Sony a lui aussi profité du CES pour annoncer le renouvellement de sa gamme de téléviseurs. Comme Samsung et LG avant lui, il a sans surprise misé sur l'Ultra HD.

Sony a annoncé aujourd'hui une refonte et une extension de sa gamme de téléviseurs dits 4K, comprenant désormais 7 modèles répartis en 3 familles :

- L'unique représentant de 84 pouces de la famille X95 est remplacé par un modèle fort similaire de 85 pouces, si ce n'est qu'il est désormais livré d'origine avec des entrées HDMI 2.0, MHL 3.0 ainsi qu'avec la prise en charge du HEVC jusqu'à 60 i/s.
- La famille X9 bénéficie elle aussi d'une prise en charge complète telle que décrite ci-dessus, elle accueille un modèle de 79 pouces en plus de ceux de 55 et 65 pouces existants, et elle inaugure de nouveaux pieds, de part et d'autre des haut-parleurs. Sony a effectivement jugé bon de maintenir des haut-parleurs particulièrement proéminents sur un téléviseur qu'il serait aberrant d'utiliser sans un home cinema 5.1 voire 7.1.
- Sony inaugure enfin la famille X85, déclinée en 49, 55 et 65 pouces, qui se contente justement de haut-parleurs d'appoint.

Ces trois familles bénéficient de dalles Triluminos, renforçant la saturation des couleurs, et d'une puce de traitement X-Reality Pro assurant notamment une mise à l'échelle intelligente des contenus non-4K.



Également engagé dans la production et dans la distribution de films et de programmes télévisés par le biais de ses filiales, le groupe a également procédé à des annonces concernant les contenus, qui manquent encore cruellement.

Sony a ainsi annoncé qu'il assistera la FIFA pour la captation de la coupe du monde de football de 2014 en Ultra HD. Le fabricant offrira en outre un accès aux contenus 4K qui seront prochainement diffusés en HEVC sur Netflix et en VP9 sur YouTube. Enfin il multipliera les sorties de films Blu-ray Full HD optimisés pour une mise à l'échelle en Ultra HD.

C'est un pas de plus dans le désengagement de Panasonic du monde de l'électronique grand public. Moins de deux mois après avoir annoncé l'arrêt de ses productions de téléviseurs plasma, le japonais mettrait fin à son partenariat avec Sony dans les Oled. Le retrait des Japonais de cette technologie laisse le champ libre aux deux champions ­coréens, LG et Samsung.

Sony avait pourtant été le premier à dévoiler un téléviseur Oled, en 2007. Il a fallu attendre cinq ans avant que la marque et son partenaire Panasonic exposent un prototype d'écran de 55 pouces (141 cm). La technologie reste complexe à développer et les prix des téléviseurs sont toujours élevés (au moins 8000 euros). Après l'échec commercial de la 3D, les Japonais, qui ont réduit la voilure en R & D dans les téléviseurs, sont contraints de réaliser des arbitrages.

La particularité d'un écran Oled est que chaque pixel produit sa propre lumière. La dalle est ­tapissée de minuscules diodes électroluminescentes organiques (Oled) qui s'allument, changent de couleur ou s'éteignent (la meilleure façon d'obtenir un noir profond). Ce qui permet d'obtenir des couleurs éclatantes et très contrastées. Dans un téléviseur LED «classique», l'écran LCD est simplement rétroéclairé par des diodes. Autre avantage de l'Oled, elle permet la fabrication d'écrans courbes. Ce que LG et Samsung ont fait.

De leur côté, Panasonic et Sony, bousculés sur le marché des téléviseurs par leurs concurrents coréens et chinois, ont décidé de concentrer leurs efforts sur le développement de l'Ultra HD, qui offre quatre fois la définition de la HD. Cette technologie offre de meilleures perspectives commerciales dans l'immédiat que les TV Oled. Les ventes de téléviseurs ­Ultra HD devraient être multipliées par un peu plus de six en 2014 pour frôler les 13 millions dans le monde. Loin devant les Oled, dont les ventes se comptent en centaines de milliers d'unités.

