L’annonce est forcément passée quelque peu inaperçue au milieu des grosses conférences de constructeurs à l’E3, mais Namco Bandai vient d’annoncer la sortie, cet hiver, de Pac-Man Museum. Plus alléchant qu’une énième compilation rétro, il regroupera non seulement plusieurs épisodes classiques de la série débutée en 1980, mais aussi des variantes plus récentes comme Pac-Man Championship Edition ( 2008 ) et Pac-Man Battle Royale ( 2010 ). La compilation est prévue au format dématérialisé sur PC, Wii U, 3DS, PlayStation 3 et Xbox 360, sachant que sur ces deux derniers supports, Championship Edition, déjà disponible de longue date, ne sera pas inclus. En revanche, sa suite encore meilleure Pac-Man C.E. DX fera l’objet d’une mise-à-jour gratuite à la fin de l’été, qui sera également effective sur Steam et Windows 8.
Aah Zelda... un prénom qui n'est pas inconnu pour une majorité de joueurs, Zelda est une princesse très célèbre à l'instar de l'autre avec un sobriquet de fruit.
Mais c'est aussi le petit nom d'une des meilleures licences de la société Nintendo. Mon article va traité d'un épisode de cette franchise.
Non pas le première opus mais le second, pourquoi me direz vous??
Juste parce que ce jeu fût le premier Zelda que mon petit coeur de gamer découvrit (Eh oui à l'époque je croyais que Zelda c'était des jeux en 2D!!!), mes premiers pas dans le monde magnifique d'Hyrule... à peine arriver et déjà une princesse à sauver.
Au passage petite anecdote, j'ai longtemps cru étant jeune que Zelda était le nom du héros (Truestory), par contre j'ai jamais compris pourquoi il s'appelait "Adventure of Link" dans le sens où chaque Zelda est une aventure de Link!!!
Mais trêve de bavardages, j'insère la belle cartouche dorée dans la console et l'aventure commence...
ZELDA 2- THE ADVENTURE OF LINK
ZELDA NO DENSETSU- LINK NO BOUKEN
Développeur: Nintendo
Editeur: Nintendo
Genre: Action/aventure
Support: NES
Date de sortie: 14/01/1987 (JAP) 26/09/1988 (EU)
"Tout comme le premier, la cartouche était de toute beauté"
SYNOPSIS
Voilà donc apparemment le jeu débute là où l'épisode précédent c'était terminé, c'est à dire Link détruisant Ganon, n'aillant pas fait l'autre à l'époque je vous dis pas dans quel merdier je me suis retrouvé au niveau compréhension du scénario, j'était un peu le cheveu tombant dans la soupe mais bon passons. Alors que Ganon vient d'être fraîchement annihilé, ses sbires sont à la recherche de Link (ou Gérard... suivant le nom que vous avez entrés au début du jeu) car il semblerait que son sang, versé sur les cendres de Ganon, puisse rendre la vie à ce dernier.
Alors que Link est un jeune garçon qui va avoir à peine 16 ans, une étrange marque apparaît sur le dos de sa main, c'est le symbole du royaume d'Hyrule. Voyant cela, Link prend peur et va de ce pas voir Impa, la gouvernante de la princesse Zelda.
Considérant ce miracle comme un présage, Impa l'emmena jusqu'au château où Link découvrit un autel, sur cet autel gisait le corps endormi d'une jeune fille, c'était la princesse Zelda.
Impa narra l'histoire de la légende de Zelda à Link, lui parlant par la même occasion de la triforce, et lui donna six cristaux ainsi qu'un parchemin. Le but est simple (enfin façon de parler) Link doit retrouver la triforce du courage cachée dans le grand palais qui se trouve dans la vallée de la mort... mais (oui bien sûr il y a un mais sinon ça aurait été trop simple) le grand palais est protégée par un sceau magique, qui ne disparaîtra que lorsque que Link aura placé les six cristaux dans d'autres palais, protéger bien sûr par de féroces gardiens et monstres en tout genre.
