Après le premier place au deuxième remake de Tales of Destiny. Encore une suite, encore un remake sur PSP. Bon, mais quand même il y a un petit intérêt à le retrouver sur console portable. J'éspère que l'emulateur PSone stoppera cette vague de redite.
C'est un jeu que j'ai jamais fait, donc je vais être honnête avec vous, et je vais simplement balancer des screens.
Tout d'abord, je vous présente Vaito, un nouveau jeu de drague sur mobile japonais.
Voici les 2 petites images disponible sur le site de SNK Playmore.
Autre nouveauté, Kyuji, qui est un jeu type pachislot et aura comme thématique un petit bonhomme qui joue au baseball. Ca sort sur PS2 le 21 décembre, au prix de 3 999 Yen, soit environ 35 euros.
La section stage du site de After Burner Climax vient d'ouvrir. Une section comme son nom l'indique, nous présente les (3?) stages de ce After Burner.
Comme je sais que mal de membres de ce site sont des paresseux lol, je vous les mets ici.
Sinon vous pouvez les retrouvez à cette adresse.
La consécration de Sega!
Aujourd'hui nous allons nous arrêter sur un mythe de l'histoire du jeu vidéo, un titre qui a fait la renommée d'un certain Sega, au point de concurrencer l'intouchable Mario de Nintendo. Ce titre est bien sûr Sonic The Heghehog apparu la première fois sur Megadrive en 1991, et qui fît à sa sortie une véritable onde de choc dans toute l'industrie du jeu vidéo! Un titre qui installera définitivement Sega, comme acteur majeur en lui dotant d'une mascotte emblématique qui a su traverser le temps et dont la popularité est toujours aussi intact.
Ce test reviendra donc sur le processus de création du jeu, ainsi que sur la critique du gameplay et de la réalisation. Séquence nostalgie!
La création de l'hérisson bleu
Au moment de concevoir Sonic, Sega voulait frapper un grand coup dans le monde vidéoludique. La popularité du célèbre éditeur nippon s'était surtout en arcade grâce à des titres inoubliables, mais pas tellement dans l'univers des consoles.
Effectivement, du côté de l'arcade, les affaires de Sega marchaient fort. Le constructeur avait une solide réputation grâce à des jeux comme Outrun, Afterburner, ou encore Space Harrier. Mais le soucis de Sega était de percer dans le marché du jeu vidéo de salon. Les pontes de Sega ont très vite compris que l'avenir passerait par là, obligatoirement.
Sega manquait de visibilité dans ce marché, surtout à côté de l'ogre Nintendo, qui vendait ses Mario Bros par million, et qui demeure un véritable fer de lance des 8/16 bits de Nintendo.
Disposant d'une machine plus puissante que la NES, avec la Megadrive, les développeurs de chez Sega ont voulu créer à leur tour "leur Mario à eux", une veritable mascotte qui serait l'ambassadrice d'une image de marque. Malgré toutes ses quailtés, Alex Kidd n'a malheureusement jamais réussi à remplir ce contrat bien délicat.
Dès lors, Naoto Oshima, le chara-designer de Sonic, (qui a quitté la Sonic Team pour créer son studio Artoon, responsable de Blue dragon), a commencé sérieusement à plancher sur un nouveau personnage susceptible de triompher là où notre brave Alex Kidd a échoué.
Oshima commence à imaginer quelques concepts de personnages, comme un lapin qui lance des objets avec ses oreilles, ou encore un bulldog.
Fort heureusement ils ne furent pas retenus! Le hérisson bleu viendra finalement au monde grâce au concours de Yuji Naka, le chef de projet de Sonic The Hedgehog. Pour la petite histoire sa couleur est choisit par rapport au logo Sega, et son nom Sonic, pour sa vitesse. Signalons que certains "concept-arts" seront retenus pour créer des personnages de l'univers, comme l'improbable Roosevelt en pyjama proposé par un designer qui servira de base à la création du Dr Eggman (ou Dr Robotnik chez nous).