Par ailleurs, l'Ultra HD s'adresse aussi bien au marché professionnel qu'au grand public. Un point clé pour Panasonic, qui se tourne de plus en plus vers le marché des entreprises. Sony a quant à lui intégré le développement de l'Ultra HD dans sa stratégie globale. Cela passe, certes, par la division téléviseurs, mais aussi par l'imagerie, et plus particulièrement les caméras. Sony, qui possède les studios Columbia, cherche à promouvoir l'Ultra HD dans la production cinématographique afin d'apporter du contenu à ses nouveaux écrans.

«L'Ultra HD offre une sensation immersive inégalée, avec une notion de relief. Nous en sommes au début de la 3D sans lunettes», souligne Bertrand Guilbaud, directeur général de B-Com, un institut de ­recherche technologique, confiant en l'avenir de l'Ultra HD.

Les premiers téléviseurs plats grand public se lançaient à peine que déjà les laboratoires japonais dessinaient les lignes de ce qu'ils appelaient alors l'ultra haute définition du futur. Le top départ de la recherche fut donné l'année même du lancement du 1er TV plasma, le SONY Plasmatron PZ-2500 en 1995; et c'est dès l'an 2000 que le choix d'une image en 4000 lignes de hauteur fut arrêté par les ingénieurs de la NHK (l'équivalent japonais de France Télévisions et Radio France, dont les pôles de recherches définissent depuis 1930 l'avenir du son et de l'image diffusés).


Le SONY Plasmatron PZ-2500, 1ere TV plasma commercialisée au monde

Ce format, en réalité de 7680 x 4320 pixels, gagna le nom de Super Hi-Vision, ou 8K (en référence aux presque 8000 pixels de large de l'image) en 2004. Un prototype fonctionnel de 600 pouces (plus de 15 mètres de diagonale !) vit le jour sur l'Expo 2005 Aichi Japan.
Ainsi, alors que les équipes marketing des marques s'échinent à commercialiser en cette fin 2013 les premiers téléviseurs UHD / 4K, de 3840 x 2160 pixels, les ingénieurs de ces mêmes constructeurs travaillent en même temps, et depuis des années, aux côtés de la NHK pour lancer les TV SHV / 8K dès 2020, avec des premières diffusions calées sur les Jeux Olympiques de Tokyo (du 24 juillet au 9 août 2020).



Le calendrier de lancement de la définition Super Hi-Vision / 8K a déjà accéléré. Au lieu de 2025, date initialement annoncée, la définition Super Hi-Vision (7680 x 4320 pixels) est maintenant prévue pour 2020. L'information avait circulé dès le salon Japonais Ceatec de 2011 ; les responsables de la NHK l'ont confirmé sans ambiguïté. Tout comme ils ont été clairs sur la qualité UHD / 4K : "la NHK ne travaille pas en recherche et développement sur la 4K, même si nous produisons déjà divers programmes à l'aide de caméras 4K". Pour eux, la 4K est à peine une étape...
Toji Ryoichiro, Senior Manager du département relations publiques de la NHK, a en effet précisé : "la NHK a pour objectif d'initier des tests de diffusion en 8K (Super Hi-Vision) en 2016 à l'occasion des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro, et d'assurer une diffusion en 8K à compter de 2020, quand les Jeux olympiques auront lieu à Tokyo, au Japon".
Cette diffusion sera-t-elle continue, et maintenue après les jeux ? "En réponse à cette question, nous pensons en effet démarrer la diffusion 8K en 2020, et la maintenir à compter de cette date en 8K. Mais nous n'avons pas encore décidé de la forme finale que prendra la chaîne", a ensuite répondu Ryoichiro Toji, du NHK Press Office.


