Les documents subtilisés sur les serveurs de Sony Pictures l’an dernier continuent de livrer leurs petits et grands secrets. On apprend ainsi que Apple s’est intéressée à la distribution de contenus 4K. L’indiscrétion est tirée de la correspondance de Culver Digital Distribution, une société associée à Sony Pictures Television, selon laquelle Apple et Sony ont signé un accord sur « le test et/ou la préparation » de films et de séries TV en 4K pour une distribution non exclusive.

Le courrier scellant l’entente est daté du 26 septembre 2013 et il est signé par Eddy Cue, le grand manitou du contenu chez Apple, et Jim Underwood, un ancien cadre de Sony qui travaille désormais chez Facebook. La Pomme a donc testé, ou peut-être même teste toujours la distribution de documents en 4K provenant du catalogue de Sony. L’histoire ne dit pas si Apple a noué des accords semblables avec d’autres maisons.
Quoi qu’il en soit, il n’est pas surprenant de voir que Apple s’intéresse de près à ce format, qui se démocratise au fur et à mesure que se vendent les téléviseurs compatibles. Les contenus 4K commencent eux aussi à être un peu plus nombreux, mais il reste à régler l’épineux problème de la bande passante : si nous sommes relativement bien lotis en France, c’est loin d’être le cas partout ailleurs et notamment aux États-Unis, où les infrastructures sont beaucoup moins performantes.

C’est peut-être à ce niveau que Apple entend faire la différence. On sait que la firme américaine investit beaucoup dans son infrastructure réseau pour fluidifier la distribution de ses contenus numériques : la 4K en fait-il partie ?

Annoncées lors du CES 2015, les nouvelles gammes de TV 4K de Sony seront enfin commercialisées cet été, en Europe, mais aussi dans les autres marchés stratégiques du constructeur nippon. Quand Samsung mise sur Tizen et LG compte sur webOS 2.0, Sony Bravia a préféré Android TV. Ce n’est pas le seul constructeur à faire ce choix, nous avons également eu l’occasion de parler Android TV avec Philips.

Comme toutes les gammes chez tous les constructeurs TV, les dénominations des téléviseurs 4K de Sony sont incompréhensibles. Par exemple, la Sony X900C. Sa dalle Triluminos mesure 55 pouces pour une définition en 4K Ultra HD. Jusque là, du classique. Néanmoins, elle intègre Android TV, avec la fonction Google Cast. D’ailleurs, Sony a choisi MediaTek avec l’intégration d’un récent processeur, le MT5595. Cette architecture big.LITTLE correspond à un quadruple-cœur avec du Cortex-A17, qui supporte les formats Google VP9 et HEVC. Le téléviseur intègre également Playstation Now, pour pouvoir utiliser le service de cloud-gaming de Sony – avec l’accès à quelques dizaines de jeux PS3. Pas besoin de PS3 ni de PS4, la TV se connecte directement à la manette Dualshock 4 à travers une connexion Bluetooth. Nous n’avons pas encore les prix en euros, néanmoins la gamme a été annoncée à partir de 2500 dollars (environ 2300 euros) aux États-Unis. Le modèle X910C, avec une dalle de 75 pouces, est affiché à 4000 dollars (environ 3600 euros).

Alors comment se positionnent-elles ? Sony offre des noirs plutôt profonds, des couleurs impressionnantes et un contraste très correct (cela ne veut pas l’OLED, mais les prix sont différents). On peut également mettre en avant l’épaisseur des dalles Edge Led, de seulement 4,9 mm. C’est plus mince que les smartphones sur le marché actuellement. On peut également constater la qualité de la dalle TRILUMINOS, toujours basée sur des Q.Dot qui permet de reproduire des couleurs plus larges, proche du DCI 4K.