Seulement à ce moment-là Link pourra pénétré dans le dernier donjon, vaincre le dernier gardien et récupérer la triforce du courage.
Je vous le cache pas cela annonce de sombres jours pour notre petit héros à la capuche verte.
Armé de son épée et de son bouclier, Link part dés à présent en quête de la précieuse triforce...
Personnages principaux
Link
Même si vous ne parieriez pas un copec sur lui au premier abord, Link est un héros très courageux que rien n'arrête, il va découvrir au fil de l'aventure des objets qui l'aideront grandement dans sa lourde tâche, ainsi que la connaissance de la magie et de quelques techniques d'attaque, dommage que le garçon soit si peu loquace.
"Non je n'ai pas fabriqué mon costume moi-même!!"
La princesse Zelda
C'est le personnage déclencheur qui entraîne notre héros dans cette histoire, elle dort sur l'autel en attendant que quelqu'un vienne la secourir, un boulot de princesse quoi.
Si je me souviens bien, vous ne verrez la gente dame que 2 fois dans le jeu, au début et à la fin... une honte pour un jeu qui porte son nom.
"J'ai été grassement payée pour ce rôle, une place en or"
Ganon
Ah le voici, celui qui même après sa mort, sème encore le chaos dans le royaume, C'est le méchant même si vous le verrez pas une seule fois durant tout votre périple, il attend juste que ses hommes lui ramène votre sang pour pouvoir revenir d'entre les morts tout en riant diaboliquement (véridique... voir Game over)
"Crevez et vous me verrez!!!"
Gameplay
Le mot qui pourrait le mieux définir ce second opus est "Changement", car même si le premier de la saga a eu un bon succès, Nintendo a su remanié la formule pour pondre un jeu qui va beaucoup s'éloigner de son aîné, premièrement la carte existe toujours car que serait un Zelda sans sa petite map, mais ce n'est plus là que se passe les scènes d'action, tout ce qui touche à l'exploration niveau découverte d'objet ou autre énigme se passera sur un plan 2D, et oui vous avez bien entendu sur un plan 2D!!!
Fini le jeu où vous contrôliez votre nabot préféré en vue du dessus, tout en esquintant la faune et la
flore de la région à grand coup d'épée. Pour les combats c'est la même chose je m'explique, vous allez vous balader jusqu'à ce qu'apparaissent sur l'écran des espèces de petits monstres noirs qui au contact vont vous transportez dans une zone où vous attendent des ennemis, prêts à se faire dérouiller, après le combat vous pouvez sortir de cette scène pour retourner sur la carte, au début vous ne risquerez rien car la route vous protégera pour le peu que vous la suiviez mais plus vous allez avancés dans le jeu moins il y aura de routes sur votre chemin et vous devrez subir de plus en plus d'affrontements, il existe plusieurs terrains qui s'adapteront lors des combats aussi (Forêt, marais, désert,...) un point positif est que vous pouvez quitter les combats en sortant de la zone sans pour autant tuer les monstres qui s'y trouvent.
Les palais se dérouleront de la même façon, c'est à dire en 2D, vous allez explorés un dédale de couloirs qui vous mèneront jusqu'au seigneur du donjon, même si au début on s'y retrouve assez vite, cela devient vachement coton quand on arbore les derniers niveaux, tellement les décors se ressemblent, vous ajoutez à cela des ennemis tenaces qui vous poursuivrons dans les moindres recoins.
Parlons de ce brave Link, Malgré la nouvelle orientation du soft, Link se déplace très bien, Il saute, attaque avec la fougue d'un jeune premier, le gameplay a aussi évolué, vous avez maintenant une attaque normale et une autre qui permet de frapper les adversaires dans les... jambes, certains chevaliers vont vous rendre fous, bien sûr il y a toujours le bon vieux bouclier, mais ce n'est pas tout.
Au fur et à mesure de l'exploration, vous aurez la possibilité d'apprendre de nouvelles techniques comme des attaques d'épée vers le haut ou vers le bas, des sorts qui vous aideront énormément comme le fait de balancer des boules de feu...