Une caméra 8K (20gk) lors des tests effectués par la BBC à Londres aux JO de 2012.

Ensuite, est-ce que la NHK compte profiter de cette énorme définition d'image pour diffuser notamment des programmes en 3D sans lunettes ? Réponse de l'intéressé : "oui, en plus de l'image 8K, nous travaillons en R&D (service Recherche et Développement) sur un service 3DTV (Special Imaging Type 3 Dimensional TV), pour visionner aussi des programmes TV en 3D sans lunettes".


Très grossièrement : l'image est découpée puis orientée vers chaque œil
à l'aide d'une barrière parallaxe placée devant la dalle (LCD ou Oled).

Seulement, on le sait tous, depuis des années, nous pouvons dire que les TV 3D sans lunettes avec 8 ou 9 images adressées en simultané sont décevants. L'image 3D saute trop. Il faut se situer pile entre deux images pour percevoir le relief, et ne s'autoriser qu'un minimum de mouvement de tête sans quoi le dédoublement est immédiat, et très fatigant visuellement.
Même s'ils n'étaient au mieux qu'en 4K / UHD jusqu'à présent, les téléviseurs 3D sans lunettes les plus impressionnants essayés étaient ceux à base de 16 images envoyées en même temps, dans 16 directions différentes.

3820 x 2160 pixels / 16 = des images en 239 x 2160 pixels, soit d'une définition de 0,5 Mpx chacune. La 3D est bien visuellement présente, mais la définition est insuffisante. C'est pourquoi les TV 4K resteront avec lunettes, passives pour certains (avec alors une définition de 3860 / 2 x 2160 sur chaque image, soit 4 Mpx par œil ; le double de ce qui est adressé en 2D "sans lunettes" sur les actuels TV Full HD, 1920 x 1080 pixels).

Dans le cas des futurs TV 8K de 2020, alors qu'on aura des images 2D en 7680 x 4320 pixels, en 3D sans lunettes on tombera à 7680 / 16 = 480 x 4320 pixels, soit 2,1 Mpx par image 3D sans lunettes ; soit une définition théorique similaire à celle de nos téléviseurs 2D actuels (1920 x 1080 = 2,1 Mpx également).

Pour finir, c'est le calme plat (et c’est très peu rassurant et encore moins encourageant) chez les services de technique de TF1, Canal+, France Télévisions, le groupe M6 et le plus jeune — qu'on espérait plus innovant — Bein. De fait, Bein est le seul à avoir pris la peine de répondre... Pour dire qu'il répondrait "bientôt", "le plus vite possible". Sans plus de détail hélas...


Kazuo Hirai, PDG de SONY: "La 8K? Lol, SONY en est déjà à la 32K les mecs, bitch please..."

Dans le cadre de la révolution actuelle de l'ultra haute définition et du développement du 4K, Damien Weissenburger, directeur de la division Présentation et Communication chez Sony Europe revient sur la naissance du 4K chez Sony, en réponse à la demande des clients désireux d'obtenir une qualité d'image exceptionnelle et une expérience en immersion. Il insiste sur le statut de leader de la marque en tant qu'innovateur technologique qui a su créer une chaîne complète depuis la capture de l'image jusqu'à sa diffusion et souligne l'avenir du marché du 4K qui a de beaux jours devant lui en commençant par la coupe du monde FIFA au Brésil qui sera filmée et diffusée en 4K.

Quels sont, d'après vous, les produits 4K incontournables pour les installateurs, et qui permettent d'obtenir une résolution 4K ?
Sony a lancé de nombreux produits 4K au cours des six derniers mois. Rien que dans ma division (Présentation et Communication), nous avons sorti six écrans 4K grand format et projecteurs 4K, adaptés aussi bien aux applications professionnelles que Home Cinéma. Notre gamme d'écrans inclut désormais des modèles grand format 4K de 55, 65 et 84 pouces. Les projecteurs Home cinéma viennent d'accueillir le VPL-VW500ES, qui s'ajoute au modèle leader du marché VPL-VW1000ES ; tandis que la famille des projecteurs de simulation compte désormais le SRX-T615, présenté au salon IBC... sur un mur 8K !
Et la communauté a salué ces nouvelles additions au travers de commentaires très positifs.

