Le 5 juin 2025 débutera la nouvelle génération de consoles Nintendo avec la Switch 2. Succédant à la première qui aura régné 8 années, et écoulée à date, à plus de 152 millions d’exemplaires dans le monde.
Avant de faire un bilan de son parcours qui arrivera sous peu, je souhaitais d’abord établir un top 15 des jeux qui m’ont le plus marqué sur l‘hybride. Avec pour règle d’exclure tous les portages, remasters, et remakes. Vous ne verrez donc pas d’excellents titres tels que Breath of the Wild, Link’s Awakening, Paper Mario : La Porte Millénaire, ou encore Metroid Prime Remastered.Ah, et il y aura pas non plus de jeu Pokémon car je n’en ai fait aucun sur la console. Désolé d’avance.
Et petite précision toujours nécessaire, il s’agit de mon classement de mes jeux favoris parmi ceux que j’ai terminés. Et ce n’est pas parce qu’untel est moins bien numéroté qu’un autre que cela remet en cause sa qualité. Ceci étant dit, allons-y !
Avec Metroid Prime 4, ce Bayonetta 3 fut sans conteste l’une des plus grandes arlésiennes de chez Nintendo. Car entre son tout premier teaser aux Games Awards 2017, et le trailer du Nintendo Direct du 24/09/2021 où il a refait surface, il s’est écoulé exactement 1386 jours (presque 4 ans) sans aucune news du jeu. C’est anormalement long, et c’est en partie la raison pour laquelle cet opus se situe à la 15e place.
Pour autant, ce Bayonetta 3 est loin d’être mauvais même si je lui ai préféré le 2. On sent que le studio s’est fait plaisir et a voulu faire plaisir aux joueurs avec un gameplay qui pousse la démesure à son paroxysme par ses séquences très « Godzilla » dans l’âme. Du fan service à gogo et qui, sans trop spoiler, m’a fait dire " c’est donc ça le multivers ?" . Une direction artistique très plaisante et en particulier dans une certaine capitale. Et une Bayonetta toujours aussi fringante, sexy, et badass. Il n’existe pas deux héroïnes comme elle dans le média.
En définitive, un véritable feu d’artifice d’action dont la seule ombre au tableau est le personnage de Viola nouvellement introduit. Et que je n’ai pas trouvé particulièrement intéressante autant par sa manière d’être que sa façon de jouer.
N°14 : The Legend of Zelda : Echoes of Wisdom
C’était il y a bientôt 1 an lors du Nintendo Direct du 18/06/2024 que ce nouveau Zelda en vue de dessus fut révélé pour la première fois. Et où enfin on y joue la princesse qui donne son nom à cette saga vieille de presque 40 ans. Un opus qui reprend le style graphique « cartoon / pâte à modeler » du remake de Link’s Awakening ayant fait tant débat à l’époque.
Un plan bien familier
Moi, je l’aime bien ce parti pris visuel. Bien qu’un peu de nouveauté n’aurait pas été de refus. Autant graphiquement que côté environnements. Puisque c’est quasiment le même Hyrule que dans A Link to the Past et A Link Between Worlds. Il y a comme un syndrome à la Breath of the Wild vs Tears of the Kingdom avec leurs reliefs terrestres quasi identiques.
D’ailleurs, en parlant de ce dernier, on sent qu’il a servi d’inspiration à ce Echoes par la possibilité d’appréhender l’aventure comme on le souhaite. En dupliquant presque tout ce qui nous entoure, ennemis inclus. C’est assez original et malin, même s’il est assez facile de « casser » le jeu grâce aux pouvoirs des Echos. Pas l’épisode le plus marquant de la licence, mais j’ai bien apprécié l’expérience.
N°13 : Astral Chain
Alors que le Bayonetta 3 du dessus était toujours en développement, Platinum Games dévoila Astral Chain durant le Nintendo Direct du 13/09/2019. Et déjà, on sentait la patte du studio à qui l’on devait un certain NieR Automata l’année d’avant. Ce qui s’est confirmé manette en mains par son gameplay ultra nerveux et d’une efficacité redoutable avec les Légions. Même si un peu répétitif dans sa structure, et donnant lieu à des combats brouillons quand il y a beaucoup de choses à l’écran. De plus, son ambiance Cyberpunkallègrement inspiré de l’œuvre Akira, fait totalement mouche.
Et j’ai été particulièrement marqué par sa bande-son aux sonorités très électro-pop. Et ce, dès le début du jeu avec le morceau Task Force Neuron qui est ni plus ni moins que le thème du hub central. Autant dire qu’on risquait de l’entendre beaucoup, ce qui n’était absolument pas pour me déplaire. Un pur « banger » comme dirait l’autre.
N°12 : Super Smash Bros. Ultimate
Que je me fasse bien comprendre. Ultimate est un très bon jeu avec un contenu qui dépasse l’entendement. Je pense sincèrement qu’il restera à tout jamais, le plus grand crossover vidéoludique de tous les temps. On n’est pas prêts de revoir de sitôt un aussi bel hommage au média.
Mais la raison pour laquelle il est à cette place, c’est parce qu’il m’a grandement déçu sur des aspects qui me paraissent importants. Notamment son contenu solo comprenant le mode aventure « Lueur du monde » qui m’a eu à l’usure par ses 615 combats d’Esprits pour en venir à bout. Combats totalement déséquilibrés en termes de difficulté d’ailleurs. La disparition des Trophées au profit des Esprits qui se comptent par milliers. Un mode en ligne toujours pas optimal, car sujet aux lags comme ses prédécesseurs.
Ma 1re fois sur Ultimate à Japan Expo 2018 sur scène en Ridley.
Autant pour Melee, Brawl, et l’épisode 3DS, j’ai dû passer respectivement 542h, 466h, et 400h de jeu. Autant pour Ultimate, j’en suis à « seulement » 160h, et il est rare que je le lance de mon côté si ce n’est pas pour jouer en multi local avec des amis. Et pour couronner le tout, je n’ai jamais acheté ses DLC. Ça en dit long sur l’intérêt que j’ai fini par lui porter.
« Everyone is here ! »
Et avec du recul, je trouve que c’est un opus que je ne qualifierai pas « de trop », mais plutôt « du trop ». Ok c’est le Ultimate donc je peux comprendre qu’il fallait mettre le paquet. Avec 69 personnages (82 avec les DLC), 104 stages (115 avec les DLC), 1068 musiques au total, et plus encore. C’est clairement une prouesse d’avoir pu ramener tout le monde. Mais pour le prochain Smash, j’aimerais que Nintendo laisse de côté la surenchère pour se concentrer sur l’essentiel. Et surtout, du neuf.
J’ai déjà longuement évoqué cet opus il y a quelques semaines. Mais pour aller vite et sans me répéter mot pour mot, c’est un excellent jeu, mais beaucoup trop similaire à Zelda Breath of the Wild dans la forme et le fond. D’autant plus qu’il exploite assez mal le ciel, et que j’ai été profondément saoulé par les profondeurs. Et ce, malgré le gameplay assez ingénieux avec les différents pouvoirs de Link. Les efforts faits au niveau de l’histoire et la narration ponctuées par des doublages de qualité en VO comme en VF. Ainsi qu’un Ganondorf impérial qui nous a offert son plus beau combat.
