Pile 2 mois après mon vol inaugural pour le Japon le 22 septembre 2024, je m’apprête à conclure le récit de cette aventure avec cette cinquième et ultime partie (en incluant mon compte-rendu du parc Universal Studios Japan / Super Nintendo World). Retraçant d’abord mon séjour à Kyoto du 30 septembre au 2 octobre avec un passage à Nara. Puis mon retour à Tokyo la journée du 3 octobre. Et enfin le départ vers Paris le 4 octobre.
Le lundi 30 septembre, je quitte Osaka pour Kyoto en prenant non pas un Shinkansen, mais un train JR qui ne met que 25 minutes à y aller.
Gare de Kyoto & Sky Garden
Une fois sur place, je constate que non seulement, la gare a fière allure. Mais qu’en plus, elle possède son propre rooftop. Le Sky Garden situé au sommet de ses grands escaliers "Daikadan" . Surplombant tout le reste.
Et ils ont même le luxe d'être animés. Ce qui m'amène à dire que si vous prévoyez d'aller au Japon un jour, j'espère que vous avez de bons mollets. Car je n'ai jamais vu autant d'escaliers ailleurs que dans ce pays.
Dans mon article sur Osaka, j’affirmais que l’on pouvait voir le gratte-ciel Abeno Harukas depuis Kyoto. C’est depuis ce rooftop que j’ai pu l’observer. Zoomez sur les deux photos du dessus, et vous distinguerez une structure plus haute que les autres. C’est lui.
The Millennials Kyoto
Ensuite, direction le 3e hébergement qui est certainement mon préféré du lot : The Millennials Kyoto. Une sorte de mélange entre un hôtel capsule et une chambre-dortoir mixte, avec un équipement presque de pointe. Contrôle de la luminosité du box, de l’inclinaison du matelas (que l’on peut même configurer comme un réveil matin), le tout pilotable via un iPod touch connecté avec la chambre. La vidéo ci-dessous sera plus parlante.
Et ce que j’ai aussi beaucoup apprécié dans cet hôtel, c’est l’accueil et sa convivialité. La plupart des clients étant des étrangers (même si je n’y ai croisé aucun Français), et j’ai eu l’occasion d’échanger avec certains d’entre eux.
Nintendo Kyoto
Après avoir déposé mes affaires, pas de « sieste » cette fois-ci. Direction sans plus tarder vers le dernier Nintendo Store qui me restait à faire.
Celui de Kyoto. Se trouvant à seulement 10 min à pied de l’hôtel. Et premier constat, cette boutique est nettement plus petite que les deux précédentes. D’autant plus qu’au moment de ma venue, son rooftop n’était pas accessible.
Quant aux produits en vente, il y avait à la fois des choses assez similaires à la boutique de Tokyo. Dont le sweat Super Mario que j’ai revu ici, mais pas à Osaka.
Et aussi quelques inédits. Comme ce porte-clés génial représentant la pancarte de Grosaileh qu’essaie de tenir Bouileh dans Zelda Tears of the Kingdom. Et un miroir Boo qui, à l’image de la créature dans les jeux Mario, se cache quand on le regarde.
Un que je ne m’attendais pas à voir est ce petit poster de la fresque de Super Smash Bros Ultimate. Avec tous les personnages, y compris ceux des DLC, et totalement gratuit.
Parmi les autres objets ayant attiré mon attention, cette gamme d’éventails Nintendo pour la modique somme de 6600¥ (41€). Ce qui est encore plus cher que le t-shirt Nintendo Kyoto qui était à 5000¥ (30€).
Ce dernier était l’un de mes rares achats avec un stylo Zeldaparticulièrement.. Royal.
Et un ultime Gachapon pour la route avec l’obtention d’un morceau de la manette NESqui était exactement celui que je voulais. J’ai été chanceux sur ce coup-là.
Sannenzaka | Ninenzaka | Kiyomizu-dera
La nuit tombée, je me prends une autre claque visuelle avec ma ballade dans les allées commerçantes de Sannenzaka et Ninenzaka. Là aussi, j’avais l’impression d’être dans ces films où animes se déroulant dans l’ancien Japon. Avec des villages pittoresques comme celui-ci qui n’ont pas l’air d’avoir changé d’apparence depuis des siècles. Une véritable capsule temporelle à ciel ouvert.
