Street Fighter II a été un bouleversement dans le jeu vidéo, on le sait, créant à lui seul le versus fightning (bon, j'exagère probablement un peu, SNK y est pour quelque chose aussi ), le soft de Capcom se démarque de son ainé, trop difficile, moche et sans interêt par un gameplay aux petits oignons, sans cesse complexifié (dans le bon sens du terme) au fil des ans et un roster de personnages charismatiques auxquels on a aucun mal à s'identifier.
Variétés des design, plusieurs nationalités représentées, palette de coup étoffée avec techniques bien spécifiques et reconnaissables à chaque combattants (le Hadouken de Ryu/Ken, le spin kick de Chun-Li, le somersault de Guile, le Yoga Flame de Dhalsim et j'en passe!), en plus d'un traitement graphique charmant (beaucoup de couleur, des pixel tout mignons et des effets spéciaux divers, en sus des décors dépaysants), Street Fighter II a tout eu pour réussir !
Alors aujourd'hui, dite nous quel est votre personnage favoris parmi le roster dit "classique" de Street Fighter II et tant qu'à faire, essayez de nous dire pourquoi tel personnage et pas un autre !
Nous sommes dans la petite ville de Pontoise en France (du moins dans la version Fr) un endroit calme où il fait bon vivre. C'est dans un cadre en noir et blanc que nous traversons une rue où des enfants jouent gentiment (Et oui à cette époque on ne craignait point les pédophiles) les oiseaux batifolent, un chat se lèche langoureusement tandis qu'un couple d'amoureux sort d'une séance de cinéma main dans la main, une belle journée ordinaire dans cette bourgade... mais qui pourrait croire qu'un grand malheur se trame non loin de là!!
Une expérience va bientôt aboutir...
Un peu plus loin la caméra s'intéresse en particulier à une grande maison d'apparence plutôt luxueuse. Traversant un jardin bien entretenu et montant les marches vers la porte d'entrée, notre attention est portée vers d'immenses fenêtres où se déroule visiblement une expérience scientifique. Notre ouïe perçoit la voix d'un vieil homme annonçant à plusieurs autres personnes que quelque chose est sur le point d'arriver, un moment historique dit-il! Après avoir finaliser des réglages de dernière minute, des lumières viennent tapisser les carreaux de la demeure.. maison dirait que tout ne se passe pas comme prévu. Quand tout à coup un éclair jaillit vers l'écran pour ensuite ne laisser qu'un silence de mort... Nous ne le savons pas encore mais une grande aventure est sur le point de commencer.
Bonsoir Gamekyo
Développeur:
Editeur:
Genre: ACTION/RPG
Support:
Date de sortie: 18/09/1995 (US) 22/02/1996 (EU)
SYNOPSIS: Accident ou Destin..
30 années se sont écoulées depuis ce tragique accident, nous sommes toujours dans le même quartier où la vie suit son cours normalement. Un jeune garçon accompagné de son fidèle chien sortent d'une salle de cinéma où se jouait visiblement un film d'horreur de série B. Alors que ce petit bambin est encore sous le choc des scènes sanglantes qui ont défilées devant ses yeux, son compagnon à quatre pattes est quand à lui beaucoup plus intéressé par le matou du patelin. Après un échange de regard entre les deux ennemis de toujours, s'ensuit une course-poursuite assez classique entre un chien et un chat. Devant ce concours de circonstance non improvisé, notre blondinet se met en quête de rattraper son toutou le plus rapidement possible, cette situation aurait pu se terminer de façon banale si malheureusement cette saleté de félin n'avait pas eu la bonne idée d'amener nos deux compères dans un endroit bien connu du joueur. Ces murs vous semblent familiers, vous avez déjà vu cette baraque quelque part, Vous clignez des yeux et là vous vous dîtes d'une voix inquiétante... mais c'est le même manoir que dans le flashback!! Sans peur et sans reproche, le jeune homme va entrer dans la bâtisse pour retrouver son chien (en même temps contrairement à vous il est pas au courant) après quelques dialogues à tendance humoristique, ils découvrent une pièce munie d'une machine pour le moins énigmatique où notre canidé aura une furieuse envie de ronger des câbles. Ce qui aura pour conséquence de faire jaillir un éclair qui téléportera notre équipe dans un endroit pour le moins étrange.
Se remettant de ses esprits, cette petite tête blonde se réveille seul dans un autre laboratoire à l'aspect beaucoup plus futuriste et fera la rencontre d'un vieux savant suivi de son majordome. Ne comprenant rien aux événements le garçon, séparé de son canidé, se laisse mener par le serviteur dans une salle secrète, ce dernier s'empressera de fermer la porte à triple tour, laissant notre héros aux mains de féroces machines. Empoignant un bazooka se trouvant sur les lieux (bah quoi!) le jeune homme fera voler les vilains robots en éclat avant de se glisser dans une trappe se trouvant non loin. Cette embouchure se révèle être l'entrée d'un vaisseau qui ira se crasher instantanément sur la terre ferme avec son occupant à bord. A son réveil notre héros se retrouve dans une sorte de jungle préhistorique où son chien l'attend avec une apparence pour le moins changée... mais où peuvent-ils bien être??
"L'intro en quelques screens!"
Personnages: Un garçon et son chien..
Le Héros:
Notre héros est originaire de la ville de Pontoise. Adolescent des plus classique arborant un look vestimentaire jean's et basket, fana de cinéma à ses heures perdues. Il possède beaucoup d'humour et est fin connaisseur de répliques de film, il ne perd jamais l'occasion d'en sortir une. C'est un garçon sans histoire qui se retrouve embarquer dans une aventure à l'insu de son plain gré, il se révélera assez habile dans l'utilisation des armes en se servant de tout ce qu'il trouvera sur sa route. Il aime beaucoup son animal de compagnie même si ce dernier le met souvent dans des situations délicates, son but est de rentrer chez lui par tout les moyens... même les plus loufoques.