Sega a son avatar maintenant il va falloir plancher sur le gameplay du jeu qu'il va engendrer. Naka voulait concevoir un jeu de plateforme révolutionnaire, le jeu de plateforme du futur. Il eut l'idée de faire un jeu super speed, tout en étant très accessible par le commun des mortels. Le hardware de la Megadrive permettait ce genre de folie, contrairement à de vieilles machines comme la NES ou la Master System. Tout naturellement, on se dirige vers un gameplay à un bouton, le tout dans un jeu à la vitesse d'animation ahurissante. La vitesse phénoménale de défilement du scrolling principal, sans ralentissement de surcroît, mit une claque gigantesque à tous les acteurs vidéoludiques de l'époque. Tout le monde applaudissait des dieux pieds face au rendu titanesque que les programmeurs de Sega ont réussi à produire. Au point même d'engendrer des copies qui n'atteindront jamais l'original comme Zool de Gremlin ou Time Dominator de Vic Tokai.
Croquis level-design Sonic
Yuji Naka a réussit donc à intégrer une notion de vitesse dans un jeu de plateforme, sans que le gameplay en pâtisse, bien au contraire, Sonic étant un modèle de précision ludique.
Malgré le nouvel engouement des japonais pour les RPG et les jeux d'aventure en general, Naka opta pour un univers simple, et très scenarisé. Il n'y a absolument aucun dialogue dans le premier Sonic, contrairement à Alex Kidd, par exemple. Le titre se rapprochant plus d'un Mario à ce niveau-là. Voyons donc la petite trame que nous propose ce premier opus.
La petite histoire du premier Sonic.
Contrairement à ce que beaucoup de monde croit, et à ce que les journalistes croyaient à l'époque, Sonic n'est pas originaire de la Planète Mobius, même bel et bien dans une île du Pacifique sur notre Terre.
L'erreur vient en fait d'une mauvaise traduction anglaise d'une interview de Yuji Naka. Cela a induit pendant longtemps tout le monde en erreur, y compris le studio américain qui produira le cartoon en 1993, ou encore les éditions Disney qui publieront en comic les aventures de notre hérisson à cette même époque.
Refermons cette parenthèse, et entrons plus en détail sur l'intrigue. Sonic grandit dans la forêt de Green Hill avec ses amis Johnny le lapin, Flicky l'oiseau (clin d'oeil à un personnage de la firme), Sally l'écureuil, ou encore Tux le pingouin. Un jour en se promenant, il tombe nez à nez avec le sympathique Dr Eggman. Il lui propose de venir visiter son laboratoire. Sonic accepte, et part donc visiter le lieu dit. Sur place d'un seul coup, le Professeur décide de capturer Sonic. Par la suite il découvrira les activités réelles de ce scientifique mal intentionné. En effet, le Dr Eggman a décidé de robotiser les animaux, du coup Sonic décide d'aller les libérer.
La gameplay qui décoiffe Sonic.
Pour se faire Sonic devra traverser 18 stages, découpés en 6 grandes zones dotées toutes d'un level design particulièrement impressionnant! On se souviendra de la Green Hill Zone, de la Marble Zone, ou encore de la Labyrinth Zone, autant de niveaux qui ont marqué les joueurs.
Le jeu se joue à un bouton, le saut. Le saut permet de détruire les ennemis et passer les plateformes. Dans son aventure Sonic devra récupérer des rings (des anneaux) qui feront office de points de santé. Tant que Sonic en possède, il ne perdra pas de vie, même un ring suffit. Par contre, dès qu'il se fera toucher par un ennemi il perdra l'intégralité de ces rings. Si on réussit à ramasser 100 rings, on gagnera une vie, si on finit un niveau avec au moins 50 rings, on aura le droit d'accéder au fameux Bonus Stage, matérialisé par un immense ring en fin de niveau. Les bonus stages permettront de gagner de continues mais aussi de ramasser les Chaos Emeralds.
Dans ce premier volet, on retrouve les features de base de Sonic qui sont sous forme de télévisions. On retrouve donc les Super Rings , qui permet de gagner 10 rings, le Invincible qui comme son l'indique permet d'être invincible pendant un laps de temps comme l'étoile dans Mario. On aura aussi droit aux Power Sneakers, qui permet à notre avatar d'aller encore plus vite pendant un temps donné, le Shield qui est un bouclier qui ne sert qu'une fois face aux ennemis, et enfin la One Up qui permet de récupérer une vie supplémentaire.
