Tolérance ZERO !
A l'occasion de l'ouverture prochaine du salon AM Show, quoi de mieux que de parler un peu arcade et notamment retro!
Paru en 1993, [g]The Punisher fait partit de cette longue lignée de jeux tirés de la licence Marvel, adapté en arcade par Capcom.
Fort de sa réputation dans le domaine des jeux de combats (que ce soit le beat them all ou le beat them up), Capcom remet le couvert avec ce titre tiré du célèbre Comic éponyme.
Développé sur le hardware CPS-1, le même que celui de Street Fighter II, The Punisher se présente comme un beat classique, voyons ce qu'il en est.
The Punisher
L'histoire de ce jeu est assez simple. Franck Castle, un ex-marine, vétéran de la guerre du Viêt Nam, décide d'organiser une bouffe à Central Park (New York) avec sa petite famille. S'envoyant des hot-dogs, hamburgers et autres mets gastronomique, Franck coule une journée heureuse, jusqu'à ce qu'il décide d'aller aux toilettes (où je ne sais où) et de laisser seule sa famille, qui malgré elle, sera le témoin d'un meurtre crapuleux.
Sans aucune pitié possible, les assassins ayant découvert ces témoins gênants, décident tout bonnement de les liquider, tous sans exception! A son retour des toilettes, notre ami Franck découvre l'horreur.
Ce jour-là, Franck décidera de vouer sa vie à venger sa famille et accessoirement à éradiquer toute cette racaille de la surface de la terre. Il prendra le nom du Punisher!
Accompagné de son ami de toujours Nick Fury (si l'on joue à 2), notre avatar traversera 6 stages avec pas mal d'ennemis à tabasser, et aux décors variés, comme la jungle, une cave, un bar, un entrepôt, la villa, jusqu'à l'antre du responsable de ce désordre urbain, le fameux Kingpin.
Le gameplay est très classique, pas de révolution de ce côté-là. Un bouton pour sauter, un autre pour cogner et c'est tout! En pressant sur les 2 boutons, notre avatar exécutera une sorte de balayette surpuissante, mais qui a le défaut de consommer de la barre de vie. A utiliser donc, dans les moments particulièrement chaud.
Autre point, en sautant et en appuyant sur bas+coup, le Punisher peut lâcher des grenades sur les ennemis. Des grenades que l'on aura récupéré auparavant parmi les nombreux bonus mis à disposition dans les niveaux.
Il arrive très souvent aussi que notre ami sorte son pistolet. En effet, les ennemis disposant d'armes à feux, seront combattus par des armes à feu, pas de combat déséquilibré donc. Il pourra aussi ramasser d'autre armes à feu comme des mitraillettes, des lances-flammes, ou bien des battes de base ball, des masses etc..
Au niveau des ennemis, on a droit à du classique du beat them all à l'ancienne avec des punks en tout genre. Mention spéciale tout de même aux boss, qui sont plutôt réussis, ainsi qu'aux ennemis qui ressemblent à des T-800 de Terminator, bien dessinés et difficile à vaincre.
Du côté de la technique, ce Punisher n'est pas à proprement parler un chef d'œuvre. Le jeu est joli, coloré mais pas très détaillé. Les graphismes sont agréables, sans plus. Visuellement, on ne sent peu la différence d'âge entre ce titre et Final Fight, qui est portant plus vieux de 4 longues années. Un point positif tout de même, l'interactivité avec le décors, ainsi que pas mal d'objets destructibles dans les arrières-plan.
L'animation est correct, il n'y a peu de ralentissements à signaler. Pas de soucis majeurs à ce niveau-là ni de surprise non plus.
La jouabilité est le point fort du jeu. Des commandes intuitives, des combos qui sortent facilement, le dash disponible, la variété des situations (altérnance guns/poings) font que ce titre est au dessus de la moyenne à ce niveau-là.
L'aspect sonore est quelconque, que ce soit au niveau des bruitages, des digitalisations vocales, et bien sûr des musiques. Une bande son qui s'avère très banale, et assez discrète, on n'y prête guère l'attention en réalité.
