Lenovo frappe fort avec l’annonce de la Legion Go S, son nouveau PC portable dédié au jeu, et surtout le tout premier appareil tiers à fonctionner officiellement sous SteamOS, le système d’exploitation de Valve, et de quoi faire une véritable première alternative officielle au Steam Deck.

La Legion Go S se distingue par un écran 8 pouces avec un taux de rafraîchissement allant jusqu’à 120 Hz, idéal pour une expérience de jeu fluide et immersive. Sous le capot, elle embarque le dernier processeur AMD Ryzen Z2 Go, 16 Go de RAM et 512 Go de stockage. Lenovo a également soigné les détails : éclairage RGB, commandes améliorées et une batterie revue à la hausse pour une meilleure autonomie.

Deux versions de l’appareil sont prévues : une sous SteamOS, qui arrivera en mai au prix compétitif de 499,99 $, et une autre sous Windows, dès janvier, affichant des spécifications encore plus musclées pour un tarif de 729,99 $.

Ce partenariat entre Lenovo et Valve vise à offrir une alternative directe aux consoles portables actuelles, avec une approche "plug and play", à l’image de la Nintendo Switch. Reste à voir comment ce nouveau venu sera accueilli par les joueurs et s’il trouvera sa place dans un marché de plus en plus compétitif.

L’ancien dirigeant de PlayStation, Shawn Layden, a récemment partagé son point de vue sur l’évolution du marché des consoles, affirmant que la course à la puissance a atteint un plafond de verre technologique, notamment en ce qui concerne les graphismes. Selon lui, le public ne serait plus aussi réceptif à des machines légèrement plus puissantes, car les gains visuels sont de plus en plus difficiles à percevoir.

Lors de la Gamescom Asia, Layden a été interrogé sur la viabilité d'une poursuite de cette quête de puissance dans un contexte où les coûts de développement ne cessent d'augmenter. « Cela fait 30 ans qu’on fonctionne de cette façon, à chaque génération les coûts augmentent, et on s’ajuste. Mais aujourd'hui, on a atteint une limite. On ne peut plus faire comme avant. » Il souligne ici que, bien qu'il ait été possible de suivre ce modèle pendant plusieurs décennies, les bénéfices obtenus à chaque nouvelle génération de consoles deviennent de plus en plus minimes.

Ce plafond technologique s'exprime particulièrement au niveau des graphismes, où les améliorations deviennent presque imperceptibles pour les joueurs. Layden décrit cela de manière très directe : « Ça a plafonné. On en est à un stade du développement matériel que j’appelle "seuls les chiens peuvent entendre la différence". » Autrement dit, les améliorations techniques, comme les effets de ray tracing, ne sont perceptibles que dans des conditions optimales et extrêmes, loin des situations de jeu courantes. « Si le soleil entre par la fenêtre et éclaire votre écran, vous ne verrez même pas le ray tracing. Il faut des conditions optimales, comme un écran 8K dans une pièce sombre, pour en profiter pleinement. »

Selon lui, la course à la puissance ne doit plus être l'axe central de la concurrence. « On se bat pour des teraflops, mais ce n’est pas là que se situe le vrai enjeu. Il faut se concentrer sur le contenu. Jacker les specs des consoles, je pense qu’on a atteint le plafond. » Layden fait référence au fait que la véritable bataille doit désormais se jouer sur le terrain des expériences de jeu et non plus sur la seule performance brute des machines.

Alors que Sony se prépare à lancer la PlayStation 5 Pro avec une GPU améliorée et des capacités de ray tracing plus poussées, au prix de 700 euros, Layden conclut avec une réflexion qui résume bien la situation : « Cette course est presque terminée, et vous savez qui a gagné ? AMD. »

Alors que nous fêtons le dixième anniversaire (déjà) de Alien Isolation, Sega a tenu à fêter l'événement et nous étions loin d'imaginer qu'un miracle allait se produire, puisqu'après de longues années d'espérance, Sega confirme enfin qu'une suite est belle et bien en développement au sein de Creative Assembly.

Il faudra cependant s'armer de patience puisque le jeu n'en est qu'à son début de développement et il est probable que le jeu va avoir un chantier de quelques années.

La nouvelle a notamment été confirmée par Al Hope par le biais d'un communiqué :

Ubisoft, en difficulté après avoir perdu plus de la moitié de sa valeur boursière cette année, pourrait bien être racheté. Selon plusieurs sources rapportées par les journalistes de Bloomberg, Tencent et la famille Guillemot envisagent diverses options pour stabiliser l'entreprise, parmi lesquelles une privatisation complète du groupe. Cette réflexion intervient après une série de contre-performances financières, exacerbée par le report d'Assassin's Creed Shadows à février 2025 et les ventes décevantes de Star Wars Outlaws.

Les actions d’Ubisoft ont chuté de 54 % en 2023, ramenant la capitalisation de l’entreprise à environ 1,4 milliard d’euros. Tencent, déjà détenteur de 9,2 % des droits de vote, pourrait s'allier à la famille Guillemot, qui possède 20,5 % des actions, pour redresser la situation. En parallèle, certains actionnaires minoritaires, comme AJ Investments, ont intensifié la pression, réclamant soit une privatisation, soit la vente de l’entreprise à un investisseur stratégique.

Le report d'Assassin’s Creed Shadows et les faibles performances de Star Wars Outlaws ont considérablement affaibli les perspectives d'Ubisoft, entraînant une chute des actions à leur plus bas niveau en plus de dix ans. Le studio a du mal à se remettre de la pandémie, marquée par des retards de production et l'annulation de titres.

En 2022, des fonds d'investissement comme Blackstone et KKR avaient déjà exploré des possibilités de rachat avant que Tencent n’entre en scène, prenant 49,9 % de la holding Guillemot Brothers. Cet accord permet à la famille de rester aux commandes tout en limitant l’influence de Tencent à moins de 10 %, sans droits de veto sur les décisions opérationnelles.

Malgré cette situation, les Guillemot conservent une liberté de manœuvre, avec la possibilité de s’associer à d’autres acteurs. Reste à savoir si cette alliance avec Tencent suffira à sauver Ubisoft de ses difficultés financières et à relancer la machine pour retrouver la confiance des investisseurs.