Que peut faire Sony pour expliquer aux utilisateurs ce que représente le 4K pour l'avenir de la projection, à l'heure où la plupart d'entre eux viennent tout juste de s'habituer à la HD ?
Le format 4K a été créé en réponse à la demande des clients, désireux d'obtenir une meilleure qualité d'image et une expérience en immersion, sur des écrans toujours plus grands, aussi bien sur le marché professionnel que grand public. En tant que leader du marché, notre rôle consiste à répondre à cette demande.
On peut dire avec une certaine confiance, que chaque client HD aujourd'hui sera probablement un client 4K demain ; et ce exactement pour les mêmes raisons qui ont motivé le passage de la SD à la HD.

Sony fait figure de leader mondial dans cette transformation et s'implique à tous les niveaux de l'industrie en créant une chaîne complète depuis la capture de l'image jusqu'à sa diffusion. C'est en 2011 que Sony a commencé à lancer ses premiers produits 4K professionnels et grand public. Sony Pictures figurait bien évidemment parmi les premiers « clients » de cette technologie, ce qui a propulsé le 4K dans les cinémas, avec la sortie concomitante du système de projection de cinéma numérique 4K de Sony. Dans notre division AV Media, nous avons également participé à cette transformation en collaborant avec les grands diffuseurs. Les événements sportifs mondiaux (comme la prochaine Coupe du monde de la FIFA au Brésil) ont de fortes chances de marquer une étape importante pour faire connaître les avantages de la technologie 4K à un plus large public. Il n'est donc pas surprenant que Sony ait signé un accord avec FIFA TV qui stipule la production de la finale de la Coupe du monde de la FIFA 2014 à Rio de Janeiro en 4K, à l'aide des services de production et de la technologie 4K de Sony.

Afin d'accélérer l'adoption du 4K en Europe, nous avons récemment ouvert le « Digital Motion Picture Centre Europe (DMPCE) » dans les Pinewood Studios, en Angleterre. Le DMPCE regroupe la technologie et le talent des experts au coeur d'un centre facile d'accès. Il permet aux professionnels du cinéma et de la production qui souhaitent en savoir plus sur le workflow et la technologie 4K, de participer à des formations et de partager leurs connaissances.

Sony a récemment annoncé la sortie du premier service de téléchargement 4K. Dispose-t-on de plus d'informations sur les dates de disponibilité d'une telle plate-forme en Angleterre ?
Dans l'état actuel des choses, le service de téléchargement 4K est une initiative réservée au marché américain et Sony entend surveiller son évolution avant d'envisager d'élargir le service à d'autres pays.

L'implication de Sony dans la création de contenu vous donne-t-il une longueur d'avance lorsqu'il s'agit de créer des produits 4K ?
Absolument. Cela fait plusieurs dizaines d'années que Sony travaille en étroite collaboration avec les diffuseurs, ce qui lui vaut une excellente compréhension de la création et de la distribution de contenus. Nous avons participé à de nombreuses transformations des standards de l'industrie et le 4K, même s'il s'agit d'un défi de taille, reflète une évolution technologique naturelle pour nos ingénieurs. La reconnaissance et les récompenses récentes obtenues par de nombreux produits 4K de Sony en sont l'illustration parfaite.

