La guerre, çà peut être beau!
Annoncé au Playstation Premiere en Juillet 2007 à Tokyo, Senjou no Valkyria - Gallian Chronicles appelé chez nous Valkyria Chronicles fût un titre très attendu sur la console HD de Sony.
En effet, en début de vie de la PS3, beaucoup de joueurs pestaient face à l'absence de jeux japonais "japonisants" sur cette nouvelle machine. En clair, çà manquait cruellement de J-RPG! Sega (ainsi que d'autres éditeurs d'ailleurs) s'est attelé à la tâche en proposant ce titre qui en plus de combler un certain vide, avait la prétention à sa sortie de révolutionner le genre assez figé du Tactical-RPG, rien que çà!
Alicia Melchiott
L'action du jeu se déroule dans une Europe fictive, en 1936. L'Europe est le théâtre d'un second conflit armé, qui oppose la Fédération de l'Ouest à l'Empire de l'Est.
Entre les 2, Gallia, un petit pays neutre qui ne va pas tarder à le rester. En effet, l'Empire décida d'envahir Gallia, puisque cette dernière possède de grandes réserves de Ragnite, un minerai indispensable pour le bon fonctionnement des machines, chars d'assaults, trains etc...
C'est au moment où se déroule l'invasion de l'Empire sur Gallia que l'on découvre les protagonistes principaux du jeu, à savoir Gunter Welkin et Alicia Melchiott.
Welkin est un étudiant en sociologie animale et revint dans son village, Bruhl, après son année universitaire. Pendant ce temps-là, Alicia, une jeune et jolie apprentie-boulangère, et son escouade composée de villageois sont en alerte, l'armée impériale est aux portes de Bruhl.
Manque de chance pour Welkin, il tombe nez à nez face à cette escouade qui le prend pendant un temps comme un élément ennemi. Ils découvrent alors sa vrai identité, à savoir qu'il est le fils du general Belgen Gunther, héros national de Gallia lors de la première guerre européenne.
Le village est cependant attaqué, Gunter, Alicia et Isara la petite soeur adoptive de Gunter s'en sortent et décident de rallier la capitale de Gallia, Randgriz pour constituer une milice armée, la milice 7. C'est au sein de cette milice que nos protagonistes rencontreront des personnages-clés comme Rosie, Largo Potter ou encore leur commandant, le capitaine Eleanor Varrot.
Nos jeunes et innocentes gens vont découvrir la guerre dans toute sa cruauté, les interférences du politique dans sa conduite, mais aussi un pouvoir ancien que tout le monde croyait disparu, les Valkyrie. Ce genre de détail nous rappelle une bonne fois pour toute que l'on est en face d'un jeu bien japonais.
Concernant le scénario du jeu, il n'y a pas grand-chose à dire. La trame se suit sans difficultés, on immerge assez facilement dans cette guerre fictive. Les développeurs ont pensé à intégrer quelques coups de théâtre de ci de là, notamment un qui risque de laisser peu de joueurs insensibles. Cependant, certains éléments narratifs sont traités avec un peu trop de légèreté notamment le cas de Darcsens.
Mais globalement, l'histoire de Valkyria Chronicles, sans être originale s'avère efficace et suffisante.
Les héros sont dans l'ensemble charismatiques, certains sont même très classes. Cependant on n'échappe pas facilement aux différents stéréotypes bien japonais, comme les protagonistes principaux assez niais, des soldats qui ont une moyenne d'âge de 15 ans (j'exagère un peu), l'aspect héroïque et manichéen très shônen si je peux me permettre.
Malgré tout, Sega a réussi à concevoir des personnages attachants, et on partage sans mal leurs joies et leurs peines.
L'univers est par contre très soigné. Graphiquement, le jeu fût une vraie petite claque à sa sortie. Sega nous propose ainsi sa propre vision de la guerre, une vision poétique sublimé par ce cel-shading avec effet crayonné absolument époustouflant.
Je me mouille un peu, mais pour ma part, je trouve que la firme de Haneda a amené cette technique vers un nouveau sommet. En tout cas Valkyria Chronicles dispose d'une identité visuelle propre, que l'on ait joué au titre ou non il est impossible de rester insensible face au visuel de ce T-RPG.