Mon test de The Legend of Zelda :Tears of the Kingdomici.
N°10 : Tetris 99
La première fois qu’on entendit parler de ce jeu durant le Nintendo Direct du 13/02/2019, j’ai cru à un poisson d’avril avant l’heure. Un battle royale avec Tetris ? Et puis quoi encore ? Ça, c’était mon impression à chaud. Puis, 130h de jeu sont passées avec une poignée de Top 1 dans mon palmarès. Si on m’avait dit que j’accrocherais aussi longtemps, j’y aurais pas cru. Clairement le genre de jeu que personne n’attendait, mais qui a fini par trouver son public. Et il aura ouvert la voie à d’autres battle royale de ce type, comme Super Mario Bros. 35 et PAC-MAN 99 qui ne sont plus jouables depuis un moment. Ainsi que F-ZERO 99 toujours actif qui fut annoncé lors du Direct du 14/09/2023, et shadowdrop le jour même.
Et le plus fou dans tout ça, c’est son suivi qui outrepasse la plupart des jeux multijoueurs sur Switch. Proposant régulièrement de nouveaux thèmes à gagner avec leurs musiques. Le dernier en date étant celui de Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition. J’ignore si ce suivi perdurera après la sortie de la Switch 2. À moins qu’un nouveau battle royaleTetris ne vienne le remplacer ? Seul le temps nous le dira.
N°9 : Ring Fit Adventure
Ce n’est pas la première fois que Nintendo incite sa clientèle à se mettre au sport. Et pour cela, il faut remonter presque 20 ans en arrière en commençant par la série des Wii Sports initiée en 2006. Puis les Wii Fit l’année d’après avec sa Balance Board. Et son digne successeur Ring Fit Adventure sorti en 2019. Se jouant avec l’anneau Ring-Con où l’on insère le Joy-Con gauche, et une sangle de jambe pour le Joy-Con droit.
Moi sur le mini-jeu des pectoraux à l’enseigne Nintendo Tokyo.
Et franchement, j’avais trouvé ça génial. Avec ce côté RPG au tour par tour où il fallait surmonter les obstacles et les ennemis en réalisant des exercices avec l’anneau en main. Et même si ça ne remplace en rien une véritable séance de fitness, c’est une bonne manière de garder la forme tout en s’amusant. D’autant plus que le soft propose divers minis-jeux pour renforcer certaines parties du corps. Dont un de mes préférés, celui des pectoraux où mon record perso est de 152 tractions.
N°8 : Super Mario Odyssey
Ça faisait très longtemps que je n’avais pas autant pris mon pied sur un Super Mario en 3D. Depuis les Galaxy sur Wii plus précisément, même si je les ai préférés à ce Odyssey. Avec un Mario qui n’a jamais été aussi agréable à manier couplé à un gameplay très original avec sa nouvelle casquette Cappy pouvant prendre possession de presque n’importe quoi. Certains mondes qui valent le détour, comme le Pays des Chutes et sa sublime musique qui transpire la nostalgie.
En parlant musique, impossible de ne pas évoquer Jump Up, Super Star! qui est devenu un classique instantané. Et plafonnant à 18 millions de vues sur YouTube, 8 ans après sa mise en ligne. Et que dire de l’immense bac à sable qu’est New Donk City. Un des meilleurs niveaux issus d’un Mario 3D pour moi. J’y ai d’ailleurs pété les scores dans le mini-jeu de la corde à sauter. Alors, qui dit mieux que 900 ?
En revanche, ce jeu souffre d’un problème qui n’est hélas, pas étranger aux gros titres Nintendo. Un remplissage forcé et exagéré en termes de collectibles. Après les 900 Korogus de Zelda Breath of the Wild, voilà les 999 Lunes d’Odyssey. Des Lunes omniprésentes et qui, pour la plupart, sont obtenables avec une facilité déconcertante. On est loin du challenge que proposaient les Étoiles de Super Mario 64, ou des Soleils de Super Mario Sunshine.
N°7 : Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau
De base, je n’étais pas un adepte du genre Musō porté par les sagas Samurai / Dynasty Warriors. Puis vint l’annonce de cet Hyrule Warriors qui se déroulait dans le passé de Zelda Breath of the Wild. J’étais curieux de voir ce que ça allait donner, et ça n’a pas loupé après plus de 140h de jeu en incluant les DLC. Un jeu très généreux en termes de contenu. Très fidèle à son modèle. Très audacieux en termes de scénario (ceux qui savent, savent). Et surtout, très addictif. La seule véritable ombre au tableau étant son optimisation sur Switch. Avec un framerate qui ne suit pas toujours, et une qualité visuelle assez inégale en dehors des cinématiques.
Autant vous dire que j’ai très hâte pour sa suite spirituelle Hyrule Warriors : Les chroniques du Sceau prévu cet Hiver sur Switch 2. Et qui explorera le passé de Tears of the Kingdom avec comme personnages jouables, Zelda, Raoru, Mineru, et très certainement Ganondorf.
C’est le jeu que j’ai acheté avec la première Switch. J’avais attendu presque 4 mois après la sortie de la console en mars 2017, pour me la procurer le 21 juillet en pack avec Splatoon 2 en dématérialisé.
Un opus pas bien différent de son prédécesseur paru seulement deux ans avant sur Wii U. Même s’il aura apporté le mode Salmon Run, et un excellent DLC qu’est l’Octo Expansion avec un boss final mémorable. Au final, j’aurais passé environ 160h à repeindre les arènes et les adversaires, et célébré bon nombre de Splatfests. Un suivi qui aura duré 2 ans jusqu’en juillet 2019.
D’ailleurs, le 29 mai 2025, le premier jeu a soufflé sa 10e bougie. Et avec du recul, je me dis qu’il y avait tellement mieux à faire avec cette série. Surtout avec le troisième opus en 2022 qui, sans être mauvais, m’est vite tombé des mains de par ses trop grandes similitudes avec le second que pourtant 5 années séparent. Et dont le suivi s’est aussi arrêté 2 ans après sa sortie. Franchement, ils auraient pu le faire durer un peu plus. Ne serait-ce que pour célébrer cet anniversaire. Sachant qu’à date, aucun Splatoon 4 n’a encore été annoncé.
N°5 : Mario Kart 8 Deluxe
Pour moi l’un des meilleurs opus de la franchise. Alors qu’à la base, ce n’était pas dans mes plans de me procurer cette version Switch de Mario Kart 8 que j’avais déjà bien poncé sur Wii U avec environ 118h de jeu à mon compteur. Puis, j’ai changé d’avis en l’achetant quelques jours après Splatoon 2. À l’époque, les principales différences entre les deux versions étaient la possibilité d’avoir 2 objets dans l’inventaire au lieu d’un. Et un mode bataille totalement retravaillé et que je considère comme étant le meilleur de la saga.
Puis avec le temps, la version Deluxe s’est progressivement enrichie en contenu. Via l’inattendu DLC du pass de circuits additionnels (dont j’ai fait un top 10 de mes circuits favoris) qui élèvera le total à 96 tracés et 50 personnages. Et en options de jeu par la possibilité de choisir quels objets pouvaient apparaitre en pleine course. Un suivi qui aura duré jusqu’à novembre 2023 lors de l’ultime vague de circuits. Du jamais vu pour un jeu Nintendo.
