« En voulant sortir une version moins gore de Mortal Kombat sur leur console 16 bits, Nintendo fit une gaffe terrible. Sega vendit quatre fois plus de MK sur sa Genesis. »(Tom Zito, fondateur de Digital Pictures - 2002)
« Tout ce que vous aviez à faire était de pénétrer discrètement dans la chambre de Ed afin de lui voler son hamster. En plaçant ce dernier dans le four à micro-onde de la cuisine, il explosait en une bouillie de pixels! C’était l’un des petits secrets sympas que l’on avait cachés dans le jeu. En fait, il était si bien caché qu’il ne fut découvert qu’après la vente de la 250000ème cartouche. Lorsqu’il fallut produire une nouvelle série de cartouches, Nintendo nous demanda d'effacer cette mauvaise plaisanterie du jeu. » (Mike Meyers, ancien directeur de production chez Jaleco, éditeur de la version NES de Maniac Mansion)
« Mon nom est apparu de nombreuses fois dans la grille des meilleurs scores de Tetris ; c’était dans le magazine Nintendo Power. C’en était devenu si fréquent que le magazine décida de ne plus publier mes scores ; j’ai donc dû utiliser un faux nom… Evets Kainzow. Mon nom à l’envers, quoi.»(Steve Wozniak, cofondateur d’Apple Computers)
« J’adore jouer à Mario sur mon Atari. »(Yasmine Bleeth, actrice dans ''Alerte à Malibu'', peu de temps après la sortie de la NES aux Etats-Unis)
« En 1983, je suis allé au Japon et je suis tombé sur la Famicom… Dès que je l’ai vue, je me suis dit : ‘Ca y est ; c’est la machine qu’on attendait.’ J’ai acheté la console et je l’ai envoyée en Angleterre. Rare était née. »(Joel Hochberg, cofondateur de Rare)
« Spielberg voulait qu’E.T. soit un jeu de type Pac-Man ; moi, je voulais que le jeu soit original. Quand j’y repense… peut-être l’idée de Spielberg n’était-elle pas si mauvaise. » (Howard Scott Warshaw, concepteur du jeu E.T. sur Atari VCS)
« Jusqu’en 1986, les jeux chez Atari se devaient d’être uniques. Si une idée avait déjà été utilisée auparavant, on ne pouvait s’en servir. C’est comme si on disait : ben écoute, il y a Street Fighter ; donc, ne fais pas de jeu de baston. Ça développait grandement la créativité et la variété des projets en cour.»(Marc Cerny, créateur de Marble Madness - 1996)
Oyez peuple de Gamekyo, bienvenue pour ce test qui n'en ai pas spécialement un, je m'explique.. Ayant fini récemment ce jeu et que c'était la première fois que j'y suis aller jusqu'au bout (et oui à l'époque je n'avais pas su accorder à ce jeu le temps qu'il méritait.. honte à moi) j'ai pris la décision de faire cet article car il me fallait en parler, tellement ce titre m'a chamboulé par ses qualités et que je considère maintenant comme un monument du RPG. Si je ne considère pas cet article comme un test à proprement parler c'est parce que je ne suis pas sûr à 100% d'avoir compris toute la subtilité de son scénario tellement il est complexe, donc je risquerais peut-être à certains moments de raconter des bêtises (n'hésitez pas à me couper ou me corriger si le cas se présente) et aussi parce que je ne veux pas m'attarder sur certains points qui pourtant sont très importants lorsque que l'on se permet de balancer un avis sur un jeu, je ne veux pas écrire des dizaines de lignes sur son système de combats (même si j'en toucherais quand même un mot) ni sur son aspect technique ou ses graphismes, car l'essence du titre ne se trouve pas dans sa forme mais dans son fond, Xenogears c'est bien plus que ça. Voilà pourquoi je ne veux pas que mon article soit considéré comme un test officiel du groupe, mais plus comme un ressenti personnel par rapport à tout ce que m'a apporté ce jeu du début à la fin, comme un hommage.. car comme je l'ai déjà mentionné plus haut, il fallait que je fasse cet article. Premièrement car ce jeu m'a marqué de part son ambiance et aussi pour moi-même, car j'ai le sentiment d'avoir presque toucher le Saint-Graal, j'espère qu'un jour j'aurais le temps de faire un véritable test sur ce jeu et lui donner les honneurs qu'il mérite amplement. Je m'excuse à l'avance du spoil que va occasionné mon article pour tout ceux n'ayant pas fait le jeu car je vais devoir bien sûr dévoiler des parties de l'intrigue principale, donc si vous comptez le faire un jour faîtes demi-tour. D'habitude je ne m'en fais pas pour ce genre de détails dans mes articles étant donné qu'il s'agit toujours d'anciens titres que tout le monde a généralement déjà parcouru un moment dans sa vie, mais là malgré l'âge du soft vous gâchez le plaisir de découvrir tout cela par votre bonne volonté serait considéré comme un sacrilège pour ma part.. car il n'est pas un jeu qui se joue mais plutôt un jeu qui se vit.
