Voici un jeu qui fera certainement des ventes minables en Europe, je parle bien sûr de Tatsunoko VS Capcom: Ultimate All-Stars et pourtant c'est sans doute l'un des meilleurs jeux de la Wii.
Je vous propose cette vidéo de gameplay avec plusieurs combats histoire de convaincre les derniers sceptiques.

Vous voulez une info? Microsoft a racheté Cave!!
Non je blague, mais c'est tout comme. Après avoir annoncé Espgaluda II Black Label sur 360, Cave continue à sortir des shoots sur cette machine avec cette fois-ci ce vieux titre, Guwange. Un shoot vertical qui prend pour cadre le Japon féodal.
C'est prévu pour le XBLA au prix de 1200 points.
Au passage si vous ne connaissez pas le jeu je vous invite à lire le test sur neo-arcadia
Source: Blog de Cave

Arcana Heart 3 continue son petit bonhomme de chemin, le jeu d'Examu en est déjà à sa 3e location-test, l'occasion de découvrir une vidéo toute fraîche avec nos Moe en mouvement.
Dengeki a aussi balancé quelques nouveaux screens et arts.
Source et + d'images: dengeki

La vengeance d'une blonde
Pour ce premier test sur Nintendo DS (il était temps...), j'ai choisi de traiter le cas de Super Princess Peach, titre paru en octobre 2005 au Japon et en mai 2006 en France.
Un titre qui d'emblée m'a attiré pour son concept, pour une fois les rôles sont inversés, à savoir la Princess Peach qui part délivrer notre plombier moustachu. Une vraie bouffée d'air frais, même si il est vrai qu'il était déjà possible de jouer avec la princesse neuneu sur NES dans Super Mario Bros. 2 (ou Super Mario USA).
Je vais essayer par ce test de démontrer si oui ou non, ce jeu peut convenir à un autre public que celui à priori visé, à savoir les fillettes de moins de 10 ans!


Le scénario est très "Nintendo". Alors que la princesse est allée faire un tour dans cette belle journée ensoleillée qui ferait presque jalouser les parisiens, Bowser débarque sur le royaume des champignons dans le but de voler un sceptre maléfique.
Il en profite pour retourner le royaume, mais aussi pour enlever Mario et Luigi ainsi que des toads. A son retour, Papy Champi informe la princesse de la situation. Pour une fois son destin va tourner, puisqu'elle part elle-même réparer cet affront. Elle pouvait pas le faire dans les épisodes d'avants, pfff....

Après la cinématique d'ouverture qui nous présente donc ce scénario incroyable, place à un jeu de plateforme dans la lignée des Mario. Le monde est représenté par une Map divisée en 8 régions. Chaque régions est divisée en 5 levels + le boss level. Une fois que vous aurez terminé le jeu (une première fois), il sera possible de débloquer 3 niveaux supplémentaires en rebattant les boss de chaque régions.
Dans chaque level il faudra récupérer 3 Toads, mais on peut finir le level avec 1 ou 2 Toads et continuer, ce n'est pas une obligation à priori. Moi je les ai tous récupérer à chaque fois, donc voilà.
Pour accomplir sa mission, notre héroïne à robe rose, sera accompagné d'un étrange parapluie du nom de Perry. Elle pourra soit sauter sur les ennemis ou soit les frapper avec Perry. Elle peut aussi charger son parapluie pour envoyer un projectile contre les ennemis à distance.
Par la suite, une multitude d'aptitude seront à débloquer dans la boutiques moyennant pièces d'or. Ces aptitudes renfonceront l'utilisation du parapluie comme planer par exemple. Je rajoute aussi que Perry nous donnera des conseils durant tout le jeu.
Le parapluie n'est pas le seul élément de gameplay, DS oblige, Nintendo a intégré des fonctionnalités tactiles du nom d'émotions symbolisées par des cœurs de différentes couleurs.
Peach dispose de 4 émotions, chaque émotion sera activée en touchant l'écran tactile. Pour la suspendre, il suffit de retoucher l'émotion en question.
- Joie: Peach vole en faisant un cyclone sur elle-même. En pressant la touche saut, on peut voler plus haut.
- Triste: Peach pleure à la manière "manga" avec des litres d'eau qui sortent de ses yeux. Elle court beaucoup plus vite avec cette émotion.
- Colère: A la manière de Sangoku, une aura enflammée entoure Peach. Sous cette émotion elle atterrit lourdement sur le sol.
- Tranquille: Permet de récupérer de la vie progressivement.
L'utilisation de ces émotions n'est pas gratuite. Ces émotions consomment de l'énergie située en dessous de la barre de vie. Des cristaux sont disséminés dans les niveaux, et permettent de recharger la barre d'émotions. On peut aussi la recharger en capturant des ennemis avec le parapluie. Sachez enfin que la barre d'émotions est upgradable (tout comme les coeurs de vie) à la boutique de Toad moyennant pièces d'or.
L'utilisation de l'écran tactile ne s'arrête pas qu'aux émotions. Lors du level boss, on doit d'abord traverser un stage à scrolling automatique en ne se servant que du stylet, pour ensuite affronter le boss.

