Editeur : Electronic Arts
Développeur : Papyrus
Année : 1990
Support : Amiga (version testée), PC (1989)
Genre : simulation automobile
Nous allons aujourd’hui découvrir un jeu, qui vaux ce qu’il vaux de nos jour certes, mais qui me semble-t-il constitue un sujet de choix si je veux écrire un test oldie. Surtout avec l'actualité automobile de ces derniers jours, Gran Turismo 6, Drive Club, Forza 5... et probablement d'autres à venir (Project CARS?) Il s’agit d’Indianapolis 500 sur Amiga, le plus consolesque (oui si je veux) des micro ordinateurs des années 80. Nombre de jeux de courses sont paru sur cette machine, à commencer par les cultes Stunt Car Racer, Chase HQ (qui est en fait un portage de l’arcade) ou encore dans la série des jeux funs et sans limite Crazy Cars. Mais c’est par le domaine de la simulation de course que Papyrus Design décide de passer avec son Indy 500, ce qui fait du soft le premier du genre sur Amiga.
La course des 500 miles de l’Indiana prend place dans l’Etat des USA du même nom : l’Indiana et consiste à faire courir 33 participants sur une piste parfaitement ovale de 2,5 miles au tour, appelée L'Indianapolis Motor Speedway. Organisée pour la première fois en 1911, deux ans après la création de la piste, la course devient vite une des références du spectacle automobile des Etats-Unis au même titre que Daytonna. Preuve que la course est populaire puisque jusqu’à dans les titres les plus récent l’on retrouve la copie conforme de la piste en forme d’ovale, dans Gran Turismo par exemple où elle sert généralement à tester sa voiture après divers réglages de moteur.
Le jeu propose donc qu’une seule et même piste que l’on doit courir dans une même disposition. Mais tout n’est pas si facile que cela, vous devrez tout d’abord et ceci a valeur de conseil, vous dirigez vers le menu d’entraînement afin d’espérer faire un bon chrono. La possibilité de faire les réglages nécessaires en temps réel sur le circuit sans devoir passer par le stand nous fait non seulement gagner du temps et de la patience, mais aussi nous permet de nous rendre beaucoup plus compte de la gravité de vos modifications techniques sur le comportement de la bête de vitesse que vous contrôlez. La simulation poussant le vice jusqu’à vous obligez à vérifier l’état de vos pneus et la quantité de gasoil qu’il vous reste dans le réservoir sous peine de finir sur le bord de la piste tel un Sébastien Loeb qui aurait perdu ses clés (ah mince, je me trompe de discipline).
Viens ensuite la session des qualifications, comme dans tout bon jeux de course, facultative, mais comme qui dirait indispensable dans Indy 500 pour trouver une bonne place à l’avant du peloton. Dans Indy 500, les qualifications sont un peu particulières, elles consistent à effectuer 4 tours en maintenant la vitesse la plus élevée possible. Une fois les 4 tours effectués, vos 4 vitesses enregistrés au moment où vous franchissez la ligne son additionné pour former une moyenne, plus la moyenne est haute et meilleure sera votre place dans le peloton de départ pour la véritable course.
La course proprement dite offre plusieurs alternatives, 10 tours (25 miles ; 40 km) : la course la plus rapide pour une partie simple et sans prise de tête, sans arrêt au stand et voitures indestructibles. Le mode arcade de Indianapolis 500 si je puis dire. 30 tours (75miles ; 120 km) : l’entre-deux des courses de 25 miles et des courses à distances plus élevées. Elles sont un bon exercice pour vous familiarisé à la piste tout en entrant dans de véritable conditions de course avec arrêt au stand non obligatoire (pour le peu que vous sachiez gérer votre essence) et l’apparition d’un drapeau jaune qui vous averti qu’une voiture accidenté se trouve sur la piste. A vous d’y faire attention ! Viens les 60 tours (150 miles ; 240 km) : Les voitures deviennent fragiles, la moindre erreur (percuter un mur par exemple) est c’est la fin de partie assuré, les arrêt au stand sont obligatoire au vu de la durée de la course et vos capacité sont mise à rude épreuve. Considéré ce mode comme le mode hard. Enfin, les 200 tours (500 miles ; 800 km) : c’est le mode de la simulation par excellence. Pas moins de deux heures et demie de jeu avec de fréquents arrêt au stand pour remplir votre machine de carburant et pour lui changer ses pneus, sans compter l’attention de tout les instants que vous devrez accordé au déroulement de la course sous peine de finir écraser contre un mur de sécurité, rageant lorsque vous sentez poindre la fin du calvaire.
