La nuit dernière était présenté lors d'un showcase exclusif la nouvelle production de SONY Online Entertainment par le patron du studio en personne: John Smedley.
Beaucoup de chose ont déjà circulé sur le net (tandis que peu d'info et même peu de rumeurs ont filtré avant l'officialisation du titre, chose rare venant de SONY). SONY Waypoint vous propose une synthèse de tout ce que l'ont sait sur le soft!

Son nom de code est H1Z1, référence directe à la fameuse grippe H1N1 qui a effrayé le monde entier en 2009. Le studio définit la trame scénaristique du jeu comme suit: ''C'est un jeu massivement multijoueur dans lequel les joueurs combattent pour leur survie, dans un monde où la mort est la seule certitude. Le virus H1Z1 a dévasté l'humanité et rien laissé d'autres que la mort et la destruction sur son passage, dans un monde quasiment où la vie humaine a quasiment disparu et où les derniers survivants luttent contre l'extinction et les ravages de la pandémie.
Voici 15 ans que le virus H1Z1 a frappé. L'humanité n'est plus que l'ombre d'elle-même, peu à peu supplantée par les Infectés, et cherche désespérément de la nourriture, de l'eau et tout ce qui peut l'aider à survivre rien qu'un jour de plus. Mais les Infectés ne sont pas le seul danger dans ce monde. Chaque jour dans cette Apocalypse suppose aussi de survivre à la sauvagerie des animaux et à la brutalité des autres survivants quand il s'agit de trouver son prochain repas ou un lieu sûr où dormir. La survie signifie aussi cherche des ressources et fabriquer tout ce qui peut vous aider à vivre un jour de plus.
Dans H1Z1, chaque minute de chaque jour est marqué par la peur... à moins que vous soyez vous-même le danger qui menace les autres survivants. Mais si la vie est fragile, on peut aller de l'avant peu importe les circonstances. L'Humanité ne s'est pas encore rendue aux Infectés et il existe encore des poches de résistances où l'on prêt à combattre pour survivre. "

Le jeu est définit comme un sandbox par John Smedley. H1Z1 se veut "simple mais ambitieux", c'est dans la campagne américaine que le joueur devra évoluer, les alentours prenant forme au gré des mises à jour effectuées au titre, garantissant ainsi la construction d'un monde vivant, changeant en temps réel et modifiant par la même les habitudes de jeu des joueurs. Le jeu tiré de la série télévisée (elle-même tirée du comics) The Walking Dead est une source d'inspiration, SOE déclare: " Nous voulons donner à H1Z1 un gameplay de MMO sandbox dans lequel les joueurs peuvent construire des campements grâce aux ressources trouvés dans le monde. Ils peuvent travailler ensemble pour ériger des forteresses incroyables, totalement armée pour aider à se défendre contre les Infestés et les autres joueurs". Ainsi, la collecte de matériel et de ressource devrait avoir une part importante dans le gameplay du jeu outre les combats avec les zombies. La survie prendra une autre signification avec un système d'artisanat. "Une grande variété d'objets pourra être fabriquer et assembler, dont des armes ou des choses comme des cocktails Molotov et d'autres surprises".

John Smedley explique qu'il a conscience que beaucoup de jeux récents jouent sur le créneau de la survie et de la guerre contre les zombies. H1Z1 se veut plus immersif et tentera de proposer une dimension persistante (on appelle ce genre de système dans un MMO qui propose un fonctionnement logique par rapport au monde réel. Par exemple dans un MMORPG, plus il y aura de joueurs inscrit en tant que pilote de vaisseau spatial, plus le jeu donnera des avantages à l'inscription de mécanicien afin d'équilibrer les classes, c'est ce qui est prévu de faire dans Star Citizen notamment). En outre, l'influence de la nuit se fera sentir sur le comportement des zombies. Tandis qu'utiliser une torche augmentera les chances de se faire repérer même si cela s'avèrera indispensable pour explorer des environs encore inconnus et plein de dangers autre que les hordes de morts-vivants qui y rodent.



