Guilty Gear X Kawaï ^_^
Tous les joueurs connaissent cette fabuleuse (mais difficile d'accès quand même) série de jeu de baston qu'est Guilty Gear. Que ce soit les opus arcade, les conversions consoles de salons, mais finalement peu de personnes connaissent cette déclinaison portable Guilty Gear Petit sur la console exotique de Bandai, la Wonderswan Color. Une console designé par Gunpei Yokoi, qui n'est sortit que sur le marché japonais en 1999 et qui avait eu un succès certain là-bas avec 8 de parts de marché, pas mal pour une portable "non-Nintendo". Cela n'a néanmoins pas satisfait les pontes de Bandai qui jetteront l'éponge en 2003.
Episode obscur, donc test obscur reservé avant tout aux curieux.

Paru le 25 janvier 2001 sur WSC, cette mouture est la première version portable de Guilty Gear. Le jeu se base sur le gameplay de Guilty Gear X et reprend une partie de roster de ce second opus de la série.
Ainsi nous retrouvons Sol Badguy, Ky Kiske, Millia Rage, May, Potemkin. Un nouveau personnage fût spécialement conçu pour cet épisode, à savoir Fanny, l'infirmière qu'on ne retrouvera malheureusement pas dans les autres opus (à part GG Petit 2).
Deux personnages sont à débloquer, à savoir Jam Kuradoberi et GG Milia.
Cela porte le total à 6 personnages de base+2 cachés, ce qui est très faible.
Différents mode de jeux sont disponibles, le Story Mode, le Time Attack, le VS contre humain, et un mode Training assez bien fait.
Le jeu se joue à 3 boutons, P et K, P+K donne un 3e coup, le S (Slash). Pas de HS (High Slash) dans cet opus, mais le Dust est présent en effectuant une manip.
Naturellement on retrouve le double jump, les dash avant et arrière, et les air dash. La barre de tension est bel et bien présente.
Voilà pour les présentations de bases, sachez que l'on retrouve certaines subtilités de Guilty comme les Instant Air Dash ou les Roman Cancel, ainsi que les combos traditionnels de la série, simple ou via le Dust. En somme on retrouve les différentes possibilités de bourrages ainsi que les punitions habituels bien que l'ensemble soit assez superficiel. Les choppes sont toujours là, par contre pas de BURST, en effet cet subtilité n'est apparu qu'après, avec Guilty Gear XX.
Bien sûr les furies sont de la parties, et les personnages ont finalement quasiment tous leurs coups de GGX.
Disons qu'en rejouant à ce titre aujourd'hui, impossible de ne pas le comparer avec les derniers opus de cette série prolifique, et là on sent quand même une légère odeur de grenier. Les possibilités stratégiques sont moins importantes, le jeu est tout simplement moins riche, moins dense qu'un Guilty Gear Accent Core. Faute à un roster maigrichon, à un Game System moins touffu, mais aussi à la difficulté d'y jouer à 2. Je n'avais tout simplement personne avec qui jouer! Et comme le CPU joue comme un pied, et bien on s'ennuie, et les versus sont loins, très loins d'être intense, et ne vous force jamais à exploiter les quelques subtilités du jeu. En fait, en solo, seul le mode training est intéressant *rires*.

Graphiquement, il y a peu de décors mais ils sont sympa sur une console comme la Wonderswan Color. Ils sont quasiment tous repris de GGX. Titre du jeu oblige, les sprites sont en SD, ils sont assez gros et bien dessinés. Mention spéciale quand même au sprite de Fanny, un perso qui en plus, est intéressant à jouer (elle rappelle Faust je trouve).
Par contre l'animation est assez rudimentaire, et le jeu n'est pas très rapide.
Le pompon revient quand même à l'environnement sonore absolument insupportable. J'ai rarement entendu quelque chose d'aussi infecte! La faute à la console de Bandai qui dispose d'un chipset sonore préhistorique, à titre de comparaison celui de la NES est plus puissant avec ses 5 pistes audio!
Enfin la jouabilité est correct, mais il faut vraiment s'adapter à cette nouvelle ergonomie à 2 boutons, donc si vous avez du temps à perdre, passez au training.

Sans mauvais jeu de mots, ce Guilty Gear Petit est un petit Guilty Gear. Sérieusement cela ne sert pas à grand-chose de jouer à çà quand sur PS2 on a des Accent Core Plus. Ce titre a été à mon humble avis designé pour occuper les fans japonais de la série entre 5 stations de métro.
Je résume ma pensée, sympathique mais vieillot.

