Il y a très exactement 10 ans le 19 Avril 2011 sortait Portal 2. Suite du jeu éponyme qui s'était démarqué par son gameplay unique à base de portails, et son atmosphère oppressante à laquelle GlaDOS n'était pas étrangère. L'occasion parfaite pour faire un retour sur un de mes jeux favoris de la décennie passée.
Comme dans l'opus précédent, le gameplay repose essentiellement sur le Portal Gun qui sera notre seule et unique "arme" du jeu. Grâce à lui, on peut d'abord faire léviter des objets tels que des cubes, tourelles et autres dans le but de progresser dans une salle de test ou activer un interrupteur. Et surtout créer des portails en fixant un point d'entrée et de sortie représenté par un portail orange ou bleu. Selon l'usage imposé par les salles, il nous permet de littéralement traverser les murs afin de se frayer un passage défiant toute loi de la physique moderne. En parlant de physique, elle sera mise à contribution pour la principale nouveauté de gameplay que sont les trois gels.
Chacun d'eux est identifiable par sa couleur et à sa propre particularité. Le gel répulsif bleu fait rebondir tout ce qui atterrit dessus ou en est imprégné, nous inclus. En fonction de la hauteur ou de la vitesse à laquelle on arrive sur ce gel, on peut rebondir assez loin ou assez haut. Le gel propulsif orange quant à lui, nous fait accélérer sur son passage. Idéal pour prendre de l'élan. Le dernier d'entre-eux est le gel blanc qui une fois aspergé sur la surface voulue, permet de créer des portails dessus.
Pour le reste, il y aussi les lasers ou plutôt les « rayons thermo-décourageants » si je devais reprendre les termes du jeu. Que l'on peut dévier grâce à des portails ou cubes spécifiques vers un interrupteur ou des malheureux robots. Vient ensuite les ponts de lumière permettant de créer un chemin ou un mur qui ne s'arrêtera pas tant qu'aucun obstacle ne lui fera face. Et enfin le rayon tracteur, une colonne de lumière bleue nous faisant flotter dans le sens de celle-ci.
Un gameplay très varié donc, qui est servi par un level-design d'une inventivité rare et parfois bien tordu. Exploitant parfaitement tous les éléments suscités. Chaque salle nous pousse à nous creuser les méninges un peu plus dans le but de placer les portails le plus intelligemment possible. Et il n'y a pas forcément une seule manière d'y arriver pour peu qu'on ait assez d'imagination. Un véritable casse-tête tridimensionnel en somme.
La face cachée d'Aperture Science
Dans cet opus, le lored'Aperture prend une toute autre dimension, au sens propre comme au figuré. Avec un environnement divisé en trois grandes parties représentant chacune une époque et un personnage clé du jeu.
La première rend hommage aux salles de test du premier jeu avec une « chasse à l’homme », ou devrais-je dire une « chasse à la femme » entre l’héroïne Chell et la plus cynique que jamais GlaDOS. La seconde qui est ma préférée, se passe dans les soubassements de l'ancien Aperture narré par Cave Johnson et ses conseils (pas toujours) avisés. La troisième et dernière partie est à l'image de notre ancien compagnon de voyage du début Weathley. Couard mais tellement attachant, et qui aura légèrement pété les boulons et son égo entre-temps. On se sent beaucoup moins seul qu'auparavant avec des personnages aussi hauts en couleurs, aussi bien doublés en VF, et aussi bien écrits.
Une traversée d'Aperture à travers les âges que j'ai trouvée excellente aussi bien en termes de narration que de mise en scène. Avec notamment le logo du centre qui évolue au fil des chapitres, et donc des époques. On en apprend aussi davantage sur le fonctionnement du centre en lui-même. Comment sont fabriqués les robots, d'où vient la neurotoxine, les différents gels et etc.
La direction artistique du jeu le rend très bien d'ailleurs. À la fois assez épuré mais aussi suffisamment détaillé selon les zones qui peuvent être très vastes. À certains endroits on sent que les décennies ont passées avec la végétation qui a pris le dessus sur les ruines d'un centre vieillissant. Ce qui m'amène à dire que sur le plan visuel, Portal 2 s'en sort plutôt bien encore aujourd'hui. Avec une excellente physique des décors et objets que l'on devait à la première version du moteur Source.
Portal à deux
Autre grande nouveauté de cet opus, l'arrivée d'un mode coopération. Qui pour moi justifie à lui seul l'achat du jeu tant je l'avais trouvé fun et bien géré. Jouable en écran splitté ou en ligne selon le support, on y incarne P-Body ou Atlas. Deux robots déjantés et inséparables qui ne peuvent rien faire l'un sans l'autre. Robots qui pourront interagir mutuellement par le biais d'emotes diverses, en plus d’être personnalisables sur l'aspect cosmétique.