Le gameplay est d'une fluidité exemplaire, et surtout il n'a pas pris une seule ride. La progressive est progressive et agréable, les niveaux sont bien pensés, bref le jeu est toujours aussi bon tout simplement.
La réalisation technique.
Même si le hit de Sega commence à accuser un certain âge, les graphismes restent plaisants, les niveaux variés avec une esthétique originale à l'époque, faisant que Sonic ne ressemblait à aucun autre jeu de plateforme de l'époque. Les couleurs fusent à l'écran, les tableaux sont originaux, et les sprites sont détaillés.
L'animation, et on en a beaucoup parlé, forçait et force toujours le respect. L'action est speed, notre hérisson bleu peut atteindre des vitesses bluffantes sans que le jeu souffre du moindre ralentissement.
Les différentes pistes sonores ont marqué les joueurs. Qui ne souvient pas du thème de Green Hill Zone, ou mieux du mythique thème de la Marble Zone sans doute le plus réussit de toute l'histoire de la saga! Les bruitages sont très bons, on peut juste déplorer une absence de synthèses vocales, mais lorsque l'on a entendu la voix de Sonic quelques années plus tard on peut se demander si cela est vraiment un point négatif du jeu.
Enfin la maniabilité, simple et intuitive, frôle la perfection. Petite ombre au tableau, la durée de vie finalement assez faible, même si la rejouabilité du soft est correct grâce à la quête des Chaos Emeralds dans les Bonus Stage.
Conclusion
Sonic The Hedgehog fût une claque à sa sortie. Une claque légitime tellement le titre de Sega enfanté par Yuji Naka fût aboutit à tous les niveaux, tout en proposant une innovation dans le gameplay. Avec ce titre, Sega avait trouvé à la fois une vitrine technologique pour promouvoir sa console 16 bits, une vraie mascotte qui fera entrer définitivement l'éditeur dans le coeur des joueurs consoles, ainsi qu'une licence dont le succès commercial ne sera jamais démentit, même aujourd'hui.
En résumé, Sega et les joueurs ont tout gagné avec notre brave hérisson bleu.
Fiche Technique: Titre: SONIC THE HEDGEHOG Développeur: SONIC TEAM Editeur: SEGA Genre: PLATEFORME Année: 1991 Autres supports: MASTER SYSTEM, GAME GEAR, GBA Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (Joystick 018 - Juillet/Août 1991)
RESSOURCE PRESSE
Screenshots:
Bonus retro:
En bonus, la publicité française de Sonic the Hedgehog sur Megadrive avce Maître Sega svp.
Merci à Grospixels.com pour les photos, ainsi qu'à Retrogame, et mes Joystick de l'époque qui m'ont permi de réaliser ce dossier.
Une information très brève pour vous informer que Mobile Suit Gundam: Spirits of ZEON du prolifique Banpresto, arrive dans les salles nippones le 22 décembre 2006.
Le jeu n'est pas une énième simulation de mecha, mais un gun-shooting reprenant l'univers de la serie. Ca a l'air fort interressant, en me baladant des forum arcade japonais, on se rend compte à quel point ce jeu est attendu.
En bonus, je vous propose la borne, le flyer, et les 3 premiers stages du jeu, tout çà en screenshots bien sûr. Site officiel:http://s-zeon.com/index.html.
Ok, j'ai pas vraiment l'habitude de faire çà, mais depuis la rentrée, ce blog a subit de nombreuses modifications.
Voilà j'aimerais bien connaître votre opinion sur mon blog. Ohoh, je vous vois venir, il ne s'agit pas d'un enième exercice de narcissisme, mais juste d'avoir un peu votre avis sur ce qui va, ou ne va pas. Après tout, ce blog est aussi le votre, je ne le fais pas uniquement pour moi.
Pour une fois, j'éspère avoir un maximum de réponses, histoire d'avoir de la matière à reflexion.