Mais où va t-on trouver tout ça??
Dans les villages pardi!! Link va fouiller plusieurs villages durant le jeu, parler à des PNJs plus ou moins intéressants (I am Error... Wut??) par contre certains sont tout bonnement essentiels pour pouvoir avancer dans le jeu, en particulier les mages qui vous apprendront les sorts magiques et les maîtres qui vous enseigneront les bases du combat, mais ne croyez pas qu'ils vous attendront bien sagement au coin du feu, il faudra chercher minutieusement pour trouver certains d'entre eux.
Bien sûr tout ceci ne sera pas gratuit, certains vous demanderont des services si vous voulez touchés au précieux (Bah vous croyez quoi!!) Ce petit vent de fraîcheur donne au jeu un aspect plus RPG, exploration et compétences en témoignent, mais la cerise sur le gâteau c'est que notre petit elfe va aussi évolué au fil du jeu, prendre un peu de maturité quoi.
Comment? en gagnant des points d'expérience à chaque monstre scalpé. vous verrez votre niveau de vie et de magie augmentés à force de bourriner du gnome et autres bestiaux. Ce qui renforce encore plus l'aspect RPG du titre.
Par ailleurs ce ne sera pas du luxe dans le sens où le jeu est très difficile... mais pas impossible évidement.
La bande-son
Que dire là-dessus, la musique est composée par Akito Nakatsuka, même si j'ai un vague souvenir de ce point, je dois dire que le jeu m'avait laissé un bon souvenir à ce niveau-là, c'est sûr rien de transcendant malgré la qualité indéniable de la bande-son mais bon n'oublions pas c'est de la Nes, et pour une ancienne console, elle s'en sort très bien, on est très loin de la bouillie de sons que nous infligez d'autres titres de la même époque, encore à ce jour ça se laisse écouter sans trop de problèmes, pour le peu que l'on aime les musiques oldies.
Vous allez aimer le thème d'ouverture ainsi que celui des palais, celle du dernier donjon est différente et vraiment sublime, dommage que ces musiques ne soient pas plus utilisées dans la franchise (Je pense que la musique des palais est reprise dans Smash Bros mais je suis pas sûr)
Valeur nostalgique: 90%
Les plus du jeu:
- Fraîcheur par rapport au premier
- Aspect RPG qui donne une autre dimension au jeu
- Les musiques
- La maniabilité pour l'époque
Les moins du jeu:
- La difficulté
- La difficulté
- I am Error!!!
Mon avis:
Ce jeu est injustement sous-estimé par les fans de la saga, certains le considèrent comme l'un plus mauvais épisodes de la série, le petit canard boiteux de la famille en quelque sorte... il n'en ai rien!!!
Ce jeu est excellent, que ce soit dans ses mécaniques ou dans l'aventure qui se profile à l'horizon. Vous allez voyager dans un monde fantastique, peuplés de créatures uniques, affrontés des hordes d'ennemis assoiffées de sang. Ne boudez pas ce jeu, il ne le mérite pas. Bravo à Nintendo d'avoir su réinventer la sauce Zelda sans tomber dans la facilité de la bête suite, et de nous avoir offerts ce superbe opus. J'ai fait le premier quelques temps après ce "Adventure of Link" et sans vouloir dénigrer son illustre grand frère, je lui préfère ce deuxième sans sourciller.
Ras le bol de diriger un plombier moustachu à travers un royaume envahi par des tortues psychopathes à qui il faut botter le cul en bouffant des champignons hallucinogènes, tout ça pour sauver une princesse qui, garce comme elle est, ne daigne même pas nous montrer sa putain de petite culotte à la fin du périple ? Ben moi, maitre de l'irrévérence, enfanté par la vilénie et la cupidité, j'en ai ras le cul ! Heureusement pour nous donner une bouffée d'air frais et bien drôle, voici ce bon vieux Wario. Plombier, on ne sait pas trop, vantard, cupide, égotiste et insolent, ça, c'est certain !