Au bout, le temple Kiyomizu-dera dont l’entrée était fermée à cette heure. Et c’était également le cas des autres accès qui m’auraient permis de couper à gauche ou à droite. Pas le choix, il fallait que je fasse demi-tour pour revenir en ville.
Sur le chemin du retour depuis les hauteurs, j’ai pu voir au loin la Tour de Kyoto s’illuminer d’un bleu et d’un rouge foudroyant.
Yasaka-jinja
À une quinzaine de minutes à pied de mon hôtel, je tombe sur un dernier sanctuaire, le Yasaka-jinja. Où j’ai pu me balader librement dans sa cour. Je ne me lasserai jamais de faire les temples de nuit.
Jour 10 : QG Nintendo, Nara, et Todai-ji
Première journée d’octobre 2024. Un mardi qui s’annonce chargé, et très important pour moi. Car depuis que j’ambitionne d’aller au Japon, il y a un endroit où je tenais absolument à y être plus qu’ailleurs. Pour un aficionado de la firme au plombier tel que moi, disons que c’est en quelque sorte le « pèlerinage ultime ».
QG Nintendo
Et cet endroit n’est nul autre que les bureaux actuels de Nintendoque constituent deux bâtiments. Le siège social, et le centre de développement. Où j’ai pu me faire prendre en photo en arborant fièrement le t-shirt rouge du Nintendo Kyoto acheté la veille.
D’un point de vue extérieur, ça pourrait sembler étrange le fait d’aller à l’autre bout du monde juste pour voir l’immeuble d’une entreprise. Mais pour moi, c’est bien plus que ça. Car Nintendo, ça représente une très grosse partie de ma jeunesse. Et encore aujourd’hui du haut de ma trentaine, cette boite centenaire tient toujours une place particulière dans mon cœur de gamer. Pas exempt de défauts il est vrai, mais leur vision du jeu vidéo est celle qui me correspond le mieux. Surtout durant cette génération de consoles très controversée.
Il ne serait pas exagéré de dire que sans Nintendo, je ne serais pas le même individu. Rien que mon pseudo que je porte depuis plus de 15 ans en est la preuve. Merci à eux d’exister, et en espérant que la future machine fasse honneur à la Switch.
La non-visite du Nintendo Museum
Après le QG, il me restait une dernière chose à voir de chez Nintendo. Son musée flambant neuf construit sur l’ancien site de l’usine Nintendo Uji Ogura, qui fut érigée en 1969. Musée inauguré le 2 octobre le lendemain de mon passage, mais où je n’ai pas pu entrer. Puisque le tirage au sort en a décidé autrement.
Ce qui est fort dommage. Car mon séjour à Kyoto fut planifié bien en amont de l’annonce de la date d’ouverture durant le Museum Direct du 20 août. C’était un pur coup de chance que ce soit tombé le dernier jour où j’étais censé être dans la ville. Tant pis, ça me donnera une bonne raison de revenir.
Autre endroit incontournable pour un voyage au Japon, et l’un de mes préférés de tous. Le parc de la ville de Nara où se baladent des cerfs en toute liberté. Et tellement habitués à la présence humaine, qu’ils les saluent à la japonaise en hochant la tête. Il existe un terme japonais pour ça, "ojigi".
Dans la langue, on les appelle shika. Exactement comme le personnage de Shikamaru dans le manga Naruto. D’où le nom de famille de son clan "Nara". Fin de la parenthèse.
J’ai joué le jeu en achetant un seul paquet de 10 biscuits pour 200¥ (1€ et quelques) afin de les nourrir moi-même. Même s’il c’était tout à fait possible de les approcher, de les prendre en photo, et de les caresser sans rien avoir en main. Pas farouches ces petites bêtes.
D’ailleurs, si je peux donner un conseil que j’ai appliqué d’emblée, c’est de ne sortir qu’une seule gâterie à la fois. Laissez le reste dans votre sac. Car ces cerfs ont une bonne vue, un appétit sans limites, et également un odorat développé. J’en veux pour preuve un petit gourmand très intéressé par le contenu de mon sac à dos. Mais à part ça, je ne me suis pas fait agresser par eux. Mais si un jour ça devait arriver, attention aux mâles porteurs de bois.
Et en dehors des cerfs, le parc en lui-même est vaste et fort joli. Avec des collines surplombant le secteur où j’ai pu voir des gens en hauteur. Et je suis passé devant l’un de ses temples, le Todai-Ji. Mais sans y entrer.
