Suite et fin de la série des Maximum Impact avec ce soir le petit dernier de ce spin-off, je veux bien sûr parler de KOF Maximum Impact Regulation A.
Déjà il faut savoir que le jeu est sorti simultanément sur PS2 et en arcade. C'est d'ailleurs le seul KOF MI à être sorti en arcade (sur le système Taito Type-X en l'occurence).
Une fois encore, mes connaissances ne sont pas très poussés sur ce jeu, néanmoins on peut dire que la moitié des stages de KOF MI2 ont dégagé çà c'est pas terrible), qu'on retrouve le même roster avec 4 nouveaux personnages dont Ash Crimson ou le surprenant Makoto Mizoguchi (Fighter's History, jeu de Data East).
Au niveau du gameplay, la base est toujours la même mais le jeu a été un peu plus peaufiné. La command list de tous les persos a été revue avec de nombreux rajouts, pas mal de combos abusés ont été revues et corrigés, le damage reduce est par exemple plus "performant" que dans les précédents opus.
Les possibilités de contre sont mieux et donnent souvent lieu à des "string combos" (les spécialistes de baston 3D sauront de quoi je parle). Bref, dans l'ensemble le titre est globalement plus sérieux et mieux maîtrisé, après on a toujours droit à quelques craquages, et à des trucs discutables comme la jauge de furie qui se remplit beaucoup trop vite à mon goût.
Après je rappelle qu'il ne s'agit ni d'un test, ni d'un avis à prendre en compte, il s'agit juste d'une impression très personnelle et très globale sur le jeu.
Dans tous les cas je vous propose une vidéo d'un combat en japonais (çà faisait longtemps!) dans le cadre d'un tournoi dans la salle Amusement Stage POPY à Nigata.
Buck (Nagase/Fio/Athena) VS. Meidaimae KIM (Kim/Terry/Wild Wolf)

Amis insomniaques bonsoir. On continue dans la série des KOF 3D avec ce soir KOF Maximum Impact 2 ou KOF 2006 aux USA, un titre qui vous l'aurez compris, est purement commercial tant la storyline des KOF MI n'a rien à voir avec celle des KOF principaux!! Globalement, ce 2e épisode était un peu mieux que le premier. Plus de personnages, de coups, et aussi l'intégration d'un système de parry à la Soul Calibur III. L'esquive a aussi été revu, et devient un peu plus utile que dans le premier, mais voilà de mon côté la sauce n'a pas pris, et j'ai (très) vite lâché le jeu.
Je vous propose un petit combat entre 2 joueurs américains lambda. Vous y verrez un gros clin d'oeil, un certain Rock Howard (Garou MOTW) portant la tenue de Kaede (The Last Blade). C'est vrai que j'ai oublié de dire que c'est un titre sympa pour les gros fanboys de SNK (le jeu est bourré de petites références aux jeux de la firme).

Et voici et voilà le tant attendu KOF Maximum Impact!! Un KOF en 3D, je trouvais l'idée mal venue, mais quand c'est mal fait, ce qui est le cas au moins du premier KOF MI, et bien çà fait un peu peine.
J'y ai très peu joué, et pour cause les sensations n'étaient pas vraiment au rendez-vous. Je vais pas pouvoir trop en parler, mes souvenirs sont assez lointains, mais je me rappelle surtout de la 3D vraiment cheap, de nouveaux personnages anti-charismatiques, de l'animation bas de gamme, et surtout d'un système de combo vraiment "pété" ainsi que du système d'esquive pas vraiment au point. La 3D n'apportait au final pas plus que çà.
Après si on oublie la licence KOF, ainsi que les bijoux en 2D qu'elle a engendré (KOF 98 et 2002 en tête), qu'on évacue cela de son cerveau, çà reste un petit jeu de versus décent, où il est possible de prendre un minimum de plaisir pour peu que l'on fasse abstraction de l'aspect graphique.
Comme le jeu n'a pas été pratiqué à haut niveau (qu'on m'explique l'intérêt de sortir un KOF uniquement sur consoles?) je vous propose juste un petit combat quelconque contre le CPU en level Maniac entre Yuri (humain) contre Duck (CPU).