Fiche technique:
Titre: GUILTY GEAR PETIT
Développeur: ARC SYSTEM WORKS
Genre: VERSUS FIGHTING
Année: 2001
Autres supports: EXCLUSIF
Nombre de joueur(s): 2
Localisation:

NOTE PRESSE (DefunctGames.com - 21 Mai 2006)



Screenshots:

Bonus:
Walou!

Rien à voir avec l'actualité, en me promenant sur VGChartz je suis tombé sur les chiffres de ventes de The King of Fighters XII sur PS3 et XBOX 360.
Selon VGChartz, le titre de SNKP totaliserait après presque 6 mois d'exploitation 90 000 unités sur PS3 (Amérique+Japon) et 60 000 unités vendues sur 360 (Amérique+Japon). Soit 150 000 unités vendues sur les 2 supports. Avec l'Europe, on peut arrondir ce chiffre à 170 000 unités. C'est pas mal pour un KOF de nos jours, mais c'est très merdique face à ses 2 concurrents comme Blazblue qui s'est écoulé à 450 000 unités sur PS3 et 360 au Japon et en Amérique.
Je parle même pas de Street Fighter IV et de ses 3 Millions d'unités vendues dans le monde (PS3+360), mais là on est dans un autre monde...
Source: VGChartz

Nos copines en jupettes reviennent le 1er avril sur PSP dans Ikkitousen XROSS IMPACT, la suite du premier, et qui est toujours un beat theam all 2D.
L'actu du jour c'est ce nouveau trailer que je vous laisse découvrir (que j'ai pas encore vu en fait lol).

C'est le 25 février que BlazBlue: Calamity Trigger Portable sort au Japon, mais c'est bien de la version US dont il est question ici avec un nouveau teaser qui nous présente le jeu, et les nouveaux modes pour cette version PSP. Le jeu d'ailleurs sortira en UMD en mars, en amérique du nord, la version PSN suivra 2 semaines plus tard.
A noter que le Mode Legion sera l'exclusivité de cette version portable.

Grosse nouvelle pour les possesseurs nord-américain de Xbox 360, puisque le très bon Deathsmiles, 1er du nom va sortir aux states!! C'est le site Siliconera qui l'affirme sans réveler pour l'instant le nom de l'éditeur (Atlus USA??).
En tout cas, nous européens, croisons les doigts pour que cette version US soit dézonnée. A surveiller donc.
Source: siliconera

Attendu pour le 25 février au Japon, BlazBlue: Calamity Trigger Portable sortira apparement aussi en Amérique du nord. En effet le site US de location de jeux GameFly vient de le rajouter dans sa base de données avec une classification ERSB "Teen".
36 15 my life: j'ai découvert le jeu il y a peu de temps sur PS3 (1 semaine à peu près), et il est vraiment très bon même si il est un peu déséquilibré avec des matchs-up quasi-impossible pour Tagger et Hakumen notamment, surtout contre V-13 qui a jeu de zoning monstrueux. C'est d'ailleurs cette dernière que je joue, mais je consacrerai dans pas trop longtemps un gros topic sur ce jeu, je suis pas assez calé pour le moment, je suis en phase de découverte.
Normalement (si tout va bien), je compte reprendre la compétition sur ce jeu (valises en perspectives ) et KOF XII, pour le fun.
Source: GameFly

Au rayon des bonnes nouvelles et des bonnes résolutions de l'année 2010, celle de SNK Playmore qui une fois de plus n'aura pas de stand au salon AOU 2010 gros salon arcade qui se tient chaque hiver à Tokyo.
C'est pas grave, après avoir été ridicule sur le stand Taito en septembre dernier (AM Show 2009) avec leur KOF Shoot Moisi, après ne s'être pas déplacé au TGS 09, SNKP continue sur sa lancée exceptionnelle de 2009... Et l'année 2010 risque d'être pire que la précédente, on avait quand même eu en 2009 KOF 2002 UM qui a évité la correctionnelle, ben cette année çà sent bon le NADA intégral, le rien, le néant, le vide. Au fait, il y a encore des gens qui attendent un patch avec Mai, King etc... dans KOF XII?
Outre ces plaisanteries, les habitués de ce salon (qui se tiendra l'avant-dernier week-end de février) seront présents comme Sega, Taito, Konami, ou encore AQ Interactive. Banpresto, Tomy, etc...
Comme chaque année (vous devez avoir l'habitude maintenant), je couvrirai ce salon en vous tenant informé des nouveaux softs de l'arcade nippon, avec toujours la priorité sur les titres qu'on risque de retrouver sur nos consoles (shoot 2D+jeux de combat).
Source: blog am-net