~~~ XENOGEARS ~~~
~ ゼノギアス Zenogiasu ~
~ PROLOGUE ~
Alors que le logo de la firme apparait, d'un plus bel effet soutenu par un battement endiablé, annonçant la venue de ce "X" ensanglanté prônant fièrement au centre du titre comme un symbole divin.. juste la pression d'une touche et vous plongez direct dans une histoire captivante touchée par la grâce des dieux.. Attention chef d'oeuvre en vue.
I am Alpha and Omega.
the beginning and the end.
the first and the last.
Apocalypse 22:13
Je suis l'Alpha et l'Oméga. Le commencement et la fin. Le premier et le dernier.. tels sont les premiers mots, tirés d'un chapitre célèbre de la bible, que vous verrez lors de la scène d'introduction du jeu. En l'an 4767, un énorme vaisseau spatial transportant diverses marchandises ainsi que des passagers à son bord et répondant au nom de "L'Eldridge" se voit confronter à quelques soucis d'ordre technique, un virus aurait soudainement pris possession des ordinateurs du vaisseau. Alors que l'équipage tente de résoudre le problème par tout les moyens en essayant de couper les circuits, rien n'y fait.. comme si une force divine agissait malignement au grand désarroi du capitaine. En plus de bloquer les commandes de l'Eldridge au personnel compétent, cette mystérieuse attaque informatique changea aussi la trajectoire initiale tracée dans l'ordinateur, le capitaine tentera de rentrer en contact avec la salle des moteurs mais sans succès, au même instant des mots étranges s'inscrivent sur tout les moniteurs principaux.
"You Shall be as gods... Vous serez comme des dieux"
Devant ce chaos total et sentant que le contrôle lui échappa, le capitaine ordonna de faire évacuer d'urgence les passagers dans des nacelles de secours mais des tourelles sortirent des parois du vaisseau pour abattre les pauvres civils à coup de rayon laser, visiblement personne ne pourra réchapper à ce grand malheur. Le capitaine assista à cette scène, impuissant et résigné, il prit dans sa poche une montre qui renfermait une photo de ce qu'il semblerait être sa fille et son épouse, il la regarda un moment avant d'enclencher le système d'auto-destruction du navire géant, dernier geste de désespoir. Le colosse interplanétaire explosa de toute part, entraînant dans la mort tout son équipage par la même occasion. Ce qu'il resta du vaisseau s'écrasa sur une planète à proximité avec bien évidemment aucun survivant.. enfin si un seul!! prés des débris en flamme de l'épave se releva une jeune femme d'une incroyable beauté, elle était nue et dotée d'une longue chevelure mauve, dans ses yeux se reflétait une pluie d'étoiles filantes qui parcourait le ciel jusqu'au lever du soleil...
"La vidéo d'introduction pour ceux qui voudraient voir de leurs propres yeux"
Et ben nom d'un chien, cela fait seulement quelques secondes que la scène d'intro est terminée que je me pose déjà plusieurs questions.. Que s'est-il passé? Qui en est responsable? Qui est cette jeune femme? tellement d'interrogations qui ne trouveront des réponses que beaucoup plus tard, mais bon vous êtes déjà propulsés dans
l'ambiance qu'offre le titre. En tout cas c'est pas fini cela ne fait que commencer d'ailleurs, s'ensuit un bref topo expliquant la guerre entre deux pays: l'empire de Kislev se situant au nord et au sud le royaume d'Aveh, une guerre qui dure depuis si longtemps que beaucoup oublièrent la cause. L'église, une institution régnant sur la culture du monde, allait mettre son petit grain de sel, en déterrant et réparant des armes trouvées dans les ruines d'une vieille civilisation. Depuis les deux pays en guerre se sont mis en quête de fouiller leurs sols afin de trouver des armes, confiant la réparation à l'église dans le but de renforcer leur force militaire. Les différentes armes retrouvées dans les ruines changèrent la face de cette guerre car le résultat ne dépendait plus de combats opposant homme contre homme mais de Gears, gigantesques robots, qui furent découverts dans les profondeurs des ruines. Finalement Kislev prit l'avantage grâce aux trésors ensevelis sous leurs terres qui firent pencher la balance en leur faveur, entre-temps une énigmatique force militaire du nom de Gebler fît son apparition et entra en contact avec Aveh, grâce à cette aide inespérée Aveh renforça ses rangs et se lança de plus belle en plein coeur de cette guerre en envahissant les territoires de Kislev les uns après les autres. Alors que l'écran pointe un village au loin, il semblerait qu'il s'y déroule de sombres évènements, un jeune garçon pilotant un Gear est en train de combattre d'autres machines sur fond d'incendie, après quelques échanges entre les adversaires et un peu de parlotte, l'écran ondule légèrement pour laisser place à une magnifique peinture que gribouille un jeune garçon (tiens.. le même que celui qui piloter le Gear?) Etait-ce juste un mauvais rêve?? Notre histoire débute réellement à cet instant c'est à dire en l'an 9999. Nous sommes dans le paisible village de Lahan où vit un jeune homme de 18 ans se prénommant Fei Fong Wong, artiste peintre à ses heures perdues, il fût amené dans ce village par un mystérieux homme masqué il y a maintenant 3 ans alors qu'il était blessé et fût adopté par le chef du village "Chef Lee", Fei n'a aucun souvenir de son passé d'avant son arrivée à Lahan il est quelque sorte amnésique depuis lors il mène une vie tranquille en compagnie de ses amis et se prépare à célébrer le mariage de deux d'entre eux, Alice et Timothy. Après une journée ordinaire qui le conduit à rendre visite pour une quelconque raison à Citan Uzuki, docteur vivant avec sa famille non loin du village, et à une invitation à dîner qui se terminera très tard au soir, Fei reprend la route pour rentrer chez lui. Et là c'est le drame...