Un complexe système de relation entre les joueur est à l'étude afin de former des alliances politiques, des liens économiques et parfois même des entraides d'ordre militaire, financière ou matérielle afin de tenter de construire un semblant de civilisation dans ce monde apocalyptique. " Ça signifie que vous pourrez avoir des alliés dans cette guerre contre les Infestés... ou de nombreux ennemis! "
"Les joueurs doivent pouvoir former des gangs, installer leur QG dans un entrepôt abandonné ou dans un bâtiment qu'ils auraient construit de leurs mains en coupant des arbres et en s'appropriant les ressources nécessaires". Selon le développeur, les joueurs auront "les outils nécessaires pour bâtir leur propre cité, campement et système de défense et pour décider de comment gérer leur base", le titre se parant évidemment de tout un tas de fonctionnalité sociale: chat vocal avec un groupe précis, échange de ressources entre chaque membre du groupe, système d'obtention de bonus selon les relations entretenues avec tel ou tel membre du groupe etc.

D'un point de vue technique, H1Z1 est en quelque sorte la synthèse de tout ce qui marche dans les jeux SOE récents, à commencer par l'utilisation du moteur Forgelight, déjà employé par PlanetSide 2 et EverQuest Next. Difficile dés lors de ne pas y voir des similitudes au MMOFPS (le côté rivalité entre les gangs de survivants, les zones qu'il faudra s'approprier et sur lesquelles bâtir des campements) et au MMORPG (pour le coté artisanat très poussé et les fonctionnalités sociales qui garantissent une immersion alléchante à plus d'un titre) du studio de San Diego.
Le studio dit vouloir mettre à contribuer de façon très sérieuse les joueurs notamment en communiquant beaucoup avec ces derniers afin d'optimiser le fonctionnement du soft. Au même titre que les feuilles de route de PlanetSide 2 et les séances de consultation d'avis de joueur pour Landmark. Le jeu s'inscrit d'ailleurs dans le programme Player Studios de SOE où il sera possible aux joueurs de concevoir des objets, mais aussi de les vendre dans les boutiques du jeu!

Aucune date n'a été fixée, quand bien même Smedley a promit que " tout le monde pourra jouer bientôt". Aux dernières nouvelles, ce serait une alpha test et une bêta test dans la foulée aux alentour du mois de mai avant un lancement véritable en Free-to-Play sur PC, puis sur Playstation 4 plus tard dans l'année.

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Borderlands: The Pre-Sequel a été officialisé sur PC, Playstation 3 et Xbox 360 hier, que déjà on se pose quelques questions.

Ainsi, le studio à l'origine de la série, Gearbox Software, à travers son président Randy Pitchford nous explique: "Nous aimons énormément Borderlands et l'univers que nous avons créer depuis quelques années. Mais il faut aussi penser à l'avenir, commencer à consacrer notre attention vers de nouvelles choses et essayer de comprendre les nouvelles technologies pour développer sur les nouvelles plate-formes. C'est essentiellement cela qui nous a obligé de laisser notre série à d'autres développeurs même si une petite partie de l'équipe reste à disposition. C'est 2K Australia qui a été choisi pour faire le gros du travail, et je suis sur qu'ils feront du bon boulot, ce qu'ils ont déjà présenté et qui nous a était montré avant l'officialisation était déjà très excitant."

Il précise sa confiance envers 2K Australia (autrement appelé Irrational Games, ce nom vous parle plus je suppose) par ceci: "Vous savez, plusieurs gars de 2K Australia qui bosse sur Borderlands: The Pre-Sequel actuellement était parmi les chef de projet sur Bioshock Infinite, autant dire que ce sont des gens de qualité!"

Le directeur de 2K Australia, Tony Lawrence de rajouter: "Beaucoup de jeunes programmeurs furent formés sur le premier Borderlands entre 2008 et 2009, puis ont participé à l'élaboration des DLC des deux Borderlands avant d'opéré de façon plus poussée sur Bioshock Infinite. L'idée de travailler avec des gens aussi talentueux est très vivifiante!"