Panique à Hawaï!
Le merchandising est ce qu'il est, c'est donc sans aucune surprise que les joueurs ont accueilli en juin 2002 le jeu Lilo & Stitch : Ouragan sur Hawaï sur Playstation.
Comme tout le monde le sait, il s'agit de l'adaptation vidéoludique du 76e long métrage d'animation de Disney, une adaptation confiée au studio britannique Blitz Games Studios.
Voyons donc brièvement si les aventures en jeu vidéo de la petite hawaïenne mérite d'être vécues.



Le film Lilo & Stitch narre l'histoire de Lilo, une petite hawaïenne perturbée à la suite du décès de ses parents. Nani, sa grande soeur, essaye tant bien que mal d'élever de son mieux sa petite soeur, mais cette dernière ne lui facilite pas la tâche, loin de là même...
C'est dans ce climat pas vraiment joyeux que débarque près de chez elles Stitch, un extra-terrestre venu d'une planète lointaine. Cet espèce d'animal à l'apparence bizarre, n'a rien d'un petit chiot inoffensif, il s'avère plutôt être un être artificiel vorace, indomptable, conçu pour tout détruire. Néanmoins Lilo se prendra d'amitié pour lui, et ainsi naîtra un lien d'affection improbable entre cet enfant agité, et cette créature incontrôlable...
Voilà pour le synopsis du film. Pour ce qui est du jeu vidéo, les développeurs ont essayé de suivre tant bien mal la trame du celui-ci, mais on note tout de même beaucoup d'incohérences, de remplissages, d'oublis, voire des inventions. Mais le fil directeur très global suit celui du film.

Concernant le gameplay, Lilo & Stitch se définit comme un jeu de plateforme 3D, plus proche d'un titre comme Crash Bandicoot que d'un Super Mario 64.
Le jeu propose une douzaine de niveaux, la moitié avec Lilo, l'autre avec Stitch. L'essentiel du jeu se résume à traverser un couloir prédéfini avec la caméra calée derrière les personnages (à la Crash Bandicoot donc). A l'intérieur de ce couloir très étroit, vous devrez détruire des ennemis, sauter sur des plateformes, mais aussi récupérer des objets-clés (au nombre de 4 par niveau) comme des photos ou des disques vinyls d'Elvis Presley. Une fois le niveau terminé, et l'objectif rempli on passe au niveau suivant et ainsi de suite.
Pour éliminer les ennemis, il faudra les frapper avec la poupée voodoo de Lilo, celle-ci leur envoie un sort. Stitch, lui, leur enverra sur la face un rot empoisonné ou exécutera une attaque toupie.
Histoire de varier un minimum les plaisirs, les développeurs ont ainsi prévu des niveaux où il faudra échapper à un ennemi qui nous poursuit (comme par exemple le level où on se fait courser par le Dr Jumba).
Quelques petits niveaux en vue de 2D (sur un plan avec un scrolling horizontal) sont aussi disponible dans la galette.
Que dire sur le gameplay de ce jeu de plateforme destiné aux plus jeunes? Première constatation, le jeu est linéaire et répétitif. Malgré la petite variété des situations, l'ennui est bel et bien présent. Mais pire que l'ennui, le problème principal vient de la précision des commandes. Les collisions sont souvent hasardeuses durant les séquences de combats et durant les phases de saut. Les masques de collisions des ennemis sont effectivement bizarres, parfois on a l'impression de les avoir touché alors qu'en fait non.
Les sauts sur plateforme posent aussi des problèmes, pas dans l'inertie des personnages à proprement dite, mais au niveau de la bordure des plateformes mal définies par les concepteurs. Parfois on l'impression que çà va passer mais en fait non.
Sans trop rentrer dans le détail, on dira que Lilo & Stitch propose un gameplay sans saveur, un level design très triste, et quelques difficultés de contrôle, sans oublier ces bugs.

