmée par plusieurs développeurs de ce jeu au site japonais 4gamer.
A noter que le remake de Tsukihime est toujours en chantier.
Cependant, ces mêmes développeurs précisent que la priorité du moment s'appelle Fate/Extra CCC, qui est coproduction entre Type-Moon, Imageepoch et Marvelous AQL.
Quelques petits artworks de Mahou Tsukai no Yoru, histoire de bien conclure cet article. Source: Siliconera