Tout le monde l’aura deviné lors de mon dernier article de blog car je sais que vous êtes bien trop malins : mon énorme colis ne recelait aucunement une cafetière Senseo (et c’est dommage, donc pensez à me faire un don) mais une certaine PlayStation 5, livrée en ce début d’après-midi après une TROP LONGUE attente car personnellement, quand tu me dis qu’une Next Gen arrive chez moi entre 9h00 et 18h00, comprends que je suis déjà chaud/lavé/habillé devant la porte à 08h50, à regarder ensuite toutes les dix minutes le suivi du précieux.
Mais elle est donc enfin arrivée dans son énorme carton blindé de papier bulle qui ont fait la joie de mon chat et je découvre donc que...
PUT*** Y’A UN COUP DANS MA BOITE !
J’en veux une autre...
(On ne dirait pas mais ça tient bien en équilibre.)
On le savait mais ce micro-détail sur la coque, c’est magnifique.
Bon bref, elle est donc là.
Et faut avouer que c’est un « beau bébé » dans les deux sens du terme car oui, visuellement, elle a de la gueule dans cette robe blanche, qui va devoir me motiver à ne plus fumer dans la même pièce pour ne pas avoir un skin jaunâtre néanmoins exclusif, et on appréciera le fait que l’aspect noir laqué soit « enfermé » pour cette fois éviter au maximum les habituelles rayures qui ont affecté quelques consoles par le passé (sont bien moches les dessus des PS4/One vanilla après plusieurs années, hein).
Une Next Gen impressionnante donc, car oui, elle risque d’en impressionner plus d’un et on va de suite enfoncer les portes ouvertes en disant que, effectivement, elle pèse son joli poids (rien qu’en récupérant le colis, tu tiltes direct en mode « oula... ») mais surtout, elle est grande/grosse pour ne pas dire massive. Avec quasiment
40 centimètres, oserais-je d’ailleurs dire que vous ne pourrez pas la rentrer partout (ce qui rappelle que moi-même, je...) et il va falloir user d’astuces pour la caser à la bonne place.
Plus sérieusement, cela aura un évident impact sur la disposition « gamer » de chacun, et même si elle est indéniablement classe à la verticale, la taille de ma nouvelle TV qui bouffe le meuble sur toute la longueur m’a obligé à la poser à l’horizontale, n’ayant de toute façon aucune intention de craquer pour un meuble de soutien (là aussi, si vous voulez faire un don, vous pouvez). Et allongé, le résultat est comme prévu assez mitigé et semble manquer étrangement de naturel, comme si en fait, elle était tombée et attendait sagement qu’un brave veuille bien la relever. Tant pis.
Dans un cas comme dans l’autre, le socle s’adapte à la situation et s’il ne paye pas vraiment de mine, ce bout de plastique fait le taf pour maintenir la bête dans la position voulue en lui évitant d’être directement au contact du meuble afin d’esquiver d’éventuelles rayures pour les plus maladroits (car sachez que vous pouvez faire sans). Pas grand-chose mais toujours très sympa quand c’est offert, surtout que Sony n’hésitait pas un temps à vendre à part ce genre de petit accessoire.
Heureusement que j’ai pu mettre en veille ma partie de Picross.
J’aurais bien mis une Xbox Series X pour le comparo.
Mais Microsoft ne m’aime pas assez, ‘voyez
Plus d’idées : j’ai pris le premier truc qui traînait sur le bureau.
(Pas facile de faire tenir une cartouche debout)
(Info : la PS5 a meilleur goût quand on l’a lèche)
Car je sais que vous vous posez la question.
Donc voilà, c’est ma chatte.
Tu peux la caresser (c'est 5€).
Elle s’appelle Midona #whitewashing
Et du coup j’aurais pu m’arrêter là car quelque part, je n’ai pas ENCORE le droit d’en dire plus (hormis une petite prev de Astro’s Playroom avant la fin de semaine) mais c’était sans compter sur l’existence de la Dual Sense, maintenant sous USB-C.
Et là, je dis OUI !
Enfin !
Car j’ai toujours considéré Sony clairement en retrait sur le secteur des manettes depuis la génération PS360 (et donc quand Microsoft maîtrisait vraiment la chose), notamment la Dual Shock 3 qui était atrocement légère au point d’avoir l’impression de posséder du matos de sous-marque, et si la Dual Shock 4 commençait à bien rattraper le coup en dépit des sticks « museau de clébard » qui se barraient rapidement sur les premiers modèles, là, enfin, on peut rouvrir un vrai débat face au concurrent (sauf pour ceux qui préfèrent telle ou telle position du stick gauche).
Les dimensions sont parfaites, le poids est parfait, et je me suis empressé de ressortir la Dual Shock 4 pour bien me rendre compte que l’évolution drastique était réelle en terme de prise en main, en plus d’avoir elle aussi un très bel aspect.
Même les sticks tiens, dont les contours rappellent un peu la concurrence autant visuellement que par le toucher mais on ne va pas s’en plaindre.
On pourra néanmoins reprocher, selon les goûts, la disparition des couleurs cultes pour les quatre logos, sans trop de raison valable, mais peut-être aussi un bouton on/off du micro placé bien trop près du bouton Home. Une nouvelle habitude à prendre, et déjà quelques couacs à mon actif.
C’est cette fois quasiment invisible à l’œil nu mais avec un bon zoom de tel,
ils sont pourtant aussi sur les gâchettes !
Donc voilà, elle est branchée et fin prête pour bien du taf pour les années à venir, avec donc pour commencer Astro’s Playroom que j’évoquerais dans quelques jours, l’occasion de m’attarder sur les fonctionnalités apparemment magiques de cette nouvelle manette, et dès que j’en aurais le droit et la possibilité les autres morceaux du lancement, avec pourquoi pas un petit mot sur certains jeux rétrocompatibles.
Genre tenter de faire tourner God of War sans réacteur nucléaire à coté.
Je retourne nettoyer le bureau, jeter la brouette de papiers bulles et ranger ce gros carton qui…
J’ai plus de carton.