Le constat ne s'arrange guère dans la partie technique. Le soft bien que colorée et dans l'ensemble respectueux à l'univers de base, propose des graphismes moyens, même pour de la PSone. Seul détail que je trouve assez désagréable, c'est le bestiaire qui n'a pas grand chose à voir avec le film, notamment ces golems qui nous bloquent le passage vers les niveaux! Pire que les graphismes, c'est l'animation qui est très "light". Les ennemis sont mal animés, débiles, dotés donc d'une I.A digne des premiers jeux 8 bits. Comme nous l'avons vu plus haut le jeu se permet le luxe d'être assez bugué!
Mais le pire dans tout çà, c'est la durée de vie. Tenez-vous, il m'a fallu 2 petites heures pour finir le jeu! Ok, le titre est destiné aux enfants, mais cela n'excuse pas ce temps de jeu famélique. Les mauvaises langues diront que c'est un mal pour un bien (certes).
La seule bonne note vient de la bande sonore, sympathique qui reprend les thèmes du film à la Elvis ou rock des années 60, le tout mâtiné de musique hawaïenne. Les doubleurs du jeu sont les mêmes que ceux du film et les bruitages sont corrects. A noter quelques petits passages du long-métrage sont disséminés à l'intérieur du jeu, le tout en plein écran avec une qualité de compression moyenne.

Et là j'ai envie de dire clairement non! Non pour un jeu très banal, mal fini, et qui se permet en plus d'être extrêmement court. Ce n'est pas avec ce jeu que l'on changera notre opinion sur les conversions de films à licence en jeu vidéo.
Décidément il est bien loin le temps où on voyait régulièrement de bonnes adaptations de dessins animes Disney sur nos consoles.

Fiche technique:
Titre: DISNEY'S LILO & STITCH
Développeur: BLITZ GAMES STUDIOS
Éditeur: DISNEY INTERACTIVE
Genre: PLATEFORME
Année: 2002
Autres supports: -
Nombre de joueurs: 1
Localisation:
Jeu testé en version américaine

NOTE PRESSE (Joypad 120 - Juin 2002)



Screenshots:

On continue notre retrospective de la saga phare de SNK avec aujourd'hui KOF EX 2: Howling Blood toujours sur Game Boy Advance.
Il s'agit encore une fois d'une adaptation (et non conversion) de KOF 2000, sauf qu'ici le résultat est nettement plus convainquant.
Casting fourni, plusieurs personnages inédits (Reiji, Miu, Sinobu), une meilleur animation, des graphismes toujours au top, des musiques de meilleurs qualités et surtout de très bons bruitages/digits vocales sans oublier un gameplay à la hausse, vraiment réussi et fidèle aux KOF arcade.
Comme pour hier, une petite vidéo de gameplay du mode arcade (solo).

On va commencer la série des spin-offs de KOF avec KOF EX: Neo Blood sur Game Boy Advance.
Il s'agit d'un épisode sorti uniquement sur la GBA, et qui est en fait une adaptation de KOF 99 plus ou moins fidèle. On retrouve le système de strikers, l'essentiel des stages/musiques ainsi que le gros du roster (avec Geese en boss de fin). Un nouveau personnage a été crée spécialement pour le jeu, Moe Habana. Après je vais pas m'étendre dessus vu que je connais très très mal cet épisode, je vous propose une petite vidéo comme çà pour la route!

Et voici celui qui est considéré (à juste titre selon moi) par la majorité des kofeurs comme le meilleur épisode de la saga, à savoir KOF 2002 UM.
Même si il s'agit d'un remake de KOF 2002, il faut tout de même saluer le travail des équipes de SNK Playmore qui ont sublimé l'épisode originel.
Déjà le jeu propose tous les personnages vu de KOF 99 à KOF 2002, soit 66 personnages ce qui est un record dans un jeu de versus fighting 2D!
KOF 2002 était considéré comme un épisode moyen graphiquement, qu'à cela ne tienne, SNK Playmore a proposé que des nouveaux stages tout nouveau tout beau. Tous les personnages ont vu leur command-list étoffé, en outre certains personnages absents du 2002 (comme Lin par exemple) se voit doter d'une Max 2.
Bref, il s'agit à ce jour du KOF le plus complet, le plus riche, bref sans doute l'aboutissement de toute la série.
Aujourd'hui, je vous propose 2 vidéos. La première vidéo est tout simplement la finale du Tougeki et oppose OZ à M'. Cette vidéo est de mauvaise qualité mais c'est regardable:

Vidéo 1:
OZ (Hinako/K'/Nameless) vs M' (Kula/K'/Nameless)

La seconde vidéo est extraite d'un tournoi en ratio organisé à la salle Candy Western et oppose des japonais dont j'ai pas le nom!