Wario fait sa première apparition en tant que boss final (en remplacement du sempiternel Bowser) dans le jeu Super Mario Land 2 : 6 Golden Coin sur Gameboy en 1993. Cousin diabolique (plus taquin et drôlement débauché que véritablement méchant en fait, ça reste du Nintendo hein) de Mario, il se fait bien entendu bouté à la fin de l'aventure. Aujourd'hui sans domicile fixe et sans le sous, il revient sur le devant de la scène dans Super Mario Land 3, mais cette fois-ci dans un périple entièrement à son image, d'où le surnom de Wario Land, qui constituera le premier d'une série de 4 jeux de plate-formes succulents et bien différents des soft de son cousin.
En effet, même si à première vue cela ne semble pas franchement très évident, Wario Land est différent des Super Mario Land classiques. Ce fut d'ailleurs là le génie de Nintendo que de proposer non seulement un personnage frais et neuf mais aussi un gameplay qui présente ses propres particularités.
Ainsi, Wario, toujours avide de trésors et souhaitant prendre sa revanche sur son foutu cousin en salopette rouge se lance à nouveau sur une folle ruée vers l'or. Il prend connaissance de l’existence d'un archipel regorgeant de pièces d'or et de joyaux (et aussi d'une statue en or de la princesse Daisy dont il est amoureux, cousine de Peach), qui, malheureusement se voit être détenue par une bande de pirates ayant les même ambitions que le bonhomme à moustache. Qu'à cela ne tienne, Wario leur pétera les dents et mettra la main sur ce fameux trésor, bordel de dieu !
Dans Wario Land, finit le run'n'jump à la Mario. C'est vrai, suffit de se rendre compte de la constitution des level, au final on constate que très peu de gouffre sont à franchir en sautant par dessus comme dans un Mario. Wario est lent et lourd, il ne court pas mais sait parcontre coller de gros coup d'épaule à ses ennemis pour les envoler dans le décors. Et pour écraser au mieux les créatures qui lui barre le chemin (au passage, exit les tortues vertes et rouges aussi, le bestiaire de Wario Land est intégralement inédit, cela contribue à créer un nouvel univers propre à Wario, très bon effort de la part de Nintendo qui ainsi évite la facilité), il pourra collecter trois casques. Celui du dragon, avec lequel il pourra cracher les flammes (utile contre absolument tout les ennemis, probablement le plus indispensable de l'aventure, même sous l'eau!), celui de taureau qui permet de briser certain murs indestructibles autrement (si un mur de la sorte se dresse devant vous, c'est que forcément il y a un casque de taureau quelque part, chercher-le!) et le casque à ailes qui offre la possibilité de voler en plus d’une vitesse améliorée sous l’eau. Évidemment, parce que Wario Land ne s'éloigne pas tout à fait de ses racines Marioesque, si le personnage est touché par un monstre, il régressera en taille et deviendra minuscule. Ainsi, la charge n'est plus possible, les sauts sont bridés mais certain passages trop plein d'ennemis à esquiver peuvent être plus facilement appréhendés de la sorte. Pour grandir, Wario ne devra pas manger un champignon, mais une gousse d'ail, histoire d'illustrer encore un peu plus son côté goinfre et accentuer sa mauvaise haleine que l'ont imagine typique de ce genre de protagoniste.