On aura le choix entre un certain nombre de parcours contenant plusieurs salles de tests chacun. Tous les éléments de gameplay du jeu y figurent. Gels, lasers, ponts de lumière, rayons tracteur et etc. Nécessitant une bonne connaissance des mécaniques du jeu de base avant de se lancer. Mais vaut mieux ne pas trop se reposer sur son coéquipier (ou inversement) car chacun aura une part de travaille égale à fournir pour l’accomplissement des salles de test toutes aussi tordues qu'en solo.
Dans une mode coop quel qu’il soit, une bonne communication entre les coéquipiers est la clé de la réussite. La tâche était déjà simplifiée à l'époque avec la présence par défaut du chat de discussion textuelle et vocale sur Steam. Le vocal étant à privilégier car c'est toujours plus simple d'énoncer de vive voix, les actions à faire à un moment précis plutôt que de basculer à chaque fois par l'écrit. Surtout pour un tel jeu où la synchronisation doit souvent être irréprochable. En plus de cela, le jeu intègre plusieurs systèmes dont un « cam to cam » permettant de voir ce que voit l'autre en direct. Et un "pointage" visuel pour montrer tout ce qui pourra être utile à la progression. Comme un interrupteur à actionner, ou un portail à placer sur un mur désigné. Difficile d'être pris au dépourvu à moins de vraiment le faire exprès.
Une fin magistrale
Si ce Portal 2 m'aura marqué comme peu de jeux avant et après lui, ce n'est pas seulement grâce à tout ce dont j'ai déjà parlé. C'est en très grande partie grâce à son épilogue riche en surprises et en émotions, qui conclut avec maestria cette aventure. Pour en parler plus en détails je suis obligé de spoiler. À ceux qui ont fini le jeu ou les plus curieux, il faudra mette en surbrillance les lignes qui vont suivre.
Spoiler :
Tout ce qui se passe dans cet ending est tout bonnement lunaire dans tous les sens du terme. Avec ce coup final porté en direction de la Lune et filant (littéralement) à la vitesse de la lumière. Aspirant dans l'Espace un Weathley devenu hors de contrôle, et manquant de peu de nous aspirer avant de se faire sauver in-extremis par une GlaDOS qui aura repris possession de ses moyens. Cette dernière en profitera pour nous faire ses adieux, nous révélant une facette plus humaine de sa personnalité.
Mais le plus dingue arrive juste après, avec ces tourelles dans l’ascenseur qui commencent par nous mettre en joue pour ensuite se mettre à chanter. S'ensuivit un véritable opéra de tourelles défilant sous nous yeux pendant que l'ascenseur continue de monter, et qui me fait frissonner encore aujourd'hui. Puis l'excellente musique de crédits se lance, nous laissant le temps de nous remettre de nos émotions jusqu'à la scène post-générique aussi drôle que touchante. Nous montrant Weathley et d'autres processeurs qui dérivent dans "L'ESPAAAAAAACE !"
Pour ceux qui souhaiteraient voir ou revoir cet ending en entier c'est par là.
Conclusion
Portal 2 c'est bien plus qu'une simple suite, c'est un véritable jeu à part entière qui a tout des plus grands en ce qui concerne son gameplay, son level-design, sa narration, et surtout ses personnages cultes. Sans oublier le mode coop qui mériterait d'être fait au moins une fois dans sa vie.
Il fait partie de ceux que j'aime à relancer de temps à autre, et dont je ne suis pas prêt de me lasser même en connaissant déjà toutes les énigmes 10 ans après. Et pour la petite note personnelle, ce jeu m'a marqué au point que le logo d'Aperture fait partie intégrante de mon avatar depuis bientôt 6 ans.
Il y a 8 ans, l'adaptation du manga d'Hajime Isayama vit le jour. Manga qui lui, s’apprête à se terminer dans les jours qui viennent après 12 ans de publication. Cette première partie de saison 4 étant tout juste terminée, l'heure est au bilan de mi-parcours d'une saison bien différente de ce dont on nous avait habitués jusqu'alors. Sans spoilers majeurs.
Le premier gros changement concernait l'animation. Qui n'a plus été supervisée par le studio Wit comme ce fut le cas pour les 3 premières saisons, mais par MAPPA. Studio à qui l'on doit Gambling School, et plus récemment Jujutsu Kaisen pour ne citer qu'eux. Pour ma part, j'ai trouvé qu'ils se sont relativement bien débrouillés pour cette saison même si l'animation est assez inégale. Oscillant souvent entre le bon et médiocre même dans les moments importants. Avec une CGI presque omniprésente durant les affrontements entre titans. De plus, le ton chatoyant des saisons d'avant a laissé place à des couleurs plus ternes, assez raccord avec le contexte. De toute manière, c'était compliqué d'avance de passer après Wit qui a sublimé le manga de la plus belle des manières. Et même si je salue l'effort de MAPPA, j'ai toujours une préférence pour l'ancien style. Plus virevoltant et plus impactant.