"Le beau et tranquille village de Lahan"
Sur la route du retour Fei remarque que quelque chose cloche, il se précipite pour rentrer au village où une bataille entre Gears bat son plein au centre de Lahan. Visiblement ce duel oppose l'organisation Gebler aux forces de Kislev, n'écoutant que son courage Fei saute dans le cockpit d'un Gear vide (Weltall) se trouvant à proximité de lui et décide de l'utiliser pour sauver le village, au grand désaccord de Citan qui a rejoint le village entre-temps. C'est alors qu'apparaît un autre Gear qui ordonne aux unités restantes de détruire le village ainsi que ses habitants, malheureusement pour Fei et malgré ses efforts, son ami Timothy se fait tuer devant ses yeux.. à cet instant Fei perd connaissance et une autre personnalité, enfouie en lui, se réveille et opère une métamorphose sur le Gear. Sous cette nouvelle influence, Fei détruit le village entier en générant une explosion de grande puissance, une partie des villageois sera emportée dans ce torrent de feu et de sang. Bien plus tard Fei retrouve ses esprits et voit que le village n'est plus que cendres, Alice ainsi que d'autres sont morts, le jeune frère d'Alice pointe Fei du doigt en tant que seul responsable de ce carnage, Fei éprouve des remords pour ce qu'il a fait et quitte ensuite le village, banni du village par les survivants de l'explosion. Trouvant refuge dans une forêt aux environs de Lahan, Fei continue d'errer seul, quand tout à coup il fît la rencontre d'une jeune femme soldat qui le surnomme "Lamb" (agneau). Alors que cette dernière le tient en joue de son arme, Fei remarque que cette personne n'est pas du tout décidée à tirer donc Fei s'avance vers elle en l'implorant de l'abattre car il n'avait plus de raison de vivre, après tout le mal qu'il avait fait à son ancien village. La jeune femme le pris pour un fou tout en reculant doucement, malheureusement pour elle un monstre des bois se glisse par derrière et lui assène un solide coup à la tête, Fei réagit immédiatement en criant au monstre de ne pas toucher à Elly.. comment peut-il connaître son nom? Après le combat, nos deux personnages se retrouvent au coin d'un bon feu et discute longuement.. c'est le début d'une aventure passionnante pour ces deux-là, un voyage où leurs destinées se croiseront une nouvelle fois.
"Elly et Fei.. une rencontre prédestinée"
~ HUMAIN ET GEAR ~
voilà nous entrons enfin dans le vif du sujet c'est à dire le jeu en lui-même, comme vous le savez nous avons affaire à un RPG (Role-playing Game) et comme tout bon RPG, de la recherche et des combats vous attendent ainsi que de longues scènes de dialogue qui ne seront pas de trop afin de vous expliquez petit à petit les subtilités du scénario. Le titre nous gratifie d'un système de combat à base de combos (entrée de plusieurs touches à la suite) avec plusieurs degrés de puissance en sachant que plus les coups portés seront forts plus ils auront de chance de manquer la cible, bien sûr vous pourrez gagner de l'expérience au fil des combats et remporter de nouveaux combos pendant tout le jeu, des combinaisons terminant souvent par des coups d'une terrible violence, certains étant pour le moins dévastateurs. Des objets utilisables ainsi que la magie seront disponibles pour nos personnages que ce soit pour guérir ou attaquer les ennemis croisés pendant le cheminement, vous aurez aussi accès au menu où la possibilité de changer l'équipement de tous s'offre à vous. Ceci est pour la partie humaine des affrontements si je puis dire ainsi, car des combats de Gears vous attendent aussi, le déroulement est quasi identique sauf que les options différent entre les deux. Tout d'abord vous n'aurez aucun moyen de régénérer vos Gears (en tout cas au début) vous devrez aussi gérer une barre de fuel, carburant de votre machine, si vous tombez à court en pleine bataille la mort se révélera presque inévitable pour vous, à moins d'un miracle, donc il faudra bien prendre ses précautions avant de se lancer à corps perdu dans le combat sous peine de manger les pissenlits par la racine. Des marchands seront là pour vous vendre des pièces permettant d'améliorer votre robot pour le fortifier, et aussi faire le plein à la pompe au passage, il est grandement conseillé de tuner son Gear pour un meilleur résultat. Dans le sous-menu des combats avec le Gear vous trouverez des options telles que Booster, rendant le géant plus rapide, ou des attaques spéciales d'une extrême puissance. Mais ce n'est pas fini, un plus grand pouvoir sera disponible plus tard dans le jeu, vous l'obtiendrez en collectant des reliques nommées "Anima" qui permettront à vos Gears de devenir des Omnigears, que les pilotes pourront diriger par des ondes mentales, je ne vous cache pas que la différence sera énorme entre les deux modèles. Le système est bien pensé même s'il n'est pas bien difficile de se débarrasser des parasites environnants, les boss seront en fait le morceau le plus dur à avaler même si encore une fois rien d'insurmontable, le dénouement de chaque combat sera en fait déterminer par votre faculté à préparer vos personnages avant le début de celui-ci. Le système possède encore quelques commandes de plus que ce soit en version à pied ou à dos de Gear mais je ne détaillerait pas trop car j'estime que l'on ne peut se faire qu'un vrai avis quand le pratiquant soi-même, j'ai tiré les grandes lignes mais jouer donc au jeu pour en savoir plus si vous êtes plus intéressés. Oui car la force de ce jeu ne réside pas dans ses duels mais plutôt dans son scénario de génie.