Le chara-design de Raita Honjō est globalement bon quoi que assez commun. En tout cas à l'écran les personnages sont bien rendus, et on a vraiment l'impression d'assister à de la japanimation, notamment durant les nombreuses séquences cinématiques.
A ce sujet, les cinématiques sont quasiment toutes réalisées avec le moteur du jeu. Elles constituent le ciment de l'histoire, car comme vous vous en doutez il n'y a aucune phase d'exploration dans le jeu.
Concernant l'animation, nous dirons simplement qu'elle est très correcte, sans être renversante pour autant. Les séquences cinématiques sont bien animées, et in-game le jeu s'avère fluide, le déplacement des personnages plutôt souples avec quelques effets sympathiques comme des tempêtes en plein désert ou certaines explosions. A noter le parti pris très BD dans ces explosions avec des onomatopées qui apparaissent à l'écran comme "BOOM", ou même de manière général dans les déplacements des soldats ou des chars, "RRRRRR" quand ces derniers bougent par exemple.
L'interface du jeu est vraiment splendide puisqu'elle est représenté comme un roman photo composé en tout de 18 chapitres. Chaque chapitre donnera lieu à un ou 2 affrontements et des séquences cinématiques. Les différents menus sont succincts et y naviguer en leur sein est aisé.
La composition musicale signé par le duo Hitoshi Sakimoto et Daisuke Kawaguchi est de grande qualité. Les thèmes des combats sont souvent épiques dans un registre très militaire, et les thèmes durant les séquences de dialogues se marient au visuel, tantôt mélancoliques, tantôt agités, tantôt guillerets.
Encore une fois, Sakimoto (et son compère) prouve qu'il est l'un des meilleurs compositeurs de jeu vidéo japonais.
Les doublages américains sont corrects, mais préférez les doublages originaux japonais bien plus convaincants. Cependant, ils peuvent être une gêne dans la mesure où nos unités parlent pendant les missions, mais ils ne disent rien d'absolument indispensable (ennemi en vue, cible en joue etc... rien de bien passionnant donc).
Concernant la jouabilité et la durée de vie, rendez-vous au paragraphe suivant puisque là on va attaquer le cœur même du jeu: le gameplay.
Selvaria
Comme nous l'avons très brièvement dit dans l'introduction, Sega s'est évertué à innover dans le genre du T-RPG. Cette innovation tient en un mot, ou plutôt en un sigle: BLiTZ (Battle of Live Tactical Zones).
Kesako? On va essayer de détailler ce système de jeu en procédant par étapes, examinons tout d'abord les unités dont on dispose. Ces unités sont reparties entre 5 classes.
Contrairement à un T-RPG où les déplacements de nos unités se font case par case dans un damier, ici les déplacements sont directement gérés par le joueur, dans une vue à la 3e personne. Cependant, les unités ne peuvent pas se déplacer où bon leur semble, elles sont contraintes par une jauge d'AP. Ce que vous devez comprendre, c'est que plus un soldat marche, plus cette jauge se vide, si un soldat est immobile cette jauge ne se vide pas.
La subtilité vient du fait que chaque classe dispose de sa propre barre d'AP, ainsi certaines classes pourront se déplacer plus loin que d'autres. Présentons donc ces classes.
- Le scout: Le scout est un soldat qui joue le rôle d'éclaireur. Son équipement est assez léger puisqu'il dispose d'un simple fusil, et d'une grenade. C'est celui qui peut se déplacer le plus loin, logique me diriez-vous au vu de sa classe. Il dispose donc d'une grande barre d'AP.
En combat il a une efficacité moyenne, et son armure est correct.
- Le shocktrooper: Cette unité est clairement une unité de combat. Le shocktrooper est équipée d'un fusil mitrailleur et de grenades, mais il peut récupérer durant le jeu d'autres armes comme le lance-flamme. Son efficacité est très bonne, et son armure est efficace, surtout contre des soldats de sa propre classe.
Par contre sa jauge d'AP est très petite.
- Le lancer: Dans cette infanterie, le lancer fait figure de gros bourrin puisque c'est le seul à être équipé de bazooka. Ses missiles sont très efficaces contres les chars d'assauts ennemis. A noter qu'il ne possède que cette arme. Par contre, contre les simples soldats, il est peu efficace. Il dispose d'une grosse armure, mais il est assez vulnérable face aux shocktroopers. Il dispose d'une jauge d'AP équivalente aux shocktroopers, par contre il est plus lent et plus lourd, il marche quand même moins loin que ces derniers.