Son Chien:
Il est un peu la cause de cette merveilleuse épopée à cause à la base de son amour pour le croquage de chat. De son petit nom "Totor" (je vous rassure vous pourrez modifier le nom) il se mettra souvent dans de beaux draps mais pourra compter sur son maître pour le secourir et inversement dans certains cas. Il est très utile
pour flairer des objets de toute beauté à l'aide de sa truffe qui seront plus ou moins bénéfiques à son compagnon de voyage. Il subira aussi quelques troubles de la personnalité au cours du jeu mais bon rien de grave selon le vétérinaire.
"Une galerie de personnages haut en couleur que vous rencontrerez durant votre périple"
Gameplay: Du Mana mais pas seulement..
Le système de jeu est tout bonnement génial, faut dire il a fait ses preuves avec un autre titre de la société. Evermore utilise le même gameplay que Secret of Mana sorti aussi sur la console de Nintendo des années plus tôt, autant dire que la qualité est au rendez-vous! Tout les fans de Mana sont donc en terrain connu, le personnage est contrôler en vue du dessus et vous retrouverez donc les menus tournants simple mais efficace avec possibilité de changer les armes et équipements de nos deux amis ainsi que le menu des objets en pressant le stick de la manette. Plusieurs armes seront disponibles au fil de votre avancée (épée,hache,lance et bazooka) avec possibilité de les améliorées à force d'utilisation sur les ennemis pas beaux et par la même occasion permettre la charge d'arme pour faire un maximum de dégâts, même si vous n'avez que deux personnages vous pourrez choisir lequel vous désirez contrôler sauf que contrairement à Mana aucun ami ne pourra rejoindre votre partie pour un mode deux joueurs malheureusement. Comme le jeu se veut RPG, nos compères (oui même le chien) pourront grimper de niveaux et ainsi augmenter leurs compétences pour pouvoir affronter des ennemis de plus en plus coriaces. Pour les non initiés le menu roulant permet aussi de régler quelques stats de vos persos pour pouvoir gérer le jeu à votre sauce pour plus de confort. Mais alors qu'en est-il de ce jeu... Est-il juste un Mana bis? un épisode à l'américaine??
"Le menu tournant du jeu, même principe que Mana"
Heureusement il n'en ai rien car des nouveautés non négligeables vont venir agrémenter le titre pour plus de plaisir. Exit le système de magie avec jauge de MP, ce jeu fait place à l'alchimie. vos pouvoirs magiques ne se feront quà base de formules et d'ingrédients mélangés ensemble à bonne quantité, il existe plusieurs sortes
d'enchantement que vous apprendront des sorciers parsemés par ci par là dans le jeu. Où trouver les ingrédients? soit en les achetant dans des boutiques, en fouillant chaque recoin à la recherche de coffres abritant quelques-uns ou en laissant le soin à votre chien de déterrer chaque parcelle de terrain partout à travers le globe. Vous allez donc
devoir vous faire un stock et le contrôler régulièrement, ce serait trop bête de ne plus pouvoir vous soigner parce que vous n'avez pas assez ramasser de racines sur le chemin. Ceci est un point à ne surtout pas négliger car l'Alchimie est très importante, elle vous sortira souvent d'un mauvais pas étant donné que le soft est plus difficile que son grand frère. Mais bon ne vous inquiétez pas les plus courants se trouvent facilement tandis que d'autres sont de vraies plaies à débusquer. Parlons-en de la magie.. on regrettera à certain moment de devoir toujours utiliser les sorts dans le sens où tout les ennemis du jeu y sont fort sensibles et de part ce fait sa trop forte puissance de feu, l'équilibre entre les combats au corps à corps et l'Alchimie va grandement basculé au cours du jeu, vous serrez tenter de ne plus augmenter vos armes vu à quel point elles deviendront obsolètes avec le temps, je dois dire que les devs n'ont pas trop bien gérés cet aspect du jeu contrairement à Secret of Mana. Autre point intéressant, le travail d'équipe a bénéficié d'un soin tout particulier, vous vivrez des situations qui vous demanderont de switcher entre les deux personnages pour sortir de pièges ou labyrinthes, certains dédales étant même fortement casse-tête mais bon vous n'en sortirez que plus grand.
"Aaaaalllllchiiimmiiiiiiiiiiiiiiiiieeee!!!"
Graphismes: Un monde enchanteur..
Rien à dire à part graphiquement somptueux! Là on s'écarte de Mana pour offrir un univers splendide et détaillé, vous aimez les voyages... prenez un billet pour ce jeu. Vous allez visiter divers lieux aux décors originaux, commencer par un village préhistorique en faisant un crochet par un volcan rempli de monstres,
vagabonder à travers un marché de la Rome antique et inspecter une pyramide. Pour ensuite vous retrouvez dans le moyen-âge avec ses châteaux et courageux chevaliers pour finir dans une station spatiale, et oui c'est ça Secret of Evermore.. un dépaysement garanti! Les ennemis et boss ne sont pas non plus en reste, de bien belles couleurs ainsi
qu'une animation magnifique, les boss sont pour la plupart bien vivants pour des sprites 16bits, le premier est d'ailleurs l'un des plus beaux que j'ai pu voir sur la Super Nintendo. Vous remarquerez une certaine cohérence dans les paysages qui donne au tout un sacré goût de réussite, servi par une histoire au service des graphismes. Cela reste du très bon boulot pour un jeu qui est considéré comme un sous-Secret of Mana.. arrivant même à réaliser la prouesse de détrôner son aîné sur ce point, on reconnait la touche Square c'est certain. Petit détail amusant votre chien changera d'apparence à chaque époque différente pour s'adapter au milieu, c'est pas grand chose mais c'est un petit plus sympathique.