En vous remerciant d'avance. @+
Disponible sur le sol japonais depuis une petite semaine, famitsu continue à nous arroser avec ces nouveaux scans. Kenshiro est bel et bien là et çà va faire plaisir aux fans .
Gamekult nous annonce ce matin que Cooking Mama: Cook Off, autre titre de Taito prévu sur Wii avec Densha De Go entre autres, ne sera finalement pas dispo dès le lancement de la Wii au Japon.
En effet, il ne sortira que le 8 Fevrier prochain au Japon. C'est pas vraiment une bonne nouvelle çà...
Connu par les amoureux de l'arcade, Trigger Heart Exelica débarque sur Dreamcast, après un passage remarqué sur Naomi GD-Rom.
Le jeu est developpé par Warashi à qui on doit Steel Dragon sur PS2. Enfin, pour les curieux qui ne savent pas de quoi çà cause, on est face à un pur manic shooter de psychopate. Je ne connais pas encore sa date de sortie.
Une très bonne nouvelle, après l'annonce il y a quelques semaines de Last Hope sur la même Dreamcast, qui décidement ne veut pas lâcher les armes.
Choisir, c'est renoncé...
Après avoir été encensé par la quasi-totalité de la presse vidéoludique, voilà qu'arrive aujourd'hui Fable, le projet fou et ambitieux de Peter Molyneux, ancien patron de Lionhead Studios.
Ce titre fait parti des gros titres de la précédente Xbox, d'un system seller en puissance. Baptisé dans un premier temps Project Ego, Fable débarqua un beau jour d'octobre 2004 dans notre beau pays.
Fable nous avait fait de nombreuses promesses. Peter Molyneux nous parlait à l'époque d'un RPG à l'univers simulé, où chaque choix entrainera une incidence sur notre personnage, ainsi que sur son environnement. On parlait à l'époque d'une révolution du jeu d'aventure. Pas moins.
Qu'en est-il réellement? Élément de réponse en dessous!
Fable se déroule dans le Royaume d'Albion. Une contrée médiéval qui est en proie à de nombreux troubles.
Dès le début de l'aventure, on incarne un petit bonhomme fort sympathique, que l'on devine déjà être le futur guerrier de notre aventure. Autant vous le dire tout de suite comme çà c'est fait, j'ai joué à Fable en héros. En effet, j'ai préférer choisir la bonne destinée.
Donc, notre première mission est de trouver un cadeau d'anniversaire pour notre grande sœur. Après avoir accompli de bonnes actions, on part donc à sa rencontre muni de la boîte au chocolat de ses rêves. Et puis là, une cinématique se déclenche, le village se fait raser par une horde de barbares sauvages, le brave père de notre avatar gise sur le sol, dans sa marre de sang.
Des éléments de narration qui arrive plutôt brutalement et dès les premières minutes de l'aventure. Cependant, on comprend vite que c'est un prétexte scénaristique pour passer aux choses sérieuses et partir à l'aventure.
A partir de là, on forgera notre chevalier à sa guise à savoir devenir quelqu'un de bien (ce que j'ai fait), ou au contraire un psychopathe, ou bien un guerrier neutre.
Après de nombreux tutoriels, on retrouve notre petit garçon qui est devenu un fort beau jeune homme prêt à aller accomplir sa destinée.
L'aventure principale se résume à aller à la guilde, choisir une mission, l'accomplir et revenir à la guilde, améliorer ses compétences, reprendre une nouvelle mission et ainsi de suite...
La force de Fable est incontestablement la capacité que nous ont offert les développeurs, à personnaliser le personnage. Il est en effet amusant de lui trouver des beaux habits, de lui faire différentes coupes de cheveux, de lui laisser barbes, de lui tatouer le corps etc... Pour séduire une fille par exemple, il faudra adopter un certain style vestimentaire, un certain look. L'expression de sa sociabilité est un élément novateur dans ce jeu par rapport à un Jeu de rôle classique. Les développeurs ont essayé d'ôter au maximum les dialogues scriptés en nous offrant un éventail d'expression (roter, s'excuser, faire le beau etc...). Une intention louable.