- Le engineer: L'ingénieur en français, est l'unité qui sert principalement à ravitailler les troupes. Car oui, mis à part les fusils simples et mitrailleurs, les autres armes ont des munitions limitées. Concrètement, les grenades sont limitées à 1 par soldat, par tour. Les missiles des lanceurs sont au nombre de 3. Si pendant un tour, un lancer consomme ses 3 missiles, au tour suivant il en aura qu'un seul, puisque le jeu redonne une munition au tour d'après. Idem pour le sniper, qui ne dispose que de 3 balles.
L'ingénieur permet donc à tout le monde de faire le plein, mais pour ravitailler un camarade il faudra s'approcher de lui. De fait l'ingénieur dispose d'une barre d'AP intermédiaire.
L'ingénieur est aussi capable de désamorcer une mine, de réparer des barricades ou des sacs de sable.
Il est aussi capable de se battre, ce n'est pas un manchot arme en main, il dispose d'ailleurs du même armement que ceux des scouts. Par contre, contrairement aux scouts, il est assez fragile, son armure est peu résistante.
- Le sniper: Je pense que tout le monde sait ce qu'est un sniper, dans Valkirya Chronicles c'est la même chose. Il est donc capable de tirer sur un ennemi humain placé à très grande distance. Son fusil est particulièrement meurtrier, par contre il n'est pas toujours précis, et surtout il est limité (seulement 3 balles).
Le sniper dispose de la barre d'AP la plus réduite, il est donc très peu mobile. Et surtout son armure est quasiment nul, il faudra toujours le cacher dans l'endroit le plus sûr, ou sinon c'est la mort assuré. Cette classe est aussi fragile que la porcelaine de Limoges!
Pour être complet, sachez que toutes ces unités possèdent un appareil de soin, toutes sont capables de se soigner. D'ailleurs la classe la plus efficace à ce jeu-là est l'ingénieur, il soigne mieux que les autres.
A noter une classe qu'il ne sera pas contrôlée par le joueur, le Medic, une charmante blonde qui viendra évacuer un soldat blessé sur le champ de bataille.
Enfin, et on oublie l'essentiel, Gunter Welkin, le chef de cette milice qui pilote le Edelweiss, c'est-à-dire le tank. Le tank est efficace contre tout le monde, et notamment contre les tanks ennemis, par contre il est vulnérable face aux lancers et aux tanks ennemis, logique. La barre d'AP du tank est équivalente à celles des shocktroopers et des lancers.
En plus du Edelweiss, les concepteurs ont prévu un autre joujou qui vous rejoindra durant la campagne, mais je vous laisse découvrir la chose comme des grands!
Voilà pour cette longue présentation de ces unités, mais la question que vous allez sans doute me poser: comment on joue?
Avant de commencer une bataille il faut d'abord constituer son équipe d'une vingtaine d'unités. Pour cela rendez-vous à la salle de commandement, dans le menu "Headquarter". C'est ici que les nouvelles recrues arriveront durant toute la campagne militaire. Il faudra penser à constituer une équipe avec toutes les classes. Gros clin d'oeil de Sega vous y retrouverez 2 têtes connues de la firme à savoir Vyse et Aika, les 2 héros de Skies of Arcadia, superbes guests!
Une fois votre équipe composée, retour au scénario. Après un court briefing, il faudra placer des unités sur la carte du champ de bataille de la mission en question. Le maximum d'unités que l'on peut placer est au nombre de 10, les autres seront réservistes.
A noter que votre escouade dispose de lieutenants, 4 au total: Welkin, Alicia, Rosie et Largo. Il faudra toujours les assigner, puisqu'ils vous donneront à eux 4, 4 déplacements (ou médailles) supplémentaires.
Le système de combat est en effet au tour par tour. Un tour pour les ennemis, et un tour pour notre équipe.
Nos unités sont donc placées sur une carte, au sommet de cette carte se trouve une liste de médaille. Chaque médaille représente un déplacement possible de notre unité. Sans entrer dans le détail, sachez que si il y a 8 médailles, vous pourrez effectuer 8 déplacements. Cependant notre tank prend à lui-seul 2 médailles pour un déplacement.