Concernant le bestiaire, on retrouve les mêmes ennemis que dans Mario, Goombas, Bob-omb, Koppa, Boo, Frères Marto etc... Des ennemis (je ne sais pas si ils sont nouveaux) que je ne connais pas sont aussi de la partie comme Rex, Raven ou Fang.
Le level-design est absolument superbe, tout comme le game-design de manière générale. Il n'y a pas vraiment de passages secrets dans Super Princess Peach (et encore moins de Warp Zone), mais certains éléments sont bien cachés dans les niveaux, comme les bonus à collecter qui sont les pièces de puzzle, les partitions et les mini-jeux.
On peut rajouter pour être complet, que le jeu dispose de levels plateformes standard au scrolling multi-directionnel (et différentiel), des levels en scrolling automatique horizontal ou vertical, des levels sous-marins (toujours à bord du parapluie ^^) où l'on devra shooté les ennemis en soufflant sur la DS. Enfin il y aura quelques niveaux "rails" qui ressemblent un peu aux niveaux à wagonnet de Donkey Kong Country, sauf que le wagon c'est Perry, encore et toujours...
En plus de cette variété de situations, le jeu dispose de quelques trouvailles comme cette ennemi gigantesque qui nous pétrifie dans le château de Bowser.
A signaler qu'on peut débloquer des puzzles, des mini-jeux avec Toad jouables uniquement au stylet ainsi que des concerts de folie de Peach, un truc énorme ^^ (en fait c'est un sound test du jeu). Tous ces mini-jeux doivent être débloqués en récupérant des items dans les niveaux.

Techniquement, Nintendo a rendu une copie propre et sans bavure. Les graphismes, même si ils n'exploitent pas à fond les capacités de la machine, sont très fins, colorés et variés, toujours dans ces tons pastel propre à la série des Mario. On retrouve toujours des niveaux en plaine, volcans, plage, neige et le château de Bower, du grand classique. Les différents sprites sont fins, détaillés et bien dessinés.
L'animation est juste un modèle de fluidité. Ca ne ralentit jamais! La démarche de Peach est bien découplée, ses différentes animations sont réussies même si on peut reprocher le côté "cucu" de celles-ci. A signaler aussi que quelques effets sympa ont été intégrés comme les rotations, zoom, déformations de sprites etc...
La jouabilité est nickel chrome. Les commandes classiques et tactiles répondent au doigt et à l'oeil, bref du Nintendo pour tout résumer.
La musique est elle-aussi dans le ton des productions des Mario. On baigne dans une ambiance légère avec ces mélodies guillerettes. Les différents bruitages sont sympa, par contre à la princesse il y a très peu de voix digits.