En plus de cela, j'ai cru comprendre que les conditions de travail chez MAPPA étaient loin d'être réjouissantes. Avec des deadlines très serrés pour un rythme de production acharné. Sans parler des très nombreuses animes sur lesquels MAPPA bossait en parallèle de SNK. Un cas qui malheureusement est loin d'être isolé dans le milieu, et il serait grand temps que ça change. Ne serait que pour certains internautes visiblement mal éduqués n'aillent pas jusqu'à harceler violemment des employés qui ne font que leur mieux avec les contraintes qui leur sont imposées. Car frustrés que la qualité de l'anime ne soit pas conforme à leur attentes.
Une levée de boucliers qui s'est intensifiée dès l'épisode 6 qui avait déçu pas mal de monde. Au point où certains allaient jusqu'à dire que cette adaptation était une "purge". Ces gens-là n'ont pas dû voir beaucoup d'anime à la réalisation réellement douteuse (ou d'anime tout court) pour tenir ce genre de propos. Comme la S2 d'One Punch Man ou la S3 de Seven Deadly Sins qui sont clairement des accidents industriels. À un moment donné faut arrêter la mauvaise foi.
De l'autre côté de la mer, la guerre
Le berceau des Titans qu'était l'île du Paradis a laissé place à l'enfer des contrées de Mahr. Un changement de contexte et d'époque qui m'avait pas mal dérouté durant les chapitres parus il y a quelques années déjà. Où étions-nous ? Que sont devenus les personnages principaux de la série ? Qui étaient ces nouveaux titans et ces jeunes gens que l'on envoyait au front ? Combien de temps s'était écoulé depuis les évènements du district de Shiganshina ? Tant de questions dont on aura des réponses au compte-goutte, au sein d'un monde pas beaucoup plus accueillant qu'Eldia. Très loin de la liberté autrefois recherché par le trio de tête.
Dès le départ, nous étions directement plongés dans l'ambiance d'un monde en guerre, avec une technologie plus avancée et une atmosphère nous rappelant la Seconde Guerre Mondiale et le régime du 3ème Reich Allemand. D'un côté la coalition Mahr qui passent pour les oppresseurs, et de l'autre les Eldiens victimes de leur condition, et considérés comme des monstres sans distinction. Même si dans le fond c'est bien plus nuancé que ça. D'ailleurs même les titans n'ont plus la même aura qu'auparavant. Car en plus de servir d'armes pour Mahr, la puissante artillerie pourrait avoir raison d'eux en un claquement de doigts. Le mythe titanesque s’effondre donc.
Un conflit armé que l'on ressent jusqu'à son générique qui tranche radicalement avec ses prédécesseurs dans le ton. Les protagonistes principaux ont quasiment disparus des visuels pour laisser place à tout ce qui touche de près ou de loin à l'horreur de la guerre. Explosions, marches militaires, morts, un tout qui contraste beaucoup avec la musique assez entrainante et joyeuse en fond. Un opening que j'aime beaucoup même si celui de la première saison reste indétrônable à mes yeux.
Ce qui m'amène à parler de la bande-son toujours supervisé par Hiroyuki Sawano, mais cette fois accompagné de Kohta Yamamoto. Une composition dans la plus pure lignée des saisons d'avant, même si moins marquante à mon goût. J'ai surtout retenu le thème principal Ashes of the Fire que l'on doit à Yamamoto justement, et qui est excellent.
Narration
Niveau rythme, ça ne venait peut-être que de moi mais j'ai trouvé que les évènements s'enchainaient assez vite dans la trame par rapport aux chapitres du manga. Chose qui s'est confirmée au fil des épisodes avec des scènes du manga qui ont été écourtées, passées à la trappe, voire même désordonnées. De toute manière, je pense que cette saison est arrivée trop tôt. Le nouveau studio aurait dû se laisser 6 mois ou 1 an de plus ne serait-ce que pour laisser le temps au manga de se finir pour de bon. Mais j'imagine que pour des raisons pécuniaires c'était trop demander. Le profit avant la santé du staff j'imagine... Puis faut se rappeler que 4 années se sont écoulées entre la toute première saison et la seconde, avant de passer sur un rythme annuel.
En termes de narration, cette saison a prouvé une fois de plus qu'Isayama maitrise son œuvre à 200%. Avec des éléments qui à première vue peuvent paraitre anecdotiques, mais qui quelques épisodes voire quelques saisons plus tard, bousculent tout sans qu'on ait le temps de le voir venir et nous font porter un regard tout autre à l’œuvre. Le meilleur exemple pour cette saison 4 est le flashback du personnage de Sieg de l'épisode 15. Expliquant comment il a été endoctriné par le même père qu'Eren avant lui, et le terrible choix qu'il a du faire pour se sortir de sa condition et devenir l'individu qu'il est aujourd'hui. D'ailleurs, il est temps de parler du cœur de cette œuvre, les personnages.