Dans son ensemble, le gameplay de Wario Land est donc essentiellement porté sur le scoring, mais pas dans le sens où on doit rusher comme un taré pour battre le timer, mais plutôt dans le sens où la collecte d'un maximum de pièces et de mise. Et pourtant, c'est là que le bas blesse notoirement. Les levels de Wario Land sont beaucoup plus linéaires et sans surprise que dans un Super Mario World, bourré de secret de et de salles bonus et du coup, la chasse au trésor qui anime le personnage n'est pas tout à fait justifiée. On déplore une certaine manque de folie dans le level design là où dans les aventures de Mario, il n'est pas rares de dégotter un tas de trésors dans les tréfonds des niveaux (dans les souterrains avec un tas de tuyauteries secrètes, ou dans les nuages à atteindre avec des lianes ou des plate-forme mouvantes) Même dans les derniers niveaux, le tout semble très « sage », sans audace. Pourtant, à chaque fin de niveau, le jeu nous rappelle que le but est bel et bien de récolter un max de brouzouf avec un mini-épreuve de hasard où on peut gagner quelques deniers supplémentaires afin d'augmenter son score final. Un autre mini-jeu vous fera dépenser ces dit deniers en échange de bombes que vous devrez balancer (en jaugeant la puissance du lancé, pas facile avec une Gameboy!) à la figure de cible afin de gagner des vies.
De plus, la simplicité du level design et le rythme beaucoup plus lent que dans un Mario fait apparaître un autre petit défaut : la facilité avec laquelle on englouti les levels à la chaine. Le challenge n'est pas de la partie, même dans le derniers des six mondes proposés. Dommage !
Côté technique, Wario Land bénéficie d'un atout déjà cité plus haut, c'est qu'il adopte un nouvel univers bien à lui. Les ennemis sont différents (des canards pirates, des pieuvres et crabes de diverses sortes) d'un Mario et la prise de position dans un archipel tropical de l'aventure garantie des décors très typés : plages, grottes et autres crique de pirate (avec tout ce qu'il faut de tonneaux, de coffres aux trésors et de drapeaux avec crane blanc sur noir). Les limitations techniques de la Gameboy en noir et blanc ne rendent absolument pas justice à des pixels déjà grossièrement assemblés et pourtant, lorsque l'ont voit Wario Land II sur Gameboy Color (1999) qui en soit n'est pas véritablement plus magnifique que son ainé, on se dit que l'apport de la couleur sur la console portable de Big N est une avancée absolument essentielle.
Niveau sonore, les bruitages et les musiques ont un charme particulier puis qu’évidemment en chiptunes 8-bits. C'est tout à fait singulier et je suis moi-même amoureux de certain exemple (Silver Surfer sur NES, Battletoads, Batman...), mais ici, il faut avouer que les pistes sont moins mélodiques que dans un Super Mario. Moins accrocheuses, elles restent bien moins en tête. Aucun thème ne se hisse au niveau du Champi kingdom theme ou du subwater theme composé par le mythique Koji Kondo.
Que retenir donc de ce Wario Land ? Il est clair qu'il ne frôle pas la perfection en terme de jeu de plate-forme comme son cousin Mario, mais propose tout aussi clairement un autre type d'aventure. Il faut surtout retenir qu'il est le premier d'une série fraiche et qui dés le départ à sut suffisamment se distinguer de ses racines fortement emblématique dans le monde du jeu vidéo qu'est l'univers de Mario. Certes pas infiniment beau, plutôt simple à jouer (trop même, mais au moins ayant une durée de vie honnête pour un jeu portable), le soft se laisse jouer sans prise de tête, pour passer un moment de détente avec la Gameboy dans les mains. C'est tout ce qu'il faut comprendre afin de jauger Wario Land à sa juste valeur.
Comme promis, après le gris de Mechwarrior, la direction artistique particulière d'Albion et la 3D sommaire d'Indianapolis 500, nous allons parlé d'un jeu hautement plus coloré et bien plus attrayant techniquement parlant.
Prehistorik Man a un statut un peu particulier et même encore aujourd'hui on ne sait pas quel été la vision des développeurs lorsqu'ils créèrent ce jeu. Légataire d'un jeu nommé tout simplement Prehistorik sur Amiga en 1989 (et déjà à l'époque très beau et coloré à souhait), un second soft, Prehistorik 2 (putain l'originalité ) vint le jour en 1993. Puis celui qui nous intéresse vint 2 ans plus tard sur Super Nintendo. Légataire, certes, mais de quelle façon ? Suite, ou remake ? Certainement un peu des deux tant la formule de base de la saga Prehistorik a été bonifié avec ce passage sur la console de salon de Nintendo, modernisé tout en gardant quelque codes qui l'ont construit à la fin des années 80.