"Les deux faces du système de combat"
Oui c'est bel et bien cette partie qui va vous tirez vers l'avant car jamais vous ne pourrez vous résoudre à l'abandonner, comme si c'était devenu une obsession chez vous de connaître le dénouement final. Au fil que les heures vont défilées vous trouverez des réponses à vos questions mais évidemment viendront se greffer d'autres encore plus mystérieuses et ce sera comme ça jusqu'au bout, ce sera seulement quand vous arriverez aux dernières scènes que certaines choses deviendront plus claires, même si vous risquez de n'avoir toujours pas compris même arrivé à cet point crucial. La richesse du monde et de la trame principale du jeu est immense, mais un bon scénario c'est aussi de bons personnages (qu'ils soient jouables ou non) au background relativement bien réussi, ce jeu en propose une ribambelle d'une qualité indéniable. A l'image de son héros qui est l'incarnation même d'un personnage d'une franche réussite, plus profond et torturé qu'il ne peut paraître au premier coup d'oeil, victime d'un dédoublement de la personnalité dû à un trouble dans son passé, il est très attachant et effrayant en même temps. Elly n'est pas en reste (Elhaym van Houten de son petit nom) elle semblera avoir un rôle plutôt lambda au début mais ne vous détrompez pas elle est au coeur même de l'intrigue qui plane sur le destin de notre petite équipe et du monde, en tant qu'incarnation de Sophia la sainte mère de Nisan. Les scènes où ces deux-là se retrouveront seuls seront d'une grande intensité, je pense à l'endroit de leur rencontre ainsi que la scène où Fei tentera d'attraper un poisson pour se nourrir, leurs longues discussions, la scène de la douche qui vous fera un petit pincement au coeur, des moments simples où vous pourrez contempler la naissance d'un amour innocent et grandissant, vous vous surprendrez à décocher un léger sourire lors de ces passages d'une sublime beauté. Vous aurez d'autres protagonistes qui viendront gonfler votre équipe, possédant chacun leurs Gears évidemment, l'un des plus énigmatiques sera sûrement le docteur Citan (donc le vrai nom se révélera être Hyuga Ricdeau) personnage cultivé portant des lunettes et aussi un passé ténébreux, il est originaire de Solaris.. une grande cité volante protégée par une barrière invisible,il sera difficile de prédire le rôle qu'il joue et ses motivations personnelles mais il restera à jamais une personne de confiance malgré certains événements, c'est la personne en qui Fei à le plus confiance il me semble. Dans le genre compagnon de route sympathique vous compterez dans vos rangs le courageux mais non moins imprévisible Bart (Bartholomew Fatima) prince héritier de la famille royale Fatima d'Aveh, ses parents furent tués par un dictateur sans scrupules obligeant Bart à vivre en cavale dans l'anonymat mais avec le désir de venger la mort de ses parents, il permettra grâce à son vaisseau l'"Yggdrasil" de franchir les épreuves quelles soient sous ou sur terre, sous la mer ou bien dans les cieux. Je ne vais pas parler de tout les personnages en détails aussi non je devrais faire plusieurs articles tellement leur psychologie a été étudier à la loupe mais ajouter aussi à cette liste des êtres tels que Rico Banderas (non rien à voir avec Antonio!!) donc les rares souvenirs de sa mère ainsi que ses origines en feront une personne au passé assez tragique, champion entre autre des combats de Gears dans la prison de Nortune. Billy Lee Black, membre de l'église ayant de profondes convictions donc le but est de purger le monde d'êtres malfaisants et ayant aussi des problèmes relationnelles avec son père à qui il en veut de les avoir abandonnés lui et sa soeur, jusqu'à même le tenir responsable de la mort de sa mère mais malgré tout ça leurs relations s'arrangeront avec le temps quand son père et les autres lui ouvriront les yeux au sujet des véritables intentions de l'église. Maria Balthasar dont le père fût kidnappé par Solaris pour l'obliger à construire de nouveaux Gears, elle pilote un Gear un peu spécial qui est très puissant, dernier héritage de son père pour assurer sa protection. Et Emeralda Kasim, personne créée de toutes pièces par un certain Kim qui ressemble étrangement à Fei, création avec pour but d'aider l'espèce humaine grâce aux nanomachines. Comme vous pouvez le constater, des personnages hauts en couleur et pourtant la liste est encore longue, les révélations parsemées durant toute la durée du soft vont vous retournez les esprits et vous serez pris d'une certaine sympathie pour toute cette petite tribu, tantôt triste et à d'autres moments soudée comme jamais.