Dispo au Japon depuis noël, voici que Metal Slug XX s'apprête à débarquer en Amérique du nord grâce au concours de... Atlus USA.
L'éditeur annonce une sortie le 23 février aux USA et Canada au prix de 19,99$.
Autre petit truc, un perso bonus fera son apparition, Leona Heidern (de KOF), ce qui est très sympa! Il faudra néanmoins acheter Leona sur le PSN au prix de 99 cents.
En bonus la cover US.
Source: Atlus.com

Comme tout le monde le fait ici, je le fais aussi ^^


Avec un peu de retard, le cadeau souvenir du Canada offert par Lastboss, N3 sur 360.


Le mien était mort, je me suis repris un pad Street Fighter Ryu Version pour ma PS2 (et PS3), 19€ fdp inclus.


Bien que je l'ai énormément critiqué, j'ai finit par craquer et l'acheter ce KOF XII, 25€ fdp inclus, version collector jap avec CD audio+tapis de souris.
Je l'ai pas encore reçu, notez mon IDPSN: alexkiddretro.

De la contrebande mon frère!
Dans l'histoire du jeu vidéo, nombreux, très nombreux sont les succès du box-office américain à avoir eu droit à une conversion vidéoludique. Bien souvent celle-ci s'accompagne même avec la sortie du film, dans son merchandising. Pourtant ce n'est pas le cas du jeu qui nous intéresse Beverly Hills Cop sur Amiga. Le film est en effet sortit en salle aux USA en 1984, le jeu n'arrivera que 6 ans plus tard, en 1990, développé par un petit studio bitannique qui n'existe plus depuis fort longtemps, Tynesoft.


Le film nous relatait l'histoire d'un flic fantasque de Detroit, Axel Foley interprétait superbement par Eddie Murphy, qui décide d'aller passer des vacances chez les riches à Beverly Hills, pour enquêter de manière clandestine sur le meurtre de son pote assassiné par des mafieux qui touchent à la drogue et aux devises.
Le film connaîtra 2 suites, moins inspiré que ce premier épisode je vous l'accorde.

Place au jeu, le titre de Tynesoft suit plus ou moins la trame du film.
Vous vous rappelez sans doute de la (superbe) B.O du film, aussi culte que le film lui-même, et bien sur Amiga vous ne la retrouverez pas! A part le thème Axel F. à l'écran-titre, il n'y a aucune musique dans le jeu, juste des bruitages bien moisis, sans doute issus d'un best of des meilleurs sons de mixers des années 60!
Alors au début du jeu, on choisit notre niveau de difficulté, je ne vous mens pas, j'ai pris le moins élevé.
Le premier niveau nous propose de contrôler Axel dans un entrepôt (qu'on voit dans le film), où on doit tirer sur des ennemis qui poppent un peu partout à l'écran. Je résume, on marche simplement de gauche à doite dans un stage affichant une 2D moche et mal animée et on tire sur des ennemis et on évite des projectiles, point. Ce niveau se finit en environ... 3 minutes!
On enchaîne avec le 2e niveau, en 3D surfaces pleines, où on pilote la fameuse Mercedes 450 SL du film. En moins de 2 minutes, il faut éviter sur une route les véhicules, ainsi qu'un camion qui nous balance des cartons. Il faut aussi éviter de se retrouver hors de la piste. A la manière d'un GTA, Axel dispose d'un flingue au volant, mais on se demande à quoi il sert. Graphiquement c'est très moche, çà on le sait, par contre j'ai trouvé l'animation réussit, fluide et rapide.
On continue au 3e niveau, celui-là est un peu plus long, il faut environ 10 minutes pour le finir. Dans une vue aérienne plongeante, on dirige Axel, enfin un viseur, dans les jardins du domaine de Victor Maitland. Là encore on se balade dans une 2D moche, en tirant sur des ennemis très cons.
Enfin on finit par le meilleur, le 4e niveau, tout en 3D (ouah), qui fait figure d'ancêtre au FPS. On se balade à l'intérieur de la villa (qui est un vrai labyrinthe) du criminel pour sauver des otages et tirer sur des gars. Petit détail, outre les graphismes totalement vides, ce stage est en 3D précalculé, donc impossible de se retourner sur soi-même. Axel peut avancer, reculer, se déplacer latéralement et c'est tout. Sans doute possible, le niveau le plus injouable du jeu!! Il faut bien 15/20 minutes pour le finir celui-là!