Ce qui est un peu dommage dans ce jeu, c'est sa très grande facilité. Pour répondre à la question de l'intro, les joueurs confirmés trouveront là un amuse-gueule d'une simplicité déconcertante. Sa seule difficulté provient de la dernière forme de Bower, pas évidente à battre (au passage merci à ma petite soeur de m'avoir dit qu'il fallait lui jeter des bombes au visage lol).
Ce jeu est une vraie promenade de santé. Je l'ai finit à 100, sachant qu'en nouvelle partie +, on débloque de nouveaux levels, mais j'ai été un peu déçu ces nouveaux niveaux étant souvent très court.
Pour vous donner une idée, le finir à 100, c'est à peu près 18 heures de jeu, le finir vite fait c'est plutôt 9/10 heures.
Au delà de cette facilité, certains joueurs peuvent déplorer l'ambiance extrêmement niaise de ce jeu (notamment pendant les cut-scenes). De toute façon ces joueurs-là ne lisent pas ce test donc c'est réglé!

Super Princess Peach remplit son rôle à merveille, à savoir être un jeu de plateforme très sympathiques pour les petites filles (ou même les petits garçons pourquoi pas). Les plus vieux trouveront un divertissement agréable mais des plus simples.
Pour ma part j'ai été conquis, j'ai vraiment passé un bon moment dessus, je vous le conseille vraiment histoire de vous détendre après une journée d'usine.

Fiche technique:
Titre: SUPER PRINCESS PEACH
Développeur: TOSE
Editeur: NINTENDO
Genre: PLATEFORME
Année: 2005
Autre support: EXCLUSIF
Nombre de joueur(s): 1
Localisation:

NOTE PRESSE (Joypad 159 - Janvier 2006)



Screenshots:

Bonus:
Et en bonus, une pub US plus vraie que nature !

Capcom diffuse quelques nouvelles images de Lost Planet², avec une série de clichés qui fait la part belle aux monstres du jeu.
Sortit prévu cet hiver sur PS3 et 360.
Source et +d'images: Gamekult

Dévoilé au TGS, voici le second trailer de la dernière trouvaille de Capcom sur DS, Ghost Trick.
Un trailer très space pour un jeu d'aventure qui l'est tout autant, avec son design particulier et son gameplay qui pour l'instant a l'air un peu flou. En tout cas comme certains le savent, ce projet est enfanté par les créateurs de Phoenix Wright Ace Attorney. Ca augure que du bon à priori. A surveiller pour l'année 2010 sachant qu'il sortira sur tous les marchés.
Source: Gamekult

Humm, en voilà des scans bien sexy mettant en valeur les persos féminins du prochain opus de la série phare de Gust! For eyes only!
Ar Tonelico III sortira au Japon le 28 janvier
Source: Famitsu

Décidement l'actu du shoot them up est florissante en cette fin d'année, surtout chez Cave qui vient d'annoncer Dodonpachi Daifukkatsu Black Label sur Arcade.
Il s'agit pas vraiment d'un nouveau titre mais d'une version + de Dodonpachi Daifukkatsu. Le titre sera en location-test à Tokyo à la salle Taito Hey de Akihabara, du 11 au 17 décemebre.
Source: Forum SHMUP

Voici ce que j'appelle une bonne nouvelle à l'entame de cette nouvelle semaine. Celle du retour d'un oublié du monde du jeu vidéo: Sunsoft! Oublié mais pas disparu pour autant, Sunsoft existant toujours au Japon et ayant recadré sa production vers les jeux de Majhong, Pachinkos ou des RPGs très mineurs. Ils ont d'ailleurs fermé leur dernier locaux aux USA et en Europe en 2005/2006.
Sunsoft s'apprête à faire son retour dans le marché nord-américain aidé par une nouvelle société US, GaijinWorks. Le président de cette société est Victor Ireland, l'ancien président de Working Design, une boîte qui n'existe plus malheureusement, et qui fût très réputé auprès des joueurs pour avoir distribué de super jeux nippons, notamment beaucoup de RPGs (sur Saturn entre autres).
Le premier jeu, fruit de cette nouvelle collaboration sera Blaster Master un vieux titre NES de 1988 mêlant plateforme et shooting. Il sera disponible sur le VC de la Wii pour 500 points. En espérant le lancement de nouvelles productions.
Je rappelle juste que Sunsoft était une société fondé en 1971, un éditeur historique au Japon donc. C'est aussi des jeux comme Albert Odyssey, Aero The Acrobat, Batman, City Hunter, Galaxy Fight: Universal Warriors, Bugs Bunny Rabbit Rampage entre autres....
Source: Sunsoft Games et Wikipedia