Vidéo 2:
Match 1:
P1 (Ramon/Mai/Lin) Vs. P2 (Maxima/Leona/Yuri)

Match 2:
P1 (May Lee/K'/Vanessa) Vs. P2 (Kyo-1/Iori/O.Chris)

Match 3:
P1 (Kyo-1/Kyo/O.Chris) Vs. P2 (Chin/Maxima/Benimaru)

☺: Ainsi s'achève la série des remakes, demain on démarrera le cycle des spin-offs et des épisodes moins connus. Je précise que çà ne sera pas forcément des vidéos de combat de haut niveau.

Monsieur Pouple
Nouvelle critique aujourd'hui d'un jeu de la gamme Playstation Minis, avec cette fois-ci un tour d'horizon complet de The 2D Adventures of Rotating Octopus Character.
Derrière ce petit jeu au titre interminable, se cache Rhodri Broadbent ancien de Q-Games (la série des PixelJunk) qui est ici responsable du game-design de ce jeu conçu par la petite société londonienne Dakko Dakko!
Paru le 18 mai 2011, soit au moment du Hack du Playstation Network, ce programme se présente comme un jeu de plateforme original vendu à tout petit prix, 1,99€.


Une petite intro sans dialogues et en images fixes nous présente (très) succinctement la petite histoire du jeu. Un missile vient de tomber en plein milieu d'un océan. Le choc a eu pour conséquence de projeter des bébés poulpes hors de l'eau; ces derniers se retrouveront éparpillés au 4 coins du globe.
Pas le choix, celui que l'on devine être le père de tous ces poulpes (un gros poulpe orange) décide de partir récupérer sa progéniture à travers 3 destinations: la Grande-Bretagne, l'Egypte et le Japon.

Une fois le bref préambule passé, le joueur se retrouve devant un menu lui proposant de prendre part à la campagne principal, ou de jouer en time attack.
La campagne principale se découpe en 7 mondes composés de 10 niveaux chacun + un 8e monde bonus qui ne contient que 5 niveaux.
Le joueur dirige donc le poulpe, le but de la partie est de récupérer un nombre X de bébés poulpes à l'intérieur d'un niveau, ce qui permet de passer au niveau suivant. Cependant ce ne sera pas si facile! En effet, une contrainte de temps est présente, et il faudra donc se dépêcher pour accomplir sa mission, mais pas seulement... En effet, des ennemis ou autres obstacles gêneront notre ami poulpe dans sa tâche.
Le gameplay est très simple et ce "Minis" se joue à 2 boutons, comme dans les bons vieux jeux 8 bits.
Ici, la croix directionnelle (ainsi que les 2 sticks analogiques) ne seront pas utilisés, seuls les boutons "carré" et "croix" seront sollicités.
Chaque niveau est un tableau fermé d'une taille de quelques écrans (2 ou 3), et notre poulpe y évolue de manière automatique. Cela veut dire qu'il se déplace tout seul de manière automatique donc, à vitesse constante.
Le joueur pourra simplement lui faire changer de direction, si par exemple le poulpe se déplace de gauche à droite, en appuyant sur "carré" il changera instantanément de direction et bougera de droite à gauche. Le bouton "croix" permet de faire sauter notre ami pour qu'il aille se coller à une autre paroi. Et c'est tout!
Les ennemis sont bien présents dans le jeu, mais il est juste impossible de les tuer, ils font figure d'obstacles à éviter. Effectivement, si notre poulpe se fait toucher par un ennemi (ou un projectile ennemi) il meurt instantanément, et on perd un 1up.
D'ailleurs les vies ne sont pas illimités comme dans la plupart des jeux modernes. Old school jusqu'au bout, le jeu ne propose que 3 vies. Il sera possible de gagner 2 voire 3 vies grand maximum à l'intérieur d'un monde en collectant des perles. Mais voilà si on perd notre capital de vies, c'est le GAME OVER, et on recommence le monde (soit les 10 niveaux) en entier.
Cependant chaque monde bouclé sera définitivement acquis, on ne recommencera qu'à partir du monde en court.
Les niveaux ont fait preuve d'un vrai soucis de game-design. Les niveaux sont bien conçus, et la difficulté est bien dosée, progressive, et plus on avance dans le jeu, et plus les pièges ou autres ennemis seront vicieux. La dextérité du joueur ainsi que sa matière grise seront aussi de plus en plus sollicités.
Dextérité car certaines situations demanderont de bons réflexes ou une bonne réactivité, matière grise car il faudra souvent évaluer les bonnes trajectoires, notamment durant les phases de saut. Il faut anticiper les patterns ennemis, les déplacements des obstacles mobiles (qui ne tuent pas précisons-le, mais qui gênent vraiment), et ramasser ces fameux bébés poulpes.
2D Octopus (on va l'appeler comme çà) se classe dans un sous-genre du jeu de plateforme, mâtiné donc d'une dimension réflexion. Très addictif, le jeu de Dakko Dakko se permet le luxe dans son 7e monde de rendre hommage aux grands anciens comme Pong, Space Invaders ou Donkey Kong!