"Un petit montage de nos héros ainsi que leurs Gears"
Le camp des méchants pour parler vulgairement n'est pas non plus en reste, loin des clichés habituels du RPG. Les personnages sont pour la plupart aussi torturés que les héros, avec des idéaux bien à eux même si certains ne cherchent qu'à détruire le monde et répandre le chaos tel de la poudre. Je voudrais faire une parenthèse sur cette notion de destruction qui pour moi est vraiment mise dans le bon sens du terme dans ce jeu, n'être pas tomber dans le piège du méchant bête qui ne veut détruire que pour le simple fait de détruire, je m'avance peut-être un peu mais je dirais que Xenogears possède un large panel de portraits aux intentions plutôt sombres mais réussi le pari de rendre le tout humain, on arriverait presque à comprendre les agissements d'un nombre de ces soi-disant bad-guys. Nous avons Id, l'un des points culminants du jeu, mais quelque soit sa cruauté c'est un être qui malheureusement n'aurait jamais dû existé, créé dans l'esprit de Fei par un refoulement de mauvais souvenirs, j'ai vraiment ressenti une grande compassion pour ce petit garçon devant faire face seul à toutes les horreurs de son enfance. Le personnage de Lacan, qu'une succession d'événements l'on conduit à devenir Grahf, être possèdant une soif de pouvoir conséquente, courant après Fei pour une raison bien déterminée, son passé est celui que j'ai le plus aimé car malgré son désir de puissance il n'est qu'un être voulant échapper à une dure réalité, celle d'essayer de s'éloigner de sa propre faiblesse, celle qui la empêcher de sauver jadis la personne la plus chère dans son coeur, c'est vraiment comme cela que j'ai senti ce personnage, plutôt victime que bourreau, j'ai trouvé cette histoire profondément triste et injuste. Et que dire de Ramsus (Kahran Ramsus) commandant de Gebler qui se révèle être un clone imparfait qui n'aura de cesse de tenter de trouver sa place dans ce monde, considéré par le ministère Gazel comme un déchet il empruntera la voie du combat en tombant dans une folie qui le poussera à affronter Fei encore et toujours car c'est son existence qui a fait de Ramsus un être faible. L'un des plus importants reste Krelian, le leader de Solaris, grand scientifique qui trouva le moyen de prolonger sa vie ainsi que celle de l'empereur Cain, mais son but n'est pas du tout ce qu'il semble être, c'est un grand manipulateur qui pris l'initiative de créer son propre dieu de ses mains suite à la mort de Sophia, malgré ses dires qui affirment qu'il a pu se détacher de toutes formes d'émotion je ne sois pas sûr qu'il dise la vérité, je ne me souviens plus si cela a été dit noir sur blanc dans le jeu mais je soupçonne Krelian d'avoir été secrètement amoureux de Sophia, et continue malgré sa disparition. Vous trouverez notamment un personnage assez mystique en la personne de Miang, ne sachant jamais vraiment le but de son existence et pourtant on peut dire qu'elle fût responsable d'un grand nombre de malheurs, participant au passé sanglant de Fei et par conséquent de l'apparition de Id, elle a traversé le temps et les époques à travers divers corps. Le fait de voir toutes ses histoires s'imbriquées l'une dans l'autre procure un plaisir sans fin à tout fan de scénario complexe donc de RPG en général, comme pour ceux du dessus je vais pas apronfondir la chose dans le sens où les mots ne suffiront pas à rendre honneur à toute ce casting de rêve qui se dresse dans ce jeu. Et encore J'oublie intentionnellement de vous parler de certaines figures emblématiques du jeu car cela ne sert à rien de vous raconter exactement le pourquoi du comment des ficelles du scénario, ni de vous révéler le boss final, mon intention était simplement de vous peindre quelques portraits par ci par là pour vous ouvrir les yeux sur la consistance du contenu en vous proposant un certain nombre d'exemple. Donc je le répète.. travail de fou furieux sur la psychologie humaine de cette oeuvre.