D’après le dernier bilan financier annuel de Nintendo en date du 9 mai 2025, MK8DX s’est écoulé à 68,2 millions d’exemplaires dans le monde. Et sans compter Wii Sports qui était inclus en pack avec sa console, c’est à ce jour le jeu Nintendo le plus vendu de l’histoire. Et je souhaite d’avance bon courage à Mario Kart World sur Switch 2 pour en faire autant.
N°4 : Xenoblade Chronicles 3
J’ai littéralement découvert le genre du J-RPG avec le premier Xenoblade Chronicles sur Wii en 2010. Un jeu qui m’a marqué comme peu d’autres avant, et après lui. Au point où il figure dans mon classement des 10 jeux de la décennie précédente. J’ai été bluffé par son monde ouvert qui m’impressionne encore aujourd’hui. Et happé par son scénario m’ayant pris de revers comme jamais. Puis vint le second opus sur Switch fin 2017, que j’avais beaucoup aimé et même hésité à mettre à la place du 3 dans ce top.
Et ce n’est même pas la musique du boss final..
Pourquoi cette hésitation ? En partie par le fait que cet opus est beaucoup plus long à démarrer. Et parce que sa bande-son qui, bien que de grande qualité (le morceau Moebius Battle est incroyable), est pour moi en deçà de ses prédécesseurs que je trouve encore aujourd’hui exceptionnelles. D’ailleurs, j’en ai déjà parlé iciet là.
Mais pour le reste, c’est clairement l’épisode le plus abouti de la série. En termes de gameplay avec son système de combat à base d’arts et de combos qui a été encore amélioré et a gagné en dynamisme avec le système d’Interlien. En termes d’histoire avec un contexte beaucoup plus mature et où la mort fait littéralement partie de l’intrigue. Et surtout, les personnages les mieux écrits, tous Xenoblade confondus. Noah et Mio, je ne suis pas prêt de vous oublier. Et je n’oublierai pas non plus la fin du chapitre 5 que je ne spoilerai pas, mais qui m’a mis plus bas que terre émotionnellement.
Ça me fait un pincement au cœur de me dire que Xenoblade, c’est probablement terminé pour de bon.
N°3 : Metroid Dread
À la troisième marche du podium, le retour triomphal de Metroiddans une nouvelle aventure en 2D par Mercury Steam. Et sans compter Samus Returns sur 3DS par le même studio, ce n’était pas arrivé depuis presque 20 ans avec Fusion qui précède Dread scénaristiquement. D’ailleurs, sur cet aspect, c’est certainement l’opus le plus important de toute la saga. Puisque sans trop divulgâcher, l’intitulé Metroid prend tout son sens avec ce fameux twist et ce qui arrive à Samus Aran vers la fin du jeu.
Une chasseuse de primes qui d’ailleurs, est au sommet de son art et de sa prestance. Rappelant à quiconque que c’est elle la patronne. Il y a seulement face à ces robots tueurs que sont les E.M.M.I qu’il est difficile de faire le malin. Même si ça ne valait pas la terreur absolue qu’inspirait le SA-X de Fusion.
De plus, Samus n’avait jamais été aussi maniable dans un opus 2D. Un gameplay entre modernité et tradition, qui a su s’adapter avec son époque sans renier ses racines. Et l’antagoniste final est d’une classe impériale avec un combat pas évident.
Pour la médaille d’argent, un autre retour triomphal d’une saga en 2D. Et il s’agit de Super Mario Bros. Qui, depuis New Super Mario Bros sur DS, a eu beaucoup de mal à se renouveler dans sa formule. Et ce nouveau départ amorcé par Wonder, a clairement fait le plus grand bien à cette saga de jeux de plateformes bientôt quarantenaire dans quelques mois.
La première chose qui m’a frappé dès les premiers trailers, c’est qu’il est visuellement à tomber. Avec un style graphique chatoyant et des animations assez poussées pour un jeu du genre. Un gameplay qui se réinvente à chaque instant en grande partie grâce aux Fleurs Prodiges. Rares sont les jeux vidéo qui m’ont autant surpris, émerveillé, et procuré le sourire aux lèvres du début à la fin.
Sachez qu’à la base, cet opus n’était absolument pas prédestiné à cette première place. Puisque lors de son reveal au Nintendo Direct du 14/09/2018, je n’avais touché à aucun jeu de la franchise. Mes attentes envers ce Luigi’s Mansion 3 étaient alors assez basses. Cependant, cette annonce m’a motivé à me mettre à ses prédécesseurs.
En commençant par le 2 sur 3DS, et que j’ai trouvé très pénible à faire. Entre les appels intempestifs de Karl Tastroff qui flinguent le rythme. Un Luigi aussi maniable qu’un 33 tonnes en plein affrontement. Une structure très répétitive avec des manoirs que l’on revisite souvent, et des combats contre les fantômes qui se ressemblent presque tous. D’ailleurs, l’un d’eux à failli me faire ragequit le jeu. Il n’y a absolument rien d’amusant à devoir se retaper des rangées entières d’escaliers à chaque dégringolade..
Franchement ça partait mal. Mais j’ai quand même enchaîné avec le tout premier sur Game Cube. Et l’expérience fut étonnamment bien plus agréable. D’autant plus que sur le plan technique, il reste encore impressionnant aujourd’hui. Il fait d’ailleurs partie de mon Top 10 des jeux de la console cubique.
Avec tout ce bagage, j’étais fin prêt pour ce 3e opus qui refera surface à l’E3 2019. Un salon très spécial pour moi, puisque ce fut la première et seule fois que j’ai eu la chance de participer à cet événement où j’avais toujours rêvé d’être. Et ce Luigi’s Mansion y était testable. Mes impressions de l’époque étant très encourageantes, c’est à partir de là que mon intérêt pour ce jeu basculera totalement. Je n’avais qu’une seule hâte, c’était de l’acheter dès sa sortie.
Et enfin, le 31 octobre 2019 le jour même d’Halloween, le voilà entre mes mains. Tellement impressionnant visuellement au niveau des textures, des jeux ombres, et des animations de personnages, qu’encore aujourd’hui j’ai du mal à croire qu’il est sorti sur Switch. J’ai également été bluffé par la physique du jeu où presque tout le décor réagit à l’aspirateur de manière réaliste. Des niveaux variés avec un thème pour chaque étage du manoir gratte-ciel. Mention spéciale au studio de tournage qui est le meilleur d’entre eux.
En résumé, le contexte de découverte de cet opus, et toutes ses qualités, font que ce Luigi Mansion 3 est mon jeu préféré de la première Nintendo Switch.
Conclusion
Ce n’était pas évident de choisir que 15 jeux au sein de ma collection qui en comprend une trentaine en comptant le physique et le dématérialisé. Sachant que parmi les exclusivités Switch, il y a encore des titres que j’aimerais faire comme Kirby et le Monde Oublié, Cereza and the Lost Demon, Pikmin 4, et Paper Mario: The Origami King pour ne citer que ceux-là. Sans oublier Metroid Prime 4 Beyond qui arrive cette année sur les deux machines. Autant dire que je suis loin d’en avoir fini avec cette console qui a d’ores et déjà une des meilleures ludothèques de l’histoire de Nintendo.