D'un point de vue de la réalisation, sachez que le jeu est très léger et ne pèse que 22 Mo. 2D Octopus est entièrement en 2D bitmap, les graphismes sont très sommaires (voire moches on peut le dire). Cependant les niveaux sont variés, le bestiaire bien trouvé et assez fourni et le tout a le mérite d'être très lisible.
L'animation est tout aussi sommaire, la jouabilité est on ne peut plus instinctive, et la bande sonore composée d'un mix entre chiptune et musique de qualité actuelle est sympathique sans pour autant être inoubliable.
Enfin la durée de vie n'est pas bien longue, un joueur confirmé bouclera sans trop de difficultés la campagne solo en quelques heures. On peut tout de même saluer le challenge que procure les derniers mondes (et surtout le monde bonus). Le mode Time Attack occupera lui-aussi quelques temps, mais l'absence d'un mode multijoueur est fortement dommageable.

Je ne sais pas si The 2D Adventures of Rotating Octopus Character est une perle de la gamme Minis, mais force est de constater qu'il n'est pas loin d'en être une. Doté d'un gameplay très simple à assimiler le titre s'avère addictif et plaisant à jouer. On a toujours envie de voir la suite, de voir les tableaux tordus que les concepteurs nous ont concocté.
Le seul bémol est la durée de vie, assez courte, mais il s'agit là d'un mal récurrent des mini-productions. De toute façon pour moins de 2€, l'expérience vaut largement le coup d'être vécu.

Fiche technique:
Titre: THE 2D ADVENTURES OF ROTATING OCTOPUS CHARACTER
Éditeur: DAKKO DAKKO
Genre: PLATEFORME
Année: 2011
Autre support: PSP
Nombre de joueur(s): 1
Localisation:

NOTE PRESSE (pspminis.com - 3 Juillet 2011)



Screenshots:

KOF 98 UM Final Edition est la dernière version en date de KOF 98. Je n'y ai jamais joué et pour cause le jeu est sorti uniquement en arcade sur le réseau de téléchargement NESiCAxLive.
Le fond du jeu n'a pas bougé depuis KOF 98 UM, on retrouve le même roster, les mêmes niveaux, mais SNKP a procédé un rééquillibrage de ce roster (fini le Krauser pété). Les développeurs ont aussi revu les inputs ainsi que certains coups chez certains personnages tout en proposant dans le même temps un système de BP bienvenue.
Je vous propose comme hier 2 vidéos. La première vidéo contient 2 combats en taïwanais (enfin je crois...):

Match 1:
Chun Yen (Iori/Eiji/Mary) VS. n°SR (Kim/Brian/Lucky)
Match 2:
Feng Huang (Heavy-D/Kim/Ex Mary) VS. Tenshin Han (O.Shermie/Yuri/Ex Yamazaki)

La seconde vidéo propose un combat entre un japonais (à priori) et un taïwanais.