Enfin la durée de vie est faible, 6 petits niveaux qui se finissent en moins de 2 heures d'autant que le jeu n'est pas vraiment difficile.
Pour conclure ce petit test rapide, The Punisher fût à son époque un titre sympathique. Aujourd'hui force est de reconnaître qu'il accuse le coup face à des poids lourds comme Streets of Rage 2, qui s'avère autrement plus agréable à refaire que le vieux titre de Capcom.
Sans être une référence du genre donc, The Punisher est un titre sympathique à recommander aux fans du personnage crée par Gerry Conway, Ross Andru et John Romita, Sr.
Fiche Technique: Titre: THE PUNISHER Editeur: CAPCOM Arcade System: CPS-1 Genre: BEAT THEM ALL Année: 1993 Autres supports: MEGADRIVE, SUPER FAMICOM Nombre de joueur(s): 2 Localisation:
Boss jouables, et nitro activée!!!
Alors que les fans de Nintendo nous jalousaient avec leur Street Fighter II, vendu en bundle avec la Super Famicom, nous Segamaniaques, avions dû prendre notre mal en patience en attendant sagement une éventuelle arrivée de Ryu et de toute sa clique, sur notre chère Mégadrive. L’attente n’a pas été très longue, ni vaine, Street Fighter finira par débarquer sur la 16 bits de Sega, un peu plus d’un an après la mouture Super Nintendo. Et cerise sur la gâteau, on a eu droit directement à sa nouvelle extension CPS-1 (Street Fighter II’ Special Champion Edition) ainsi qu’au pad 6 boutons. Et oui, contrairement à la 16 bits de Nintendo, la pad de la première Megadrive n’avait que 3 boutons.
Ce test revisitera donc une des nombreuses déclinaisons de ce deuxième épisode.
Effectivement, tout comme le Street Fighter II Turbo Hyper Fighting de la Super NES qui débarqua quasiment en même temps, cette version nous offre la possibilité de jouer avec les 4 boss que sont Sagat, M. Bison, Vega, et Balrog. A noter certains ne le savent peut-être pas mais il y a une explication sur le fait que Vega/Balrog/Bison diffère entre la version Jap et US/Euro. M. Bison dans la version japonaise est le boxer, mais par peur de subir un procès pour la ressemblance du patronyme du célèbre boxeur (une star à l'époque) Mike Tyson, Capcom a décidé de chambouler les noms des boss, excepté Sagat dans les versions occidentales de son jeu de combat. D'où l'imbroglio causé aux joueurs du monde entier.
On referme la parenthèse, le total du roster jouable est désormais de 12 personnages. Autre changement, par rapport au papy World Warrior, on note une refonte des artworks du character select donnant un côté moins cheap que la première version. Le jeu dispose d'une toute nouvelle introduction en images animées. D’ailleurs à ce sujet, cette introduction a été censurée sur Megadrive par rapport à la version arcade.
Comme vous le savez, Street Fighter II est un jeu Versus Fighting qui se joue à 6 boutons. 3 pour les mains (LP, MP, HP), et 3 pour les pieds (LK, MK, HK). Chaque personnage a donc une palette de coups différents, des coups spéciaux propres, et en somme un gameplay différent. C’est ce qui a fait la réputation de cette série, et l’a rendu révolutionnaire. Cet opus Megadrive amènera son lot de changements.
Le plus gros changement, c’est le Mode Turbo. Avec ce mode on dispose de nouvelles couleurs pour tous les personnages excepté Vega (dicateur). Mais surtout, en mode turbo, on peut accroître à volonté la vitesse du jeu. Il est vrai que le rythme du premier Street Fighter était assez lent, Capcom a donc mis un sérieux coup d’accélérateur pour cet add-on. Néanmoins mieux vaut être mesuré et accélérer un chouïa la vitesse du jeu.
Quasiment tous les personnages gagnent des coups en mode Turbo, dans un soucis d'équilibrer le jeu mais aussi donner des armes face aux shotos et leur hado trap. C'est ainsi que Chun-li gagne un projectile bienvenue, Honda un anti-air (82P) pareil pour Blanka (82K), un teleport pour Dhalsim, personnage très lent et qui dispose désormais d'une sortie de pressing adverse bienvenue.