Majesco va lancer le mois prochain une compilation de jeux retro du nom de Data East Arcade Classics sur Wii.
Les anciens se rappellent sûrement de Data East, une société japonaise qui n'existe plus et qui dans le début des années 90 était très active sur arcade et sur Neo Geo. Ce sont 15 jeux qui seront proposés dans la galette dont le très (très) bon Magical Drop III.
- BurgerTime
- Peter Pepper's Ice Cream Factory
- Bad Dudes vs. Dragon Ninja
- Burnin' Rubber
- Caveman Ninja
- Crude Buster
- Express Raider
- Heavy Barrel
- Lock 'n' Chase
- Magical Drop III
- Secret Agent
- Side Pocket
- Street Hoop
- Super Real Darwin
- Wizard Fire
Source: jeuxvideo.com

Le prochain RPG de tri-Ace (édité par Sega), je parle bien sûr de End of Eternity, refait surface dans l'actu à travers ces nouvelles et très belles images de phase de combat.
Si vous êtes curieux ou intéressés par ce jeu, je vous invite à lire le zoom de Greg sur Gamekult.
Sortit prévu le 28 janvier au Japon sur PS3 et 360.
Source et +d'images: Dengeki

Papy fait de la résistance !
Voilà un jeu qui a été très attendu sur PS3, au point que l'on considérait comme le premier vrai system seller de la machine de Sony. Et pour cause, puisque nous allons parler aujourd'hui de Metal Gear Solid 4: Guns of the Patriots, le 4e opus de la série principale sortit le 12 juin 2008 dans le monde.
La naissance de ce 4e opus fût l'objet d'une grande farce de la part de Hideo Kojima. Rappelons-nous en Mars 2005 quand il est venu présenté Metal Gear Solid 3 à Paris, il avait déclaré ceci:
Même si ma contribution sera moins active, je serais toujours producteur sur MGS4 mais à côté de cela, je travaillerai sur un jeu totalement différent.
3 mois plus tard lors de l'E3, on se rend compte du gros mensonge de notre ami, puisque via une vidéo humoristique basé sur le moteur du 3, on apprenait que Kojima serait au cœur du processus de développement de MGS 4, et que le héros serait bien sûr Snake.
Quelques mois plus tard au TGS 2005, on découvre le fameux premier teaser où notre ami se joue de nous (comme d'habitude) nous faisant croire à un FPS, avant de vite découvrir un Solid Snake vieux! Premier choc! 2e curiosité, le credo de MGS 3 fût la survie, MGS 4 sera symbolisé lui par ce concept: no place to hide.
On va donc revenir point par point sur cette grosse production.

Le scénario.
MGS 4 est la suite logique du 2e épisode. La trame se déroule dans un futur proche, en 2014, 5 ans après les évènements du Big Shell.
On découvre un Solid Snake étonnamment vieux. Il est sujet à une maladie qui le rend prématurément grabataire. En plus de sa vieillesse indésirable, notre héros est malade, fatigué, usé. D'ailleurs Kojima l'a rebaptisé Old Snake.
Malgré ces carences physiques, Snake rempile à nouveau dans cet épisode, à la recherche de Liquid Ocelot, que l'on avait laissé dans MGS 2 pour fugitif après avoir dérobé le Metal Gear Ray.
Chose étonnante au début de cet épisode, on découvre que Snake et le colonel Roy Campbell travaillent à nouveau ensemble! Otacon est toujours là, et c'est lui qui nous envoie au début du jeu, à la recherche de Liquid qu'il a localisé dans un Moyen-Orient, en proie à un conflit armée...
MGS 4, peut-être plus que dans un autre épisode, c'est avant tout un scénario dense, fouillé et travaillé. J'ai envie de dire que c'est avant tout pour le scénario que l'on va faire ce jeu. A ce titre il est important au préalable d'avoir terminé les 3 premiers avant de s'attaquer à celui-là, puisqu'il s'agit de l'épilogue de la série. Mais aussi dans cette épisode, on retrouve beaucoup de personnages du 1, du 2 et du 3.
Des personnages anciens, mais aussi des nouveaux comme Sunny, Johnny (Akiba), Debrin le blanchisseur d'armes, ou bien les 4 nouveaux boss dérivés du premier MGS.

