Quelques jours après avoir officialisé le report de Grand Theft Auto VI au 26 mai 2026, Rockstar revient déjà sur le devant de la scène avec un deuxième trailer pour apaiser les tensions. Il faut dire que ce retard, bien que prévisible, a fait grincer des dents côté joueurs comme côté investisseurs. Et quoi de mieux qu’une nouvelle bande-annonce maîtrisée pour recentrer la conversation sur l’essentiel : le jeu lui-même.
Après un premier trailer largement focalisé sur
Lucia, c’est cette fois
Jason qui est mis en lumière. Le duo se précise dans la lignée des duos criminels légendaires qui avait déjà pu être évoquée il y a très longtemps.
Rockstar en profite pour dévoiler un peu plus de l’ampleur de Vice City et de ses environs : zones marécageuses, routes secondaires, banlieues délabrées ou plages bondées, la carte semble jouer la carte de la diversité et du contraste. On est loin d’un simple lifting de la version 2002... Evolution technologique oblige. Et nous pouvons tout de même constater que
nous sommes dans la continuité visuelle de ce que nous avions pu voir avec Red Dead Redemption 2, avec un certain gap.
Sans montrer de gameplay, ce trailer continue de poser l’univers et chaque plan semble pensé pour nourrir l’imaginaire collectif sans trop en dévoiler.
Ce choix de publier un nouveau trailer juste après l’annonce du report à 2026 n’a rien d’anodin. Il permet de reprendre la main sur le récit, d’entretenir l’intérêt du public, et de rassurer les actionnaires sur la solidité du projet.
Quelques détails supplémentaires communiqués sur le site officiel du jeu :
▪️ La bande-annonce a été capturée sur une PS5
▪️ Le jeu proposera de jouer Jason Duval et Lucia Caminos
▪️ Lorsqu’un coup facile tourne mal, ils se retrouvent « du côté le plus sombre de l’endroit le plus ensoleillé d’Amérique », au cœur d’un complot criminel à l’échelle de l’État de Leonida
▪️ Jason veut une vie simple, mais les choses se compliquent : il a grandi entouré d’escrocs et de criminels, a fait l’armée, puis a fini dans les Keys, où il bosse pour des trafiquants locaux
▪️ Le père de Lucia lui a appris à se battre dès qu’elle a su marcher ; elle finit en prison, prête à tout pour protéger sa famille
▪️ Elle dit avoir retenu la leçon, veut faire uniquement des choix réfléchis, et rêve d’une belle vie, celle que sa mère espérait déjà du temps où elles vivaient à Liberty City
▪️ De nombreux personnages peuplent le jeu, comme Raul Batista, un braqueur de banque chevronné
▪️ Boobie Ike est une « légende locale de Vice City » : il a transformé sa vie de rue en un empire légal, avec de l’immobilier, un club de strip-tease et un studio d’enregistrement
▪️ Brian Heder est un passeur de drogue "à l’ancienne", issu de l’âge d’or de la contrebande dans les Keys, et un ami de Jason
▪️ Vice City est loin des années 80, mais reste toujours la « capitale américaine du soleil et du fun »
▪️ Chaque quartier a sa propre identité :
- hôtels art déco pastel,
- plages de sable blanc à Ocean Beach,
- boulangeries cubaines animées à Little Cuba,
- marques contrefaites au marché aux puces Tisha-Wocka et au port de Vice City, capitale mondiale des croisières
▪️ Les Keys de Leonida : archipel tropical décontracté, porte d’entrée vers le paradis
▪️ Grassrivers : joyau sauvage de Leonida, avec des alligators, des mangroves, des prédateurs mortels. Bienvenue dans les zones humides
▪️ Port Gellhorn : motels bon marché, attractions abandonnées, centres commerciaux vides. On y vit au malt liquor, aux antidouleurs, aux boissons énergétiques de station-service et aux motos cross. C’est la « côte oubliée » de Leonida
▪️ Ambrosia : abrite la raffinerie de sucre Allied Crystal, qui fournit des emplois, pendant que le gang de motards local s’occupe « du reste ». On y retrouve l’industrie américaine et les valeurs à l’ancienne
▪️ Mont Kalaga : site national au nord, idéal pour la chasse, la pêche, les sentiers tout-terrain, les forêts denses. On y croise des rednecks, des radicaux paranoïaques qui fuient l’œil du gouvernement.