Autre point important des TV 4K : l’upscaling 4K, où Samsung est plutôt performant. De son côté, Sony a adopté un nouveau processeur 4K Sony X1 avec un traitement vidéo plus puissant sur les contenus 4K natifs, mais aussi sur l’upscaling 4K (pour profiter de ses Blu-ray 1080p). On retrouve également la technologie X-Tended Dynamic Range, une sorte de HDR propriétaire pour proposer des noirs plus profonds et une image plus dynamique.
Pas besoin d’adopter obligatoirement la 4K, vous pouvez aussi trouver des variantes avec des dalles 1080p (Full HD) sous Android TV. De 43 à 75 pouces, ce type de modèles est bien plus accessible avec des prix qui débutent à 900 euros. Avec un petit bémol, le modèle 65 pouces est à 1999 euros, à ce prix on peut trouver des très bonnes TV 4K chez LG (WebOS) et Samsung (Tizen). D’ailleurs, il est également possible d’adopter une set-top box, comme la dernière NVIDIA Shield Android TV que nous avons testée la semaine dernière.

Un des rôles les plus courtisés du moment n’est autre que celui de Peter Parker, et pour cause, Spider-Man est sur le point de connaître un nouveau reboot, sous l’égide de Sony et de Marvel. Et le choix du comédien qui l’interprétera pourrait être déjà arrêté.

En effet, d’après les petits gars de Latino Review (ND Anakaris: moyennement fiable car ayant déjà bien bullshité sur l'avenir de la franchise Star Wars au cinéma, ou ayant été un des premier à soutenir mordicus l'existence d'un Matrix 4 il y a déjà plus de dix ans ...), ce serait bien Asa Butterfield qui mènerait actuellement la course en tête. Comprendre que s’il est toujours en négociations et que le choix de Sony n’est pas officiellement arrêté, tout laisse à penser que c’est bien lui qui a la faveur du studio.

Il faut dire qu’avec une filmographie déjà riche de projets d’envergure, tels que Nanny McPhee, Hugo Cabret ou La Stratégie Ender, Butterfield a prouvé non seulement son talent, mais sa capacité à évoluer au sein de la machinerie hollywoodienne.

Ajoutons enfin que son charisme et son jeu nuancé pourraient lui permettre de proposer une synthèse pertinente entre la confusion adolescente apportée par Tobey Maguire et l’énergie déployée par Andrew Garfield (ND Anakaris: enfin, ça c'est Ecran Large qui le dit, moi perso je suis pas convaincu ...). On attend désormais confirmation de cette très persistante rumeur, tout comme l'annonce officielle du titre de ce reboot, dont il se murmure qu'il pourrait s'intituler Spider-Man : The New Avengers.

Même si SONY a enfin lâché la licence Spiderman à Marvel (Disney) après de longues années de tractations infructueuses, il semblerait que la firme nippone n'en ai pas encore finit avec l'homme-araignée. Ainsi, c'est au CinemaCon de Las Vegas qui se tient du 20 au 23 avril de cette année qu'on apprend que SONY préparerait un film d'animation Spiderman vaguement prévu pour 2018.

Sur le projet est mobilisé Phil Lord et Chris Miller, le duo de réalisateur/scénariste inséparable puisqu'on les connaît déjà pour avoir travailler ensemble sur les deux Jump Street (21 et 22), Alvin et les Chipmunks 4 ou plus récemment dans le même genre de film qui concerne cette actu Spiderman: Lego the Movie, la Grande Aventure.

Pour être tout à fait précis et en attendant d'en savoir plus sur les termes exacts du contrat, il semblerait que SONY garde toujours la main mise sur tout ce qui concerne la production et la distribution du film, tandis que Marvel dirigerait le fond de l'affaire, c'est à dire tout ce qui a attrait au scénario et à la liaison faite avec le MCU (Marvel Cinematic Univers, l'ensemble de la mythologie des super-héros Marvel au cinéma). Ainsi, on ne sait pas si le troisième film de la trilogie engagée par SONY en 2012 est toujours d'actualité, à priori non, mais par contre on sait que les deux entités auraient comme volonté d'adapter le scénario des Sinister Six (film regroupant les super vilains les plus emblématiques de Spiderman) pour le faire coller au MCU.

Ce film d'animation devrait lui aussi être adapté pour convenir à Disney. Un parfait imbroglio donc, qu'on espère pouvoir éclaircir rapidement ... !