La roue a tourné
Ce que j'aime dans SNK, c'est à quel point il démonte toute forme de manichéisme. La notion de bien ou de mal n'est juste qu'une question de point de vue. On le voit rien qu'à l'affiche promotionnelle de cette saison qui illustre mon article. Montrant le titan d'Eren s’apprêtant à ravager une ville, de la même manière que le Colossal et le Cuirassé l’ont fait dans le tout premier épisode de la série. Un "juste" retour des choses.
Il en va de même pour les protagonistes qui ont méchamment gagnés en profondeur. À savoir Armin, Mikasa, Jean, Connie, Sasha et d'autres. Toujours complices mais on ressent à quel point ils se sont endurcis au fil des années. Au point d'avoir maintenant autant de sang sur les mains que Reiner,Berthold et Annie en leur temps. D'ailleurs, ces membres restants du bataillon d'exploration en paieront le prix avec une victime collatérale dont ils se seraient bien passés à l'épisode 8. Un moment qui fut déchirant, même pour moi qui savait ce qui allait se passer. Pour les nouveaux venus comme Jelena pour ne citer qu'elle, j'ai trouvé qu'ils s'intégraient bien dans le lot.
Il y a deux personnages en particulier dont j'ai envie de parler. D'abord Eren, qui est totalement méconnaissable dans cette saison. Passant quasiment du protagoniste à l'antagoniste. L'adolescent pleurnichard mais avec des rêves pleins la tête du début d’œuvre, à laisse placé à un jeune adulte froid et calculateur. Un changement de personnalité qui aura des répercussions directes sur la relation qu'il entretenait avec ses amis les plus proches. La rupture définitive ayant lieu durant l'épisode 13 où il balancera ses 4 vérités à un Armin et une Mikasa complètement déboussolés. Bien que les motivations du Jeager demeurent encore mystérieuses durant cette saison, nul doute qu'il continuera à aller de l'avant peu importe les conséquences. Un développement de personnage comme on en voit rarement.
Le second personnage est celui qui s'approche le plus de l'ancienne version d'Eren. Je veux bien sûr parler de Gaby. Qui voue une haine aux Eldiens qui est comparable à celle qu'Eren vouait aux titans autrefois. Déjà détestable dès le début de la saison, elle franchira un cap de non-retour durant cet épisode 8 en devenant l'ennemi public numéro 1 d'une grande partie des fans. Et si je peux me permettre une opinion impopulaire, elle est loin, mais alors très loin d'être le personnage le plus détestable.
Mais ça, c'est ce qu'on pourrait penser en s'arrêtant seulement à la surface des choses. L'intérêt d'une œuvre aussi complexe que SNK, c'est de s'intéresser davantage aux raisons qui ont motivé Gaby et Eren à agir comme ils l'ont fait. Et comment ces derniers peuvent évoluer par rapport à ce passif. Avant d'être une meurtrière, Gaby est avant tout une victime du système Mahr qui a tout fait pour les monter contre des Eldiens qui n'ont pas choisi leurs origines. Et elle comprendra assez vite que ce peuple est loin d'être les démons qu'on lui avait vendus. Concernant Eren, nul doute que ce qui a "vu" lors de son contact avec Historia en fin de S3 à du le transformer lentement, mais sûrement de manière irréversible.
Conclusion
Cette saison 4 fut frustrante. D'abord dans le sens où elle ne m'aura pas fait autant frissonner que par le passé même si j'en retiens quelques grands moments. Et ensuite par son épisode final que je n'ai pas trouvé incroyable pour une fin de saison. Rendant encore plus pénible l'attente de la seconde et ultime partie l'année prochaine.
En tout cas le changement de studio ne m'aura pas fait déprécier cette œuvre qui aura rendu mes Dimanches meilleurs. Et qui peu importe sa conclusion prochaine, fait déjà partie des plus grandes œuvres de la japanimation et du manga. D'avance, merci à Isayama pour tout. Et merci aussi au staff de MAPPA d'avoir assuré du mieux que possible ce projet... Titanesque.
Après de multiples reports dus à la situation sanitaire, c'est finalement le 25 Décembre 2020 en plein Noël que sort Wonder Woman 1984. Et qui pour la première fois dans le média, aura bénéficié d'une sortie simultanée à la fois sur une plateforme de streaming (HBO Max), et au cinéma dans les rares salles pouvant l’accueillir. Alors qu'il est tout juste disponible à l'achat en ligne chez nous, voici ce que j'ai retenu des dernières aventures de Diana Prince qui sont loin de m'avoir enthousiasmé...
Pourtant, je trouve que le premier Wonder Woman sorti 4 ans auparavant et déjà chapeauté par Patty Jenkins, fait partie des meilleurs films de l'univers cinématographique de DC aux côtés de Man of Steel, Aquaman et le tant décrié malgré lui Batman v Superman : L'Aube de la justice. D'ailleurs, c'est dans ce dernier qu'on avait aperçu la guerrière Amazone pour la toute première fois dans un film. Et qui avait déjà marqué les esprits malgré son temps d'apparition assez court.