Globalement, le scénario ne déçoit pas, il est même très bon. Par contre, si vous êtes allergiques aux cinématiques, fuyez, et loin. C'est un véritable déluge de cut-scenes, cinématiques, dialogues interminables. Néanmoins Kojima a laissé préfiguré dans le 3 une certaine interactivité durant les cinématiques. On a toujours le bouton L1 qui permet de temps à autre de voir à travers Old Snake, mais il est désormais aussi possible de faire bouger succinctement la caméra en interagissant avec le stick analogique droit.
Mais la trouvaille de ce MGS 4, c'est le bouton X qui permet de voir des flashbacks photos des anciens Metal Gear. Là encore, je reviens à ce que je disais, il est vraiment important d'avoir finit les 3 premiers pour apprécier le scénario, les clins d'œil de ce jeu. En cela, il est surtout fait et pensé pour les fans de la première heure. On m'a appris que certains malins s'amusaient à décoder tous les messages subliminaux que Kojima a distillé aux joueurs!
Autre point, le fait que l'action est découpée dorénavant en 5 actes. En effet, à la fin de chaque acte, on a une longue cut-scene appelé Briefing, qui nous brife justement pour la mission suivante et qui fait le lien entre la mission achevée et celle à venir.
Aussi désormais Snake sera envoyé envoyé à plusieurs endroits du globe, à la manière de Sam Fisher pour oser la comparaison.

Bien sûr dans tous les Metal Gear, à travers l'intrigue de son personnage fétiche (ainsi que des autres acteurs), Kojima nous délivre toujours une vision incisive du monde en ouvrant plusieurs sujets de réflexions. Parmi les nombreuses thématiques soulevées dans ce titre, celle des marchands d'armes est sans doute la plus explicite. Kojima nous livre une vision personnelle assez noir sur un futur qui peut devenir réalité. A ce propos, cet épisode est peut-être le plus sombre, le plus noir de la série.
D'autres thèmes sont présents notamment les enfants témoins et victimes d'atrocités de guerre. Kojima a dénombré 4 traumatismes, exprimés à travers les Beauty and the Beast Corps.

Le gameplay.
Même si à mon humble avis, MGS 4 est plus une œuvre visuelle qu'une œuvre ludique, il n'en faut pas moins négligé un gameplay qui fait un peu peau neuve dans ce nouvel opus.
Néanmoins chez Konami, on a conservé pas mal d'éléments des anciens opus. Comme je vous l'ai dit en introduction, le credo du jeu c'est no place to hide, pas d'endroit où se cacher. Pour pallier à çà, les développeurs ont reconduit le système de camouflage du 3e opus en y intégrant un apport technologique plus en phase avec cette temporalité futuriste. L'Octocamo est camouflage automatique qui permet de se fondre partout, sol, murs etc... Contrairement au camouflage de l'épisode 3, où il fallait sans cesse allez dans les menus pour changer d'uniformes, ici tout se fait automatiquement. Il suffit de ne plus bouger, et au bout d'une petite seconde Snake est camouflé. Comme dans le 3, un indice en pourcentage est placé en haut à droite de l'écran. Plus le pourcentage est élevé, moins on est visible.
En battant un boss précis, Snake aura la possibilité de récupérer un camouflage facial, qui permettra un camouflage intégral. Aussi le blagueur de Kojima nous permettra d'utiliser un camouflage facial de Snake jeune, et même de Snake de MGS 1!!
A signaler qu'il y a de nouveaux endroits où se cacher comme les poubelles.
Le radar fait son retour (absent dans le 3), mais différent du 1 et du 2. Il indique le chemin à suivre, et quelques ennemis proches, bizarrement je m'en suis servis uniquement pour le guidage.
Enfin c'est le retour aussi du Codec, plus classieux qu'avant. Mais son utilisation est anecdotique, vu qu'à part Rosemary et Otacon, il n'y aura personne d'autres à qui parler. Un peu déçu.
A signaler une nouveauté, Otacon pourra nous parler à travers le petit Metal Gear qu'il a crée, le MK.II. Un petit robot d'une trentaine de centimètres muni du CELL et d'un écran LCD. Il nous servira surtout pour partir en reconnaissance (vu qu'il possède un camouflage optique intégral), assommer un ennemi, ou déjouer un système de sécurité. A signaler que Snake le dirige avec un pad PS3 lol, sacrée Kojima!!
Les menus ont subit un gros lifting, les sauvegardes s'effectueront par le menu et non plus en discutant sur Codec. Un point qui m'a un peu gonflé, les différentes installation disque dur à la fin de chaque chapitre.