"En plus de voir du pays, vous allez aussi traverser le temps... enfin façon de parler!!"
Bande-son: Inspirée..
La musique de ce jeu est composée par Jeremy soule, jeune et parfait inconnu à l'époque. L'histoire voudrait que Square fût conquis par une démo faite par ses soins et l'embaucha pour mettre ses talents aux services de ce jeu. Grand fan de jeu vidéo, Il a contribué à apporter cette touche intense au jeu ainsi que des thèmes flirtant avec le dramatique et l'angoissant, depuis ce monsieur a travaillé sur des licences comme The Elder Scrolls et Guild Wars, ainsi que d'autres plus ou moins connues. Même si la thématique est semblable d'une piste à l'autre, on ne peut qu'applaudir le travail accompli sur l'album.
"La musique de l'intro vous met dans l'ambiance directement!"
"Spectacle de marionnettes assez glauque musicalement parlant"
"Douce mélodie pour un petit instant de répit... merveilleux!"
Valeur nostalgique: 85%
Les plus du jeu:
- Une histoire prenante
- Un duo attachant
- Le système Secret of Mana
- Patte graphique
- Traduction française de qualité
- Humour omniprésent
Les moins du jeu:
- Balance arme/magie bâclée
- Heuu... c'est tout!
Mon avis:
On peut traiter ce jeu de tout les noms possibles et inimaginables, en dire qu'il n'est qu'une sous-version ou qu'il n'est qu'une pâle copie de Secret of Mana... est ce vraiment un tort? dans le genre on aurait pu avoir pire comme base, non? Tout les joueurs qui crachent sur ce titre ne l'ont sûrement jamais fait à l'époque, ce jeu est une tuerie dans le domaine du A/RPG, l'un des meilleurs que j'ai pu faire durant mon parcours de joueur. Il y a tout les ingrédients d'un hit en lui si seulement tout le monde pouvait arrêter ce comparatif (même si c'est justifier) entre les deux jeux. Evermore c'est des personnages vraiment attachants avec une formidable histoire derrière eux, même certains PNJs possèdent un background travaillé et touchant, l'humour de certains dialogues va vous amuser ainsi que les situations rocambolesques dans lesquelles nos deux héros vont mettre les pieds. Vous ajoutez à tout ce mélange une traduction française sans faille, remplie de référence en tout genre et de gros clins d'oeil au cinéma pour les fans de ce média. Oui le jeu a ses défauts c'est sûr mais pas de quoi le traiter comme un pestiféré du genre. Mon verdict pour ce jeu est très simple: Malgré qu'il soit en dessous du jeu dont il s'inspire, Evermore est un jeu agréable à jouer avec un univers décalé et amusant, vous passerez un bon moment avec lui et aurez envie de connaître le fin mot de l'intrigue.. s'il y a bien une chose qui est sûre c'est qu'aucune suite ne verra jamais le jour, dommage il y avait du potentiel pourtant mais je pense même que SE ne se souvienne pas de leur propre licence.
Wild Arms, c'est le bébé de Media Vision. Un développeur japonais relativement peu connue face aux mastodontes du RPG d'aujourd'hui : Square-Enix, Level-5, Tri-Ace et autres. Et pourtant loin d'avoir à rougir de honte quant à la qualité de leur titre. D'ailleurs, et je vous prie de me croire, car j'ai finis tout les Wild Arms disponibles à l'heure actuelle, même ceux sorti uniquement au Japon, aucun des titres de la saga principale (numéroté j'entends) ne mérite moins de 8/10 ou équivalent.
Wild Arms premier du nom est sorti en décembre 1996 au japon et 2 ans plus tard en Europe. Soit quelque mois après le passage du tsunami Final Fantasy VII. Autant dire que c'était peine perdue pour cette petite production terriblement charmante mais sans prétention aucune face à une presse française soudainement devenue diaboliquement exigeante. Un comportement d'autant plus déplacé et vaniteux des critiques de l'époque que nos seules expériences RPGesque d'envergure à ce jour se limitait à … Zelda 3, et ? Autant dire, le désert de Gobi.
Wild Arms fut donc, malgré son gameplay ingénieux, ses musiques qui transcende même encore aujourd'hui (''Into the Wilderness'', petite pépite de sifflet façon western et de guitare sèche pour une mélodie absolument imparable, ou encore ''Port Town'' ou ''Migrant Bird'', de véritable chef d’œuvre à la rythmique enthousiasmante impeccable) et ses moments d'émotions pures à faire braire un chêne, très mal reçu voir ignoré de l'assistance de l'époque. Comble de la faute de jugement lourde, la durée de vie, 45 heures, proprement atomisées, sous prétexte que FFVII à l'époque en faisait le double. Et avec le recul, combien de RPG produit entre 1996 et 2001 peuvent se targuer de faire autant, pour ne pas dire mieux sur la PS1, mis à part justement la fameuse trilogie des Final Fantasy et Front mission 3 ? Aucun ? C'est bien ce que je pensais …
Le cour d'histoire vidéoludique est terminé, chers amis, passons désormais au jeu qui nous intéresse ce soir.
Filgaia, autrefois une terre fertile grâce à la protection des Gardiens, est devenue un désert depuis que les démons de métal ont envahi la planète. Mille ans plus tard, la population a reconstruit tant bien que mal leur habitât. Malheureusement, cette paix se trouve de nouveau menacée....
Trois êtres fantastiques que de primes abords tout oppose mais qui seront réuni par le destin s'oppose à cette montée du mal. Rudy : jeune aventurier solitaire tragiquement rejeté par les siens car possédant un pouvoir qui effraie et qui dépasse toute compréhension, il maitrise l'ARME, seule véritable puissance capable de venir à bout des démons. Jack, chasseur de trésor aussi bon qu'il est expert dans le maniement du sabre. Et enfin Cécilia qui a le don de communiquer avec les gardiens (les invocations du monde de Wild Arms, comme dans les Final Fantasy), princesse héritière du royaume d'Adelheid, elle utilise des sorts de protection et de guérison.