Une fois une unité alliée sélectionnée sur la carte (symbolisée par la icône bleue, les ennemis sont les icônes rouges), le jeu effectue un zoom et on se retrouve dans la fameuse vue à la 3e personne. A ce moment-là, Valkyria Chronicles se transforme en une espèce de TPS. Concrètement, on dirige nous-même notre unité, et on tire sur les ennemis en les visant. A signaler que l'on peut tirer qu'une seule fois. D'ailleurs une action peut être effectué qu'une fois, que ce soit tirer, se soigner ou soigner un partenaire. Une fois l'action fini, on finit le "tour" de l'unité, on sélectionne à nouveau une autre unité pour faire une nouvelle action et ainsi de suite.
Ce qui est important à signaler, c'est qu'il est possible de prendre 2 fois la même unité durant un tour. Seulement sa jauge d'AP sera plus réduite et si il a utilisé une arme à munitions limitées, il se retrouvera à munition -1. Exemple, si l'on sélectionne Alicia, que l'on jette une grenade et que juste après on sélectionne Alicia de nouveau, il ne sera pas possible de lancer une grenade, sauf si un ingénieur entre-temps est venu la ravitailler.
Et là on touche à un point essentiel du jeu: la stratégie et la tactique. Faire n'importe quoi dans Valkyria Chronicles ne paye pas, loin s'en faut. Il faudra toujours penser à la jouer fine, à cacher ses unités, ou à les regrouper à un endroit pour défendre une position, en gros anticiper les futurs déplacements ennemis. Car oui, durant le tour des ennemis, le joueur n'a aucun emprise sur ses unités, elles doivent se débrouiller toutes seules. Je vous rassure, tout comme les ennemis, nos unités tirent automatiquement sur les soldats adverses dès qu'elles les ont en joue. Seul le lanceur et le sniper restent stoïques, et ne répliquent jamais, il faudra toujours penser à les cacher ou les mettre à l'abri quoi qu'il arrive.
Voilà pour les bases, par la suite vous découvrirez qu'il existe dans les combats un système d'ordre. Ces ordres permettent souvent de doper les capacités des unités, comme augmenter la défense d'une unité, la puissance d'attaque ou la précision d'une unité, ou encore faire appeler automatiquement le Medic.
Ces ordres ne sont pas là pour faire jolis et s'avèreront souvent très utiles. Ils consomment 1 ou plusieurs médailles, sachant qu'un ordre à 3 médailles sera plus puissant qu'un ordre à une seule médaille. Mais n'oubliez pas, ce sont autant de déplacements d'unités en moins. Le système d'ordre rappelle un peu le système de magie dans un T-RPG traditionnel, même si le fonctionnement est vraiment différent.
Les missions ne sont finalement pas très variées. Il s'agira très souvent d'aller récupérer le drapeau ennemi. Cependant les développeurs se sont forcés à diversifier un minimum ces joutes guerrières. Vous aurez droit parfois à des combat contre des boss, des missions de sabotage, voire des missions d'évasion mais pour l'essentiel c'est de la capture de drapeau.
Durant la campagne, il sera possible d'améliorer notre équipement, notamment en l'achetant dans l'atelier R&D. On l'achètera avec de l'argent gagné au fil des missions.
On pourra aussi augmenter de niveaux les différentes classes, quand une classe monte de niveau, toutes les unités de cette classe montent. Les montées de niveau nécessitent des points d'expérience récolter durant les missions.
Il sera possible aussi d'acheter des ordres avec ces mêmes points d'EXP. L'argent permettra quant à lui d'acheter des chapitres annexes chez la journaliste du coin, Irene Koller. Ces chapitres donneront lieu souvent à des petites batailles, ainsi qu'à des séquences passées sous silence durant le scénario principal.
Enfin il est possible de faire des escarmouches sur des cartes précédemment visitées. C'est une bonne manière d'engranger de l'EXP et de l'argent.
Une dimension à prendre en compte dans ce jeu est la dimension sociale, physique et psychologique. En effet certaines soldats de votre milice sont des "potes" et seront plus efficaces ensemble sur le terrain, alors que certains se n'apprécient guère. Concrètement cela se manifeste par des capacités spéciales, 2 amis côte à côte sur le champ de bataille tireront ensemble un feu anormalement nourri sur l'ennemi par exemple.