Tout commence dans le monde un peu barré de la préhistoire où Sam, l'homme de cro-magnon à lunette de soleil et en Sneakers constate avec horreur qu'une bande de dino criminels à chaparder la réserve de boustifaille du village. Le vieux sage (parce que un sage est toujours vieux, par contre un vieux n'est pas toujours sage... la logique des jeux vidéo) du village vous parle donc d'une vieille légende faisant mention d'une lande désertique où les animaux géants et autres dinosaures viennent mourir et où les os (monnaie dans le jeu avec laquelle vous pourrez acheter vie, indice sur l'emplacement d'objet bonus et autres choses via les boutiques disséminées dans les levels) y sont abondant. Sur le chemin, il sera naturellement demander à Sam de récolter le plus de nourriture possible afin de renflouer les réserves du village. Pour se faire, plusieurs compagnons seront de l'aventure, le forgeron, qui créera des armes pour botter le cul écailleux de quelques dino agressifs ; le scientifique aux faux airs d'Albert Einstein qui vous aidera a franchir quelques niveaux particuliers avec ses gadgets de barjot (un deltaplane fait avec la peau du cul d'un tigre à dent de sabre des montagnes... par exemple) ; le chasseur qui lui aussi vous aidera à sa manière ; la blondasse du groupe, pulpeuse et conne comme il faut (et accessoirement fille du vieux cité plus haut) qui vous permettra d'entrée aux zone bonus une fois récolté des lettres planquées dans les level pour former le mot « BONUS » ; et enfin le fameux vieux sage qui vous donnera moult conseils afin de mener votre quête à bien.
« On va s'marrer ! » avez-vous dit ? Vous croyez pas si bien dire ! Puisque tout le jeu est blindé d'un humour potache et absurde à base d'uchronie à peine voilé, très illustratif.
Le jeu se déroule en grande partie comme un jeu de plate-forme classique avec une pointe d'exploration dans certain niveau où il vous faudra récupérer un objet précis plutôt que relié un point A à un point B. Ainsi, dans la construction des niveaux, parfois assez vaste et n'hésitant pas à jouer sur les hauteurs, on peut faire le rapprochement avec un Earthworm Jim bien plus qu'avec un Super Mario World beaucoup plus linéaire. Comme dit précédemment, Sam devra récolter le plus de nourriture afin de scorer, nourriture d'ailleurs sous forme de petites icônes très variées. Cornet de frite de la marque « Mc Dinold », glaces à l'italienne, énorme gâteau à la crème, hamburger et j'en passe seront de la partie. Décalé ? Vous avez encore rien vu !
Les mimiques de Sam sont tout bonnement hilarantes, et son panel de mouvement s'est vu étoffé lors du passage sur la SNES, de quoi ajouter quelques animations à son jeu de comédien déjà excellent. Ainsi, il peut désormais courir à 4 pattes comme un fauve (la gueule grande ouverte, la langue qui passe sur le côté de la bouche, un vrai chien fou, délirant!) mais aussi et surtout hurler comme un âne afin de jarter tout les ennemi de l'écran. Cette attaque spéciale qui réclame un petit temps de chargement afin de ne pas en abusé propose un son particulièrement drôle en plus d'un Sam ouvrant grand sa gamelle et les ennemis, soufflés par le cri de guerre du personnage, complètement décoiffés et balayés en arrière avec une tête d'ahuri. Il n'y a qu'a voir les screen, un vrai cartoon made by Tex Avery ! Ajoutez à cela des dialogues décalés à l'image de vos interlocuteurs et des musiques très enjoués (et dont certaines même reste bien ancré dans la tête, comme celles des trois premiers level par exemple) et particulièrement mélodique, et vous aurez un jeu qui respire la bonne humeur.