Le prochain niveau se déroule... euh pardon, il n'y a pas de prochain niveau. Si on fait le compte, 4 niveaux qui se finissent en environ 30 minutes, une immense durée de vie comme vous le constatez.
Outre le fait que le jeu soit peu jouable (surtout pour les 3 derniers niveaux, le premier niveau est assez épargné), c'est surtout l'énorme manque d'intérêt qui révulse! C'est affolant comme c'est inintéressant au possible, j'applaudis, je suis impressionné!

Moralité : même en 1990 il était bon de se faire de l'argent facile sur des gros succès cinématographiques populaires. Ce jeu en est sans doute l'exemple le plus majestueux! Avant de vous quitter, j'ai une petite info à vous donner, cette version Amiga est sans doute la plus réussie! Si si, je vous invite à aller jeter un oeil sur la version Amstrad CPC, vous verrez...

Fiche Technique:
Titre: BEVERLY HILLS COP
Editeur: TYNESOFT
Genre: ACTION
Année: 1990
Autres supports: ATARI ST, PC, ZX SPECTRUM, COMMODORE 64, AMSTRAD CPC
Nombre de joueur(s): 1
Localisation:

NOTE PRESSE (Joystick 002 - Février 1990)



Screenshots:

Bonus retro:
Je ne pouvais que vous proposer la bande-annonce du film.

C'est Arc System qui le dit, par le biais du producteur de la série Daisuke Ishiwatari que je cite:
I have the full intention to create Guilty Gear for the PS3 and 360
Questionner sur l'idée d'un crossover futur mélangeant personnages de Guilty et de Blazblue, là encore Arc System n'y semble pas foncièrement fermer sans pour autant confirmer quoi que soit.
BlazBlue is a new thing, and there might be some crossover but at the moment we don’t have any plan.
Peut-être dans l'avenir, on verra bien. J'espère juste que ce prochain opus de Guilty Gear sera un jeu de combat 2D et qu'il sortira en arcade, aussi (et même surtout).
Source: Nowgamer

Courage Goemon!
Série qui a fait le bonheur des possesseurs de Super Famicom au milieu des années 90, voici le premier opus sur la Nintendo 64 de Goemon baptisé en Europe Mystical Ninja starring Goemon et au Japon Ganbare Goemon: Neo Momoyama Bakufu no Odori. Titre sortit en 1997 au pays du soleil levant et en 1998 chez nous.
Il s'agit du premier opus en 3D, mais aussi du premier épisode que j'ai fait. Malgré son âge certain, on va voir si le titre de Konami vaut toujours le coup.


Le scénario de ce jeu est totalement déjanté! L'action se situe dans le Japon du XVIIe siècle, un beau jour ensoleillé, un mystérieux groupe de Shoguns venant du ciel, plus précisément d'une montagne flottante la Peach Mountain, vient s'établir au Japon pour en faire une scène de concert.
Ils s'emparent en premier lieu du palais Oedo, le transformant en château européen. Les autochtones intrigués pensent d'abord à une invasion alien, avant que le courageux Goemon et son ami Ebisumaru aillent enquêter et se rendre compte de la bizarrerie de la chose...

Une intrigue tout simplement déjantée, que ce soit dans l'esprit, ou les dialogues souvent bien absurdes. L'humour est omni-présent dans le jeu, du début à la fin. A noter beaucoup de références à l'univers "Otaku", avec le robot Impact où sa venue est accompagné d'un générique à la Daimos ou Gold Lightan, en passant par le pouvoir de Goemon qui lui permet de se transformer en Super Goemon (cheveu blond et tout ^^) à la manière de Sangoku de DBZ.