Outre la dimension sociale, la dimension physique. Certains soldats sont plus à l'aise en ville, alors que d'autres à la campagne. Enfin la dimension psychologique est aussi importante, certaines unités ont des personnalités plus affirmés que d'autres, d'autres ne supportent pas être dans le noir, d'autres au contraire sont à l'aise la nuit, certains sont sexistes, certains sont gays, d'autres lesbiennes, un tel admire une telle etc... Les développeurs ont vraiment pensé à tout, mais finalement cela n'a pas une énorme influence sur les combats, mais c'est toujours çà de pris. A ce sujet, constituer une équipe d'amis, adorant la campagne, et leader dans l'âme donnera lieu à un vrai casse-tête chinois...
En plus d'être vraiment complet, Valkyria Chronicles est un titre très facile à prendre en main, que ce soit durant les scènes de combat que dans les différents menus. Le seul couac peut être l'anglais. Le jeu n'a pas bénéficié d'une traduction dans notre langue, donc il faudra prendre cet élément en considération.
La durée de vie est correct, il faudra compter environ 40 heures voire un peu plus pour le finir et tout débloquer.
A signaler enfin que si une unité allié tombe au combat et n'est pas évacué au bout de 3 tours, cette unité meurt et disparaît à jamais. Même chose si l'ennemi récupère le corps de notre unité. Pensez toujours à l'évacuer en priorité. Personnellement, j'ai fini le jeu en sauvegardant la vie de tous mes soldats, on a la classe ou pas!
Pour conclure ce test lourd dans tous les sens du terme, je vais donner mon avis sur ce Valkyria Chronicles en utilisant un seul mot: magnifique!
Sega a tout simplement réussi, mais haut la main, à révolutionner un genre que l'on croyait plus ou moins figé. Tout en ayant un vrai accent "action", Valkyria Chronicles n'oublie jamais ce qu'il est, à savoir un vrai Tactical-RPG. La tactique est au rendez-vous, l'aspect jeu d'échec aussi, dans le sens où l'on anticipe toujours les futurs mouvements adverses. En plus de cela, le jeu en met plein les yeux, c'est beau, l'univers est très sympathique, et les personnages dans l'ensemble attachant. Que demander plus, si ce n'est un retour de cette série sur PS3, on l'espère.
Pour finir, Valkyria Chronicles est à mon sens et pour l'instant le meilleur RPG japonais de cette génération. Absolument indispensable, si vous aimez le jeu vidéo japonais et que vous avez une PS3 ce titre de Sega est une obligation. C'est tout!
Fiche technique: Titre: SENJÔ NO VALKYRIA - GALLIAN CHRONICLES Éditeur: SEGA Genre: T-RPG Année: 2008 Autre support: EXCLUSIF Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (Role Playing Game 09 - Juillet/Août 2008 )
Selon le site japonais spécialisé dans l'arcade, am-net, Battle Fantasia sera de retour prochainement dans les salles enfumées.
En effet, le site annonce une location-test du jeu en précisant qu'il ressortirait sur le service de téléchargement NESiCA×Live. Il semblerait donc que Arc System ait décidé de redonner une nouvelle vie à ce titre qui fît un four intégral en arcade mais aussi sur consoles. On parle dans certains sites de rééquilibrages (il y en avait clairement besoin...) voire d'un nouveau personnage.
On verra bien, wait & see comme dit l'autre... Source: am-net
Je vous propose aujourd'hui un Superplay de Thunder Force III sur Megadrive/Genesis réalisé par un superplayer français du nom de MOS.
Ce Superplay est un One Life, c'est à dire finir le jeu sans perdre de vie, ce qui n'est pas tâche aisé vu la difficulté de ce shoot mythique de Tecnosoft.
Double Dragon revient sur consoles! C'est pas moi qui le dit mais l'organisme de classification allemand, l'USK qui a ajouté à sa base de donnée un certain Double Dragon II: Wanderer of the Dragons.
Apparemment il semblerait que ce soit un remake du 2e épisode, et pas un simple portage XBLA comme ce fût le cas pour le premier Double Dragon.
Ce serait Million Co Ltd qui développerait le jeu, ce nom ne dira rien à personne mais il s'agit d'une société fondée par des anciens de Technos qui ont racheté les IP de cette dernière société au moment de sa faillite en 2001. C'est le studio coréen Barunson Creative, qui éditerait le jeu, ils avaient notamment participé à la localisation US de Shin Megami Tensei: Devil Survivor entre autres.