Malgré les efforts de Capcom, un personnage pose un vrai problème: Vega (dictateur). Psycho Crusher safe de chez safe, et surtout un pressing dans le coin à base de "Bas+MP"+Knee Press qui est quasiment infini. C'est le personnage vraiment abusé du jeu, ce qui n'est pas illogique puisqu'il est le dernier boss.
Que dire de plus si ce n'est qu'il n'y a pas énormément de links de coups possibles, pas de gros combos à rallonge, donc pas de grosses possibilités de punitions. Par rapport le Damage Reduce est toujours aussi inexistant, 3 forts peuvent vider 3/4 de la barre, le Stun arrive très rapidement (surtout en Turbo Mode). Il n'y a toujours pas de possibilités de déchoppes, des choppes qui d'ailleurs enlèvent toujours autant de santé.
Le gameplay global est en amélioration par rapport au premier Street Fighter II, grâce notamment aux boss jouables, et aux nouveaux moves des personnages, mais on n'est pas encore en face de la version ultime de Street Fighter II qui viendra 2 ans plus tard.
Chun-li
Graphiquement, le titre fût impressionnant sur Megadrive. La conversion est de grande qualité à ce niveau-là. Les décors sont beaux, riches en couleur, avec toujours ces sympathiques animations background.
Perso, mon stage préféré, c’est l’aéroport militaire de Guile. Les sprites sont gros, imposants, bien dessinés, fins, magnifiquement animés. Malgré la qualité de la conversion, le titre ne soutient absolument pas la comparaison avec la version arcade qui reste nettement plus soignée.
La décomposition des mouvements des avatars à l’époque, en avait bluffé quelques uns, puisque les sprites disposaient de beaucoup d'étapes d'animation appelés aussi "frame". Ici point de collisions fantaisistes, le gameplay (et l’animation) sont aux petits oignons. En mode turbo, la vitesse est tout simplement ahurissante! Seuls quelques ralentissements sont à signaler par moments, mais globalement l'ensemble force le respect surtout sur une machine aussi limitée que la Megadrive.
La jouabilité est au top! Les coups sortent relativement aisément au pad, tout comme les cross-up, choppes, protections etc... L'excellente jouabilité a bien sûr contribué au succès de la série.
L’aspect sonore est déjà un peu moins rose. Le processeur sonore de la Megadrive trouve ici ses limites, la différence est flagrante avec la version arcade, et même avec la version Super Famicom. C’est le talon d’achille de la Megadrive, même si notre ami Yuzo Koshiro nous a fait démentir cela par le passé.
Les digits vocales ressemblent plus à des sons de mixer qu'à des voix humaines, tout comme les musiques qui grésillent un peu trop. Rien de catastrophique cependant, l’ensemble reste parfaitement audible, l'aspect sonore donne même un côté "retro" au jeu.
Enfin, la durée de vie à 2 est quasi-infini pour peu que l'on accroche encore à ce vieil épisode. À un joueur, le challenge est paramétrable, et les boss stages sont toujours présents dans cette mouture (qui ne se souvient pas de cette fameuse voiture à mettre en pièce, je vous le demande?).
En conclusion, Street Fighter a fait une entrée remarquée sur la 16 bits de Sega. Les "Segamaniaques" ont enfin pu s’y donner à cœur joie sans avoir à se ruiner dans la salle d'arcade du coin. Même si cette conversion n'arrive pas à la cheville de la version arcade d'un point de vue technique, elle y conserve tous les éléments du gameplay qui ont fait la gloire dans cette série.
Un bon épisode sur Megadrive, mais préférez quand même la version arcade plus aboutit, et assez facile à trouver dans les différentes compilations que Capcom a sortit.
Fiche Technique: Titre: STREET FIGHTER II' PLUS CHAMPION EDITION Développeur: CAPCOM Editeur: CAPCOM Genre: FIGHTING GAME Année: 1993 Autres supports: PC ENGINE, ARCADE (CPS-1), PLAYSTATION, SATURN. Nombre de joueur(s): 2 Localisation:
NOTE PRESSE (Joypad 024 - Octobre 1993)
RESSOURCE PRESSE
Screenshots:
Bonus retro:
En prime, la pub jap de ce jeu qui fait la part belle à un des boss, Balrog (ou Vega chez nous).