SONY a lancé une promotion importante relative à ses nouveaux téléviseurs 4K. Du 1er juillet au 31 août prochain 2014, le géant nippon vous rembourse jusqu’à 400 euros pour l’achat d’un téléviseur de 55 ou 65 pouces de la série X85. Voici le programme :

- 250€ remboursés pour l’achat d’un téléviseur 55 pouces (KD55X8505BBAEP)
- 400€ remboursés pour l’achat téléviseur 65 pouces (KD65X8505BBAEP)

En ce qui concerne le remboursement, il vous suffira d’enregistrer le téléviseur en ligne sur le site www.sony.fr/nos-promotions et de suivre les consignes indiquées sur le site.

J'en profite pour vous rappeler les prix indicatifs de ces modèles

- 2 299 € pour le Sony KD‑55X8505BB
- 3 499 € pour le Sony KD‑65X8505BB

Selon SONY Europe, le standard définitif (physique, type de compression, etc.) sur lequel nous pourrons acheter les films en ultra haute définition (UHD ou 4K TV) sera finalisé d’ici la fin 2014. Ce nouveau standard de disque devrait être dévoilé lors du salon berlinois de l’IFA en septembre prochain et les premiers films disponibles sur ce type de support pourraient arriver dès 2015.
La technologie vidéo 4K dispose de tous les éléments pour prendre le pas sur la vidéo Full HD. Enfin presque, puisque si les caméras et les téléviseurs sont là, un élément clé est absent : le support physique. Jusqu’ici, aucune annonce n’avait jamais été faite quant au type de disque amené à contenir ces données. Pour l’heure, SONY propose un appareil doté d’un disque dur préchargé en films, mais l’offre en contenu est très pauvre – à peine une vingtaine de films. Outre cette pauvreté de l’offre – à part SONY, seuls Netflix et YouTube proposent quelques programmes – le frein principal à la diffusion 4K est la taille des médias.

Si le codec H.265 (appelé aussi HEVC) permet de réduire la taille des fichiers, non seulement il faut des appareils compatibles mais il n’égale pas la qualité native de l’UHD/4K. Et selon la démonstration à laquelle SONY s'est adonné le mois dernier dans les studios de Pinewood en Angleterre, un épisode 4K de la série House of Cards nécessite un débit continu d’au moins 16 mbits/s, ce qui est bien supérieur à une connexion française moyenne (8 mbits/s). Le streaming n’est donc pas encore adapté à une large diffusion de programmes en 4K, le support physique a donc tout son sens, notamment pour les cinéphiles.
Pour l’heure, le seul support physique qui permette de profiter de la meilleure qualité d’image est le disque Blu-ray (BD) portant la mention « Mastered in 4K », qui signifie que l’image Full HD est issue d’un master original de tournage en 4K. Ces disques offrent une meilleure qualité d’image qu’un BD Full HD classique, mais ce n’est pas de la vraie 4K.

Alors que l'arrivée de Netflix devrait se concrétiser dans les mois qui viennent, Filmo TV se prépare activement et multiplie les partenariats. Il y a quelques jours le service de SVoD arrivait en effet sur La Box de Videofutur, sans surcoût sur le prix de l'abonnement de cette dernière, alors que ce service est normalement facturé 9,99 € par mois. Pour Netgem, propriétaire de Videofutur, la situation est simple : en attendant Netflix, « mieux vaut s'allier ».

C'est désormais au tour de SONY d'annoncer via un communiqué de presse « l’arrivée du service de SVOD FilmoTV sur les PS3 et PS4 ainsi que sur les téléviseurs connectés Bravia »... une offre qui n'est peut-être pas si nouvelle que cela puisque l'arrivée de Filmo TV sur la PlayStation 4 au début de l'année était déjà en pour-parler. Un point confirmé par SONY qui, interrogé sur le sujet, indique que l'application est bien en ligne depuis le 16 décembre, tout en ajoutant que « la communication officielle n'a commencé qu'aujourd'hui, via l'annonce de ce matin » (le 6 mars donc hier)

Filmo TV qui indique entre outre qu'en fait son Pass Illimité est disponible depuis mi-décembre sur PlayStation 4, fin janvier sur les Smart TV Bravia et enfin début février sur le PlayStation 3. Pas de surprise du côté du tarif puisqu'il est question de 9,99 euros par mois, avec un tarif réduit à 7,99 euros par mois pour les abonnés PlayStation Plus. Dans tous les cas, un mois d'abonnement est offert aux nouveaux clients... comme pour toute souscription via le site de Filmo TV finalement. SONY ne fait donc qu'entériner une situation qui existe déjà depuis au moins un mois.