Nyanko (Leona/Eiji/Ex Mary) VS. Feng Huang (Ex Mary/Kim/Heavy-D)

L'assemblée des mages online !
Autant vous le dire tout de suite, je ne suis absolument pas un adepte du jeu de cartes Magic l'Assemblée. C'est donc avec un regard de novice que je vous teste aujourd'hui Magic the Gathering: Duels of the Planeswalkers sur PS3.
Ce jeu paru en décembre 2010 sur le PSN est une énième déclinaison vidéoludique de ce fameux jeu de cartes, on retrouve derrière ce projet la petite équipe de Stainless Games, qui avait précédemment sorti le jeu en 2009 sur XBLA, puis quelques mois plus tard sur PC. Nous allons donc voir si cette adaptation dématérialisée vaut donc ses 8,99€.


Étant moi-même un néophyte, je ne vais pas m'attarder à vous expliquer les règles de ce jeu dans le moindre détail, il existe de nombreux sites de fans qui vous expliqueront çà mieux que moi, mais je vais aborder assez brièvement le principe de Magic.
Dans les faits le joueur incarne un puissant mage, un planeswalker pour reprendre la terminologie du jeu, qui devra se mesurer face à d'autres mages afin de leur faire mordre la poussière.
Le mage est donc capable de lancer des sortilèges de tous types, mais aussi d'invoquer de puissantes créatures qui se battront pour lui. Chaque planewalker démarre avec une main de cartes et 20 points de vie, le premier qui tombe à 0 a donc perdu la partie. Ca, c'est la base du jeu.
Par la suite, vous découvrirez (si vous êtes un débutant comme moi) moult subtilités, comme les différentes magies catégorisées en couleur et aussi en deck (Rouge, Blanche, Verte etc...) qui auront des effets différents, mais aussi une grande variété de cartes de terrains qui permettent d'invoquer les nombreux monstres, ainsi que les sorts spéciaux qui s'affranchissent de certaines règles ou mécanismes de gameplay comme les enchantements.
Bref, difficile de synthétiser de nombreuses années d'évolution d'un jeu de cartes dense en un petit paragraphe, mais de toute façon n'ayez pas peur, un tutoriel assez bien fait (quoique parfois un petit peu confus) viendra vous guider pas à pas à la pratique de ce jeu.

Sans compter qu'en plus, le jeu a été volontairement simplifié par les développeurs. Déjà à l'intérieur de ce titre PSN on ne retrouve que 700 cartes environ, ce qui n'est rien à côté des 14 000 cartes sortis à ce jour dans le vrai jeu de cartes réel! Les possibilités stratégiques et de gameplay plus globalement s'en retrouvent forcément réduites pour le plus grand malheur de l'aficionado de Magic.
Autre point qui fera encore plus hurler les vieux de la vieille, c'est l'impossibilité de constituer son propre deck. Cela représente l'essence même de Magic, mais ici le choix des développeurs s'est porté sur l'accessibilité.
En effet, le fait d'imposer des decks prédéfinis fait que tous les joueurs se retrouvent au même niveau, et disposent des mêmes armes pour le combat, ce qui n'est pas vraiment le cas du jeu de cartes en carton où un joueur confirmé pourra composer son propre deck et ainsi pulvériser en un ou deux tours un novice qui ne saura pas vraiment composer un deck aussi efficace.
Enfin il est à noter que les concepteurs ont ajouté un petit délai de quelques secondes entre les principales phases d'un tour.
Ce laps de temps permet au joueur de mettre la partie en pause afin de placer un sort ou de contrer par exemple. Cette temporisation n'est pas un gadget et s'avère fort utile dans la mesure où l'on ne peut pas discuter avec son adversaire dans un jeu vidéo comme autour d'une table.