Fushimi Inari Taisha
En revenant de Nara dans la soirée, j’ai visité ce qui est certainement un des sanctuaires les plus populaires de tout le Japon. Le Fushimi Inari Taisha, connu pour son sentier avec ses dizaines de milliers de « Torii » rouges, et autant de marches d’escalier.
Avec une tenue qui était sans le vouloir, parfaitement raccord avec les torii (t-shirt rouge et short noir) j’ai fait l’entièreté du parcours jusqu’au sommet du mont Inari. Ce fut sportif, mais loin d’être insurmontable. Et l’avoir fait de nuit donne une ambiance toute particulière.
Et rien que pour la vue nocturne sur Kyoto, ça en valait la chandelle.
Jour 11 : Kinkaku-ji, To-ji
Le mercredi 2 octobre fut mon dernier jour à Kyoto. Le plus tranquille de mon séjour avec la visite de deux sanctuaires en tant que seules activités majeures.
Le premier est Kinkaku-Ji. Temple bouddhiste dont la façade est décorée de feuilles d’or, et qui a fait sa renommée.
Lorsque l’on visite des sanctuaires, il est coutume (mais pas obligatoire) de faire des offrandes. C’est ce que j’ai fait en lançant des pièces en direction de petites statues de Bouddha qui encerclaient un récipient. Sauf que je ne m’attendais pas à réellement viser dans le mille au bout du troisième lancer. J’imagine que ça porte chance ?
Après ma visite, je me suis rendu dans la boutique A Too à 10 min à pied du temple. Une chouette enseigne où j’ai repéré la cartouche SNES de Super Metroid à 3980 yens (24€). Le premier Metroid Prime sur Game Cube à 7980 yens (30€). Et sa suite nommée Dark Echoes là-bas (alors qu’en occident c’est seulement « Echoes« ) pour 4980 yens (48€).
Ça commence à chiffrer. Sachant qu’à Osaka, les mêmes opus étaient respectivement à 4300 yens (26€), et 6200 yens (38€). Franchement, on critique à raison les prix du rétrogaming en France. Mais au Japon, c’est pas mieux. J’en reparlerai plus loin, mais il y a encore pire que ça..
Et le second temple du jour fut le To-ji. Un autre sanctuaire bouddhiste non loin de la gare de Kyoto. Où l’on pouvait retrouver en son sein d’immenses statues de Bouddha que l’on n’avait pas le droit de prendre en photo.
Et c’est ainsi que s’achève mon séjour à Kyoto. Une ville bien plus modeste que Tokyo et Osaka, mais avec un patrimoine culturel d’une grande richesse que j’ai déjà hâte de redécouvrir à nouveau. Même si je n’y ai pas vu énormément de boutiques JV et de salles d’arcade. Chose étonnante pour le berceau de Nintendo. D’autant plus que son store y est plus petit que les autres.
Jour 12 : Retour à Tokyo, TeamLab Borderless, Tokyo Tower
Le jeudi 3 octobre, je quitte Kyoto sous la pluie en direction de Tokyo via un Shinkansen qui m’aura coûté 98€. Ce qui me fera arriver dans la capitale aux alentours de midi après 2h de trajet.
Anshin Oyado Tokyo Shinbashi Ekimaeten
J’arrive donc à mon dernier hébergement, le Anshin Oyado Tokyo Shinbashi Ekimaeten. Un hôtel capsule non mixte juste en face de la gare de Shinbashi, et qui m’a coûté seulement 25€. C’est pas ce qu’il y a de plus raffiné, mais je l’avais choisi en connaissance de cause tout en sachant que j’allais y passer qu’une nuit. Et aussi parce que je voulais vivre l’expérience capsule. Même si le Millenials de Kyoto m’en avait donné un petit avant-gout.
Au total, tous les hébergements cumulés sur Tokyo, Osaka, et Kyoto, m’auront coûté 481€ pour 11 nuits. Donc environ 44€ par nuit par hôtel en faisant la moyenne. Honnêtement, ça va je trouve.
Retour à Akihabara
Frustré de ma première visite à l’Electric City la semaine d’avant, car ayant le sentiment de ne pas en avoir assez vu, j’y suis retourné afin de lui redonner une seconde chance. Et malgré le peu d’achats, aucun regret. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.