Hier le 28 mai 2015 (le 29 en France) le tout premier Splatoon sortait sur Wii U. Un ovni vidéoludique comme on en voit rarement dans le média, qui aura connu un succès fulgurant au Japon et particulièrement sur Switch avec les deux opus qui ont suivi.
Récapitulatif des ventes :
Splatoon :4,94 millions Splatoon 2 :13,6 millions Splatoon 3 :11,96 millions
Il y a deux ans aujourd’hui, sortait Tears of the Kingdom sur la première Nintendo Switch. Un opus qui avait la très lourde tâche de succéder à l’un des jeux vidéo les plus acclamés de ces 10 dernières années que fut Breath of the Wild. Voici enfin mon avis sur cette suite qui fut loin d’avoir fait l’unanimité.
De toute la franchise, cet opus est celui qui aura mis le plus de temps à voir le jour. Le point de départ étant le 11 juin 2019 durant l’E3 de la même année. Une annonce à laquelle je ne m’y attendais pas. Du moins, pas aussi tôt. Puisque ça ne faisait que 2 ans et quelques mois que Breath of the Wild était sorti le 3 mars 2017. En revanche, aucune date n’avait été montrée via ce trailer. Même s’il ne faisait aucun doute qu’on ne le verrait pas avant 2021 au minimum.
Et effectivement, il a fallu attendre deux ans pour que le jeu refasse surface le 15 juin 2021 à l’occasion du Summer Games Fest / E3. Via un trailer qui nous montra le ciel pour la première fois, et m’a rassuré sur le fait qu’on explorera autre chose qu’un Hyrule dont on connait déjà les reliefs. On y apprenait également que la firme souhaitait « viser une sortie pour 2022 » pour reprendre leurs termes. Le sens des mots est important, car ça voulait dire que même Nintendo n’était pas sûr de tenir leur promesse. Et aujourd’hui, on sait pourquoi.
Car le 29 mars 2022, Nintendo publia une vidéo dans laquelle intervient le producteur de la série Eiji Aonuma, pour nous informer que ce nouvel opus serait reporté au printemps 2023. De ses propres dires, la justification fut d’étendre le développement du jeu pour le peaufiner au maximum. Mais ce qu’on ne savait pas encore à ce moment-là, c’est que TotK aurait pu tout à fait sortir en 2022. Cela sera confirmé en mai 2023 via une interview entre Aonuma et le Washington Post.
Plus de 5 mois après la vidéo du report, la date définitive du 12 mai 2023 est lâchée durant le Nintendo Direct du 13 septembre 2022. Presque 4 ans après la toute première annonce, et plus de 6 ans après Breath of The Wild. Un délai sans précédent dans l’histoire de la franchise. Pour vous donner un ordre idée, il ne s’est écoulé que 5 ans et quelques entre la sortie de ce dernier en 2017, et Skyward Sword sur Wii en novembre 2011.
“Same, but different ?”
On avait appris par la toute première annonce que TotKallait reprendre la même topographie que son prédécesseur. Et dès lors, ça m’a posé problème. Autant je n’ai rien à redire dans le cas d’un DLC ou d’une extension. Autant pour un nouveau jeu Zelda sur console de salon, je suis plus mitigé. Quel intérêt de réutiliser une map d’un opus antérieur au lieu de repartir sur quelque chose de neuf ? Mais tout en gardant les mêmes fondations comme ce fut le cas pour Majora’s Mask après Ocarina of Time ? Je ne comprenais pas ce parti pris ni où ça allait nous mener.
Ces interrogations n’arrêtaient pas de me trotter dans la tête durant les premières heures. Même si plus j’avançais, plus je me rendais compte que la surface visible au sol n’est pas qu’un bête copier-coller. Je me suis surpris à redécouvrir certains lieux déjà bien familiers, et constater des changements plus ou moins subtils au niveau de la topographie. La simple présence des grottes (que j’ai beaucoup aimé visiter) en est le parfait exemple. Pour autant, je n’ai pas eu la même soif d’exploration que dans le premier opus.
Pour atténuer cet effet de redite, il suffit d’abord de lever les yeux vers le ciel qui est de nouveau explorable, comme dans Skyward Sword (mais sans Célestriers). Et qui, pour moi, est une semi-déception. Certes, il y a beaucoup plus d’îles et d’îlots que dans l’opus précité, mais ça reste assez anecdotique. Puis, quand on sait que le plus gros de la communication a été fait là-dessus, au point où c’est littéralement sur la jaquette, il y a de quoi tomber de haut. D’ailleurs, en parlant de « tomber », la chute libre est plutôt grisante dans ce TotK.
Ceci dit, il y a deux exceptions notables concernant cette sous-exploitation des cieux. À commencer par la grande île du prélude où on apprend les bases. Et qui est d’ailleurs, un des tutoriels les plus complets que j’ai vus depuis très longtemps dans un jeu vidéo. Et l’ascension d’Hebra pour le temple du vent qui fut très satisfaisante.
Et si on creuse un peu (au sens littéral du terme), on tombera dans les profondeurs d’Hyrule. L’autre élément de taille concernant l’exploration, et que Nintendo s’est bien gardé de révéler avant la sortie du jeu. Lors de ma découverte des lieux, j’ai d’abord été agréablement surpris. Par l’ambiance très mystérieuse accentuée par le fait qu’on n’y voit presque rien sans source lumineuse. Par la direction artistique qui change beaucoup de l’extérieur. Et surtout par sa superficie qui est quasiment aussi vaste que le plancher des vaches.
Et ce n’était peut-être pas nécessaire. Parce que plus le temps passait, plus je détestais explorer ce territoire, car tout y est terriblement redondant. Mis à part pour farmer du Sonium pour nos constructions, et pour une petite partie du scénario, je n’y trouve que très peu d’intérêt. D’autant plus que ça recycle les ennemis et les boss de la surface à foison. À l’exception des Yigas et du grand Kohga qui y ont visiblement élu domicile, et des Gigatraciens qui m’ont fait un peu flipper la première fois.
D’ailleurs, en parlant de créatures terrifiantes, les gardiens de BotW ont totalement disparu pour laisser place à bien pires qu’eux. Des mains de Miasme pouvant surgir à tout moment durant notre ballade à Hyrule, et qui draineront notre énergie vitale dès qu’on se fera attraper. Un véritable cauchemar ambulant qui a dû hanter bien des nuits. Et comme si cela ne suffisait pas, la destruction simultanée de toutes ces mains fera apparaître un clone de fantôme de Ganon. Rien que ça.
Ce qui m’amène à dire que cet opus figure parmi les plus difficiles de la saga. J’ai été surpris de voir à quel point je me faisais rétamer durant les premières heures. Alors que je sortais tout juste de près de 400h sur BotW. Les ennemis étant plus puissants, notre résistance étant moindre, et les armes non fusionnées faisant moins de dégâts.