En parlant d'adversaire, sachez que le jeu propose une campagne solo où il faudra battre 16 arpenteurs dotés d'une I.A convenable quoi que perfectible. Le jeu propose aussi un mode en coopération en 2 Vs 2 (troll à 2 têtes), un mode Mentor qui nous permet de nous aider pendant les parties, un mode online jusqu'à 4 joueurs, et enfin un mode Puzzle.
Le mode Puzzle nous envoie dans une partie déjà engagée, où il faudra achever l'ennemi en un seul tour avec la main dont on dispose. Au fur et à mesure, la difficulté de ce mode devient progressive pour proposer un challenge des plus intéressants. Le mode online chacun pour soi constitue aussi une feature très appréciable et amène une certaine valeur ajoutée au titre.
Magic The Gathering: Duels of the Planeswalkers ne fait pas parti de ce genre de jeux qui vont pousser nos machines HD dans leurs derniers retranchements. Cependant le graphisme est clair, les tables de jeux sont bien réalisées, et surtout on retrouve le fantastique design et chara-design emblématique de Magic. Les cartes sont tout simplement magnifiques et classieuses, le bestiaire est très varié et habituel dans Magic, bref que du bon. A noter qu'il est possible de zoomer sur toutes les cartes, histoire d'admirer la chose, mais aussi de lire les petites inscriptions (souvent amusantes) sur certaines d'entres elles. Par contre, on aurait aimé des cartes animées notamment lors d'affrontements entre créatures, des scénettes n'auraient pas été de trop! C'est un peu austère tout çà!
D'ailleurs, la bande sonore n'arrange guère ce constat. Discrète et pas vraiment dans le ton d'un univers fantasy, elle ne constitue pas un aspect positif pour l'ambiance du jeu.
Par contre la jouabilité est dans l'ensemble correcte, même si il faudra prévoir un certain pour assimiler les différentes règles du jeu, et ainsi comprendre les différents éléments des menus et y naviguer aisément.
Enfin la durée de vie de mode solo est courte, battre les 16 ennemis ne sera pas très long, par contre la rejouabilité de ce mode est bonne dans le sens que recommencer ce mode avec une difficulté accrue vous fera gagner de nouvelles cartes. Enfin le jeu à plusieurs en local ou en ligne prolongera judicieusement l'expérience.

Que dire sur ce Magic The Gathering: Duels of the Planewalkers? Le jeu est, à mon humble avis, destiné et pensé pour un joueur plutôt novice qui souhaiterait découvrir en douceur cet excellent jeu de cartes. Les fans hardcore de Magic préfèreront eux le jeu cartes en carton classique, et ils ont raison tant ce dernier est infiniment plus riche que cette mouture vidéoludique.
Malgré tout, certains modes peuvent intéresser les aficionados comme le mode online qui permet de faire des parties contre amis exilés à l'autre bout du pays, ou le sympathique mode puzzle.
Globalement, Stainless Games nous rend là une copie propre, et ce titre s'avère donc être une bonne adaptation numérique du jeu originel, à défaut d'être une conversion "au pixel près".

Fiche technique:
Titre: MAGIC : THE GATHERING - DUELS OF THE PLANEWALKERS
Développeur: STAINLESS GAMES
Genre: CARD GAME
Année: 2010
Autre support: PC, XBLA
Nombre de joueur(s): 4 (online)
Localisation:

NOTE PRESSE (JeuxVideo-Live.com - 22 Décembre 2010)



Screenshots:

J'ai déjà beaucoup parlé de KOF 98 UM sur ce blog. J'ai déjà posté des news à l'époque, des vidéos de combat de japonais et de français, la finale du Tougeki 2008, et enfin un test assez complet du jeu (que vous retrouverez dans la catégorie Playstation). On a donc plus ou moins fait le tour de ce remake de KOF 98 qui propose tous les personnages vus de KOF 94 à KOF 98 et qui est mon épisode préféré avec KOF 98 (le classique).
Là je vous propose 2 vidéos. La première est la finale des qualifications du Tougeki 2008 de la zone Taïwan à KOF 98 UM. Elle oppose un bon joueur taïwanais face à Paotzu qui arrivera quelques mois plus tard en finale du Tougeki 2008:

Ashien (Ex Yamazaki/Krauser/O.Chris) VS. Paotzu (Heavy D/Lucky/Krauser)

Dans la 2e vidéo vous retrouverez 3 matchs du 1er tour du Tougeki 2008. Vous y croiserez notamment le fameux joueur de Kim 777, quel dommage qu'il ne soit pas allé jusqu'au bout!