Dans son ensemble, le jeu reste fluide et le personnage fort maniable, mis à part peut-être le fameux sprint assez délicat a utiliser dans certaine zone (il faut appuyer sur la flèche haut et la direction voulu en même temps, pas pratique sur un pad de SNES un poil rigide à cet endroit) et l'utilisation du deltaplane qui demande du doigté et un petit temps d'adaptation. Ainsi, on ne se retrouve pas en face d'un run'n'jump à la Mario mais bel et bien un véritable jeu de plate-forme où les corniches en mouvement et autre balanciers ne sont pas forcément légions mais où le tout, ennemis compris forme une série d'obstacle très bien agencée pour opposer de la résistance au joueurs.
Niveau technique, on est clairement en présence de ce qui se fait de mieux dans le genre sur Super Nintendo. Prehistorik Man, Super Mario World 2 : Yoshi's Island, Ardy Lightfoot, Earthworm Jim... décidément, la console de Nintendo nous aura octroyé une belle brochette de jeu de plate-forme aux graphismes succulents et colorés à souhait. Déjà beau sur Amiga, là, les programmeurs se sont surpassés pour proposer des décors en 2D foisonnant de couleur avec un aspect légèrement pastelisé afin de donner cette touche si caractéristique à PM de véritable dessin animé tout de sprites fait. Les couleurs ne sont jamais criardes, et les teintes sont savamment dosés pour donner à l'ensemble une harmonie très belle. Le vert n'est pas fluo, le bleu est clair et propre, les variations de rouge et de orange sont bluffant (le niveau du volcan en éruption...), le jeu de couleur est maitrisé à la perfection.
Transparence, mode 7, effets de lumière qui filtre à travers la toison d'arbres séculaires dans une jungle inhospitalière... tout est soigné et les capacités de la SNES sont utilisées de A à Z. Nuages auxquels on passe à travers avec un deltaplane, flammes qui engloutissent les plate-formes sur lesquelles ont doit sauter avec réflexe et habilité, reflets dans l'eau très dynamiques (le niveau de la banquise)... On est bel et bien en 1995 sur Super Nintendo, et les développeurs nous le prouve avec brio.
Si l'univers enfantin d'un énième Mario 2D vous rebute et que vous avez déjà finit de fond en comble les aventures de ce bon vieux Sonic, Prehistorik Man devrait pouvoir combler vos envies d'escapade et de saut avec son lot de plate-forme zigzaguant dans tout les coins de l'écran. Beau, fun, parfaitement jouable et bénéficiant d'un nombre de level (avec deux chemins différents) tout à fait honnête (23 au total) et en sus d'une bande-son bien rigolote, Prehistorik Man a réellement tout pour plaire. L'éditeur français, feu Titus a eu du flair (normal, pour un titus...) de remettre au goût du jour ce jeu de très bonne qualité. Pour l'anecdote, Nintendo ayant tellement été charmé par la simplicité (pour l'époque synonyme de qualité pour Big N, encore aujourd'hui c'est le cas, l'amusement prime) du soft ont eux-même suggérer le portage du jeu sur Gameboy, contrairement à des jeux comme Killer Instinct ou Battletoads qui furent porté à la seule initiative de leurs développeurs (Rare, qui a l'époque n'était pas la propriété de Nintendo). Avant sa liquidation malheureuse en 2004, le succès de Préhistorik Man (et d'autres produit de qualité tel Crazy Cars, Fire & Forget ou encore Titan sur diverses machines) feront de Titus Interactive une société cotée en bourse en 1996, lors de sa tentative de percé sur le marché américain. Chapeau les frenchy !
Un petit sondage histoire de parlotter rétro, c'est simple c'est pas compliqué. Si la réponse que vous voulez n'est pas proposée, donnez là en commentaire et essayez d'argumenter pour justifier votre choix
Changement de sujet, la prochaine review (toujours mercredi sauf empêchement) concernera un jeu beaucoup plus coloré et fun, non parce que Mechwarrior, Albion, Indianapolis 500... c'est sympa 2 minutes mais c'est gris, terne et ennuyeux parfois .
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