Pensez-vous que les grandes entreprises sont aujourd'hui plus conscientes du marché de l'installation personnalisée ? Au vu par exemple de l'accord récent signé avec Invision UK qui fournira des téléviseurs 4K de Sony dans le cadre de ses projets d'installations personnalisées.
Oui, tout à fait. Les grandes entreprises représentent désormais l'un des acteurs clés du marché de l'installation personnalisée, notamment depuis que l'adoption 4K s'accélère. Chez Sony, nous avons déjà percé sur les marchés de l'entreprise et du commerce avec nos écrans professionnels 4K HTML5 de la série W800, ainsi que nos vidéoprojecteurs. A l'heure où les entreprises cherchent à garantir l'évolutivité de leur technologie et à améliorer la qualité des communications visuelles, nous nous attendons à une hausse constante de l'adoption du 4K. L'accord signé avec Invision témoigne de l'opportunité offerte par le 4K dans les applications d'installations personnalisées et constitue un bon indicateur des tendances du marché à venir.

Et en termes de création de contenu, où en est-on ? A quand plus de films et de rencontres sportives en 4K ?
On y est presque. De plus en plus de films sont tournés en 4K et la F65 de Sony a déjà servi à filmer plus de 30 blockbusters depuis sa sortie, notamment « Oblivion » et « After Earth ». La sortie des caméras CineAlta F5 et F55 de Sony et le nouveau format d'enregistrement XAVC permettent au 4K de s'infiltrer rapidement à tous les niveaux de production, en plus des longs métrages : fictions télévisées, émissions de divertissement, documentaires et spots publicitaires, sans oublier la diffusion et la production Live.
La création de contenu en 4K a marqué cette année un grand tournant. En effet, lors de la Coupe des Confédérations de la FIFA au Brésil, certains matchs ont été diffusés en direct et en 4K dans le cadre d'un essai 4K. On a appris également que la Coupe du monde de la FIFA 2014 sera elle aussi diffusée en 4K.

Pour le moment, diriez-vous que l'argument de vente principal des installateurs (en raison du manque de contenu au format 4K natif) est la fonction de conversion 4K et les capacités évolutives des appareils 4K ?
En résumé, oui. Pendant cette phase de transition, et à mesure que le marché continue à adopter plus largement la technologie 4K, la fonction de conversion 4K et l'évolutivité des produits 4K actuellement disponibles constituent des arguments de vente convaincants. Ceci dit, j'aimerais ajouter qu'il y a beaucoup à dire sur la qualité exceptionnelle des images 4K, qu'il s'agisse de contenu natif ou converti... Vous en prendrez vraiment plein les yeux avec le 4K.

Quel est le contenu 4K qui vous a le plus bluffé ?
Jusqu'à maintenant, le contenu 4K qui m'a le plus impressionné, c'est le concert de Muse, filmé en 4K au stade Olimpico de Rome cet été. Tout simplement sublime. La qualité 4K produit des images aux couleurs si éclatantes et réalistes qu'on a l'impression de participer à l'événement. La technologie 4K permet vraiment de ressentir toutes les émotions communiquées à travers le visage des spectateurs.

Pouvez-vous nous dévoiler autre chose sur l'avenir du 4K, en relation avec le marché de l'installation personnalisée ?
Le public veut des écrans plus grands qui permettent d'obtenir une résolution élevée et le 4K répond parfaitement à cette exigence, car il offre une expérience plus immersive. Nous sommes déjà les témoins de l'impact de la technologie sur l'environnement professionnel, qui gagne en créativité et en interactivité. Il est désormais possible de communiquer et de faire vivre ses idées sur grand écran. Cela représente une excellente opportunité pour le marché de l'installation personnalisée.

Sony Pictures Entertainment, la filiale de divertissement de Sony, a annoncé jeudi qu'elle produirait moins de films à l'avenir pour se tourner vers la production télévisée et les réseaux télévisés où les marges sont supérieures.

Le groupe japonais est sous la pression de l'investisseur activiste Daniel Loeb qui lui demande de scinder une partie de ses activités de divertissement afin d'améliorer la rentabilité de ses studios.