Y a pas à dire, les figurines sont généralement assez abordables en termes de tarifs au Japon. En revanche, pour tout ce qui concerne les TCG, c’est une autre histoire. Car j’y ai vu les cartes Yu-Gi-Oh les plus chères de ma vie. Deux Dark Magician Girl à 54 800 yens (336€) et 98 000 yens (601€). Vous trouvez que c’est beaucoup ? Attendez de voir la suite..
Quelques paragraphes plus hauts, je disais que le retrogaming au Japon, c’était pas mieux que chez nous côté prix. Et après être passé dans un Hard Off, je me demande si c’est pas pire là-bas. Alors autant la PS4 Pro édition Death Stranding à 33 000 yens (202€) ça ne me choque pas trop.
Autant les prix de certaines Game Boy m’ont filé un sacré coup de froid. Notamment la fameuse Game Boy Light Pikachu à 132 000 yens (809€). Un modèle exclusif au Pokémon Center de Tokyo à l’époque, et qui aurait été distribuée qu’en 10 000 exemplaires. Plus d’infos sur ce post Reddit.
Et étonnamment, ce n’est pas la console la plus onéreuse. Puisque dans la même vitrine, la palme d’or revient à la Game Boy Micro Pikachu (tout à droite sur la photo) provenant aussi du Pokémon Center. Et pour la modique somme de 330 000 yens (2024€). On ne fera pas « mieux » que ça.
Je pense que l’idéal pour faire des affaires en termes de jeux et consoles au Japon (et en France), c’est de faire des vide-greniers le week-end. D’ailleurs, c’est ce qu’a fait l’amie Natasha de la chaîne Les trésors de Nat qui était au Japon en même temps que moi. Et que j’ai eu l’occasion de croiser ce jour-là.
TeamLab Borderless Tokyo
Attraction très populaire sur Tokyo et ailleurs, je me suis laissé transporter par le teamLab Borderless. Un musée d’art digital unique en son genre situé à Azabudai Hills pour la version tokyoïte, et qui fut une de mes dernières grosses claques de mon trip.
Le principe de ce musée « sans frontières », est que chaque mètre carré est mis à profit pour des expériences autant visuelles que sensorielles. Grâce à des projections de lumières faisant vivre de multiples toiles qui ne semblent pas avoir de bord (d’où le « Borderless« ). À commencer par une salle des miroirs bien moins labyrinthique que dans des fêtes foraines.
Une des forces du musée, est son interactivité. La preuve avec cette œuvre qui s’illumine après contact.
L’une des pièces les plus connues (et les plus « instagrammables »), est le Bubble Universe avec ses innombrables lanternes lumineuses. Et même si je vous le montre à travers mes photos et vidéos, croyez-moi que ça ne rendra jamais aussi bien qu’à l’œil nu.
Cette projection murale dont vous avez un extrait ci-dessus, m’a scotché pendant littéralement 20 minutes. Un voyage à travers l’imaginaire qui m’a tellement immergé que par moments, j’ai eu des sensations de vertige. Alors que j’avais bel et bien les pieds sur terre au sein d’une salle parfaitement immobile.
Et j’ai pu apporter ma pierre à l’édifice en relâchant dans la nature, ou plutôt dans l’eau, un Bloups de Super Mario. Que j’ai reproduit au pastel à partir d’un modèle d’animal marin fourni par le musée. Et qui a pris vie après l’avoir fait scanner.
Tokyo Tower
Je ne pouvais pas conclure mon voyage au Japon sans voir de mes yeux la Tokyo Tower. Ressemblant à s’y méprendre à notre Tour Eiffel, et dont elle partage presque la même hauteur avec ses 332 m au niveau de la flèche. Et ce fut nos lieux de retrouvailles avec @tresorsdenat.
J’y suis monté, mais seulement jusqu’à l’observatoire principal à 145 m du sol. Les étages supérieurs n’étaient pas accessibles compte tenu de l’horaire. Ces mêmes étages qui abritaient autrefois le parc d’attractions Tokyo One Piece Tower qui a fermé en 2020 à cause du COVID. En guise de souvenir, j’ai ramené une réplique en miniature de la tour.
À deux pas, je suis passé devant mon ultime temple du séjour. Le Zojo-ji, avec l’étincelante tour en arrière-plan. Et c’est sur cette belle photo que se termine ma dernière nuit à Tokyo.
Jour 13 : Retour à Paris
Même la Skytree en arrière-plan me dit au revoir.