À la question de savoir si Borderlands 3 est tout même envisagé, Pitchford répond: "Nous sommes une équipe inventive, depuis déjà un an ou deux on pense à de nouvelles choses, certains créateurs au sein de l'équipe ont même déjà présentés des petites choses et ont prit les devants. Si nous devions avoir à l'esprit de faire des suites parce que c'est sécurisé, Borderlands 1 n'aurait même pas existé et nous continuerions à faire des Brothers in Arms!"

Et si on essaye de pousser le bonhomme un peu plus loin, on obtient un vague: "Nous travaillons sur quelques chose de neuf, c'est sûr, on fera une annonce prochainement."

Enfin, lorsqu'on lui demande pourquoi Borderlands: The Pre-Sequel n'est pas prévu sur Playstation 4 et Xbox One, il nous explique: "Entre la Playstation 3 et la Xbox 360, il y a plus de 150 millions d'unités installées à travers le monde. À l'heure actuelle il y a presque autant de Playstation 4 et de Xbox One sur le marché que nous avons vendu d'unité de Borderlands 2, il y a donc logiquement une demande plus forte sur les consoles de l'ancienne génération pour l'instant. Par ailleurs, je sais que des gens ont réclamé une éventuelle sortie cross-gen, à ceux là je répondrais qu'il n'est pas non plus défendu de développer un tout nouveau jeu exclusivement pour la next-gen, car je suis persuadé que les jeux de la génération précédente republiés sur cette génération vont finir par lasser les joueurs. À partir de là il faut faire un choix, user nos ressources humaines et financières pour porter un jeu d'une génération de machine à une autre, risquer de créer du mécontentement et un impact commercial de faible ampleur, ou se donner un peu plus de mal et créer autre chose de neuf. La dernière option est salvatrice pour notre studio, nous avons besoin de passer à autre chose, d'avancer."

Le premier jeu next-gen annoncé, en effet, depuis déjà juin 2012 sur Playstation 4, Xbox One et PC ( à l'époque on était vraiment encore à fond dans les Playstation 3 et autres Xbox 360, rendez-vous compte !) refait parler de lui à l'occasion de la GDC qui s'est passé il y a quelques jours.

Ainsi, le jeu de Robotoki (formé par des anciens de Infinity Ward) valide à peu prêts sa période de sortie, à savoir novembre 2015. Human Element devrait d’abord sortir sur PC, avant d’arriver sur la PS4 et la Xbox One.

Robert Bowling, le chef de projet n'a pas manqué de faire part de ses pensées sur le CryEngine: "Ce moteur est parfait pour créer le genre de jeu évolutif et vivant que nous voulons faire. Dans Human Element, les gens tentent de survivre après une apocalypse biologique qui a duré 35 ans. L'accent sera mis d'avantage sur la reconstruction du monde et sur la collecte de matériel et d'équipement de survie plutôt que sur les combats de masse contre des zombies. Le but ne sera pas nécessairement d'éradiquer des centaines de zombie, mais de faire revivre la race humaine."

À la question "quid de la version Ouya et smartphone?", le sieur nous apprend que Human Element est tout bonnement annulé sur ces supports, étant donné que depuis un an, le jeu a prit beaucoup plus d'ambition. Cependant, les fonctionnalités liées à votre smartphone (le fait de quitter le jeu et de vous rendre dans une pharmacie pour soigner votre personnage par exemple, avec un système de repérage GPS) devraient subsister.

Autant dire qu'il y a encore beaucoup à faire et que nous ne connaissons presque rien du jeu pour le moment !

En ce moment même se déroule un showcase où John Smedley, président de Sony Online Entertainment présente le nouveau projet de son studio, à savoir un MMO "sandbox" à thème post-apocalyptique avec zombie.

Aussi, en attendant de pouvoir en faire une présentation en bonne et due forme (Smedley a promis du gameplay!), voici deux premiers screenshot off screen diffusés un tout petit peu plus tôt dans la soirée (un peu avant 17h aux USA, 2h du matin heure française) sur Twitter.