Mystical Ninja est un Action-RPG qui s'apparente légèrement à un Zelda sur la même machine, avec néanmoins un aspect plateforme plus prononcé.
Au départ de l'aventure on dirige Goemon et Ebisumaru, par la suite à la manière d'un RPG on recrutera 2 autres personnages, Yae une fière Kunoichi, et Sazuke le ninja mécanique.
Chaque personnage dispose d'armes propres ainsi que d'aptitudes magiques propres. Quand Goemon pourra devenir fort et pousser des blocs de métal, Ebisumaru pourra devenir petit et passer dans des petits trous, tandis que Yae pourra se transformer en sirène et nager sous l'eau, et enfin Sazuke qui lui aura une aptitude qui le fera bondir très haut. A la manière d'un Lost Viking, il va falloir utiliser ces différentes aptitudes pour passer certains obstacles, mais ces aptitudes ou magies devront être préalablement débloquer en effectuant un entraînement spécifique pour chacun des avatars. Effectivement dans ce jeu, on fait plusieurs va-et-vient dans tout le Japon, l'action n'est pas linéaire. A un moment du jeu, un dragon bleu nous permettra d'effectuer ces voyages sur son dos ce qui accélère les déplacements sur la map.
A l'instar d'un Zelda (là encore), il faudra traverser des villages, discuter avec NPCs histoire de récolter des infos, traverser une plaine et enfin boucler un dongeon et affronter un boss. Bien sûr en ville il sera possible de se restaurer, de dormir chez l'aubergiste et sauvegarder sa partie et aussi acheter des petits items (assez inutile en fait). Moins inutile, le diseur de bon aventure, Plasma Man, nous fournira moyennant 10 Ryos, de précieuses informations si on ne sait pas où aller, ou si on est un peu bloqué.
Le bestiaire est loufouque, le level-design soigné, le tout avec une bonne variété d'actions à effectuer. L'équilibre entre action et aventure est bien dosé par contre je déplore 2 faiblesses. La première c'est la grande facilité du jeu, ensuite les phases avec le robot Impact, bien que marrantes, sont loin d'être inoubliables ludiquement parlant.

Il est vrai qu'avec le temps, cet 3D fait plus rire qu'autre chose même si on peut avoir plus mal aux yeux avec un jeu Playstation ou Saturn. A l'époque le titre était très solide graphiquement avec notamment quelques petits artifices comme l'expression des visages de nos amis qui changent. Les décors sont variés, les personnages sont mignons, en SD typiquement kawaï, le tout est très coloré.
L'animation est d'un bon niveau sur N64, le jeu ne rame quasiment jamais, peu de bug de collisions constatés. Par contre comme les graphismes le tout a terriblement vieillit.
Par contre ce qui ne vieillit pas ou peu, c'est la bande sonore qui est d'une qualité remarquable. Des thèmes mêlant instruments traditionnels japonais, et remix modernes. Des musiques variés, attachantes, et très entraînantes, sans doute le gros point fort du jeu.
La jouabilité est correct dans l'ensemble, dommage que certains angles de caméra sont particulièrement pourris. J'oubliais, la maniabilité sous l'eau est assez "lourde", assez raté. Enfin dommage que le titre de Konami n'a pas bénéficié d'une localisation en français, d'autant les dialogues sont bien souvent en argot.
Enfin la durée de vie est acceptable, compter 15 heures environ pour le boucler, dommage que le jeu est si facile, encore une fois. Néanmoins la quête des Silver Dolls (qui servent à rallonger la barre de vie comme les quarts de coeurs dans Zelda) peut augmenter la durée de vie de quelques heures.

Finalement ce Mystical Ninja est un titre sympathique, agréable à jouer si on est pas trop regardant sur le graphisme. Une aventure loufouque servit par une ambiance nippone de qualité, et une bande-son béton. Malgré quelques petites imperfections et son âge, le titre de Konami reste solide, à conseiller.

Fiche technique:
Titre: GANBARE GOEMON: NEO MOMOYAMA BAKUFU NO ODORI
Développeur: KCEO
Editeur: KONAMI
Genre: ACTION-RPG
Année: 1997
Autres supports: EXCLUSIF
Nombre de joueur(s): 1
Localisation:

NOTE PRESSE (Joypad 068 - Octobre 1997)



Screenshots:

Bonus:
En bonus, je vous mets une pub japonaise de ce jeu où notre ninja se retrouve en charmante compagnie.

Si vous l'avez vu un peu partout newsé sur le net, il s'agit en fait d'un bon gros fake réalisé par celui-là même qui avait fabriqué il y a quelques années un faux scan Famitsu avec l'annonce de NeoGeo Battle Colisseum sur DS.
Ce gars a cette fois fait encore plus fort en imitant un trailer annonçant la venue du 4e épisode de Art of Fighting, soit disant présenté dans un event de fin d'année par SNK Playmore. Au passage l'année 2009 fût une année bien moisie du côté de SNK Playmore, heuresement que KOF 2002 UM a évité la catastrophe...
Je ne parle même pas de KOF XII tellement ce jeu a été une grande décéption, espérons que l'éditeur se ressaisisse pour l'année 2010.