Vendredi 4 octobre, le jour du grand départ d’un Japon que je ne voulais plus quitter. En partant dès l’aube de la gare de Shinbashi qui relie l’aéroport de Haneda en seulement 30 min. Une proximité qui fut une des raisons pour laquelle j’avais pris cet hébergement.
Dans mon premier article sur Tokyo, je disais que le vol aller avec l’escale fut le plus long que ne n’avais jamais expérimenté. Mais c’était sans compter le retour qui dura davantage. 3h15 depuis Haneda jusqu’à Shanghai Pudong (contre 2h45 à l’aller vers Narita). Et 12h15 de Shanghai à Roissy Charles de Gaulle (11h35 à l’aller). Au cumulé, ça fait un total d’une heure supplémentaire. Seule la durée du transfert n’a pas changé.
Et bien que le vol retour s’est aussi très bien passé qu’à l’aller, je ne me sens pas prêt à retenter un long courrier de cette durée pour un nouveau voyage au Japon. Avec, ou sans escale. Pour ce voyage inaugural, je voulais faire des économies sur le prix du billet. Mais à l’avenir, je songe à rester au minimum 3 semaines. Et je suis prêt à mettre la main au portefeuille pour des compagnies aériennes qui seront certainement plus chères, mais plus confortables. Car si on cumule tous les vols A/R, ça fait quand même 34h passées dans l’avion.
Mais le bon point de ce vol retour interminable, c’est qu’il m’aura permis d’écrire les premières ébauches de ce compte rendu. Il fallait bien que j’occupe ces 12h. Sachant qu’en ce moment, c’est pas évident de trouver du temps pour mon blog. La preuve en est que ça m’a pris presque deux mois pour tout raconter en cinq articles. Mes respects à celles et ceux qui arrivent en quelques jours seulement, à pondre l’équivalent de tout ce que j’ai posté.
Et ce n’était certainement pas durant le séjour que j’allais le faire. Je souhaitais profiter un maximum du moment présent. Prendre plein de souvenirs physiques, photographiques, et humains. Et vivre le Japon tout simplement.
"On fait le bilan, calmement.."
Ces dix dernières années, j’ai beaucoup voyagé. États-Unis, Chypre, Royaume-Uni, et Thaïlande pour ne citer que les plus lointains. Mais depuis toujours, je n’avais d‘yeux que pour le Japon. Et sans surprise, ce fut mon meilleur trip. Malgré que j’y suis resté qu’une semaine et demie, et que je suis très loin d’avoir fait le tour de ce que ce pays avait à offrir.
Pourtant, je pensais justement que je n’aurais pas grand-chose à y découvrir à force de voir les gens de mon entourage y aller toute l’année (dont certains que j’ai failli croiser). Mais au contraire, c’est une expérience à vivre sur place. Non pas à travers les yeux des autres, mais des siens. J’y reviendrai c’est certain, mais reste à savoir quand. Ça peut être dans 6 mois comme dans 6 ans, qui sait.
Ce voyage fut également un des plus physiques pour moi. Avec un total de 268 000 pas (182 km), et un pic à 36 000 pas le 24 septembre. J’ai jamais autant marché en si peu de temps. Au point où à mon retour, j’avais 3 kg en moins sur la balance (que je n’ai pas repris depuis). Pourtant, ce n'était même pas l’objectif.
Pour ce que je pense globalement du Japon, c’est à peu près comme on me l’avait raconté avant que j’y mette les pieds. Ultra propre, malgré le côté paradoxal que trouver une poubelle dans les rues s’apparente à une chasse au trésor. Très safe, avec des locaux qui furent bien respectueux et altruistes à mon égard. La nourriture y est encore meilleure que dans les restos japonais en France, et pour beaucoup moins cher. Et surtout, c’est un pays magnifique en termes de paysages, d’architecture, et de culture. De tout mon séjour, je pense que mon passage préféré fut à Kyoto / Nara exactement pour ces raisons.
Le seul gros point négatif pour moi (et qui s’applique à beaucoup de pays), c’est que c’est extrêmement touristique. Et j’ai conscience que je fais partie du problème, car l’étant moi-même. Je l’ai moins ressenti à Kyoto, mais Tokyo et Osaka c’était pas simple. Difficile de faire la moindre activité, ou de visiter le moindre lieu sans devoir se mêler à la foule. À moins de s’y balader la nuit comme je l’avais souvent fait pour des temples. Sachant que la population se vide très vite dès qu’on s’éloigne un peu des zones touristiques.