En parlant du bestiaire, ça s’est très légèrement étoffé. Même si on retrouve beaucoup de créatures de BotW comme les Chuchus, Bokoblins, Hinox, Lézalfos, Lithorok, et Lynels pour ne citer que ceux-là. Quant aux nouveaux venus, j’ai retenu les chefs Boko, Trogoblins, les dragons tricéphales que sont les Griock, et les Golemax qui sont très sympas à affronter.
Niveau bande-son et ambiance sonore, on demeure globalement en terrain connu. Ça reste bien, mais très similaire à BotWcar pas mal de ses morceaux (dont j’ai déjà parlé il y a quelques années) ont été réutilisés tels quels.
En revanche, il y a du très bon pour les nouvelles pistes. Comme celle du boss Colgera empruntant un peu de l’opus Wind Waker dans sa mélodie, et qui me procure systématiquement des frissons. Un des moments les plus épiques du jeu.
Peu avant la sortie, les développeurs avaient teasés le retour des « donjons à l’ancienne ». Alors certes, c’est autre chose que les Créatures Divines de BotW dont je n’étais pas spécialement fan, même si je saluais l’originalité du concept. Mais on en est encore loin. Ça ne vaut clairement pas ceux d’Ocarina of Time, Twilight Princess, ou Skyward Sword.
Et ça, c’est la faute au monde ouvert. Car dans un opus plus linéaire, les temples s’enchaînaient de manière chronologique dans l’aventure avec une difficulté croissante. Depuis BotW, c’est différent vu que l’on peut commencer par n’importe lequel. Ce qui, en soi, n’est pas un problème. Le vrai souci étant le level design qui n’est pas toujours inspiré. Entre le temple de la Foudre et celui de l’Eau, il y a un énorme fossé. Le premier est pour moi l’un des meilleurs du jeu, tandis que celui de l’Eau est certainement le pire. Et je n’ai même pas envie de m’attarder sur son boss risible au possible.
Quand la liberté s’étend au gameplay
Ce qui avait fait la renommée de BotW, c’est le sentiment de liberté absolu qu’il nous procurait. Une fois sorti des sanctuaires tutoriels, on pouvait aller où l’on voulait, quand on le voulait. Quitte à taper directement le boss de fin pour les plus téméraires. Dans TotK, c’est à peu près pareil côté exploration, car tout Hyrule nous sera accessible passé l’île du prélude. Mais là où cet opus se démarque réellement de son prédécesseur, c’est par son gameplay avec les différents pouvoirs laissant libre cours à l’imagination des joueurs.
À commencer par l’Emprise. Permettant à Link d’assembler plusieurs éléments entre eux pour construire des moyens de locomotion terrestres, maritimes, ou aériens. Comme par exemple, fixer des turbines à un planeur pour s’en servir comme d’un avion.
Ensuite vient l’Amalgame, un de mes préférés. Qui permet lui aussi de faire des combinaisons d’objets, mais directement sur notre équipement et pour un maximum de deux. Comme amalgamer une flèche avec un élément naturel pour en faire une flèche de feu, d’eau, ou électrique. Une épée avec une autre épée pour augmenter sa portée et sa résistance. Ou bien un bouclier avec un bloc de glace pour glisser beaucoup plus facilement au sol. Franchement, je pense que les possibilités de fusions se comptent par milliers. Et je trouve ça génial.
En revanche, ce que je trouve nettement moins génial, c’est l’ergonomie qui est une honte absolue pour un jeu sorti en 2023. Surtout après un BotW qui avait déjà le même problème, mais dans des proportions moindres. On passe beaucoup trop de temps à dérouler un inventaire toujours aussi horizontal, pour trouver de quoi faire un Amalgame. Y a pas pire pour casser le rythme.
Quant à la Rétrospective, il permet d’inverser le mouvement d’un objet ou d’un mécanisme pendant quelques secondes. Comme un rocher tout juste tombé du ciel que l’on pourra faire remonter. Un projectile ennemi qu’on pourra renvoyer. Je m’en suis beaucoup servi dans les sanctuaires et les grands temples.
Et le dernier pouvoir que je souhaitais évoquer, c’est celui de l’infiltration. Pas celle à la Sam Fisher où il faut être le plus discret possible, mais celui qui nous fait passer à travers les plafonds. Pour peu que la surface à traverser soit suffisamment plate, et que le plafond ne soit pas trop haut. Très pratique pour sortir d’une grotte ou simplement faire de la reconnaissance de terrain. Car le temps se fige durant l’action.
Je trouve ces pouvoirs vraiment intéressants, originaux, et bien intégrés. Ça pousse à la créativité même si, me concernant, je n’ai pas une imagination débordante. N’était pas très familier avec des jeux « bac à sable » comme Minecraft (dont ce Totk se rapproche beaucoup), je préfère aller à l’essentiel en construisant des choses fonctionnelles avant d’être esthétiques.
Et je pense que c’est la raison pour laquelle cet opus a mis si longtemps à sortir. Car il fallait impérativement que tout marche sans accrocs. Ce qui est déjà une prouesse en soi. Mais avec toutes ces possibilités, c’est encore plus facile de « casser » le jeu. Pour peu que l’on synchronise efficacement les pouvoirs et les assemblages, il est possible de boucler un temple (celui du Feu, au hasard) en quelques minutes à peine.
Les larmes du royaume
Niveau scénario, BotW était assez « léger » en dehors des souvenirs. Qui nous permettait de voir le monde d’Hyrule un siècle avant les événements du jeu. Pour TotK, c’est presque pareil, mais sous la forme des Géoglyphes. Des symboles de très grande taille à même le sol, renfermant également des souvenirs qui, pour le coup, sont bien meilleurs que dans le premier jeu.
Même si j’aurais apprécié qu’on puisse les révéler de manière chronologique. Cela m’aurait évité de gros spoilers concernant les actions d’un personnage extrêmement important dans cette saga, et qui semait la terreur et le chaos durant cette époque lointaine.
Je veux bien sûr parler de Ganondorf. Qu’on n’avait pas revu dans sa forme humaine dans un épisode canonique depuis Twilight Princess en 2006. Et qui a fait un retour triomphal dans ce TotK. Pour moi, c’est de loin sa meilleure incarnation. D’abord par son design qui pue le charisme. Sa dangerosité qui n’a jamais été aussi palpable que dans cet opus. Et surtout par ses combats qui se hissent dans le haut du panier de la saga.
Mais Ganondorf n’était pas le seul personnage très important de ce TotK. Car dans l’ancien Hyrule, un certain Rauru en était à sa tête aux côtés de Sonia. Lui qui sera d’une aide salvatrice pour Link durant l’aventure en lui confiant son bras droit. J’ai apprécié l’histoire racontée sur ce couple nouvellement introduit, leurs interactions avec Zelda, et leur dévotion pour faire prospérer le royaume d’Hyrule face à la menace que représentait le roi démon.
Comme dans le premier jeu, une fois tous les souvenirs classiques révélés, cela nous donne accès à un dernier que je ne raconterai pas ici. Mais qui est certainement le plus gros plot twist, tous Zelda confondus. Et peut-être même du jeu vidéo en général. Non seulement je n’avais strictement rien vu venir. Et en plus ce ça, cette séquence m’a émue comme rarement dans la série. La cerise sur le gâteau étant l’obtention de la Master Sword qui s’est ensuive. Et étant de très loin la plus belle de toute la saga. En termes de mise en scène, et surtout d’enjeux. Ceux qui savent, savent..