Bref sans rentrer dans le détail de toutes les possibilités offertes, de tous les à côtés en fait, on peut affirmer en un mot que Fable a essayé d'innover, en essayant de rendre des NPC plus vivant et plus réactifs à nos choix. Le système d'alignement est bien vu (même si un jeu comme Star Wars Kotor de Bioware l'utilisait de belle manière aussi), et voir les villageois nous applaudir quand on vient d'effectuer une mission qui a permis à leur contrée de se débarrasser d'un élément indésirable est sympathique et rend l'ensemble assez vivant.
Il est aussi très agréable de voir durant tout le jeu l'évolution physique de notre personnage. Il vieillit, ses traits se tirent, on sent que son vécu a une incidence directe sur son visage et son physique.
Concernant le système de combat maintenant, on est face à un hack & slash classique. Le joueur dispose d'un combo de base qui pourra être perfectionné grâce au multiplicateur de combat. Notre avatar devra aussi ramasser des orbes vertes laissées par des ennemis fraîchement vaincus. Ces orbes serviront à faire monter de niveau notre héros à la Guilde, et lui permettra d'améliorer ses compétences disposées dans un arbre assez important. On a aussi à notre disposition des sorts magiques, comme la foudre, ou la charge enflammée. Arabalète et flêche sont aussi de la partie, en somme le système de combat est plutôt bien étudié même si l'ensemble est plutôt léger et que les confrontations deviennent vite redondantes. L'IA des ennemis n'est en effet pas des plus développé, et bien souvent une seule tactique suffira pour gagner des joutes à tous les coups.
Techniquement Fable fût une petite claque à son époque. Les graphismes sont tout bonnement magnifique, surtout les décors, qui nous proposent des textures chatoyantes et différents effets saisissants comme des effets de transparence, ou déformations fort bien réalisés. Le rendu de l'eau est aussi splendide, les villages sont pittoresques, et l'environnement est globalement immersif.
Le jeu est très bien animé, on ne constate ni de clipping ni de chutes de frame rate. Le moteur physique tient clairement la route, et aucune grosse saccade vient entacher notre progression ou nos combats. La caméra manuelle est plutôt bien géré dans l'ensemble.
Côté son, les musiques de Danny Elfman sont absolument magnifiques, tant dans le choix des thèmes, que pour leur aspect émotionnel. On retiendra surtout le thème du Cimetière qui est à mon sens le meilleur du jeu. Les bruitages sont de qualité, et le jeu d'acteur est plutôt moyen et laisse quelque peu à désirer.
Enfin, après un peu de pratique, les commandes deviennent souple et bien pensé. Une fois assimilée toutes les subtilités (et il y en a) on s'en sort. Le héros se manie au doigt et à l'oeil.
Malgré sa réalisation soignée, et son système de jeu efficace, Fable souffre de réels défauts qui selon moi l'empêche de prétendre à un statut de classique.
Le scénario de la quête s'avère un peu trop effacé, et n'apparaît que par intermittence dans le jeu et de manière maladroite. En outre, il est loin d'être original et Fable propose une intrigue vu un grand nombre de fois. Le gros méchant du jeu, à savoir Jack of Blades n'est absolument pas crédible et est bien trop peu présent. Décevant. Mais toutefois, cette déception est à atténuer par le fait que le joueur a une certaine liberté pour façonner son personnage. Cela n'empêche pas que le joueur est trop peu impliqué dans l'aventure principale.
Aussi les missions que l'on cherchera à la Guilde sont plutôt indépendantes les unes des autres, mais surtout le jeu est très linéaire. On est aussi très loin de la liberté vu dans d'autres RPGs occidentaux comme dans The Elder Scroll III: Morrowind pour ne citer que lui.
On est loin de l'intelligence de progression d'un Zelda, jeu qui arrive à immerger et à impliquer le joueur. Les environnements sont petits, le joueur ne fait que traverser des couloirs étroits qui l'enverront d'un point A à un point B pour ensuite revenir au point A. Mais où est donc le sentiment de liberté que les Game Designers nous vendait avant la sortie du soft? Je me le demande...