On va parler maintenant de la caméra. Finit les angles fixes des anciens, place à une caméra totalement libre mieux gérée que dans l'épisode Subsistence.
Malgré son âge avancé, Snake a gagné une nouvelle panoplie de mouvements. Il est dorénavant possible pour lui et bouger et tirer en même temps, avec une caméra qui n'est pas sans rappeler un certains Gears of War (Kojima ayant aimé ce dernier). Il sera possible de straffer, fouiller un ennemi, réveiller un ennemi, entre autres.
Énormément d'armes seront disponibles pour Snake, par contre toutes armes récupérées devront être blanchies chez Debrin moyennant items récupérer chez l'ennemi. Vous verrez qu'au bout d'un moment on récupèrera tellement d'armes qu'on saura même plus quoi en faire! On est bien loin de la gestion des munitions du premier MGS.
Des nouveaux objets font leur apparition comme le gros baril où se cacher, ou l'I-Pod!

A l'instar de MGS 3, Old Snake disposera de 2 jauges. Une jauge de santé, ainsi qu'une jauge divisée en 4 portions, la jauge de stress. Notre ami se fait vieux et ne peut plus se permettre des montées d'adrénaline. Pour cela il faudra le faire reposer, le détendre en fumant par exemple, ou bien en demandant de l'aide à Rosemary qui sert à çà. Sachant que la barre de santé se régénère automatiquement, si et seulement si la barre de stress est bien remplie.

Dans le premier et le 2e acte, Snake sera parachuté en plein milieu d'un conflit armée opposant des SMP (Sociétés Militaires Privées) à des résistants locaux. Sachant que Snake est neutre, il ne faudra pas se faire repérer par l'un des 2 deux. Je rappelle que le système d'alerte est identique à MGS 3, en 3 phases. Néanmoins aidé un groupe pourra faciliter à un certain moment l'infiltration.
Outre les soldats, de nouveaux ennemis font leur apparition. D'abord les Gekkos, robots bipèdes de plusieurs mètres de hauteurs, qui font office dans cet opus de caméra de surveillance et tourelle mobile. Des ennemis surpuissants et féroces.
Les Gekkos nains sont des robots de petites tailles (comme le MK.II) qui font essentiellement de la surveillance. Ils peuvent détecter notre présence grâce à leurs lasers. Leur échapper est primordial car si ils nous repèrent, c'est une meute qui tombe sur nous.
Enfin les Frogs, des femmes génétiquement modifiées au service de Liquid. Elles constituent les troupes d'élite de ce dernier, ce sont des machines à tuer aux capacités physiques incroyables et redoutables.

Concernant les niveaux, je trouve le premier (Moyen-Orient) le plus réussit. Un level-design très inspiré avec une architecture du level travaillé. Pour en revenir au truc no place to hide, finalement je trouve que c'est qu'un écran de fumée. Ca peut être vrai pour le level du Moyen-Orient et de l'Europe de l'Est, mais les autres endroits reprennent un level design inspiré des anciens MGS. Ainsi l'Act 2 qui se déroule en Amérique du Sud fait penser à MGS 3, les 2 derniers font (au moins) pensé à MGS 1 et 2.