Suite à ça je n'avais qu'une envie, c'était de la revoir dans son propre film. Un opus que j'ai bien apprécié avec une Gal Gadot charismatique qui incarnait brillamment Diana. Sa romance avec Steve Trevor plutôt réussie et assez touchante. Une photographie de qualité avec à la fois la dépaysante ile de Themyscira, et l'atmosphère de la Première Guerre Mondiale assez bien retranscrite. Mais sans être irréprochable avec certains personnages caricaturaux, et un dernier acte qui m'a presque sorti du film tant il allait loin dans la surenchère.
Au-delà de ça, c'était à sa sortie un des rares films où une super-héroïne était mise au premier plan. Surtout à une époque où les films du genre sont majoritairement masculins dans leurs castings principaux. Si Diana peut à son tour servir de modèle et d'inspiration pour la gente féminine, ça ne peut être que bénéfique. Puis quand je repense aux catastrophes qu'étaient Catwoman et Elektra, je me dis qu'on revient de loin. En tout cas c'est ce que je croyais avant de voir ce WW84 qui m'a grandement déçu.
Distribution
La première grosse déception se situe au niveau du casting, ou devrais-je dire de la manière dont jouent certains acteurs. Le plus flagrant étant Pedro Pascal en tant que Maxwell Lord. Le "méchant" principal qui en fait des caisses comme c'est pas permis. Et qui au fil du film devient une caricature de lui-même.
Vient ensuite le cas de Kristen Wiig aka Barbara Ann Minerva. Passant du cliché de la "geek" aux lunettes maladroite mais attachante, à une Cheetah sans aucune saveur et avec des effets-spéciaux dégueulasses me rappelle l'horrible film Cats.
Concernant Gal Gadot, bien que je la trouve toujours irréprochable en tant que Wonder Woman, ce film ne la dessert pas à sa juste valeur. Beaucoup de cabrioles pas nécessaires en particulier durant la séquence en Égypte. Des actions incohérentes de sa part. Ainsi qu'un speech final interminable et niais au possible.
D'ailleurs Barbara et Diana ont eues leur lot de moments très gênants malgré elles. J'ai arrêté de compter le nombre de fois où elles se sont fait aborder très lourdement, reluquer, et même agresser par des hommes. Je pense qu'on aurait pu se passer de ce genre de scènes qui pour moi n'apportent rien au film. Surtout à une époque où les femmes essaient de lutter contre ça.
Le dernier personnage que j'évoquerai est celui qu'incarne Chris Pine. Un Steve pas trop mauvais et fidèle à sa personne. Même si j'aurais préféré que les bandes-annonces, affiches et autres pubs, nous aient gardé la surprise d'un retour que j'ai trouvé très discutable malgré les raisons évoquées dans le scénario. Car désamorçant totalement l'enjeu dramatique du premier volet. En revanche, j'ai trouvé pertinent l'inversion des rôles entre lui et Diana. Dans le premier opus, cette dernière qui avait vécu exclusivement sur l'ile des Amazones, avait tout à découvrir du monde extérieur par l'intermédiaire de Steve.
Près de 70 ans plus tard, c'est Diana à son tour qui lui montre les années 80 durant des scènes assez drôles montrant à quel point Steve est aussi ébahi que paumé face à un mode de vie et une technologie qui le dépasse, ou presque. Après il faut se mettre à sa place. Si nous faisons un tel saut dans le temps depuis 2021, pas sûr qu'on trouverait nos repères facilement dans un monde qui aura drastiquement changé.
D'ailleurs, je n'ai rien à redire quant à la retranscription de cette époque. Du style vestimentaire de la populace, en passant par les marques de voitures, décors colorés, contexte historique de la Guerre Froide et j'en passe. On s'y croirait. Ce qui m'amène à dire que l'esthétique globale du film est très bonne même si je regrette de ne pas avoir vu davantage l'ile de Themyscira.
Musique
Autre point qui m'a étonnamment déçu, la bande-son de ce WW84. Déçu non pas par sa qualité qui est loin d'être mauvaise quelques thèmes accrocheurs dont ceux de l'intro du film à Themyscira. Mais déçu car j'en attendais bien mieux du compositeur qui n'est autre que Hans Zimmer. Globalement, j'ai trouvé sa composition assez impersonnelle et peu marquante. J'ai même préféré le fameux thème de Wonder Woman dans les anciens films du DCU qu'ici.
La pierre de la discorde
Si toute l'intrigue ne tournait pas autour d'un certain objet, je pense sincèrement que le film aurait été bien plus intéressant. Ça aurait évité que son scénario demeure une aberration constante. Pour m'expliquer, je vais devoir spoiler légèrement.