Match 1
???? (Iori/Krauser/O.Chris) VS. Family Tonton (Saisyu/Yashiro/Kensou)

Match 2
HORI (Benimaru/Iori/Takuma) VS. Hisa (Iori/Kyo/Krauser)

Match 3
Akihisa (Daimon/O.Yashiro/Ralf) VS. 777 (Kim/Krauser/Yuri)

Et non! Le cycle des vidéos sympa des KOF n'est pas fini. Là on a fait la série principale (de KOF 94 à KOF XIII) et là on va enchaîner avec les remakes, et ensuite les spin-offs et autres épisodes moins connus.
J'ajouterai rapidement que le cycle KOF ne concerne uniquement que les jeux de versus fighting estampillés KOF, je ne parlerai pas des jeux de drague ou jeux d'aventure ou de shooting (comme KOF Skystage) utilisant la licence KOF, juste les jeux de tape!
Et bien ce soir on entame les remakes avec le peu connu KOF 94 Rebout sorti en 2004 uniquement au Japon et sur PS2 et qui fêtait en fait les 10 ans de l'épisode originel.
Un remake sympa que je vous invite à découvrir via cette petite vidéo qui nous propose un combat américain pour une fois.
Il s'agit de la grande finale du tournoi EVO North SNK qui s'est déroulé en 2007 et qui oppose:
Datrick (Terry/Robert/Ryo) VS. JeRon (Benimaru/Robert/Ryo)

Renouveau, je ne sais pas en tout cas ce KOF XIII marque clairement le retour de la série de SNK Playmore après un KOF XII vraiment catastrophique.
En réalité voilà ce qu'aurait du être le "vrai KOF XII", c'est-à-dire un vrai KOF en HD avec des boss, la conclusion scénaristique de l'arc Ash, un vrai gameplay à la KOF, un zoom qui disparaît etc... Pour y avoir un peu touché, ce que je peux vous dire c'est que ce KOF est un bon épisode, agréable en main, qui est clairement le plus beau graphiquement et qu'il faut vraiment attendre les versions consoles et leurs moults bonus. En espérant juste qu'un netcode de qualité sera au rendez-vous pour les parties online.
Dans tous les cas, oublier SVP KOF XII, ce 13e épisode n'a plus rien à voir avec KOF XII, c'est un vrai KOF, un bon KOF et ceux qui ont plus ou moins appréciés les anciens opus doivent vraiment l'attendre.
Ce soir je vous propose les demi-finales et la grande finale du Tougeki 2010 sur KOF XIII en une seule vidéo.
Demi-finale 1
Gian (K'/Mai/Iori) VS. Ho Kun Xian (Elisabeth/K'/Takuma)

Demi-finale 2
Kyabetsu (Andy/K'/Kula) VS. WEP (K'/Raiden/Mature)

Grande finale
Gian (K'/Mai/Iori) VS. WEP (K'/Raiden/Mature)

PS: pour les impatients ou ceux qui reprochent à la vidéo d'être un petit peu saccadé, je vous propose ces 3 matchs commentés par Ken Bogard sur Youtube:
Demi-finale 1
Demi-finale 2
Grande Finale

Je ne vais pas m'amuser à cisailler KOF XII là maintenant, je reviendrai sur son cas prochainement.
On dira juste que KOF XII (selon quasiment tout le monde dont moi-même) est l'épisode (de la série principale) le plus raté, et le plus mauvais. L'espoir était pourtant immense, et au final SNK Playmore a osé le faire, sortir une version beta... que dis-je, une version alpha de KOF XIII vendue au prix fort sur consoles, et ignorant le feedback des joueurs en arcade.
Un KOF au gameplay hors-sujet, dont la HD et la refonte du moteur graphique ne sert ici que de cache-misère face au manque profond de finition du titre. KOF XII est donc le vilain petit canard, un jeu mort-né qui d'ailleurs a totalement disparu de la circulation au Japon et qui n'a été que très peu joué, voire ignoré, y compris par les fans les plus indulgents...
On ferme la parenthèse en vous proposant quand même un petit match japonais sur le jeu, un combat tourné dans la salle GAME IN seven island à Yokohama. J'ai pas les noms des joueurs.
PLAYER 1 (Clark/Andy/Kyo) VS. PLAYER 2 (Chin/Kim/Shen)