La réalisation technique.
D'un point de vue graphique, moi j'ai trouvé ce Metal Gear Solid 4 très réussit. Certes ce n'est pas le plus beau jeu de la PS3, certaines textures sont douteuses, la modélisation de certains éléments du décor comme par exemple les véhicules sont loin d'être convaincantes, mais globalement le constat est positif. Les environnements sont crédibles, riche en détails et variés.
Le chara-design est irréprochable et permet de re-découvrir des personnages PS1 sous un nouveau sans trahir le design d'origine. Un véritable tour de force!
L'éclairage dynamique donne un vrai côté réaliste au jeu, tout comme les effets spéciaux aussi (explosions etc...). Mais ce qui flattent le plus la rétine, c'est la superbe modélisation des personnages. Surtout la modélisation faciale. Si je devais mettre une note aux graphismes, je mettrais un bon 16/20.

L'animation est dans l'ensemble correct; quelques petites chutes de Fram Rate sont quand même à signaler. Le moteur physique est de qualité, vous verrez qu'il sera mis à l'épreuve à la fin de l'Act 4, juste impressionnant!
La motion capture franchit un nouveau cap sur PS3, avec des mouvements des différents soldats encore plus fluide qu'avant. L'animation est très souple, super réaliste, et souvent impressionnante, notamment grâce aux Gekkos.
Par contre, son de cloche différent concernant l'IA qui se révèle assez décevante. Ce que l'on acceptait sur PS2 devient un problème PS3. Le soucis est que le gameplay s'est encore enrichit, mais l'IA ne suit pas. Je veux dire par là que le pistolet tranquillisant reste la meilleur tactique pour progresser, vu qu'il n'y a très peu de coordinations entre les gardes. Même si ils sont un peu plus éveillés qu'avant, ils n'en sont pas moins sourd et aveugles, il arrive souvent qu'un soldat nous rase très près sans rien remarquer. Par contre quand l'alerte est donné je les trouve plus agressif qu'avant, et même plus entreprenant. La meilleure tactique reste tout de même de les aligner et passer, dommage!

La jouabilité ne pose aucun soucis. Même si certains plans de caméras en plein action (contre les boss par exemple) sont ennuyeux, çà reste quand même très jouables. Les menus sont fonctionnels, tout est étudié pour un confort maximal pad en main. Le système de visée est très bon, typiquement empreinté des jeux d'actions style TPS. Je trouvé ce 4e millésime un poil plus bourrin que les anciens.

Les compositions musicales des Metal Gear Solid sont toujours un point fort indiscutable du la série. Cet épisode ne déroge pas à la règle. Harry Gregson-Williams nous propose encore une fois une bande-son de grande qualité, tantôt discrète, tantôt épique, la musique soutient à merveille l'action. Je précise que beaucoup de monde a participé à la composition des musiques, notamment des habitués comme Nobuko Toda, co-auteur des musiques de la série Metal Gear Acid. ou Shuichi Kobori.
Le thème que j'ai beaucoup aimé dans ce jeu, c'est le thème des Gekkos, si vous voulez l'écouter en cliquant ici.. Un thème très bien rythmé, stressant qui colle idéalement à l'anxiété provoquée par ses robots.
Aussi, très important, durant tout le jeu on pourra récupérer des thèmes des anciens MGS, ainsi que d'autres jeux de Kojima comme Policenauts, Snatcher, Botkai etc... A tout moment il sera possible de lancer ses musiques dans le jeu via le I-Pod. Une initiative sympathique.
Les bruitages sont excellents, par contre encore une fois on est obligé de se taper une version PAL avec les voix US!!! Bon sang, mettez les voix japonaises, on nous vante les capacités de stockage du Blue-Ray etc... J'en ai marre de David Hayter pour Snake. Je ne le supporte plus!

Il faut savoir qu'il m'a fallu 21 heures pour le finir, en mode normal sans me presser. Sachant que (au moins) un gros tiers du jeu sont des cinématiques. Notamment la dernière cinématique du jeu qui dure je sais pas moi, 1h30 lol.
Mais la durée peut être rallongé grâce à Metal Gear Online intégré dans la galette.