Mais avant de vous lancer dans une course, vous devrez choisir une écurie parmi les 3 disponibles : Lola moteur Buick, March moteur Cosworth et Penske moteur Chevrolet. Si les réglages de bases font que les March sont les plus facile à piloter, mais aussi les moins performantes, quelques séances d’entraînement et des ajustements plus ou moins senties (décalé le pneu droit vers l’extérieur pour mieux contrôler le bolide dans les virages, raidir les amortisseurs pour contrer le vacillement prononcé de la voiture du au faite que le différentiel est absent sur ce genre de véhicule, tout ces petits détails inhérents aux courses de L'Indianapolis Motor Speedway sont à prendre au sérieux), vous ferons découvrir que les trois écuries se valent. Seul les sonorités du moteur (plutôt de bonnes factures d’ailleurs) et le design du tableau de bord change.
Le fait que le circuit ne change pas d’un iota et qu’en règle général, les quinze premiers concurrents sont facile à distancer (si l’on débute la course à la dernière position), cela n’empêche pas qu’il faut néanmoins prendre le temps d’avoir des marques et des repères. Indy 500, ce n’est pas Nascar, et le moindre accident vous est fatal, le déroulement de la course vous obligeant à ne cesser d’accélérer jusqu’à de vitesse vertigineuse, c’est lorsqu’il faut freiner l’espace d’un instant et esquiver les divers épaves sur la piste au bout d quelques tours qui pose problèmes. Ainsi, et involontairement, Indy 500 se procure une touche de stratégie plutôt bienfaitrice dans son déroulement particulièrement fade et identique du début à la fin.
Voilà ce qui en est pour la façon de jouer. Avouer que c’est limite, en effet, et si l’on réfléchi un tant soit peu, qu’est ce qu’Indianapolis 500 nous propose ? Faire une paire de tour sur toujours le même circuit en vague forme de ballon de rugby, peu passionnant à mon goût. Dommage car l’aspect simulation est fort bien retranscrite et les options disponibles nombreuses et intelligentes. C’est pourtant au niveau de la technique que le soft se rattrape. En effet, disposant d’une 3D plus évolués que les softs de course de l’époque sur Amiga, la modélisation des stands et des véhicules sont soignés et la fluidité du tout force le respect, même lorsque l’on doit régler dans les options la diminution du nombre de détails. Les ralentis offerts aux joueurs lorsqu’il à un accident sont bien gérer, pas forcément impressionnant puisque un poil trop court, mais rigolo à voir, selon que vous daigner rire de votre propre bêtise sur la piste (c’est sur qu’assister au désastre au bout de 150 tours, c’est moins marrants…). Le son par contre est assez irréprochable, les moteurs ronronne délicieusement aux oreilles d’un passionné de beaux véhicules, et l’on peux se concentrer sur la piste tout en sachant que l’on à bien dépasser un concurrent rien qu’en tendant l’oreille pour écouter le bruit du moteur de l’autre, bien pensé ! La maniabilité quand à elle entache l’aspect technique d’Indy 500, tout du moins si l’on y joue avec un clavier ou un joystick qui n’est pas analogique. Et comme dans nombre de jeu sur Amiga, il faut bourriner dans une direction pendant une demi seconde pour faire daigner virer le véhicules vers la direction choisies. Le maniement du bolide se fait un peu plus en douceur avec la souris, mais ce n’est pas bien folichon non plus.
En bref, Indy 500, si à l’époque ouvrait le bal au simulation pure de jeu de course, n’en est pas forcément le meilleur représentant sur Amiga et machine à venir. L’animation n’étant pas terrible, les graphismes en 3D prouvant les efforts des développeurs et les sonorités très dans le ton, le gameplay terni ce tableau si bien parti en y ajoutant une touche de grossierté et d’ennuie profond. En effet, le plus gros défaut du jeu, mis à part le fait qu’il n’est pas évident de véritablement finir une course, de 10 tours ou de 200 d’ailleurs, c’est que la course est profondément identique à une autre à cause du fait que le circuit soit toujours le même, et en plus en forme somme toute très basique d’ovale. Le plaisir de jeu, qui est le critère le plus important dans la notation de la plupart des jeux sur Rétro Gamekyo, n’en fait qu’en pâtir.
Vaux mieux retourner sur nos simu auto actuelle quoi. Indy 500 a vraiment trop mal vieilli.

Si y'a bien un genre de jeu qui a bénéficié d'un bond de géant entre les années 90 et 2010, c'est les simulation automobile et les jeux de foot! C'était tellement sommaire et rigide qu'aujourd'hui un Gran Turismo ou un Forza, c'est aussi fun qu'un Super Smash Bros. !