Effectivement, la date de sortie de KOF 98 Ultimate Match sur PS2 est connu!
Le titre arrivera dans les bacs japonais le 29 Novembre prochain!
Au fait, et c'est confirmé, un personnage de Capcom apparaîtra dans cet épisode remake! Mais attention, on le verra juste dans le décor en arrière plan, ce ne sera pas un perso jouable!
Ben je vous présente Bob! Et accéssoirement son design à chier!
Bob serait un américain doté de mains (ou de gants) en acier!
C'est le magazine Arcadia Magazine, qui nous dévoile cette exclu!
Source: Gamersyde
Décidement çà bouge en ce moment du côté de l'arcade! Ca sent l'AM Show tout proche!!
Nouvelle annonce donc de G-Rev, la société responsable entres autres Senko no Ronde et Under Defeat, avec ce Mamonoro, prochain qui sera co-développé avec une nouvelle société qui s'appelle Gulti. Une société intéressante puisqu'elle est formé d'anciens créateurs qui ont oeuvré sur plusieurs épisodes de Raiden!
Sera-ce donc un shoot 2D vertical, à la Under Defeat+Raiden un peu dans l'approche? On verra bien!
En tout cas, ce shoot sera présent au stand Sega à l'AM Show, normal, vu qu'il sort sur Naomi.
Merci à Neo-arcadia pour la news (une fois de plus)!
Voici donc un nouveau trailer de Megazone 23: Blue Garland, sur PS3, un RPG/Aventure basé sur une vieille licence anime très connu au Japon.
Comme vous pouvez le voir, la thématique de cet anime sont les Mecha, un manga du genre de Robotech.
Le titre est prévu le 13 Septembre au Japon, et uniquement là-bas!
Les premières images de ce jeu ont été lâché sur le net, et proviennent de Arcadia magazine, ce sont donc des scans!
Que dire, si ce n'est que le design, et le rendu graphique de manière générale est tout simplement somptueux!!
C'est clair, on dirait une production Vanilla Ware! Une 2D très détaillé et très léché, le tout baignant dans une ambiance fantasy! Je tire mon chapeau à Cave.
Le jeu est donc un shoot 2D, à scrolling horizontal, mais se jouant de droite à gauche (original!).
Bref, le titre sera plus largement présenté à l'AM Show dans 2 semaines, sans doute les premières video, et images éditeur tomberont à ce même moment!
Merci à Neo-arcadia
Effectivement, la compilation de Konami sur PSP, est prévu au Japon le 8 Novembre prochain.
Dracula X Chronicles est un remake de Dracula X, la version mythique PC Engine CD. Une compilation puisqu'elle inclut dans le même UMD en plus du remake, le jeu original NEC CD-Rom, et l'enorme Castlevania Symphony of the Night.
Aussi, cette version PSP, est une première! En effet, c'est la première version portable de Castlevania, hors consoles portables Nintendo (GB, GBC, GBA, NDS). Il n'y avait jamais eu de Castlevania sur Game Gear, ou Neo Geo Pocket par exemple! Autant vous le dire, un jeu que j'attends avec une très grande impatience!!
En bonus 4 petits screens (qui datent ok ^^).
Source: Gamekult
Allez un petit jeu typiquement import avec ce Umisho, titre édité par 5gk (un editeur nippon obscur), qui sera disponible au Japon le 25 Octobre prochain.
Le titre ne sortira jamais hors du territoire japonais, bien évidement. Alors, ce jeu est issu d'un manga de Hattori Mitsuru, qui répond au nom de Kenko Zenrakei Suieibu Umisho. Manga qui est même décliné en série anime en ce moment au Japon.
Ca raconte en gros l'histoire de Okiura Kaname, une jeune fille passionée de natation, mais qui n'arrive pas à nager à cause d'un traumatisme d'enfance. Elle s'orientera vers la carrière de manager et entraînera une ambitieuse nageuse Orizuka, au club du lycée d'Umisho.