Ensuite, les NPCs sont un peu trop en retrait, et leur psychologie s'avère limité malgré le fait qu'ils réagissent à nos actions. La sociabilité dans ce jeu atteint très vite ses limites. On se rend compte que leur IA est loin de l'univers simulé que Peter Molyneux nous a promis. Malgré tous les efforts de Lionhead, les personnages dans Fable ont des réactions qui sentent à plein le script. Par exemple, on peut se marier avec 100 femmes si on veut. Il suffit de répéter à chaque fois la même opération, et le tour est joué. Les réactions des NPC sont sectorisés en catégories fixes, et ne sont pas totalement libre. Même un peu plus complexe que dans son organisation, un script reste un script à savoir des réactions insufflés par les développeurs et scénaristes, et Fable n'échappe pas à cet état de fait, et ne propose donc en rien un univers simulé.
Enfin le character design des personnages est franchement raté, ce mix qui mêle cartoon et réalisme fonctionne plutôt mal, enfin en ce qui me concerne. Les hommes ressemblent plus à des gorilles d'Afrique avec leur grande main et leur dos vouté plutôt qu'à des humains bien proportionnés. Seuls les personnages féminins et les monstres sont bien designés.
Enfin la durée de vie du soft est juste catastrophique. En se concentrant sur la quête principale, il faudra à un joueur plutôt moyen 8 heures de jeu environ pour terminer le jeu.
Malgré les nombreux à-côtés qu'offrent ce titre d'aventure, l'ensemble est beaucoup trop fragile au niveau de la durée de vie et surtout trop facile pour un habitué du genre.
Malgré une vraie volonté d'amener du neuf dans le secteur du jeu de rôle, Fable ne fait qu'être un bon RPG sur Xbox qui se destine à mon sens à un public de débutant souhaitant découvrir ce genre. Embêtant, très embêtant quand on a affiché pendant tant de mois ses ambitions, en affirmant haut et fort vouloir révolutionner le genre. Malgré quelques trouvailles vraiment sympathiques ainsi que quelques petites innovations par ci par là, Fable ne fait qu'effleurer le génie sans jamais l'atteindre.
Reste un bon jeu d'aventure assez linéaire, superbement réalisé sur Xbox, mais qui s'avère trop court. Pour ceux qui accrocheront, sachez que la rejouabilité est très bonne, car à chaque partie on pourra façonner le personnage principal de différentes façons.
Fiche technique: Titre: FABLE Editeur: MICROSOFT GAMES STUDIOS Genre: ACTION-RPG Année: 2004 Autre support: PC (LOST CHAPTERS) Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (GameFan 05 - Novembre 2004)
RESSOURCE PRESSE
Screenshots:
Bonus:
Pour finir, voici la pub américaine qui nous propose d'incarner le héros bienfaiteur dans Fable.
Comme certains membres sur-informés le savent déjà, Gottlieb Pinball Classics sera disponible le 8 décembre prochain sur le territoire français. Gottlieb est une sorte de revival de jeu de flipper. Un bon jeu d'après les critiques qui l'avaient testé sur PSP.
Pour compléter ma news, je vous propose une petite serie d'images et la jaquette Wii.
Le site de Naruto Narutimate Accel vient d'ouvrir.
Pour l'instant le contenu de ce site est assez vide, bref, faudra le visiter quotidiennement pour voir les premières mises à jour. Fan de Naruto, placez cette adresse dans vos favoris^^! http://www.cyberconnect2.jp/narutoA/main.html
Le site de VF5 vient aujourd'hui d'être mis à jour avec une news interressante, puisque l'on apprend que Virtua Fighter 5 beneficiera d'une sorte d'extension appelé Version B. En effet, demain 28 Novembre, aura lieu sa location-test.
On apprend qu'un nouveau mode single a été ajouté, ainsi qu'un nouvel élement qui est le mysterieux Knockout Trial.
Les joueurs japonais ayant leur access card pour VF5 version A, ne pourront pas l'utiliser pour cette version B.
Concernant le Knockout Trial, il semblerait que ce soit un nouvel élément dans le gameplay, utilisable en mode 1 joueur qui permettrait à l'ordinateur de s'adapter à notre façon de jouer, qu'il augmente en level etc...
C'est encore bien flou, je vous donnerai plus d'infos demain soir.