Il n'y a vraiment rien comme info pour le moment, juste que le jeu est prévu sur Xbox 360, à mon avis sur le XBLA. Source: Siliconera
Darius Burst Another Chronicle EX vient d'être annoncé par Taito. Il s'agit d'une suite d'un précédent épisode nommé Darius Burst Another Chronicle sorti il y a quelques mois en arcade. Aucune info pour l'instant à part cette image que je vous propose.
Cette suite reprendra sans doute le même système de jeu que le précédent, à savoir cette borne imposante qui permet de s'adonner à 4 joueurs humains simultanément sur ce shmup horizontal.
De par sa conception et la nature de la borne, je précise qu'il est vraiment inutile d'attendre une conversion console, çà concerne à la fois cette suite et l'opus précédent. Source: Arcade Heroes
Wonder Boy III: Monster Lair est sans doute l'épisode le moins connu de la série. Et pourtant ce titre, je l'ai découvert il y a près de 20 ans maintenant (çà passe à une vitesse...), puisqu'il fût mon tout premier jeu Megadrive en compagnie d'Altered Beast, et Sonic 1 un peu plus tard.
Contrairement aux Wonderboy "classiques" qui sont des jeux de plateforme, et aux Monster World qui lorgent du côté de l'aventure et du RPG, ce Monster Lair est un shoot them up. En effet, il sagit du seul et unique Wonderboy Shmup de la série.
Le titre est d'abord sorti en arcade, avant d'être assez rapidement porté sur Megadrive mais aussi sur Nec CD-Rom.
Si vous voulez plus d'informations sur le gameplay de ce jeu, vous pouvez toujours aller consulter le test que j'ai rédigé sur ce blog il y a de cela 5 ans maintenant.
Ce superplay est réalisé par un certain Seabook, et il s'agit d'un One Life, c'est-à-dire finir le jeu sans perdre la moindre vie.
Une tâche vraiment ardue, étant donné que le niveau de difficulté de ce Monster Lair n'était pas accueillant, loin de là. Inutile de préciser que ce superplay est réalisé dans le niveau de difficulté le plus élevé.
Voilà, pour tous ceux qui, comme moi, avaient bien galéré à le finir (surtout vers les niveaux de fins qui sont horribles), cette vidéo en 3 parties va certainement les impressioner.
Level 5 va faire une incursion dans le monde du social gaming. En effet, la célèbre société a signé un parterariat avec la firme japonaise DeNA spécialisée dans les mobiles, un partenariat qui donnera naissance à un jeu: Layton Kyôju Royale.
Il s'agit d'un "crossover" entre 2 mastodontes, Professor Layton que l'on ne présente plus et Mobage’s Kaito Royale que l'on va présenter tout de suite. Il s'agit en fait d'un véritable phénomène au Japon qui a su attirer plus de 10 millions de joueurs! Il s'agit d'un jeu social où l'on incarne un groupe de voleurs, enfin un membre de ce groupe: le macho, l'intélligent, ou la sexy.
Ce groupe de voleur a pour but d'aller comettre des larcins dans diverses organisations malfaisantes, une relecture moderne de Robin des Bois en somme.
Layton et sa bande va donc s'aventurer dans cet univers très contemporain. Le jeu débarquera sur la plateforme de téléchargement de DeNA (qui se nomme Mobage) cet automne, aucune sortie console n'est prévu. D'autres projets conjoints entre ces 2 sociétés verront le jour dans les mois à venir. Source: Gamekult
Paru sur Master System en 1991, The Lucky Dime Caper Starring Donald Duck est un petit jeu de plateforme très sympathique programmé par Sega.
J'avais testé ce jeu il y a quelques années sur le blog, et je vous propose cette fois le TAS réalisé par ShinyDoofy en 20:09.
Je précise que ce titre n'était pas particulièrement difficile et que seul un niveau de difficulté est présent, celui par défaut. Bonne vidéo.
Le Tactical-RPG de Red Entertainment va revenir en Europe cet été! En effet, l'éditeur britannique Ghostlight vient de confirmer la date de sortie de Agarest: Generations of War Zero chez nous, ce sera donc le 29 juillet.