Conclusion
Ça m’aura pris 2 mois, 160h de jeu, et 61% de complétion pour faire le tour de ce Tears of the Kingdom. Ce fut une belle aventure avec une histoire plus prenante et dramatique, et une princesse Zelda à son apogée. Sur le plan technique, cet opus est tout simplement irréprochable. Je n’ai pas souvenir d’avoir subi un seul bug ou freeze durant toute ma session. Et je pense que le report d’une année y est pour beaucoup.
En revanche, TotK a un très gros problème. Et il s’appelle Breath of the Wild. Mes craintes qui s’étaient manifestées en 2019 n’ont fait que se renforcer au fil de l’aventure. Le sentiment de redite est trop important. Et ce n’est pas le ciel à peine exploité, ni les profondeurs trop vastes pour ce que c’est, qui y changeront quoi que ce soit. J’avais davantage l’impression de jouer à une version certes, bien plus aboutie de BotW, plutôt qu’un nouvel opus. Et nul doute que si ce TotK était sorti tout seul, il aurait été perçu bien différemment et plus élogieusement.
En soi, ça n’enlève rien à la qualité globale de cet opus. Il reste dans le haut du panier des jeux à monde ouvert, et a su donner une nouvelle dimension à la saga en termes de gameplay avec les différents pouvoirs de Link. Et bien qu’objectivement, TotK est meilleur que BotW sur beaucoup d’aspects, ma préférence reste pour ce dernier que j’avais même fini à 100% à l’époque. Ce que je ne réitérerai pas pour TotK qui a poussé les curseurs beaucoup trop loin côté complétude (1000 Korogus ? Vraiment ?). D’ailleurs, avant d’écrire ce test, ça faisait presque 2 ans que je ne l’avais pas relancé. Ça en dit long.
C’était le 10 mars 2015. Les autrichiens de chez Moon Studios venaient de livrer leur tout premier projet que fut Ori and the Blind Forest. Un jeu d’exception (que j'ai classé parmi mes 10 jeux de la décennie précédente) avec une bande-son encore plus exceptionnelle que l’on doit à Gareth Coker.
Dix ans (et 2 mois) plus tard, je souhaitais lui rendre hommage dignement avec ma sélection d’une douzaine de morceaux parmi mes favoris. Et chacun ayant une histoire que je raconterai au fur et à mesure. Il y aura donc du spoil.
À peine le jeu est lancé pour la première fois, que la voix d’Aeralie Brighton (que l’on va beaucoup entendre ici) nous berce déjà les oreilles. Chantant durant la nuit d’orage de la cinématique d’introduction, alors qu’une feuille d’un éclat étincelant vient de se détacher de l’arbre des esprits. Virevoltant à travers la forêt jusqu’à atterrir quelque part.
Naru, Embracing the Light
Ce « quelque part » étant chez Naru. Une créature de la forêt qui, comme le titre de cette musique l’indique, va embrasser cette lumière qui est en réalité celle d’Ori. Un esprit de la forêt, et le personnage que l’on incarnera dans cette aventure.
S’ensuivit le début d’une amitié très forte entre ces deux personnages. Ressentie pleinement avec cette musique apaisante et joyeuse. Que l’on doit essentiellement à la flûte traversière de Rachel Mellis dont c’est sa première contribution dans cette bande-son. Et qui, vers 0:59, prend son envol avec une mélodie qui me donne systématiquement un sourire aux lèvres.
The Blinded Forest
Après les bonnes ondes du morceau précédent, changement radical d’ambiance avec celui qui donne son titre au jeu, et que l’on peut traduire par « la forêt aveuglée« . Une forêt qui, bien des années plus tard, se meurt à petit feu et pourrait devenir la tombe de notre duo s’ils n’y trouvent pas de quoi se nourrir. Ori s’attelle donc à la tâche en traversant sous un soleil couchant, mais loin d’être chaleureux, cette forêt terne et dont les arbres se sont dépossédés de leurs feuilles.
Puis, sur le chemin du retour pendant que les violons résonnent, Ori voit des fantômes de souvenirs des moments partagés avec Naru. Qui, telles des lueurs d’espoir, illuminent un peu une forêt déjà bien assombrie. Un espoir qui, hélas, s’éteindra en même temps que la musique et les dernières notes de piano. Lorsque Ori retrouvera son amie dans un coma profond. La faim ayant eu raison d’elle.
First Steps Into Sunken Glades
Alors qu’Ori s’affaiblit à son tour, l’arbre des esprits le remettra sur pied après avoir puisé dans ses dernières forces. Un réveil qui se fera au sein des carrières englouties, marquant le véritable point de départ de l’aventure. Un lieu dominé par un violet peu rassurant, et enveloppé par une musique autant mystérieuse que mélancolique qui doit l’essentiel de son atmosphère à son piano. Et plus particulièrement vers 1:53.
Up the Spirit Caverns Walls
On avance petit à petit dans la forêt pour arriver aux cavernes spirituelles. Un lieu qui, visuellement et musicalement parlant, demeure certes moins austère que les carrières, mais pas moins dangereux. Car il faudra être constamment sur ses gardes, et rester attentif à son environnement. Une musique accompagnée par le hautbois de Tom Boyd qui semble progressivement inciter à la découverte, jusqu’à mon moment préféré vers 2:30 comme pour nous dire "cette zone est à toi désormais".
The Spirit Tree
Première musique où on entendra ce qui deviendra le thème d‘Ori. Marquant la premièrerencontre entre ce dernier et l’arbre aux esprits. Dégageant une aura mystique et solennelle que l’on doit encore aux pianos, et surtout aux vocalises d’Aeralie Brighton.
Restoring the Light, Facing the Dark
Juste après qu’Ori ait restauré l’élément de l’eau (d’où le « restoring the light« ), une séquence d’échappatoire commune au genre du Metroidvania se lance. Celle où on doit fuir le niveau dans un temps imparti sous peine d’un Game Over. Ici, c’est l’eau qui est en train de tout engloutir. Et afin d’éviter une noyade certaine, il faudra se frayer un chemin vers le sommet en usant de la technique signature du Bash. Permettant de se projeter depuis un ennemi ou un projectile environnant, tout en figeant le temps autour de nous au moment de l’action.
Sauf que cette séquence d’échappatoire n’est pas comme les autres. Par sa mise en scène de haute volée, et surtout par sa musique qui est tout simplement l’une des plus incroyables que j’ai pu entendre dans un jeu vidéo. Une tempête orchestrale rythmée par les pianos et les violons. Et qui, dans le feu de l’action, m’aide à surmonter la frustration des échecs répétés. Le stress de l’eau qui me poursuit. Et me donne du courage pour cette ascension épique. Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà ressenti ça dans un JV avant ce morceau. Et ça ne s’arrête pas là.
Car la seconde moitié prend une tournure d’abord plus menaçante avec le premier face à face entre Ori et Kuro (d’où le « facing the dark« ). Le principal antagoniste représenté par une chouette gigantesque, terrifiante, et nourrie par une haine incommensurable envers Ori. Et qui, d’un battement d’ailes, le précipitera dans le précipice. La cinématique se terminant par Kuro se rapprochant dangereusement d’un Ori en pleine chute libre, suivi d’un fondu au noir laissant planer le doute sur son sort.