L'objet en question est une pierre magique qui aurait la capacité d'exaucer les vœux de la personne qui la tient entre ses mains. Une version moderne de la lampe du Génie d’Aladdin, mais sans le Génie. Ce qui fait qu'on a quasiment aucune limite en termes de vœux car on peut souhaiter tout et n'importe quoi.
Le premier problème que pose cette pierre est d'abord sa propre existence. Ses pouvoirs sont beaucoup trop puissants pour que le commun des mortels puisse s'en servir. Presque tout ce qui se passe durant le film que ce soit le retour de Steve, le changement de personnalité de Barbara, le bordel monstre dans le dernier acte du film, c'est à cause de cette pierre. C'est comme si on avait gravé "facilité scénaristique" dessus.
Second problème et qui m'aura fait halluciner à plusieurs reprises, c'est ce que les gens font de cette pierre durant le film. Sans déconner il n'y en a pas un seul qui n'aura pas fait un vœu purement égoïste ou matériel. Et c'est là que je me dis que le méchant du film, ce n'est ni Maxwell, ni Barbara. C'est l'humanité toute entière qui finit par se mettre elle-même en danger à cause de ses choix stupides.
Pour prendre un autre exemple mais issu d'un autre univers cinématographique, cette pierre rend ringarde le Gant de l'Infinité de Thanos. En y réfléchissant bien, ses pouvoirs sont les mêmes mis à part qu'il n'y a pas de gemmes à rassembler, son usage n'est pas unique, et le tribut à payer est bien moins lourd à son utilisation. Tout ça pour dire que si les gens avaient une once de logique, l'intrigue aurait pu se conclure en un vœu ou claquement de doigts.
Conclusion
Je ne comprends pas comment on a pu en arriver là. Surtout après un premier volet qui à côté, était encourageant sans être parfait. Ce film est tellement incohérent dans son propos qu'il n'est même pas raccord avec ceux du DCU qui sont censés le suivre. Je ne vois pas comment on aurait pu passer sous silence tous les événements abracadabrantesques survenus dans ce WW84.
En plus du casting qui est loin de briller, et du scénario qui n'a pas dû être relu, c'est aussi un film beaucoup trop long pour ce que ça raconte et qui met bien 1h à démarrer. Comportant beaucoup de scènes sans intérêt aussi bien pour le déroulement de l’intrigue que sur le plan purement visuel.
Ça me fait mal de dire ça mais vous attendez la réouverture des cinémas en France pour aller le voir, vous pouvez passer votre chemin.
En 2017 sortait la première version de la Justice League au cinéma par Joss Whedon. Un film qui n'aura pas eu le succès critique et commercial escompté, et ayant subi une production chaotique avec un changement de réalisateur en cours de route qui fut lourd de conséquences.
Il aura fallu attendre 4 ans et une mobilisation sans précédent des fans pour voir enfin le film tel qu'il était imaginé par Zack Snyder. Alors que vaut cette fameuse Snyder Cut par rapport au film d'origine et en tant que film de super héros de l'univers cinématographique de DC ? Ma réponse sans spoilers.
Me concernant, la version de Whedon m'avait laissé un sérieux goût d'inachevé. À l'époque où sa sortie approchait, il était annoncé que le film allait taper dans les 3h au lieu des 2h finalement retenues par la production. Chose que j'ai clairement ressenti durant mon visionnage en salle. Beaucoup de scènes avaient l'air d'être coupées au montage ou ajoutées à l'arrache, et certains éléments du scénario auraient gagné à être davantage développés.
De plus, j'avais un sérieux problème concernant sa réalisation que j'avais trouvé indigne d'un film de cette trempe. Avec des effets visuels souvent douteux, notamment la modélisation de Cyborg qui m'avait l'air d'être sorti tout droit d'une cinématique d'un jeu PS3. Ainsi que le fameux gros plan sur Superman incarné par un Henry Cavill dont on avait rasé numériquement la moustache dans la vidéo ci-dessus. De plus, c'était un film qui avait fait l'erreur de se détacher du côté sombre et sérieux de ses prédécesseurs afin de faire "comme Marvel". Avec un humour forcé et des moments assez gênants que j'aurais préféré oublier.
Une frustration qui ne me donnait qu'une envie, c'était de voir cette version longue qu'on appellera très vite Snyder Cut. Et pour le coup on peut remercier les fans qui se sont mobilisés comme rarement en militant en faveur de sa sortie. Ce mouvement #ReleaseTheSnyderCut, sera repris par les acteurs eux-mêmes jusqu'à ce que le réalisateur en personne annonce en Mai 2020 que sa director's cut verra bel et bien le jour non pas au cinéma, mais via la plateforme de streaming HBO Max aux États-Unis.
Un miracle. Du jamais vu dans l'histoire du cinéma. Rien que pour l’effort, j'étais prêt à redonner une seconde chance à ce film qui méritait mieux. Et autant dire d'emblée que je ne l'ai pas regretté.
