Avant de vous lancer dans la lecture de la review suivante, sachez que notre bon vieux Docteur Eggman nous a signé une review de Ghosts'n Goblins sur NES sur le groupe Rétro Gamekyo, allez la lire, vous allez sûrement aimer!
Le far-west, ses saloons enfumés bondés de filles toutes plus délurées les une que les autres. Ses duels à mort à coup de revolver Colt dans les rues où pas un chat n’ose s’aventurer de peur de se faire plomber le troufion. Ses croque-mort avides qui prennent les paris sur le prochain vainqueur de « tire moi la bourre à coup de fusil de chasse », ses attaques de coffres forts à coup de dynamite, et ses évasions de quatuor de criminels aussi empotés que des huitres comateuses... Ses héros solitaires et ses robots géants armés jusqu’aux dents…Attendez une minute, j’ai bien dit robots géants ?
Après vérification de mes notes, j’affirme ne pas me tromper, il y avait des robots géants aux temps de Calamity Jane et compagnie. Enfin, selon Natsume, les développeurs de Wild Guns. Bon, ils ont quand même du se gourer de bouquin en cours d’histoire, parce que là, cela dit j’adore l’idée. Mais qui sont donc c’est gars là, et bien pour votre connaissance vidéoludique personnelle sachez qu’ils ont aussi commis (oh, comme je suis vache) Harvest Moon ou encore l’étrange Pocky and Rocky. Ces petits gens se sont donc épris d’une folle envie de faire dans l’anachronisme avec comme base la fabuleuse période du far-west, règlement de comptes avec des six coups et ruée vers l’or en prime. Savant mélange des Mystères de l’Ouest qui passe pour un docu fiction à côté et de Cabal pour le mode de jeu, Wild Guns s’avère un jeu fort plaisant mais malheureusement passé inaperçu, voyons tout cela en détail. Ah au fait Kid, n’oublie ton colt, il y risque de pleuvoir du plomb ce soir…
"Tout ça me rappelle Wild Arms."
Et oui, bonne remarque du monsieur là-bas au fond de la salle ! Si vous connaissez Wild Arms, la série de RPG qui selon moi n’a rien à envier aux FF, et plus particulièrement le 1 sur Playstation, alors vous vous direz que il y a comme un léger air de famille. L’ambiance western sci-fi y est pour beaucoup, puisque c’est la caractéristique commune aux deux softs, mis à part qu’ils soient peu connu et pourtant fichtrement bon. Wild Guns est un jeu de tir, un shoot’em up où l’on ne contrôle pas un vaisseau mais bien un cow-boy solitaire et héroïque, Clint (on sent l’influence d’Eastwood jusqu’à l’apparence du personnage, rappelant l’'homme sans nom dans « Pour une poignée de dollars ») et une jolie jeune femme nommée Annie. Tous deux mitrailleurs de première, l’un est un aventurier des plaines arides du grand ouest américain, l’autre est une femme issue de la petite bourgeoisie d’une ville ou règne un gang de bandits contrôlé par des robots surpuissants. Le scénario, où ce qui ressemble à un scénario s’arrête là, et vous vous doutez bien que les deux compères vont s’allier pour allez buter un max de ces bandits et mettre en pièces les machines.
Mais au-delà de l’histoire, c’est bien d’une ambiance accrocheuse qu’il est question. Le subtil mélange machine de guerre et coutume née du far-west est tout simplement délicieux. Au programme de cet anachronisme inventif, des fusils mitrailleurs, des lasers, des canons Vulcan 20mm (le genre de canon que l’on voit sur les hélicoptères d’attaque, donc bien loin de la période Lucky Luke) pour une action condensées en six niveaux qui ne cesse de s’intensifier. Les niveaux vont de la devanture d’un saloon à l’intérieur du bar lui-même, d’un fort rempli de lingot d’or, des abords d’une ligne de chemin de fer ou encore du désert aride uniquement peuplés de malfrats et de squelettes d’animaux préhistoriques ! Un dépaysement agréable, ou une visite guidée mouvementée de l’ouest américain, c’est selon.
Dans Wild Guns, le jeu se sépare donc comme je l’ai dit plus haut en six niveaux, eux-mêmes découpés en deux ou trois écrans. L’introduction vous met en scène aux abords d’un estaminet, puis continue à l’intérieur et finie sur le toit du bâtiment où vous devez vous mesurez à une machine de guerre imposante à la peinture ocre et à la mitrailleuse aussi énorme qu’un tronc d’arbre ! A partir de là il vous sera offert la possibilité de choisir votre prochaine destination entre quatre niveaux. Pour accéder au dernier niveau et au boss de fin il vous sera donc demander de terminé les quatre niveaux proposés.