Recevant des investisseurs à Culver City (Californie), siège des studios de cinéma de Sony, le directeur général de Sony Pictures Entertainment, Michael Lynton, a annoncé avoir identifié pour 250 millions de dollars de réductions de coûts qui devraient être réalisées au cours des deux ou trois prochaines années et il n'a pas exclu des mesures supplémentaires.

Il a précisé que l'activité de cinéma et de télévision devrait réaliser un chiffre d'affaires de l'ordre de 8,4 milliards de dollars sur l'exercice clos en mars prochain, en dégageant une marge opérationnelle de 7,4%. L'activité de musique devrait, elle, générer un chiffre d'affaires de 4,8 milliards et une marge de 9,5%.

Sony, qui par le passé ne publiait pas de chiffres détaillés pour sa division d'"entertainment", honore ainsi sa promesse faite à Daniel Loeb d'une plus grande transparence dans ses résultats financiers.

Le fonds Third Point du raider américain détient environ 7% du capital du groupe.

Suite à un premier essai cet été, au cours de la Coupe des Confédérations, la FIFA et SONY viennent de confirmer à l'occasion de l'IBC qui s'est déroulé à Amsterdam, que la Coupe du Monde FIFA 2014 serait captée et diffusée en 4K.

Après la 3D lors de la Coupe Monde FIFA 2010 en Afrique du Sud, la Coupe du Monde FIFA 2014 qui se déroulera dès le mois de juin 2014 au Brésil sera bel et bien captée en 4K par Sony, qui reste à nouveau le partenaire technique de la FIFA.

Mais au-delà de la simple captation, l'évènement devrait également être diffusé en 4K, même si les détails à ce sujet restent encore bien flous. On peut imaginer au minimum l'installation d'écrans géants dans certaines grandes villes brésiliennes, comme cela avait le cas pour la 3D, voir une apparition dans les salles de cinéma.

Pour l'instant, les deux partenaires ont seulement confirmé que la finale aurait droit aux faveurs d'un traitement 4K, pour ce qui est des autres matchs, il faudra attendre la fin de la phase des qualifications en décembre, avant qu'une décision soit prise.

Comme chaque année à l'occasion de l'IFA, Sony nous présente une nouvelle révision de son visiocasque 3D avec le Sony HMZ-T3W. Quelques changements font leur apparition, dont la possibilité d'utiliser le visiocasque sans fil, et l'apparition de nouveaux modes spécialement conçus pour une utilisation jeu vidéo.

Le HMZ-T3 conserve la même recette que les années précédentes, et repose toujours sur un système à double écran OLED 720p compatible 3D et 24p True Cinema. Au sujet de la 3D, Sony précise justement que la nouvelle conception du casque permet de diminuer le crosstalk, tout en améliorant la profondeur 3D. `À vérifier. Le visiocasque intègre plusieurs modes d'image (Vivid, Cinema, Standard, Personnalisé) dont 4 nouveaux dédiés aux jeux, et la possibilité d'ajuster certains réglages (Luminosité, contraste, gamma, etc.). Niveau son les écouteurs intégrés au dispositif passent du 5.1 au 7.1 virtuel, le casque dispose d'ailleurs d'un nouveau DAC 32 bits.

Le principal reproche que l'on pouvait faire à ses prédécesseurs résidait dans l'obligation d'utiliser le casque à proximité d'une prise électrique, celui-ci ne pouvant fonctionner de manière autonome, sans fil. Sony corrige le tir pour cette troisième version, avec l'intégration d'une batterie pour laquelle on évoque une autonomie de 3 h, et l'ajout d'une compatibilité MHL pour les smartphones et tablettes compatibles. En ce qui concerne la connectique, le boîtier déporté dispose de 3 entrées/1 sortie HDMI, et 1 entrée/1 sortie HDMI/MHL sur la batterie.

Le Sony HMZ-T3W sera disponible courant novembre au prix de 1300€.