"Id entouré de Grahf, Ramsus, Krelian et Miang"
~ THEMATIQUE ~
Pourquoi thématique? ben c'est simple ce jeu abonde d'une quantité faramineuse de thèmes importants et donnant matière à réfléchir dans la plupart des cas, Traitant de sujets réels qui remettent en question notre perception de la vie. Même si la politique est un thème plutôt récurrent du jeu, on peut dire que la religion est vraiment tirée à quatre épingles dans les écrits dispersés entre chaque phase d'action, elle en prend pour son grade et je me demande même si ça n'a pas du créer un minimum la polémique à la sortie du jeu. La religion, l'église pour être plus précis, est vivement critiquée jusqu'à la faire passée pour une imposture extrême, comme une entité malfaisante agissant en cachette pour mieux contrôler le peuple, un message très puissant de la part des développeurs. Un moment j'ai même cru avoir mal compris mais j'ai le sentiment que le jeu abordait le thème de la pédophilie des hommes d'église, d'attouchements pratiqués sur des orphelins (quelqu'un peut-il me confirmer que j'ai bien saisi ce point de l'histoire) complètement hallucinant d'oser emprunter cette voie, du jamais vu dans un RPG pour ma part. Beaucoup de références à la bible dans les noms et les lieux, il y a même des parties de la genèse, légèrement modifiées, quasiment implantés dans le background scénaristique de Xenogears, le bref passage avec Abel et Cain est on ne peut plus clair. Mis à part cette sévère peinture de l'église d'autres thèmes sont aussi utilisés de manière intelligente, l'amour est bien présent, il est bien sûr un chaînon servant à faire tenir le tout, outre l'histoire de Fei et Elly, celle d'un amour qui transcende le temps et l'espace pour s'étaler sur plusieurs époques, c'est dire la force de ce dernier. Il y a différents types d'amour abordés au cours de ce jeu, premièrement l'amour maternelle parfaitement imagé par le sacrifice d'une mère pour son fils, un geste d'une immense beauté ou bien celui d'un frère, restant dans l'ombre à veiller sur son jeune frère et consacré sa vie à le servir, tout ça dans le secret le plus total. Tout est décortiqué dans les moindres détails pour rendre le tout d'une crédibilité flagrante, allant même jusqu'à donner à ces pixels une humanité hors-norme. Un autre thème, plutôt absent du domaine vidéoludique en général, est aussi incorporé dans ce succulent mélange, une petite pointe de sexualité est éparpillé pour notre plus grand plaisir, des scènes où vous verrez notre couple d'amoureux tout droit sorti d'une séance d'efforts physiques intenses.. mais attention il ne sera jamais question de tomber dans la vulgarité, c'est beau c'est magique et le plus important, le joueur y croit nom d'un chien!! Ca peut paraître être des petites choses qui n'ont l'air de rien mais je vous jure que votre vision du jeu n'en ai que plus agréable, et puis c'est en reliant plusieurs petites idées que l'on arrive à créer de grand projet. Je pourrais en discuter encore pendant des heures et des heures mais au final je serais dans l'impossibilité de trouver les mots adéquats, incapable de définir toutes ses idées rassemblées en un seul même point, la vastitude du sujet est inimaginable tant que l'on n'y a pas touché, on peut dire que ce bon Tetsuya Takahashi croyait à fond en son bébé pour y mettre autant de tripes. Mais alors peut-on considérer Xenogears comme un simple jeu vidéo? ma réponse est sans contexte non, ce jeu dépasse les limites habituelles pour devenir une consécration RPGesque, comme-ci les développeurs avaient réussis à toucher le paradis du bout des doigts.
"Deux moments poignants qui font partie des plus beaux du jeu"
~ MELODIE CELESTE ~
La musique est aussi un excellent moyen de véhiculer des émotions avec brio, que ce soit dans les moments de tristesse ou de bonheur elle accompagne majestueusement le jeu pour se fondre en lui. Je voudrais avant tout saluer la personne derrière cette ode musicale, le maestro responsable de ce tourbillon de bon goût, son nom ne vous est sûrement pas inconnu il s'agit de Yasunori Mitsuda.. un compositeur avec un palmarès qui ferait pâlir d'envie une majorité d'hommes du métier, on peut compter dans ses travaux des noms tels que la série des Chrono, Shadow Hearts et bien entendu Xenosaga, et d'autres aussi mélodieuses les unes que les autres.. un grand homme et sans aucun doute un grand artiste, maintenant que les présentations sont faites intéressons-nous un peu plus au contenu de cet ouvrage monumental. Vous serez sans nul doute surpris par le son inquiétant de la scène d'intro, englober par des thèmes chaleureux comme les pistes "Bonds of sea and fire" ou "Faraway promise" ou bien emporter par l'appel du guerrier avec "Steel Giant" ou "Knight of Fire". Dans sa globalité le compositeur nous signe un album d'une franche réussite, chaque thème est judicieusement inséré dans le jeu, trouvant sa place au bon endroit et se déclenchant au bon moment, mais le tour de force réside dans le fait que ce cher Yasunori a vraiment su imprégner la bande-son d'une véritable identité, apportant au jeu encore plus de majesté qu'il n'en avait déjà au début. Je vous propose quelques pistes pour vous faire un petit avis mais je vous conseille d'écouter l'album entier car il faut son pesant de cacahuètes.