Il n’est dans un sens jamais bon de sortir sur une console en fin de vie, vu que les regards sont potentiellement tous rivés sur la génération suivante de console, ce qui est tout à fait logique. Cependant, certaines perles on su me faire mentir mainte fois par le passé, je pense bien sur à Killer Instinct sorti en 1995 ou encore God of War II sur PS2 en 2007. Et bien Wild Guns fait parti de ces très bons jeux qui accompagne dignement la Super Nintendo vers son décès long et traumatisant pour les millions de fans qu’elle a su se faire. A ceci près qu’il n’a certainement pas remporté le succès qui lui était du. Pourtant de qualité il ne manquait pas, ça non !
Parmi les points forts du jeu on pouvait noter une technique satisfaisante couplée à des graphismes fins et colorés. Les décors ne sont pas ce qu’il y a de plus variés, puisqu’on ne quitte finalement pas le désert de l’ouest américain, mais pourtant les développeurs se sont courageusement échinés à proposer des environnements notables, quoique un brin classique. La devanture du saloon, qui constitue le premier écran de jeu impressionne dés le départ, car blindée d’adversaires qui ne cessent de vous mitrailler de partout. Aux fenêtres, cachées derrière des barils d’explosifs, dans des chariots, en train de ramper, ou à genoux, en courant, bref les cibles pleuvent de tout part et c’est un déferlement d’effets graphiques qui s’abat sur nous sans crier gare.
Ça en devient presque brouillon par moment tant l’écran est surchargé d’explosion et effets lumineux en tout genre, mais je suppose que c’est l’apanage d’un bon jeu de shoot. Le design des personnages n’est pas en reste, avec des références claires à Clint Eastwood et les grandes heures du cinéma western spaghetti. Cependant, on noterait avec un peu d’attention que les ennemis ne change pas beaucoup d’apparence, juste de couleur de tunique au mieux. Mais c’est surtout les boss qui retiennent l’attention. La plupart du temps sous forme de robots gigantesque au design inspiré, ils sont impressionnants ! De tailles énormes et animées avec précision, ils contribuent certainement à installer une ambiance angoissante pendant les joutes finales.
Pour finir, je voudrai dire un dernier mot sur les décors. Déjà que les batailles avec une foultitude d’adversaires sont étonnantes, les décors qui sont en grande partie destructible ajoute une dose de carnage jouissif. Des barils explosifs aux bouteilles de whisky dans le bar, en passant par les tables, chaises en bois et chariots cachant indignement des mécréants qui ne rêve que de vous trouer la peau sans prendre le moindre risque, tout peu être détruits. Le tout dans une panique et un défouloir graphique constant. Le seul bémol que j’ai été capable de noter dans tout cela, est la piètre praticité des viseurs lorsque l’on fait une partie à deux joueurs. En effet, le bordel en devient tellement monstre, que la couleur des deux viseurs, quasi identiques n’aide vraiment pas à y voir clair. On perd donc ainsi plus ou moins facilement des vies bêtement.
Tout ça pour en arriver au gameplay, et on attaque là encore un gros morceau du titre. Wild Guns est un jeu de shoot (genre qui a disparu sur les consoles HD, mis à part un Time Crisis 4 relativement dispensable sur PS3 en début de gen), comprenez par là un parent à Time Crisis/House of the Dead pour vous les jeunes. Mais le fait que la vue soit de face et que le personnage soit dirigeable en même temps que le viseur, cela confère à WG des particularités remarquables. Le principe est en fait très simple, et au bout de quelques minutes, peut-être une continue en moins, et vous voilà déjà près à défourailler à tout va ! Outre les tirs classiques et le déplacement du viseur (si vous voulez bouger le personnage, cesser de tirer et servez vous des flèche), les développeurs on penser à proposer un double saut pour permettre d’esquiver des assauts un peu trop virulent.
Si vous sautez en même temps que vous tirez, le personnage fera une roulade, ce qui est encore plus pratique pour rejoindre prestement un coin tranquille de l’écran, le temps de réajuster son curseur et de reprendre l’attaque. Car oui, l’action est non-stop et il vous faudra de la concentration en permanence ! Pour vous facilitez toujours plus la tache bande de veinard, la commande «nitro» vous permettra de faire exploser une bombe, en nombre limité qui aura pour simple effet de balayer tout adversaire sur l’écran. Quel que soit sa résistance (excepté les boss), leurs emplacements ou autre, la zone sera entièrement dégagée pour un petit instant. C’est d’autant plus chouette que l’effet d’explosion est superbe et tout fini en miettes après ça.