Esthétique
Sur le plan purement visuel, ce Justice League est certainement l'un des films les plus impressionnants de chez DC. La mise en scène et l'intensité des scènes d'action sont irréprochables, et certains plans sont littéralement divins. Une iconisation des héros et des vilains qui est dans la plus pure continuité de ce que faisait Batman v Superman.
Mais au-delà du visuel, ce qui m'a marqué c'est l'extrême violence graphique du film dans sa globalité. Et qui fait franchement du bien quand on sait à quel point la version de Whedon a été édulcorée à la demande de la Warner pour ne pas trop choquer les mœurs. Une brutalité qui par moments, m'a rappelé le film 300 de Snyder. Notamment durant la bataille de l'âge des héros où l'on verra différents peuples de l'univers DC faire front commun face à un ennemi auquel je reviendrais plus bas.
En revanche là où je suis plus mitigé, c'est à propos de la marque de fabrique de Snyder que sont les ralentis caractéristiques de sa filmographie. Chose qui de base ne me dérange pas tant que ça et que je trouve même stylé. Car donnant plus d'impact et plus de puissance aux scènes d'action. Mais ici, je trouve qu'il y en a beaucoup trop et souvent pour pas grand-chose. À la limite il aurait fallu en garder un maximum pour le personnage de Flash qui lui en a bien besoin au vu de ses pouvoirs.
Et dernier point que je voulais aborder concernant l’esthétique, le format en 4:3. C'était assez perturbant de voir un film ainsi à une ère où la majeure partie des écrans de foyers et de cinéma sont en 16:9. Mais j'ai appris après coup que c'était le format IMAX tel qu'il avait été tourné durant sa production. Le fait est que Snyder a simplement souhaité le garder tel quel. De toute manière on s'y fait assez vite et ça ne gâche pas l'expérience.
Musique
J'aimerais toucher deux mots sur la bande-son par Tom Holkenborg aka Junkie XL. Qui est aussi longue que le film et que j'ai beaucoup apprécié. Les thèmes des personnages sont assez marquants (en particulier ceux de Cyborg et Wonder Woman) et on retrouve des variations de musiques de BvS et Man of Steel. D'ailleurs le compositeur a lui aussi changé entre les deux films puisque c'était Danny Elfman qui était en charge de la version d'origine. Et dont je n'ai aucun souvenir.
Narration
L'histoire du film est très classique et demeure peu ou prou identique entre les deux versions. Il est toujours question d’empêcher les Boites Mères d'entrer en possession de l'ennemi sous peine de mettre l'humanité en danger. La grande différence étant la manière dont le tout est raconté. Tout à un sens et on comprend les tenants et aboutissants qui semblaient assez obscurs auparavant. Et en en plus de ces boites, un enjeu totalement absent de 2017 et pourtant familier à cet univers vient s'implémenter dans la trame. Il s'agit de "L'Équation d'Anti-Vie" qui parlera aux connaisseurs.
En termes de rythme, on sent aussi l'amélioration. Le film prend son temps et a le temps. Même si on n'échappe pas à quelques longueurs et moments de flottement qui auraient pu faire gagner plusieurs dizaines de minutes au long métrage. D'ailleurs le film est divisé par chapitres. Probablement les vestiges d'un format épisodique initialement prévu mais qui a finalement laissé place à ces 4h. Ce qui pour moi n'est pas plus mal car ça aurait cassé le rythme.
Ce qui m'amène à évoquer l'épilogue qui à défaut d'apporter beaucoup au film de base, nous offre un contexte et des personnages qui auraient pu donner lieu à une suite qui n'arrivera probablement jamais. Avec un Jared Leto tentant tant bien que mal de redonner une seconde chance à son Joker qui fut assez décevant dans la version ciné du Suicide Squad de David Ayer. D'ailleurs il est temps de parler des personnages.
Distribution
Concernant le casting, j'ai beaucoup apprécié le fait que les personnages principaux du film soient bien mieux mis en avant. Aussi bien en termes d'écriture que de puissance à l'écran. Même si la durée inédite du film aide beaucoup à leur exposition. Là où chez Whedon certains étaient anecdotiques pour ne pas dire inutiles, ici ils sont tous importants à leur manière et ont leur rôle à jouer dans l'histoire.
De ceux que j'ai retenus, le premier qui me vient en tête est Victor Stone alias Cyborg qui a enfin eu le traitement qui lui faisait défaut. Tout est beaucoup plus clair concernant son passé, ses motivations, et surtout son pouvoir démesuré lié a la technologie dont il est constitué. Pouvant mettre le monde à genoux s'il le souhaitait. Probablement l'un des personnages les plus importants de ce film.