Je rappelle brièvement que l'épisode précédent était déjà sorti chez nous, c'était en 2009. Fans de T-RPG possesseurs de PS3, vous savez ce qu'ils vous restent à faire cet été. Source: Jeuxpo
Selon une preview du site Gameradar, Street Fighter III: 3rd Strike Online Edition sortirait le 26 août 2011.
Cependant Gameradar ne donne pas vraiment la source de cette information, çà ressemble à première vue à une affirmation gratuite, d'autant que Christian Svensson disait très récement que ce Street Fighter était en cours de validation chez Sony et Microsoft.
Comme d'habitude, à confirmer ou à démentir... Source: Basgrospoing
Déjà testé ici-même il y a quelques années maintenant, Land of Illusion starring Mickey Mouse revient faire un tour sur mon blog avec un speedrun du jeu réalisé en 36:24 par un certain Konnan. Il s'agit d'un speedrun classique sur console et à la manette donc.
Je rappelle brièvement que Land of Illusion est le 2e épisode de la trilogie "Mickey Illusion" sur Master System, le premier était en effet Castle of Illusion et le 3e Legend of Illusion. Des très bons jeux de plateformes que je vous invite à faire, si ce n'est pas déjà fait.
Le PSMove devient enfin un gadget intéressant grâce à Bandai-Namco. Et oui les enfants c'est comme çà, c'est bien Dancing Eyes qui va sublimer cet accessoire!
Tout d'abord, sachez qu'il s'agit d'un remake d'un vieux jeu Namco paru en 1996 en arcade.
Ceci étant dit, intéressons-nous au gameplay, ici il l'agit de contrôler un singe qui aura pour but d'aller déshabiller de ravissantes créatures en polygones.
Le casting comprend pour l'instant 3 jeunes filles Musaki Kikka une lycéenne japonaise, Françoise Mystère une infirmière française (si c'est pas la classe) et enfin la secrétaire Cristia Saietta représentera le charme italien.
Pas de date de sortie pour le moment, pendant que vous prenez votre mal en patience je vous propose une série de clichés. Source: Toutes les images ici!
Aquapazza Aquaplus Dream Match sortira dans 4 jours, c'est-à-dire le 22 juin dans les salles d'arcade japonaises.
Je rapppelle brièvement qu'il s'agit d'un Versus Fighting 2D développé par Examu pour le compte d'Aquaplus, puisque le jeu est un crossover mélangeant les personnages de plusieurs productions d'Aquaplus, en l'occurence Utawarerumono, ToHeart et Tears to Tiara.
Pour l'instant il n'est pas fait mention d'une conversion console, mais connaissant les 2 studios, il est envisageable de retrouver ce titre sur nos consoles dans un avenir proche.
En bonus, le dernier trailer en date. Source: basgrospoing
Selon certaines informations venues du Japon, il semblerait que le studio fondé par Yoshiki Okamoto, à savoir Game Republic, ait fermé.
Dans les faits le site internet du studio n'est plus accessible, et du côté des rumeurs des bruits courent au sujet d'Okamoto, affirmant que le fameux game designer aurait carrément quitté le Japon pour echapper à ses créanciers. Sa société croulait apparement sous les dettes.
Triste fin pour un studio qui certes n'a pas produit de titres extraordinaires, mais qui est tout de même responsable du premier Genji qui fût convainquant à son époque, du sympathique Folkore, ou plus proche de nous de Majin and the Forsaken Kingdom. Source: Playlipse
Famitsu met à nouveau les mains dans le cambouis cette semaine et a demandé à ses lecteurs quels jeux du catalogue Capcom aimeraient-ils voir arriver notamment sous forme d'une suite.
Le jeu ou plutôt la série qui a remporté les suffrages est: Breath of Fire!
Cette réponse est peut-être imputable au fait qu'il y a quelques semaines, beaucoup pensaient que Dragon's Dogma était un nouvel épisode de Breath of Fire, à tord bien sûr. En tout cas les japonais n'ont pas oublié cette série, qui sans lever les foules, a su se faire respecter dans l'univers impitoyable du J-RPG.
Rappelons que le dernier épisode en date est le Dragon Quarter sorti en 2003, et que le remake de Breath of Fire III est grosso modo le dernier opus paru sur consoles, c'était en 2005/2006 sur PSP. Source: Andriasang