Une pression répétée sur le bouton de tir vous fera vous servir du lasso, qui jeter sur adversaire à le don de le paralyser un instant (il devient alors bleuté), contre des cibles un peu trop mouvantes c’est très utile. Bien que quelque fois, dans la panique générale, on s’en serve sans faire exprès ! De plus, un coup de crosse est mis à votre disposition pour envoyer valdinguer un lascar qui s’insinuerait trop près de vous, tellement près qu’il ne pourrait être abattu avec une armes à feu. C’est un petit plus bien vu qui marque une action constante où il faut avoir les yeux décidément bien ouvert. Une barre à chargé, qui augmente au fur et à mesure de vos cartons vous conférera une courte invincibilité ainsi qu’un fusil surpuissant, tandis qu’il vous faudra tirez sur les diverses petites icônes à l’écran pour récupérer des bonus : nouvelles armes (qui change automatiquement, lorsque vous n’avez plus de munition vous reprenez votre armes de base), diamants, sacs d’or et autre.
Pour aller au niveau suivant, il ne suffit pas de tuer tous les ennemis, puisqu’ils sont de toute façon potentiellement en nombre illimité. En bas de l’écran se trouve une sorte de compte à rebours qui baisse au fur et à mesure que vous abattez des cibles. Une fois que vous avez touché assez d’ennemi, et que le compteur est à zéro, l’écran change et vous changez de niveau. C’est sympa et il vous faudra parfois tenir de longues minutes pour voir le prochain écran, ce qui m’amène à vous parler un petit peu de la difficulté. Celle-ci est corsée ! Offrant une action frénétique pour les chauds du pad, elle est pourtant assez rebutante pour les amateurs qui voyaient dans le design attrayant de WG une petite expérience sans prise de tête sur SNES. Pour finir, sachez qu’il est possible de jouer à deux joueurs, ce qui comme dans tous les jeux de shoot permet de se lasser moins vite. En plus du mode aventure, il est permis de concourir contre son ami dans une épreuve de tir sur cible. Cela dit, la maniabilité et la clarté en pâtie, confusion et désaccord s’allient de paire pour faire baisser le funomètre.
Wild Guns est tout simplement ce genre de jeu des plus méconnue, et pourtant bourré de bonnes choses. Fun, offrant une action sans limite et une difficulté qui ferait tenir les plus adroits du pad en respect. Techniquement aboutie et impressionnant et proposant un gameplay qui varie et qui plais en toute circonstance pour le peu que l’on soit un minimum indulgent dans une partie à deux joueurs, Wild Guns peut se targuer d’amuser dans le bon sens du terme ! Et du coup ça ne me ferait pas de mal de rebrancher ma SNES pour aller me fritter avec les robots moi.
Kube : Je préférais nettement Seriously à pas mal de trolls qui sévissent encore sur GK qui insultent gratos dès que tu n'es pas de leur avis ou qui postent sur l'article de certaines marques juste pour cracher dessus.
Beau résumé je connaissais pas ce jeu, par contre le titre me dit quelque chose mais pas sur SNES c'est possible?
L'univers est sympa comme Sunset Riders, en tout cas c'est très beau pour de la Super Nintendo.
Doc: bah ma foi y'a bien un jeu Wild Guns de stratégie qui existe sur navigateur internet, ensuite y'a Wild West Gun, un jeu WiiWare ou encore Wils West Shootout, un des jeux les plus pourri EVER sur Wii
Sinon à part ça je sais pas ce qui ressemblerait de nom à Wild Guns, le film Wild Wild West peut-être
Gunstarred: j'en avais marre du Sonic préhistorique
Mais je changerais régulièrement le logo du groupe pour convenir à tout le monde une fois de temps en temps
Par contre j'ignorais que c'était la même équipe que pour Pocky and Rocky (c'te bombe ce jeu ! )
Quand je vois qu'il a été créé par Seriously...
Kube : Je préférais nettement Seriously à pas mal de trolls qui sévissent encore sur GK qui insultent gratos dès que tu n'es pas de leur avis ou qui postent sur l'article de certaines marques juste pour cracher dessus.
Le jeu dans le trip de Sunset Riders avec un mode 2 joueurs absolument exceptionnel et ce bordel lui confère un charme indéniable ! De l'AMUSEMENT !
Excellent jeu, dans la veine de Cabal, N.A.M 75 et surtout Blood Bros !
tout a fait
mon préféré reste de loin Cabal
Qu'est-ce qu'il est moche le logo du groupe :P
Beau résumé
L'univers est sympa comme Sunset Riders, en tout cas c'est très beau pour de la Super Nintendo.
Sinon à part ça je sais pas ce qui ressemblerait de nom à Wild Guns, le film Wild Wild West peut-être
Gunstarred: j'en avais marre du Sonic préhistorique
Mais je changerais régulièrement le logo du groupe pour convenir à tout le monde une fois de temps en temps