Le jeu débute sur un choix entre l'un des trois personnages avec qui vous voyagerez une petite session de jeu de quelques minutes afin de bien faire connaissance et comprendre leur motivation ainsi que leur forces et faiblesses.
Si le scénario est très classique dit comme ça, la force de Wild Arms repose sur ses personnages attachants, haut en couleur et donnant des scènes tantôt loufoques et agréables, tantôt carrément épique. Boomerang et sa louve (?) Luceid, le rigolo maladroit de service Zed, la passionnante Lady Harken ou encore le mystérieux et puissant Ziegfried, son autant de personnages que vous croiserez pendant votre périple et qui feront gagner en interêt le parcours de nos héros. Le rythme de la narration étant particulièrement fluide, on se laisse porter par les évènements sans trop de mal et on se prend d'affection sans trop de difficulté pour le pauvre Rudy, invariablement seul à cause de son pouvoir particulier, s'apparentant à une malédiction, ou le drame familial qui empoigne le cœur de Jack, pourtant d'ordinaire si léger.
On saluera d'ailleurs l'effort fourni en la présence d'une localisation française presque intégrale (seul les noms des sorts sont encore en anglais, mais on peut les changer, donc ça n'a aucune importance) du jeu qui, contrairement à Final Fantasy VII ou encore Landstalker est dépourvue d'horreur grammaticale comme on en a découvert au sein de ces deux jeux.
Côté graphismes, Wild Arms, si il est fortement inégal dans sa prestation à le mérite de proposer un univers charmant. Subtil mélange de western et de science-fiction typiquement japonaise (les mecha géant, toussa...) avec en plus une touche de fantasy classique à l'américaine (l'école Tolkien si vous préférez) avec le peuple des Elw, simili bien entendu des Elfes ou des Fées dans d'autres œuvres. La 2D est relativement fine, les environnements extrêmement colorés et l'ensemble possède un je-ne-sais-quoi de tout à fait charmant. Techniquement, Wild Arms surclasse Alundra premier du nom pourtant sorti 5 mois après au Japon et il est assez compliqué de le comparé à Final Fantasy VII tant les décos 2D ne sont absolument pas du même bord (médiéval fantastique pour l'un, pure science-fiction steam punk pour l'autre). Pourtant, lors des combats, l'affaire se corse. On adopte un style 3D en SD (Super Deformed, grosse tête-petit corps comme pour les personnage de FFVII, encore lui?!) qui pique les yeux, autant par sa polygonisation et sa modélisation faite à la hache (déjà à l'époque, c'était pauvre) et surtout son animation saccadée, ses effets de lumières criardes et ses bruitages assez désagréable à la longue. L'effort consenti pour tenter de proposer une petite touche de modernité dans un RPG qui semblait emprunter avec succès le chemin du classicisme qu'a sut instaurer les productions de Squaresoft sur cette bonne vieille SNES est à noter, mais plus que cela, on salue l'intelligence des développeurs d'avoir sut ne pas abuser de cette 3D. Fausse bonne amie, la 3D si elle est bien faite peut en foutre pleine la gueule sur le coup, mais vieilli très mal, et nombre de titres sur PS1 ne me feront pas mentir (hein Resident Evil, Tomb Raider etc) alors qu'à l'époque de leur sortie, ils envoyaient du pâté.
Ce qui aura rendu célèbre au fil des années le jeu (et surtout avec l'avènement de Youtube), c'est son intro tout en anime d'un soin assez épatant pour une petite production du genre. Douce, terriblement bien rythmé, avec un trait appliqué et une foison de couleur, la séquence est accompagnée d'une perle musicale dont j'ai déjà parlé plus haut : ''Into the Wilderness'' (à découvrir de toute urgence pour ceux qui ne l'ont jamais entendu ! Rendez-vous à la fin de l'article pour cela ). Ce qui m'amène à vous causer un peu en profondeur de la bande-son du titre. Inutile de tourner autour du pot, pour moi, Wild Arms comporte quelque une des musiques les plus fantastiques du monde du RPG, en tout cas sur 32 bits. Si certain thème son insipides et très peu originaux (''Castle in Flames'', ''A New Moon ~Malduke~'' ... ) et si l'OST en général souffre de durée de pistes parfois horriblement courtes (les thèmes des villes mériteraient par exemple facilement une minute supplémentaire!), quelques morceaux sont littéralement saisissants ! À commencer par ''Alone in the World'' , véritable perle de mélancolie au piano et flûte qui accompagne la dure destiné de Rudy, tristement solitaire. ''Abbey'' reste un thème d'église très sympathique et enjoué bien qu'il fasse parti de ces fameux thème bien trop court à mon goûts. ''Way of Illusion'' constitue une piste mystérieuse avec quelques notes de piano qui lui donne une finesse tout à fait probante. Suit ''Getting rich quit !'', thème de Jack et ''Oops'', thème de Zed, tellement enjoués qu'on pourrait les écouter plusieurs fois d'affilé sans soucis. Mais le thème de personnage le plus méritant reste celui de boomerang, ''Warrior's whistle'', tout de sifflet fait, rappelant à plus d'un titre le thème de Shadow de Final Fantasy VI.