Metal Gear Online.
Metal Gear Online mériterait à lui seul un test complet. Mais on va aller assez vite, vu que je ne suis pas un grand fan du jeu en ligne. J'ai testé assez brièvement la chose, mais suffisamment pour donner au moins un avis.
Déjà techniquement, je trouve que ce MGO assure. Graphiquement c'est quasiment identique au 4, l'animation est très bonne, j'ai pas vu de lags dans mes parties, l'aspect sonore est très soigné avec une vraie "ambiance MGS 4" durant les parties, donc nickel.
Il faut savoir qu'on peut créer qu'un seul avatar, sachant qu'il faut payer les autres. Il y a pas énormément d'options pour personnaliser notre avatar, ce qui peut être décevant pour certains (moi çà me passe complètement au-dessus).
On a droit à des modes classiques, Death Match, Team Death Match, un Mode Contrôle qui permet la défense ou prise de zone (entre autres), mais le plus intéressant reste la récupération de Dog Tags (vous savez ces médailles que portent les soldats). Ca reprend un peu l'idée du mode infiltration de MGS 3 Susbsistence, avec un Old Snake qui doit récupérer un certain nombre de médailles en se camouflant avec sa combinaison, pendant que d'autres joueurs le chassent. Très difficile quand on contrôle Snake, ce mode.
Il y a d'autres éléments comme les armes de Drebin que l'on achètent grâce aux points engrangés, ou encore le SOP, vu dans la campagne solo qui permet de nous synchroniser avec d'autres joueurs etc...
Enfin les différentes map bénéficient d'un level-design variable, surtout selon le mode et la manière avec laquelle on joue. Certaines sont plus jouissives que d'autres.
Finalement ce MGO reste un mode online correct pour MGS 4. Il augmente la durée de vie et procure un minimum de plaisir pour les fans du genre (ce que je ne suis pas, je le répète). Ce mode en ligne ne justifie pas l'achat du jeu, mais une fois la campagne solo terminée, pourquoi pas.

Conclusion.
Je dirais que cet épisode est indispensable pour les fans, et ceux qui apprécient quelque peu la série, et qui veulent savoir la fin tout simplement. Je déconseille cet opus à un néophyte ne connaissant rien de l'univers de Metal Gear, je pense qu'il va à la fois s'ennuyer, et passer à côté de trop de détails croustillants.
Pour moi il ne s'agit pas du meilleur épisode de Metal Gear, en fait ce jeu vaut plus le coup pour son histoire que pour son gameplay. Néanmoins on s'amuse, les nouvelles possibilités sont très intéressantes, dommage qu'il y a quelques petites imperfections qui l'empêchent d'être encore meilleur.
Enfin je terminerai par ceci, j'en ai vraiment marre de David Hayter...

Fiche technique:
Titre: METAL GEAR SOLID 4: GUNS OF THE PATRIOTS
Développeur: KONAMI
Genre: ACTION-INFLITRATION
Année: 2008
Autre support: EXCLUSIF
Nombre de joueur(s): 16
Localisation:

NOTE PRESSE (Jeuxvideo.com - 30 Mai 2008 )



Screenshots:

Bonus:
En bonus, une pub jap du jeu très courte.

Et ben dis donc, les sorties shoot 2D s'enchaînent à un rythme industriel. Après la sortie de Mushihime Sama Futari version 1.5 (Cave) sur Xbox 360, l'annonce de Radirgy Noir (Milestone) sur Wii, place à Espgaluda II Black Label, qui va bientôt débarquer sur Xbox 360.
Ce shoot de Cave, sortit en arcade vers 2005, débarquera le 25 février au Japon sur 360, avec 5 modes de jeux dont un mode novice, idéal pour les débutants.
Un coffret collector sera aussi de la partie ainsi que le fait que Seseri devient un perso jouable sur Xbox 360!
Source et + de détails: chez neo-arcadia

Qui a dit que les shoots 2D venant de l'arcade nippon se concentraient uniquement sur Xbox 360 dans cette génération de machines? Pas Milestone en tout cas, qui a décidé de convertir sa dernière production du genre Radirgy Noir sur Wii!
Le nom vous dit peut-être quelque chose et c'est normal vu que c'est le second opus de Radirgy.
Le premier épisode était un shoot vertical flashy sortit à l'époque sur Dreamcast, PS2 et Game Cube (sans oublier l'arcade NAOMI GD-ROM!).
Ce 2e épisode de Radirgy, Radirgy Noir est prévu pour le 10 février au Japon, et uniquement là-bas. Importez mes amis, importez je vous dis...
Source: c'est ici