Une nageuse qui verra d'un mauvais oeil l'arrivée d'une concurrente, une certaine Ninagawa!
Un manga que Laure Manaudou herself apprécierait. lol
Concernant le jeu, il s'agit d'un digico, largement teinté de drague, qui reprend donc le cadre de la série. Bref, un pur jeu d'otaku!
Pas mal de shoot en 2D en ce moment, tant mieux! Vous vous rappelez sans doute de ce jeu, dont je vous avez parlé il y a quelques temps, un shoot de Cave qui était rebaptisé Death Lolita.
Voilà que ce titre a encore une fois changé de nom, et a trouvé son titre définitif Death Smiles.
Le site Neo-arcadia nous informe donc, que cette nouvelle production de Cave sera présenté en avant-première à l'AM Show 2007. Un salon qui se tiendra au Makuhari Messe de Chiba dans la périphérie de Tokyo, du 13 au 15 septembre. Un salon, que je couvrirai bien sûr comme chaque année maintenant.
Pour plus de détails sur ce Death Smiles, sur la direction artistique (le design est magnifique, à signaler) je vous invite à lire l'article de Wovou, ici même.
Le site Play-Asia vient de mettre en pré-commande le jeu Söldner-X: Himmelsstürmer sur PC.
Le prix est connu, il sera vendu au prix de 49$, sera disponible à la fin de l'année 2007.
Voici donc la configuration recommandée pour faire tourner ce shoot:
- CPU - Compatible Pentium 2GHz (MMX or 3D-Now requis)
- RAM - 512MB RAM (Vista: 1GB RAM)
- Video- Carte graphique 3D 256MB compatible DirectX 8.1 (ex : Geforce 6800 ou plus récente)
- Système d'exploitation- Microsoft Windows 98, 2000, XP ou Vista
- DirectX - Version 8.1 ou plus récente et pilotes vidéo récents
- Son - Carte son compatible DirectX 8.1
Plus de détails: Play-asia
Le site Play-Asia vient de mettre en pré-commande, une nouvelle version de la console portable du coréen Game Park, la GP2X.
Au menu, un nouveau pavé directionnel, une seule couleur dispo le blanc, et plus important un écran tactile!! (Un concurrent pour la DS? Non je déconne lol...)
La console sera aussi fournit avec des jeux incorporés (Cave Story, GhostPix, etc...)
Pas de prix pour le moment, mais une date de sortie qui est prévu en Octobre sans plus de précision.
Source: Play-Asia
Dracula je t'aurai !!! Qu'importe le lieu !
Le succès du premier épisode de Castlevania allait vite donner des idées à Konami, en déclinant sa série dans différents supports de l'époque. Sur NES, mais aussi sur micro-ordinateur comme le MSX ou l'Amiga, l'arcade, ou encore sur console portable. Et pour sa première déclinaison sur console nomade, la série posa logiquement ses valises sur Game Boy en 1989, avec la sortie de Dracula Densetsu au Japon, connu aussi sous le nom de Castlevania: The Adventure dans le reste du monde. Cette mouture ressemble davantage au premier épisode sur NES, qu'aux autres titres de la saga qui arborent un gameplay plus axé sur l'exploration.
Christopher Belmont
Le scénario qui est un élément important dans cette série, brille par son absence dans cet opus portable. Effectivement, aucun dialogue, aucune introduction écrite histoire de fixer le cadre du jeu. Non rien de tout cela: Press Start, et le jeu démarre, abruptement.
Déjà çà commence assez mal. Pour trouver une once de scénario, il faut une fois de plus se tourner vers le manuel japonais du jeu. Et là on fait connaissance avec Christopher Belmont, un membre de la famille Belmont (Berumondo en Japonais) qui doit juste anéantir la nouvelle incarnation de Dracula à l'intérieur de son château. Et... c'est tout!
Le jeu se compose donc de 5 stages, qui sont tous chronométrés: le joueur dispose de 10 minutes pour boucler un stage et liquider le gardien de fin de niveau.
Autant dire déjà que la durée de vie n'est pas des plus glorieuses. Notre avatar est armé de son fameux fouet, le Vampire Killer, upgradable en 2 fois, à savoir une première fois en le rendant plus puissant, et une seconde fois en lui faisant carrément cracher des boules de feux.