Pour ce qui est de la douceur et la flagornerie typiquement Grand Ouest, on a aussi ce qu'il faut avec ''The Prologue beginning from here'', un medley de quelques thème parmi les meilleurs du jeu, sans oublier ''Morning of the Journey'', qui nous donne une pêche pas croyable malgré un début tout en douceur et en mélancolie. Un thème qui survient d'ailleurs à la suite d'un autre qui lui accompagne une bien triste scène (qui arrive d'ailleurs très vite dans le jeu, donc n'ayez crainte, je spoil à peine) : ''Funeral procession'', avec ses trompettes de doléances et ses chœurs attristés poignants, de quoi nous faire lâcher une p'tite larme sans même qu'on s'en rende compte. Au même titre, on a ''Lamentation and a Promise'' qui illustre la détermination des héros à lutter contre les démons et leur soif de destruction (la fin avec la chorale est grandiloquente et génialement électrisante!). Dans l'épicness, en général sensation chère aux amateur de J-RPG, Wild Arms se donne pas trop mal non plus. Avec ''Migrant Bird'', thème de la map qui ressemble à s'y méprendre à la piste ''Exctasy of Gold'' du génie Ennio Morricone composée pour le film Le Bon, La Brute et Le Truand d'Eastwood ! Le second thème de donjon, ''Courage'' balance pas mal avec un cœur de piste véritablement mémorable tout de trompette triomphante et de synthé galvanisant fait ! Pour le reste, comprenez les thème d'ambiance, on touche probablement le haut du panier dans le monde des RPG même encore aujourd'hui, avec ''Adlehyde Castle'', très noble, mais surtout ''Town'' et ''Port Town'', incroyable chef d’œuvre de rythmique et d'enthousiasme.
Bref, et quand bien même il y aurait quelques pistes un peu moins bonnes que les autres, ainsi que des bruitages en combat assez agaçant à entendre à la longue (les cris des ennemis qui sont identiques pour la plupart d'entre eux, seul 3 ou 4 cris différents sont présent), je me détache catégoriquement des critiques faisant état d'une OST en dent de scie. Au contraire, la bande-son de Wild Arms est non seulement d'un équilibre fort satisfaisant mais surtout d'une qualité remarquable, et c'est à la compositrice Michiko Naruke que nous le devons. Maitrisant les mélodies marquantes (vous savez, ce genre de chansonnettes tellement bien écrites qu'elles vous reste en tête pendant des jours même après voir quitter le jeu...) comme personne (ah si un peu comme quelqu'un, Nobuo Uematsu ), cette compositrice gagne largement a être plus connue !
Question gameplay, Wild Arms mixte agréablement old school et petite trouvaille qui séparer de l'ensemble paye vraiment pas de mine, mais créer un tout cohérent et agréable à aborder. Le jeu se présente sous la forme d'un jeu de rôle classique au tour par tout, la base de tout, le style privilégié des japonais. Le soft de Media Vision introduit le concept de ''force gauge'', qui est un des points marquants de la série. Chaque fois que vous prenez ou assénez un coup, une jauge se remplit. Cette dernière est divisée en quatre parties. Pour chaque niveau de puissance, vous aurez la possibilité d'utiliser les capacités spéciales de chaque personnage, comme agir en premier pour Jack ou utiliser les capacités cachées des objets pour Cecilia. En plus, une fois au maximum, toutes les altérations d'état négatives seront guéries. Voilà une idée excellente qui permet de retourner la situation alors que tout semble perdu.
Cecilia se sert de la magie que vous aurez préalablement affectée sur des Port'Emblême (des carte magique capable de scellé certain pouvoir magique pour ainsi les réutilisé à volonté plus tard : feu, glace, eau, foudre, terre, poison, soin, diverses magie pénalisante pour aveugler ou paralyser... tout y passe et chaque sort et renommable à volonté, petite attention très plaisante surtout quand on remarque que les sort n'ont pas été traduit en français, mais c'est un détail). Jack développera des techniques d'épées suivant des indices données par la manifestation de la nature ou autres. Rudy sera, quant à lui, le seul à pouvoir utiliser des ARMs, des armes à feu aux caractéristiques diverses que vous trouverez disséminés dans le jeu.
Wild Arms reprend un fonctionnement des RPG très old school tout en modernisant le tout dans le sens où les personnages ont des ''job'' sans pour autant entrer dans le carcan rédhibitoire de ce genre de considération d'un point de vue scénaristique (normalement, tout les paladin sont bon et courageux, tout les mage blanc sont avenant et généreux, tout les voleur sont malin et lâche... mais pas dans Wild Arms!). Ainsi, Jack sera le plus rapide du groupe, Rudy le plus fort avec ses attaques physiques et Cecilia la plus adroite avec les magie à condition que vous n'ayez pas chambouler tout ça grâce aux très nombreux objets d'up de statistiques !
Mais attention, vous aurez aussi droit aux Runes, des pierres qui altèrent vos statistiques, vous permettant ainsi de compenser les points faibles de chacun, comme la vitesse d'action ou la résistance magique. Mais ce n'est pas tout, ces Runes vous permettent d'invoquer les Gardiens de Filgaia en utilisant le niveau 2 de la jauge de force. Ces invocations seront très pratiques pour écourter les boss, pour peu que vous visiez la faiblesse de ces derniers. Heureusement, il est possible de changer d'équipement en début de tour, vous permettant de vous adapter à la situation. Et si ces invocations ne sont pas moches en soit (certaine sont même carrément classes, avec des dragons de toutes sortes, des tortues géantes, toussa...), le problème de la 3D qui charcle les yeux se posent toujours, couplée à quelques jeux de couleur dans les effets spéciaux parfois bien vomitif.
Outre des combats qui mélange vieille école avec une pincée d'inventivité, c'est surtout l'exploration qui donne ses lettres d'or au gameplay de Wild Arms. Vedette de la saga, les outils que chaque personnage dispose de façon exclusive pour résoudre différentes énigmes et explorer les donjons de fond en comble. Ainsi, Jack peut utiliser Hanpan, son espèce de gerbille bleue toute mignonne, pour ouvrir les coffres piégés ou inaccessibles (au cas où il y aura un fossé entre vous et le-dit coffre par exemple), Cecilia peut remonter le temps pour recommencer l'énigme que vous aurez foiré au préalable (déplacez des bloc de pierre pour les mettre dans un certain ordre par exemple), et Rudy peut placer des bombes à la Zelda 3 pour exploser quelques éléments du décors afin de dénicher moult objets et surtout des passages secrets vers la suite de l'aventure ! Et encore, ça c'est les outils de base dont on dispose au début du jeu, en tout 4 outils par personnages (soit 12) vous seront octroyer au fur et à mesure de vos pérégrination. De quoi varier largement les obstacles dans les donjons et faire travailler vos méninges en toute simplicités, sans forcément trop prendre la tête ou vous faire vous arrachez vos cheveux !