Un an après la commercialisation des premières TV Ultra HD, DisplaySearch vient de publier des chiffres intéressant pour dresser un premier bilan d'un marché qui n'en est encore qu'à ses premiers balbutiements et tout en haut duquel SONY s'affiche en leader, suivi de très près par Samsung et la concurrence chinoise.

En 2013, SONY lançait ses séries de TV Ultra HD X9005 et X8005. Deux modèles qui ont suffit au fabricant japonais pour s'imposer comme le leader mondial lors du quatrième trimestre 2013, au point de représenter 18,2% des ventes globales. Comme on pouvait s'y attendre, Samsung suit juste derrière avec 14,9%. En allant un peu plus loin, lorsque l'on s'attarde uniquement sur les ventes en Europe, Samsung représente 40% des ventes de TV Ultra HD là ou SONY totalise 30,3%. Aux USA le rapport de force est cependant inversé (SONY: 46,3%, Samsung : 34,4%).

Derrière le duo SONY/Samsung, on retrouve Skyworth, ChangHong et Hisense, trois fabricants chinois qui doivent leur place à un positionnement tarifaire particulièrement agressif et une croissance des ventes de TV UHD plus importante qu'en Europe ou aux USA, et ce jusqu'en 2016 si l'on en croit les prévisions. Skyworth comptabilise 13,9% des ventes, ChangHong 11,9 % et Hisense 10,5%. En revanche LG, Sharp et Panasonic sont loin derrière comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-dessous.

Le géant japonais de l'électronique Sony a annoncé qu'il allait transformer son activité déficitaire de production et vente de télévisions en filiale à part entière.

"Afin de faire en sorte que l'organisation de cette activité soit plus efficace et dynamique, plus adaptée en taille et structure à l'environnement concurrentiel, nous avons décidé de la transférer dans une filiale à part entière", a expliqué le PDG de Sony, Kazuo Hirai, lors d'une conférence de presse.

Depuis des années, et malgré déjà de nombreuses mesures prises pour réduire les coûts, l'activité des TV ne génère plus de bénéfices.
Sony pense désormais que son objectif de faire revenir dans le vert cette activité dès cette année budgétaire ne sera pas atteint "à cause de facteurs inattendus, dont le ralentissement économique dans les pays émergents et les variations des changes", a justifié Kazuo Hirai.

"Toutefois, les TV sont sur le bon chemin du redressement", a-t-il ajouté, se montrant confiant dans la nouvelle organisation décidée et dans les capacités du groupe à proposer des modèles compétitifs et performants, dans le haut de gamme, notamment des télévisions au standard de très haute définition 4K.
"La TV continue de jouer un rôle vital comme appareil central du divertissement multimédia des foyers", a répété Kazuo Hirai.

Il n'est donc pas question pour Sony de s'en défaire, contrairement à la décision prise pour les PC qui seront cédés à un fonds japonais, Sony voulant se concentrer sur les tablettes et smartphones.
Sony a en outre prévenu qu'il s'attendait désormais à une lourde perte annuelle de 110 milliards de yens (810 millions d'euros), au lieu d'un bénéfice de 30 milliards, du fait de méventes d'une partie de ses appareils électroniques grand public et de frais de restructuration.
Le groupe a enfin précisé que les différentes mesures de réorganisation en cours réduiraient ses effectifs de 5.000 postes, dont 3.500 à l'étranger.

Sony avait commencé à proposer des ordinateurs personnels en 1996, enregistrant un pic de ventes de près de 9 millions d'unités par an il y a quelques années, mais pour l'année comptable 2013, il ne mise plus que sur 5,80 millions et cette activité est déficitaire.
Sony est le 9e fabricant mondial de PC, une place assez honorable mais sa part de marché ne dépasse pas 1,9% pour la période de janvier à septembre, selon les calculs de l'institut IDC.
La montée en puissance des tablettes numériques et smartphones qui remplacent parfois les PC portables lamine le marché des ordinateurs personnels et, la concurrence étant féroce, Sony ne parvient plus à conserver des marges.