"Une mélodie douce et mélancolique et en même temps remplie d'espoir"
"Rencontre éprouvante avec l'empereur des ténèbres"
"Une musique apaisante qui vous berce tendrement"
"Et pour clore ce sujet, la musique du générique de fin, je peux vous dire qu'elle est rentrée directement dans mon top "musiques favorites de RPG" dés la première écoute, un bien belle façon de boucler cette merveilleuse aventure"
Mon avis:
Comme vous pouvez le constater, je ne fixe aucune valeur nostalgique, ni de points positifs et négatifs, la raison est simple... ça n'aurait guère d'utilité, dans le sens où je ne me sens pas capable de mettre des valeurs en toute objectivité car je suis encore sous le coup de ce jeu. Je sais qu'il possède ses défauts comme n'importe quel autre RPG mais bon sang quelle claque magistrale, comme une expérience qui vous marque au fer rouge pour toute la vie, j'ai vraiment été conquis par l'ensemble que je ne vois que les belles choses du jeu. Pourtant on pourrait lui reprocher quelques lacunes notamment dans son système de combat même si rien de dramatique, son deuxième CD plutôt bâclé où l'on doit vite assimilé les zones d'ombre les plus importantes du scénario qui s'abatte sur nous, à ce sujet je ne comprendrais jamais Square d'avoir pressé cette équipe de développeurs, gâchant la vision complète du scénario de Takahashi, on dirait que le pauvre a été obliger d'incruster le plus possible d'informations car à la fin on se rend compte qu'il y aurait du avoir plusieurs épisodes.. c'est vraiment dommage!! ce jeu mériterait un remake pour renaître en ce qu'il aurait du être à la base. Mais bon rien de vous empêchera d'adhérer à cette formidable histoire et de la déguster jusqu'au bout. Voilà j'en ai fini avec ce pseudo-test de Xenogears, qui fut plus une façon pour moi de parler de ce jeu plutôt que de le noter... quelque soit les notes que l'on puisse lui attribuer, Xenogears restera une légende à jamais.
Il y a quelques temps, j'avais promis à Doppelganger (que je ne remercie pas, pour le coup) de faire une review sur un jeu qu'il m'avait suggérer : Spy vs Spy. Je me souvenais très vaguement de ce soft, et en fouillant mon armoire spécial trésor rétro, j'y ai retrouvé ma version NES, en boite, à peine abimée par le temps. Et en y rejouant, j'ai compris bien vite pourquoi la boite avait l'air neuve et pourquoi j'avais finit par oublier le jeu : c'est une chiure ! Putain que ce jeu n'est pas fun, il est tout simplement l'antithèse la plus parfaite d'un produit de divertissement... (on croirait entendre Joueur du Grenier).
Voilà, review terminée, content ?
Quoi ? Ah, il faut que j'argumente et que je présente le jeu quand même ? … … … c'est obligé ? Ok ok c'est bon, j'y vais ! Bande d'enfoiray...
Bon... Spy vs Spy, à la base une bande dessinée bimestrielle publiée dans le magazine satirique américain Mad dans les années 60. Son auteur, le cubain Antonio Prohías (non, rien à voir avec le meme de la PS4! ), exilé aux USA après avoir été mise au chômage suite à une caricature de Fidel Castro qui est mal passée au travers de la gorge des autorités de l'époque, ici, y mettra toute l'acidité de son humour et son regard acerbe et caustique au service d'une parodie de la fameuse guerre de coq que se livrait les USA et l'URSS. La fameuse guerre froide, qui n'en est pas réellement une, puisque les deux parties n'étant jamais venus aux mains concrètement et officiellement. Rétrospectivement, des gens très reconnus (comme Ian Fleming, créateur du personnage de James Bond, quand même!) reconnaitra en Antonio Prohías un précurseur, fort d'une conscience bien à lui, honnête et à l'intellect incisif. Il n'empêche que son œuvre, comparable à ce qu'on pouvait trouver dans les Hara-Kiri des années 60-70 en France, n'aura pas donner des foudres de jeu vidéo. C'est même d'ailleurs étonnant d'avoir l'idée d'en faire un jeu vidéo tant l’intérêt peut être très mal perçu outre-atlantique par le public découvrant en parallèle Mario, Metroid et autre Alex Kidd et n'ayant aucune idée de ce que pouvait être Mad, sauf pour les amateurs de pop culture un peu underground d'époque...
Quoiqu'il en soit, les (les ? Bah oué, y'en a plusieurs en plus! Y'en a même eu un sur PS2 et XBOX en 2005, une daube complètement passée inaperçu, dieu merci) jeux sont bien là, d'abord développés en 1984 sur divers micro-ordinateur tel l'Apple II, l'Amstrad et le MSX. Puis porté plus tard, en 1986 sur NES, Master System et j'en passe, alors qu'entre temps, les bécanes de Commodore, Atari et autres accueillaient deux suites, qui par chance pour la console de Nintendo ne l'atteignirent jamais. Kemco débutant en tant qu'éditeur de jeux vidéo avait une tactique simple, plus ou moins honnête et ma foi fort hasardeuse qui était de tenter de flairer la bonne affaire, s'approprier les droits de jeux micro-ordinateur qui semblaient bons, refourguer le tout sur console de salon (quitte à blinder une cartouche de NES à ras-bord sans avoir le temps de corriger les bug et/ou optimiser le gameplay pour jouer au jeu via une manette à 2 boutons...) et prier pour que ça passe. Spy vs Spy sera le second jeu édité par la firme, et donc le second jeu sortant de chez eux destiné à la NES, pas fort concluant comme départ... À noter la sortie d'origine s'étant effectuée au Japon en 1986, nous autres européens n'auront la chance (?) de connaître Spy vs Spy NES qu'en 1990, juste après que le portage Shadowgate Apple II – NES, toujours de chez Kemco, ne rencontre un succès commercial satisfaisant, leur permettant ainsi d'ouvrir les vannes un peu plus.