Comme nous l'avons vu, cet opus portable est très peu scénarisé, et il s'agit là d'un jeu d'action-plateforme très simple comparable au premier opus NES.
Bien sûr des ennemis et obstacles viendront gêner notre progression. Le bestiaire diffère des précédents épisodes, point de squelettes ou zombies ici, mais des vers géants, des taupes, des chauves souris ou des espèces de monstres difformes qui crachent des boules difficiles à éviter.
Autre point de divergence, les escaliers sont absents, ici les transitions se font par le biais des cordes. Ce qui bien sûr, pose pas mal de soucis puisque l'on ne peut pas frapper tout en grimpant (contrairement aux escaliers).
Pas mal de passages plateformes sont à signaler, à ce sujet le niveau le plus réussit est seulement moi le 4e, avec un level-design inspiré, notamment le sol et le mur bourrés de piques, qui nous pressent via un scrolling spécial.
Les niveaux sont assez grands, y évoluer est plutôt agréable mais l'ensemble est un peu trop linéaire. On retrouve là encore les même défauts que l'opus originel.
Concernant la technique, Dracula Densetsu est un jeu de la première génération sur Game Boy, donc forcément çà se sent. Les graphismes sont moyens, mais ils ont le mérite de respecter l'univers de la série malgré l'écran monochrome de la portable de Nintendo.
Les décors sont assez vide, les ennemis sont par contre plutôt bien dessinés, l'ensemble a le mérite d'être lisible ce qui est le plus important sur Game Boy.
Les bruitages sont simplistes, mais la bande sonore est de très bonne qualité, les thèmes respectant là encore l'ambiance des Castlevania.
Par contre on ne peut pas entonner le même son de cloche pour la jouabilité du jeu qui est assez mauvaise et peu précise.
Belmont est à la fois super lent et super lourd à manier, on a littéralement l'impression de diriger une grue mobile. Mais le pire réside dans la gestion des sauts, un élément très important dans un jeu de plateforme. Pour vous résumer, chaque saut représente tout simplement un challenge monstrueux pour le joueur. C'est à chaque fois une question de vie ou de mort, il faut vraiment doser comme un superplayer pour ne pas tomber dans le vide.
Un défaut qui prend tout son ampleur au fameux stage 4, où l'on est pressé par le décor, et où il faut enchaîner les plateformes de manière très rapides. Et comme notre avatar est très lent, on dispose de tous les ingrédients pour de belles crises de nerfs. Le jeu en devient très très difficile.
Enfin, la durée de vie du jeu est très courte malgré la grande difficulté de celui-ci, et Dracula est d'ailleurs toujours aussi dur à vaincre.
Pour finir, je dirai que l'on tient là un Castlevania brouillon, un premier jet sur portable. Cet épisode diffère quelque peu des épisodes NES, Konami ayant voulu s'adapter à la portabilité de la Game Boy. Dracula Densetsu est court, peu jouable, pas scénarisé et surtout très difficile. Fatalement, ce titre est à oublier dans le cimetière des vieux jeux.
Malgré ce constat plutôt noir, je conseille quand même cet opus aux fans de la série, et aux joueurs les plus chevronnés, ils y trouveront un challenge évident!
Fiche technique: Titre: DRACULA DENSETSU Développeur: KONAMI Editeur: KONAMI Genre: ACTION-PLATEFORME Année: 1989 Autre support: GAME BOY COLOR Nombre de joueur(s): 1 Localisation:
NOTE PRESSE (Player One 013 - Octobre 1991)
RESSOURCE PRESSE
Screenshots:
Bonus retro
Et en prime, la pub japonaise du jeu. Une pub qui s'inscrit dans une série de spots faisant la promo de jeux Konami sur Game Boy.
C'est avec un certain plaisir que je vous diffuse de nouveaux artworks de Arcana Heart sur PS2. Peu d'images de la version PS2 en ce moment, mais bon, on croise les doigts sur la qualité de la conversion, surtout du point de vue du gameplay plutôt que graphique.