Un pur chef-d’œuvre. Où quand la musique ne fait qu’un avec ce qu’on voit à l’écran.
Home of the Gumon
Assez tôt dans l’aventure, Ori croisera la route de Gumo. Une créature discrète de la race des Gumon, et dont le but initial était de nous mettre des bâtons dans les roues. Durant l’exploration de son repaire, il nous tendra de nombreux pièges jusqu’à ce que l’un d’eux se retourne contre lui et le mette dans une situation de danger de mort. Ce qui ne l’empêchera pas d’être sauvé par Ori malgré ses tentatives pour le mettre hors d’état de nuire. Suite à quoi, toute l’hostilité que Gumo avait envers lui disparaitra. Et il lui rendra la pareille en le sauvant à son tour des griffes de Kuro après le fondu au noir de la cinématique évoquée plus haut.
Plus tard dans le jeu, on retrouvera ce même Gumo au sein de ses terres natales. Ou du moins, ce qu’il en reste. Car on apprendra en même temps que lui, qu’il est en réalité le dernier de son espèce. Tous ses congénères ayant succombé à un froid que l’on ressent littéralement par cette musique pleine de chagrin et de regrets. Moi-même, ça m’a foutu le cafard et j’ai eu de l’empathie pour un personnage pas très appréciable à son introduction.
Riding the Wind
Pour les deux morceaux qui vont suivre, la flûte traversière de Rachel Mellis fera tout le boulot. Celui-ci nous donnant l’impression de planer au sein d’un territoire infesté de hiboux et de ronces, et où le vent sera notre plus grand allié. Un morceau qui prend une toute autre dimension à 2:27.
Completing the Circle
Quant à celui-là, c’est probablement celui que je préfère dans ce style avec sa montée en puissance à 1:00. Et qui se lance dès qu’Ori complète son cercle de capacités avec l’obtention du saut chargé qui est la dernière de son arsenal. Le thème d’un héros accompli en quelque sorte.
Fleeing Kuro
La conclusion de cette aventure est proche avec la musique de la séquence d’échappatoire finale. Bien plus stressante que celle évoquée plus haut, car c’est Kuro qui nous pourchasse au sein d’une forêt en flammes et qu’elle ravage sur son sillage. Kuro dont la menace n’a jamais été aussi palpable qu’ici. Avec ses cris stridents en arrière-plan, rappelant constamment sa présence et sa volonté de nous oblitérer. Par cette musique, on ressent clairement l’urgence de la situation, la détresse, et notre impuissance face à cette chouette vengeresse et pratiquement invincible.
The Sacrifice
Après cette séquence haletante, Ori commença à planer en direction de l’arbre aux esprits pour parachever sa quête. Mais c’était sans compter la réapparition soudaine de Kuro qu’Ori croyait pourtant avoir semé. Bien décidé à l’empêcher d’aller plus loin en le faisant tomber violemment au sol. Une chute dont Ori ne semble pas pouvoir se relever. Le laissant à la merci d’un Kuro s’apprêtant à lui porter le coup de grâce.
Et c’est ce qui aurait pu arriver sans l’intervention de Naru qui surgit de la forêt en flammes. Accourant vers Ori pour le protéger de Kuro au péril de sa propre vie. Un acte de bravoure, et surtout d’amour, rappelant celui que la chouette éprouvait envers ses petits qui ont été presque tous décimés, sauf un. Et c’est pour sauver ce dernier que Kuro choisit de se sacrifier. Par un aller simple vers le grand arbre pour raviver la lumière qu’elle avait elle-même volé. Et c’est ainsi que l’ombre Kuro, disparut enveloppée de la lumière de Nibel.
Light of Nibel
Joie, émerveillement, peur, colère, tristesse, cette bande-son m’aura fait passer par toutes les émotions imaginables. Et la musique des crédits de fin (2,6 millions de vues sur YouTube), assez semblable à « Restoring the Light, Facing the Dark« , en est la parfaite synthèse. Certainement une des plus poignantes que je n’ai jamais écoutées dans ce média. J’ai les larmes aux yeux à chaque fois que je l’entends, même 10 ans après. La fin d’une belle aventure qui m’a marqué à vie.
Conclusion
Ainsi s’achève ma rétrospective sur cette OST dont je voulais parler depuis très longtemps. Même si à l’époque, elle ne fut pas récompensée à sa juste valeur. Comme ce fut le cas aux Games Awards 2015 où elle méritait clairement face à Fallout 4, Halo 5: Guardians, The Witcher 3: Wild Hunt, et le vainqueur de cette catégorie que fut Metal Gear Solid V: The Phantom Pain.
Pour autant, cela n’enlève rien à son statut de chef-d’œuvre musical qui m’aura fait découvrir ce compositeur de génie qu’est Gareth Coker. Ce dernier qui réussira l’exploit 5 ans plus tard en 2020, de se surpasser avec la bande-son de sa suite directe Ori and the Will of the Wisps. Mais ça, ça sera pour une prochaine fois.
Merci à tous les contributeurs de cette OST, et à vous lecteurs, d’être arrivés jusqu’ici.
À l’occasion de la sortie d’Assassin’s Creed Shadows ce 20 mars 2025, voici mon classement d’une dizaine de trailers parmi ceux qui m’ont le plus marqué de cette saga vieille de bientôt deux décennies.
Et avant de démarrer ce top, je tiens à préciser que je n’ai terminé aucun jeu de la franchise à ce jour. Je ne parlerai donc que des trailers et non des opus en eux-mêmes.
On commence avec l’opus le plus récent de ce classement. Qui se dévoila par un trailer cinématique dans un style dont seul Ubisoft a le secret. Rappelant beaucoup l’épisode fondateur par son ambiance, le chara-design des personnages, et sa situation géographique. Le premier Assassin’s Creed nous faisait explorer le Proche-Orient au 12e siècle, tandis que celui-ci se contente de Bagdad au Moyen-Orient durant le 9e siècle. Une époque incarnée par Bassim, que l’on voit progressivement devenir un assassin de la confrérie au fil de ce trailer. Et se concluant presque comme à chaque fois, par l’assassinat d’un haut placé. La cerise sur le gâteau étant le remix du thème de la saga que l’on entend à la fin.
N°9 : Assassin’s Creed Origins (2017)
Des couleurs chaudes, des dunes à perte de vue, et des pyramides en pleine construction. Aucun doute, nous sommes bien au cœur de l’Égypte antique. Une ancienne civilisation magnifiquement représentée dans ce trailer, et avec même une courte apparition de Cléopâtre et César. Sans oublier Bayek, l’assassin de cet opus, qui transpire la classe en plus d’être très habile à l’arc.
N°8 : Assassin’s Creed (2007)
Là où tout a commencé. Pour l’époque, un trailer cinématique de cet acabit c’était du jamais vu. Que ce soit visuellement, en termes de mise en scène, et de chorégraphie. Et qui, presque 20 ans après, impressionne encore. On y découvrait le tout premier assassin de la série nommé Altaïr. Nous faisant une démonstration de ses aptitudes physiques et furtives qui caractériseront tous ses descendants ainsi que ses ancêtres. En plus d’introduire les fameuses lames qui se déploient sous la manche.