Vient ensuite Barry Allen le Flash qui a lui aussi gagné en profondeur. Ajoutant une touche de légèreté et juste ce qu'il faut d'humour dans ce monde de brutes. Les séquences spectaculaires où on le voit utiliser ses pouvoirs supersoniques sont non seulement plus nombreuses, mais aussi bien mieux amenées. On comprend mieux à quel point il est crucial, aussi bien dans la séquence dans le vaisseau de Superman que vers la toute fin du film où il met le temps à rude épreuve de manière magistrale.
Aquaman est peut-être celui qui m'aura le moins ébloui malgré sa carrure et le charisme naturel de Jason Momoa qui l'incarne. Pour le coup, il était bien plus intéressant dans son propre film sorti en 2018.
À contrario, Gal Gadot en Wonder Woman a livré selon moi, sa meilleure prestation de tous les films du DCU. Incluant ses propres films. Elle fait brillamment honneur à son statut d'Amazone. À savoir une guerrière impitoyable,sans peur, et d'une force surhumaine. Tout comme son peuple que l'on verra livrer combat à plusieurs reprises, dans des scènes me rappelant les plus grandes batailles du Seigneur des Anneaux. J'en veux pour preuve sa première scène où elle intervient durant une prise d'otages, et ses échanges musclés face à Stepenwolf.
L'homme au centre de cette équipe de choc n'est pas en reste non plus. Je veux bien sûr parler de Ben Affleck en Bruce Wayne (que j'aime appeler Batfleck). Un peu plus en retrait que les autres et qui brille non pas par une puissance qu'il ne partage pas avec ses coéquipiers, mais par ses aptitudes de leader et sa volonté d'aller de l'avant. Lui qui a tant de remords suite au trépas de Superman dans BvS dont il se sent responsable, malgré le fait qu'il avait passé la majeure partie de ce même film à le traquer à mort. Ce qui me rend triste c'est que ça sera probablement la dernière fois qu'on le verra endosser ce costume qui lui allait si bien.
D'ailleurs concernant le Superman de Cavill qui est l'un des principaux enjeux de ce film, je regrette le fait qu'on ne le voit pas tellement. Mais quand il est présent à l'écran prêt à en découdre, on sait que ceux en face vont passer un sale quart d'heure. Tout comme durant la scène de son retour qui a assez peu changée par rapport 2017. À la différence qu'il est pratiquement muet et que la tension est plus palpable. Et malgré sa surpuissance, ce n'est plus le Deus Ex Machina du 1er film qui surclassait ses coéquipiers.
On voit aussi très nettement les conséquences de sa mort en début de film avec cette scène d'intro incroyable qui met directement dans l'ambiance. Quand le monde perd son Dieu, le monde est endeuillé. Un deuil qui transparait tout le long du film et qui fait sens quand on sait que Snyder l'a dédié entièrement à sa fille décédée.
Du côté des vilains, impossible de ne pas parler de Darkseid qui fait sa première apparition à l'écran. Lui qui fut totalement absent du 1er film pour une raison qui me dépasse. Tout comme l'Homme d'Acier, on le voit très peu mais il en impose méchamment dans ces moments-là. Notamment durant des flashbacks et certaines visions que j'ai trouvées glaçantes. C'est clairement le mal incarné qui n'a que la violence pour seul langage. Un certain Thanos n'a qu'à bien se tenir après ça.
Pour finir, même son serviteur Stepenwolf a pris du galon. Ce dernier n'est plus l'antagoniste de seconde zone qu'il était en 2017. À commencer par un meilleur design avec son costume de métal brillant (qui ne doit pas être très confortable à porter). Ainsi qu'une brutalité accrue avec des scènes où il ne rechigne pas à trancher des guerriers par dizaines. Il a aussi un côté un peu plus "humain" qui le distingue de son maitre.
Conclusion
Moi qui m'attendais à un film tout juste passable après la déception de 2017, j'en suis ressorti très satisfait de cette Snyder Cut indiscutablement bien meilleure sans être parfaite, et dont je n'ai presque pas vu les 4h défiler. Alors certes il n'avait peut-être pas besoin de durer autant, mais force est de constater que ça lui fait beaucoup de bien. Que ce soit en termes de rythme, de développement, et d'exposition des personnages. Dans un sens on peut s'estimer chanceux de l'avoir enfin vu tel quel, car une sortie au ciné aurait certainement tronqué sa durée de manière significative.
Pourtant il y a une question que je n'arrête pas de me de poser après visionnage. Comment Whedon et la Warner ont-ils pu foirer à ce point ? J'espère sincèrement qu'eux et les producteurs de cinéma en général en tireront des leçons, et éviteront à l'avenir de sacrifier une identité et une vision d'auteur pour des raisons pécuniaires. Et dire que si ce Justice League était sorti tel qu'il devait l'être, le paysage cinématographie de DC aurait sans doute été bien différent.
Encore une fois, merci aux fans sans qui tout ça n'aurait jamais vu le jour, et surtout merci Zack Snyder d'être allé au bout du projet et d'avoir tenu toutes ses promesses.