C'est donc l'histoire des deux espions, Black et White qui ont pour mission de récupérer divers éléments dans le décors où ils déambulent, et rejoindre la sortie pour échapper à l'adversaire de la nation rivale. Le tout bien sur, bande dessinée humoristique oblige, sans jamais tuer l'autre, mais plutôt en enchainant les pièges fourbes et les mauvaises blagues (on nous retire simplement une demi-minute au compteur, avec en plus une pénalité de dix secondes d'attente)... Pièges au petit nombre de quatre seulement (ce qui fait que très vite, la redondance est de mise, dommage, car en se creusant la tête 3 minutes, on peut imaginer d'autres système de piège) : la bombe, le ressort, le seau d'eau et la bombe à retardement. Les deux premiers se cachent derrière le mobilier, le troisième au sommet d'une porte bien sûr et le quatrième n'importe où. Il est possible de les désactiver en utilisant des objets communément appeler les "remèdes", un parapluie par exemple permet de déjouer le seau.
Les items à récupérer avant l'autre et avant de rejoindre la sortie sont on ne peut plus représentatif du monde des espions, et là aussi au nombre de quatre: le ticket d'avion, l'argent, la clef et le passeport.
Si le faible nombre d'item à récolter peut donner lieu à des parties vite expédiées, la présence d'un second joueur pour endosser le rôle de l'espion adverse créé parfois des bagarres de pièges qui peuvent durer plusieurs dizaine de minutes. Minutes qui en vérité, si elles sont drôles au départ, deviennent vite ennuyeuses, au point que votre compagnon de jeu choisira de vous laisser gagner (ou inversement) afin de lancer au plus vite une partie de Double Dragon II ou de Chip'n'Dale : Rescue Rangers (peu importe, tant que c'est un jeu fun).
Sur micro-ordinateur, l'interaction avec les meubles d'une pièce, au nombre de 2 ou 3 généralement (c'est vide, on sent quand même fortement que le jeu date de 1984 techniquement, et si en 1986 sur NES, ça se maintient, en 1990, des jeux comme Castlevania II et Metroid sont déjà passé par là, et là, rien ne va plus...les décors vides nous indiquent au moins clairement que il n'y a que ce qui est présent dans la pièce qui est interactif, pas besoin de fouiller la moindre table pour espérer faire quelque chose) se faisait avec une sélection d’icône cliquable à la souris. Rapide, efficace, sur NES, on est obligé de faire défiler les pièges jusqu'à arriver à celui que vous voulez en appuyant à répétition sur B, mais passer le dernier active automatiquement le plan (qui au passage provoque un léger sursaut de l'écran, super...), plan qu'il faudra donc fermer avant de revenir à l'écran de jeu principal. Fastidieux, carrément casse couille quand par inadvertance ça se reproduit deux ou trois de suite, on perd vite patience tandis que l'adversaire, situé sur l'autre écran (l'écran étant en permanence splitté en deux, avec un CPU ou un vrai joueur), aura le temps de faire ce qu'il veut...
Autre hic, le fait que la fameuse mallette où entreposer les objets (qu'on ne peut récupérer que un par un, ordonnant donc des aller-retour assez nombreux, chiant au possible donc) est elle-même considérée comme un objet. Se faisant, si vous utilisez un piège sur un élément du décors, la mallette se verra cachée quelques part dans une pièce du level, et ce sera à vous de repartir à sa recherche ! Couplé à cela une maniabilité lourdaude, avec des personnages aussi réactifs qu'un 38 tonnes, une palette de couleur fort restreinte et des musiques ma foi guillerettes mais hors de propos, et vous aurez Spy vs Spy sur NES.
N'en jetez plus ! Par pitié, où est mon putain de Super Mario Bros. 2, que je m’amuse un peu avant de devenir fou ?! Et pourtant, Spy vs Spy était un jeu presque immédiatement reconnaissable auprès des vieux routards ayant connus l'époque NES, entre autre grâce à ces personnages au design sympatoche et au principe pour l'époque intriguant (s'apparentant grandement à un bon vieux jeu de société pour rigoler avec la famille, mais avec un écran de télévision). Comme quoi, même en étant médiocre, on peut se faire une petite place au soleil (bon là c'est un soleil timide, avec nuage, et où il fait 12 petit degrés, mais qu'importe), des jeux comme Top Gun, Wild Gunman et Day of Thunder sur la même machine ne me contredirais pas.
Rajouter facilement 20% à la note finale si vous voulez savoir la valeur du soft d'origine parut en 1984 sur micro-ordinateur. Grâce à son gameplay plus souple et plus intuitif (avec les icônes) sur micro et le hardware de l'époque, on pardonne plus facilement la faiblesse technique du soft.