Pour cet opus (et d’autres qui vont suivre), je me suis permis d’inclure un deuxième trailer que j’aime encore plus que le précédent. Non pas en images de synthèse cette fois, mais avec des séquences de gameplay filmées au ralenti. Où on y voit plus concrètement ce que donnent les phases de parkour de toit en toit, les combats, et une amorce du sacro-saint saut de l’ange. Le tout avec le magnifique morceau « Lonely Souls » du groupe UNKLE que j’ai découvert à ce moment-là.
N°7 : Assassin’s Creed Syndicate (2015)
Un trailer qui nous immerge dans le Londres du 19e siècle en pleine révolution industrielle. Et ça se ressent jusqu’au look de Jacobs Frye. Qui, entre deux bagarres avec sa clique de gangsters, alternera entre la fameuse capuche et un haut de forme. Complétant une des tenues d’assassin parmi les plus stylés de cette saga. Une ambiance que j’aime beaucoup et appuyée par le morceau « In The Heat Of The Moment » interprété par Noel Gallagher.
N°6 : Assassin’s Creed Valhalla (2020)
Un très bon et très beau trailer qui, dans la première moitié, se permet même de déconstruire le cliché des Vikings barbares et assoiffés de sang. Ce qui n’est pas de l’avis des Anglais qui feront tout pour les stopper.
Quant à la grande bataille dans la seconde partie, c’est l’une des meilleures de tous les trailers de cette saga. En trois mots, brutal, sanglant, et impitoyable. Niveau mise en scène, on est pas loin de certaines batailles cultes du Seigneur des Anneaux, ou de Games of Thrones. Mon moment préféré était le combat final contre le chevalier mastodonte. Qui, durant une bonne partie du duel, écrase littéralement Eivor par son gabarit et sa puissance. Chose rare dans un trailer d’un Assassin’s Creed où l’on voit toujours le protagoniste triompher sans grosses difficultés à la fin.
N°5 : Assassin’s Creed II (2009)
Difficile de croire que seulement deux années séparèrent le trailer du premier opus et celui-ci, tant le glow-up visuel est significatif. Je me souviens m’être pris une claque monumentale lors de mon premier visionnage à l’époque. Et encore aujourd’hui, je trouve que ça a très bien vieilli.
Ce trailer nous plonge en plein cœur de l’Italie de la Renaissance. Avec une ambiance unique, aussi festive qu’inquiétante, que l’on doit beaucoup à la bande-son de Jesper Kyd. C’était la plus belle manière d’introduire Ezio Auditore. Qui est certainement l’assassin le plus apprécié et le plus populaire de la saga, et dont je reparlerai assez vite.
N°4 : Assassin’s Creed IV: Black Flag (2013)
Au pied du podium, j’ai encore « triché » en plaçant deux trailers d’un même jeu. Le premier débutant par un discours du fameux Barbe Noire, nous dressant le portrait d’Edwards Kenway. Un homme « plein de mystères » selon ses propres dires, et auquel lui-même n’oserait pas se frotter. Si même le plus terrible pirate ayant sillonné les mers reconnaît la dangerosité de cet assassin..
Pour le second trailer, on est clairement sur du Pirates des Caraïbes dans l’âme. Avec une séquence d’abordage dans la seconde moitié du trailer qui est digne des films avec le Capitaine Jack Sparrow. En particulier le duel final à l’épée qui rappelle celui contre Davy Jones à la fin du 3e film. Le tout avec musique « Brennisteinn » par Sigur Rós.
N°3 : Assassin’s Creed Unity (2014)
Là, on entre dans le top 3 avec des trailers que je qualifierais de « légendaires » . À commencer par le plus populaire de tous. Qui, par ses 58 millions de visionnages en plus de 10 ans, est actuellement la vidéo la plus regardée de la chaîne YouTube d’Ubisoft. Suivi de près par le numéro un de mon classement, mais bref.
On y retrouve un certain Arno Dorian et sa troupe d’assassins, qui se battent aux côtés du peuple en pleine prise de la Bastille durant la Révolution française. Avec un morceau de circonstance qu’est « Everybody wants to rule the world » par Lorde, que l’on entendait également dans le film Hunger Games : L’Embrasement.
Et une fois encore (promis c’est la dernière), j’inclus un second trailer CG que j’aime beaucoup aussi. Faisant la part belle au parkour avec un Arno qui bondit sur les toits du Paris d’antan. Comme l’ont fait certains porteurs de la flamme lors des Jeux olympiques de Paris 2024 en guise d’hommage. Le but de cette course effrénée et rythmée par la sublime musique « The Golden Age » par ce bon vieux Woodkid, étant le sauvetage d’Elise. Une templière qui échappera de peu à la guillotine.
N°2 : Assassin’s Creed Revelations (2011)
À la seconde place, à nouveau du Woodkid avec un de ses morceaux phares « Iron » qui m’avait fait découvrir cet artiste. Et si on est suffisamment attentif aux paroles, on remarquera qu’elles racontent presque mot pour mot ce qui se déroule dans ce trailer. Où on y retrouve un Ezio vieillissant, mais toujours agile et létal. Voyageant seul jusqu’à ce que le poids des années finisse par le rattraper. Au point d’être acculé, puis condamné à mort dans un lieu bien familier des fans de la première heure.
Lieu où Ezio croisera le fantôme d’Altaïr son prédécesseur, comme pour lui montrer la voie à suivre. L’instant d’après, le bourreau lui retire sa capuche et la musique s’arrête net. Ne laissant que le bruit du vent, et le visage d’Ezio totalement à découvert et marqué par le temps. Ce moment, bien que court, demeure pour moi et pour beaucoup, l‘un des plus marquants de tous les trailers d’Assassin’s Creed.
N°1 : Assassin’s Creed III (2012)
Et enfin celui que je considère comme étant le meilleur trailer de cette saga, vient du troisième opus. Plafonnant actuellement à 50 millions de vues juste derrière Unity. D’ailleurs, la citation de Marquis de La Fayette (1757 – 1834) à la fin disant que « l’insurrection est le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » s’appliquerait parfaitement à l’épisode parisien.
Si ce trailer est aussi haut dans mon classement, c’est parce que tout y est. Une sublime musique qui dès le départ, me file des frissons à chaque écoute. Une mise en scène du tonnerre avec un Connor qui se fait à lui tout seul une armée entière. Notamment avec cette séquence badass où il charge à cheval, puis évite les tirs ennemis en glissant vers des rochers. Le tout sous l’œil attentif de George Washington en personne, observant le champ de bataille de loin.
Très franchement, bien que j’adore tout ce qui se passe dans ce trailer, je ne peux pas m’empêcher de penser que ce Connor est soit suicidaire, soit complètement fou. Dans un contexte un chouia plus réaliste, il n’aurait pas fait long feu face à autant d’hommes, surtout en les attaquant aussi frontalement, mais bon. Pour un tel spectacle, je ne vais pas commencer à chercher la petite bête.
Voilà pour mon classement. N’hésitez pas à me dire les vôtres en commentaires, même parmi les opus que je n’ai pas cités.