On se retrouve au final dans un jeu qui emprunte allégrement à Zelda ou Lufia pour l'exploration, ce qui n'est clairement pas pour déplaire à tout mateur de J-RPG.
En définitive, Wild Arms est (pour moi) un monument du jeu de rôle à la japonaise sur Playstation. Rien que ça. Non exempt de défaut bien sur (on ne peut pas toujours tout mettre sur le dos de Final Fantasy VII!), à savoir une 3D dégueux en combat (accompagnée d'effet spéciaux kitch à souhait et de certaines couleurs flashy désagréables à l’œil) ou parfois l'impression qu'on ne sait pas trop quoi faire (notamment lorsqu'on arrive dans certaine ville), le jeu est pourtant en contre partie bourrée de qualité. Jolie 2D présentant un univers graphique accrocheur et coloré, secondée par une bande-son grandiose détenant quelque uns parmi les meilleurs thèmes qu'un JRPG aura put nous envoyer aux oreilles sur la consoles de SONY, une durée de vie très satisfaisante et un système d'exploration très agréable. Wild Arms 1er du nom introduit une ambiance fascinante et un système de jeu qui fera encore ses preuves même après plusieurs opus (le 4 et le 5 en particuliers verront plusieurs innovation arrivée mais l'esprit far west y est toujours!), bref, à essayer d'urgence !
Surtout que le jeu est intégralement traduit en français, non d'un bonobo !!
PSY: Bonsoir à tous... tout d'abord je remercie tout le monde d'avoir pu être présent à cette onzième réunion mensuelle, je constate que certains sont des habitués du groupe mais je vois aussi de nouvelles têtes... cela me rempli le coeur
de bonheur.
............
PSY: Avant de faire un petit tour parmi vous, je voudrais que l'on s'octroie une petite minute de silence. Comme certains le savent, Rocky a mis fin à ses jours mercredi dernier en début d'après-midi.. malgré toutes nos séances ensemble son cas s'est fortement aggravé et sa dépression a eue visiblement raison de lui. Nous allons essayés de nous remémorer Rocky pour ce qu'il était, c'est à dire un être admirable à qui la vie n'a pas fait de cadeau. Il était notre ami... recueillons nous en sa mémoire!
... 1.. 2.. 3.......... 58.. 59.. 60...
PSY: Voilà... nous allons maintenant acceuillir nos petits nouveaux et essayer de faire connaissance... qui veut commencer?
.......... silence..........
PSY: .... Personne? voyons ne soyez pas timides.
.......... silence..........
PSY: Toi....... oui toi le petit garçon assis dans le fond! sois le bienvenu... quel est ton nom?
GARCON: Heuu...euu..... mon nom est Alex.
PSY: Bonjour Alex, heureux que tu sois des nôtres... il faut beaucoup de courage pour faire le premier pas tu sais.
PSY: Veux-tu nous parler un peu de toi? et des raisons qui t'ont poussées à rejoindre notre petite troupe.
ALEX: Heu.. il y a maintenant plusieurs années, j'ai travaillé pour une société dont je ne citerai pas le nom, tout aller pour le mieux.. j'avais même réussi à avoir mon propre bureau.
PSY: Bien bien. Et en quoi consister ce travail mon cher Alex?
ALEX: On me demandait de taper du poing tout en sautillant sur des plate-formes, oui je sais c'est assez bizarre comme boulot mais je prenais beaucoup de plaisir à le faire et puis mon boss de l'époque disait qu'il avait de grands projets pour moi, j'étais en quelque sorte une mascotte dans l'entreprise... l'avenir s'annonçait radieux pour moi mais tout à basculer du jour au lendemain!
PSY: Que s'est-il passé Alex? nous t'écoutons.
ALEX: La société n'était visiblement pas contente de nos résultats ensemble, en plus y avait nos concurrents qui gagnaient en notoriété. Mon boss est venu dans mon bureau un jour et m'a expliqué la situation. je lui ai dis que je sauterais 2 fois plus haut mais il n'a rien voulu savoir... mon rêve était en train de sombrer. ~essuie une larme~ Ensuite j'ai été viré après 5 ans de loyaux services.
PSY: ... je sais que ce genre de cas est plutôt difficile mais il ne faut pas baisser les bras... Qu'as-tu fait ensuite?
ALEX: J'ai tapé à la porte du big boss pour avoir une explication mais j'ai été jeté à la rue comme un malpropre. apparemment je n'étais pas assez rapide pour eux... j'aurais même accepter un autre poste, nettoyer les toilettes s'il le fallait mais non, ils ne voulaient plus entendre parler de moi... du coup j'ai sombré dans la dépression, oublier par ceux qui m'avait fait un nom. Mais je pense que le pire c'est qu'ils m'ont remplacés par un animal à poil bleu... comme ci je ne valais pas mieux que lui!!
PSY: Un animal à poil bleu?
ALEX: Oui.............. par un foutu hérisson exactement!!
Je vais vous parler ce soir d'un personnage qui fut à une certaine époque l'égérie de la firme Sega. Il s'agit bien sûr de ce brave Alex Kidd, même si son créateur l'a oublié depuis pas mal de temps, ce gentil personnage est resté dans le coeur d'une poignée de joueurs qui ne peuvent s'empêcher d'espérer son retour triomphant (dont je fais partie) mon article traite de l'épisode sans contexte le plus connu de cette courte vie. Une des raisons de la connaissance de ce jeu est qu'il était fourni avec la plupart des consoles (bah oui vous allumiez sans mettre de cartouche et vous aviez Alex Kidd... c'était magique!) Cette époque souligner la confrontation Nintendo/Sega car il ne faut pas le cacher notre cher Alex était un peu là pour concurrencer Mario mais malheureusement pour lui il n'a jamais égalé notre plombier moustachu niveau popularité. Après quelques années il fut remplacé par Sonic et tomba dans l'anonymat le plus total mais il restera à jamais le symbole de la Master System pour les vieux routards de jadis. Donc que raconte ce Miracle World? Nous sommes dans le royaume de Radaxian et une fois
n'est pas coutume, un vieux tyran va encore se pointer pour faire sa loi et va transformer le peuple en statue de pierre avec son pouvoir magique. Vous allez donc
contrôler le prince Alex afin de déjouer les vils plans du tyrannique Jancken (le tyran... vous suivez) et par la même occasion sauver votre frère (pas de princesse ici c'était déjà pris par le voisin) qui s'est bien sûr fait enlevé, comme-ci c'était déjà pas assez compliqué de sauver le royaume! Donc liste des courses: Sauver le frère, le peuple et botter le cul de Jancken... OK c'est parti!
"L'écran titre... on vous spoile même le boss de fin!!"
Gameplay:
De ce côté Sega a quand même su se démarquer de son rival dans le milieu, c'est à dire Nintendo. Car même si ce jeu est un jeu de plate-forme 2D basique, des petits ajouts sympas ont été incorporer pour rendre le jeu assez attractif. Alex saute comme Mario mais n'écrase pas les ennemis, il peut par contre donner des coups de poing (et pas un petit!!) dans les dents pour tuer les obstacles vivants, des phases sous-marines sont aussi au rendez-vous
même si la maniabilité peut vous faire tomber des gouttes on admire le geste, sous l'eau même traitement que sur terre pour les ennemis, un bon coup dans la poire. Vous allez sûrement me dire "Qu'est ce qu'il y a de si génial"? Et bien contrairement à notre déboucheur de tuyau, il y aura sur le chemin des boutiques, car l'argent que vous ramasserez sur votre route ne servira pas que pour le score, vous pourrez faire des achats... n'est ce pas merveilleux! Des objets seront à votre disposition via ces magasins, de quoi bien vous aidez dans votre quête qui ne sera pas de tout repos, vu que Alex à tendance à mourir au moindre frottement contre un adversaire et comme aucun moyen de sauvegarder à l'époque, gérer bien vos dépenses! Mais ce n'est pas tout des véhicules aussi seront proposés par quelques vendeurs, ils sont au nombre de trois et chacun possède ses propres particularités. Vous aurez droit à une moto qui vous permet de traverser un niveau plus rapidement, l'hélicoptère lui vous fera voler comme un oiseau, pas mal pour éviter la plupart des ennemis mais bon son maniement laisse à désirer personnellement et pour finir le bateau qui aide le joueur à franchir de vastes étendues d'eau, chaque véhicule possède une fonction de tir, de quoi ne pas être sans défense face aux gredins qui vous foncent dessus... sans être une
révolution cela donne de la diversité au titre ainsi que plus d'intérêt pour le joueur.
En plus des ennemis de tout bord qui vous barreront le chemin, des boss se dresseront devant vos yeux afin de stopper toute progression. Prêt pour la castagne? heu... oui et non!! Disons que vous vous fritterez avec vos rivaux à coup de "Papier,pierre,Ciseaux", assez déroutant au début mais au final plutôt original dans le concept. Bien sûr les combinaisons sont déjà toutes enregistrées chez les boss, votre mission est juste de les trouver et de les retenir par coeur pour le prochain run. Vous allez pester contre ce principe qui consiste à perdre des vies jusqu'au temps que vous ayez trouver la bonne réponse, une bonne solution consiste de tout noter dans un calepin mais bon vous allez rager quand même, surtout quand on arrive au boss final, que l'on découvre la combinaison mais que malheureusement il faut recommencer une partie pour pouvoir lui mettre dans les gencives. Des combats plus traditionnels sont aussi à prévoir mais ça reste plus abordable et moins relou que le jeu de mémoire. Le jeu n'est pas long en lui-même dés que l'on a toutes les clefs en main mais d'ici là que vous les ayez, vous compterez déjà quelques heures au compteur, il existe bien un objet dans le jeu permettant de deviner les pensées de l'adversaire mais bon ça enlève un peu tout le principe mis en place par le soft... donc je déconseille de l'utiliser pour ne pas se gâcher un bon arrachage de cheveux. La difficulté est encore de mise malgré le faible nombre de niveau mais bon comme dis plus haut, c'est du One-shot + pas de sauvegarde donc ça reste délicat.
"De grosses mains pour que le joueur comprenne bien ce qu'il se passe à l'écran!!"
Graphismes & Sons:
Au niveau des décors j'en trouve certains très beaux et colorés et d'autres totalement moches et vides, mais dans l'ensemble notre brave Master System s'en sort plutôt bien, ceux de l'eau sont bien détaillés tandis que vous avez certain passage à fond bleu avec comme seul compagnie le sol et deux nuages qui se battent en duel. Les ennemis sont bien modélisés mais on l'air d'être pris de paralysie pour certains, mais cela reste correct. Le royaume s'étend sur des plaines et chemin rocailleux en passant par des grottes, des niveaux d'eau parsemés par ci par là (Un jeu de plate-forme sans niveau d'eau n'est pas un jeu!!) pour accéder au palais de Jancken qui vous attend avec ses gros doigts boudinés. une gentille carte vous servira de repère durant votre voyage au cas où vous vous perdriez, à chaque niveau franchi
Alex mangera un petit en-cas pour exprimer sa joie (je me demande où il les trouve d'ailleurs?) Petit fait marrant, suivant la version de votre jeu, la nourriture sera différente sur l'écran de carte. Hamburger ou boulette de riz, on voit que Sega a voulu s'adapter à chaque région pour son jeu (vous reconnaîtrez les versions facilement je pense)
"JAP et US... Fort cliché vous ne trouvez pas!!"
La musique est signée Tokuhiko Uwabo, compositeur et producteur de musiques du jeu vidéo, il a surtout travaillé sur les consoles Master system et Megadrive sur des licences assez connues du public (Phantasy Star 2, Revenge of Shinobi, Quackshot, ...). La bande-son est agréable à l'écoute et pour ça je tire mon chapeau à la console qui envoie du lourd pour l'époque. Les musiques sont très gaies et entraînantes, on les retiens facilement et on se surprend même à fredonner les différents thèmes du jeu sans se lasser une seconde. Parmi ces pistes, on retrouve la mythique musique de l'écran-titre que tout joueur à au moins entendue une fois dans sa vie, le thème du premier niveau et celui de l'eau passe sans problème, vous couplez le tout avec l'angoissante symphonie du château et vous avez un cocktail simple mais efficace au plus au point.
"Premier level... vague de souvenirs!!"
"De quoi rester zen durant vos excursions aquatiques"
Valeur nostalgique: 80%
Les plus du jeu:
- Bonne idée de gameplay
- Bande-son (c'est une Master system quoi!!)
- Personnage attachant
Les moins du jeu:
- Papier, Feuille, Ciseaux relou
- Difficulté due à la maniabilité
Mon avis:
Nous tenons là un incontournable de la console, son étendard en quelque sorte. le jeu est loin d'être parfait je le conçois mais malgré qu'il a eu beaucoup de mal à se trouver un public, Alex Kidd a été une bonne alternative à la mascotte de Nintendo. Ce jeu est plein de bonnes intentions, dans ses idées même si certaines vont plus vous embêter qu'autre chose mais dans tout les cas la fraîcheur est bien là. Le principe des véhicules est bien foutu quoique pas tellement pousser à son maximum pour en faire un standard dans les jeux de l'époque. Sega a voulu faire tout pour se démarquer de Super Mario Bros mais n'ont-ils pas voulu trop en faire
justement? Mettre trop d'idées dans un seul jeu au lieu d'en sélectionner qu'une ou deux pour les exploiter à fond, ce qu'ils ont fait avec Sonic par la suite et on connait le succès de ce dernier. En vérité Alex kidd était à l'image de Sega, une société créative sur le papier et qui a toujours eue du mal à concrétiser leurs idées. Attention je dis pas que leurs jeux étaient mauvais mais il manquait certaines fois une pointe de finition qui aurait fait de certains titres des machines de guerre, Sega était ingénieux c'est sûr peut-être trop même. Maintenant peut-on espérer un jour une suite à Alex Kidd? j'ai un doute que Sega veuille sortir notre petit bonhomme aux grandes oreilles du cercueil dans lequel ils l'ont enfermés, mais bon ce serait quand même grandiose pour les fans de la première heure.. mais ne rêvons pas Alex est bel et bien parti
malheureusement, et puis on ne peut pas trop en vouloir au Sega d'aujourd'hui, comment serait accueilli le retour de cette mascotte déchue? Parce qu'il faut se l'avouer, la plupart des joueurs de notre époque ne savent même pas qui était Alex Kidd...
BONSOIR GAMEKYO !!
(hurlement de filles en chaleur comme dans un concert d'Eminem)
Voici 6 mois que le groupe Rétro Gamekyo existe (ne vous fiez pas à la date indiquée dans la colonne d'information du groupe à gauche, elle bug ...). il y a eu des bas (des test pas très populaires sur des jeux méconnus) mais aussi et surtout beaucoup de haut, grâce à vous qui venez liker et commenter avec passion tout ce que nous faisons!
Merci !
Avec Docteureggman, nous voulions remettre de l'ordre dans nos idées après un tumultueux E3 2013 sous le signe de la next-gen et après avoir signé plusieurs review exigeantes, qui sont nées parfois dans la douleur mais qui ont toujours étaient faite avec la plus grande passion. Ainsi, nous avons estimé utile de faire un bref récapitulatif de tout ce qui a été dit sur rétro Gamekyo depuis sa création.
Voici donc la liste des review déjà effectuées par nos soins, avec un rapide aperçu de l'auteur et de la note attribuée au jeu, n’hésitez pas à cliquer sur le titre pour accéder au test en question!
ça vous donnera la possibilité de redécouvrir des review que vous avez déjà lu, ou de faire le point justement sur ce que vous avez loupé, et pour les nouveaux venus qui n'avaient même pas connaissances du groupe, c'est une occasion en or de rattraper votre retard
Je remercie chaleureusement mes chers contributeur Docteureggman, Kratospheric, Momotaros et Goemon59 (même si avec ce dernier nous avons eu un désaccord éditorial et qu'il a exprimé le souhait de quitter Gamekyo) a qui nous devon une bonne partie de tout ce merveilleux contenu!
Nous continueront les review aussi régulièrement possible, il y a encore tant de trésor rétro à découvrir sur Nintendo, Super Nintendo, Megadrive, Pc-Engine... mais aussi sur les micro-ordinateur Atari ST, ZX Spectrum, Amiga et j'en passe!
Le jeu vidéo est un si beau loisir, une passion dévorante et un univers florissant et passionnant à tel point qu'il est très compliqué d'en voir l'intégralité même en toute une vie d'exploration. C'est pour cela que nous continuerons à varié les style de jeu, leur provenance et surtout leur support pour compléter votre culture vidéoludique et attiser la curiosité de chacun!