Ce fut une joie immense d’avoir fait ce voyage en solo, et un plaisir d’avoir pu partager toute cette aventure avec vous. Ce sont les articles sur lesquels j’ai le plus bossé depuis que ce blog existe et j’en suis extrêmement fier. D’ailleurs, merci de l’enthousiasme dont vous avez fait preuve durant mon séjour via mes différents réseaux, et après à travers ces articles. J’en place une pour les copains retrouvés là-bas et qui se reconnaitront (Kevisiano notamment ).
Certains m’ont même confié qu’ils avaient l’impression de « voyager avec moi ». Et je sais qu’il y en a que j’ai motivé à y aller ou à y retourner. Je n’ai qu’un mot à vous dire. FONCEZ ! On n’a qu’une vie et elle est trop courte pour ne pas en profiter et réaliser ses rêves. Tant qu’on a les moyens et le temps, bien évidemment.
Il y a une dernière personne que je souhaite remercier chaleureusement, et à qui je dédié ce séjour. Eva qui gère le compte @ev.aventures. Si mon voyage fut aussi riche et mémorable, c’est en grande partie grâce à elle qui a tout planifié de A à Z. Au point où je n’ai pas pu tout faire. Si vous voulez organiser un séjour sans rien rater des lieux et activités incontournables, je recommande ses services.
Une petite partie de mon pactole du Japon
Voilà qui clôt ce bilan plus long que de raison. Je vous avoue que le retour à la réalité fut compliqué. Sans parler du jetlag où j’ai bien mis trois jours à totalement récupérer. Si vous avez des questions ou des remarques, libre à vous. La section commentaires est faite pour ça. Je n’exclus pas dans le futur de faire une sorte de guide avec des conseils et astuces pour ce genre de voyages.
Du 23 au 27 octobre 2024, Paris Games Week a pris place au Parc des Expos de Porte de Versailles pour la 13e fois. Voici mon gros compte rendu de cette édition où j’y fus la soirée du mardi 22, le samedi 26, et le dimanche 27 jusqu’en début d’après-midi.
En réalité, ma PGW a démarré non pas en octobre, mais cinq mois plus tôt le 16 mai 2024. Où j’ai été convié dès 18h à la soirée de lancement au sein de l’Hôtel de Ville de Paris. Je n’avais jamais assisté à ce genre d’événement auparavant. Et c’était aussi ma première visite dans ce bâtiment très classe de l’intérieur.
Cette conférence de presse organisée par le SELL (Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs) et le SNJV (Syndicat National du Jeu Vidéo), a réuni les plus importants acteurs de cet événement. Dont James Rebours le président du SELL. Et Nicolas Vignolles le délégué général du SELL et directeur général de PGW.
Durant la première partie, ça débattait sur l’industrie du jeu vidéo en France. Quant à la seconde, elle déroulait un extrait du programme de cette édition. Avec l’annonce de l’ambassadeur officiel qui est nul autre que Samuel Etienne. Et l’arrivée du Break Dance à PGW. On a même eu droit à une presta en live.
Parmi les intervenants qui se sont succédé, Bertrand Amar, ex-chroniqueur et l’actuel directeur du pôle e-sport de Webedia. La cosplayeuse @celk4e. Et l’ancienne ministre de la Culture Fleur Pellerin.
Je tiens à remercier chaleureusement le service de presse du SELLpour l’invitation. Ainsi qu’à celui de PGW pour ma 7e accréditation en 13 éditions. Et qui m’aura permis de participer une nouvelle fois à la soirée avant-première du 22 octobre.
Soirée AVP – 22/10/2024
Une soirée où j’ai pu retrouver à nouveau énormément de personnes dans un cadre beaucoup plus tranquille que les jours ouvrés. Et qui passe toujours trop vite malgré qu’elle dure de 18h à 23h.
Chose qui me surprend moi-même, je n’ai touché à aucun jeu vidéo ce soir-là. Alors que l’occasion était idéale à cause de la population restreinte. Mais faut croire que j’ai préféré passer du temps avec les gens sur place.
D’ailleurs, cette édition aura rassemblé 188 000 visiteurs. C’est seulement 8000 de plus qu’en 2023 (ou +4%). Et même si c’est rassurant dans le sens où PGW attire toujours du monde et que la fréquentation ne baisse pas, je pense qu’on ne retrouvera plus jamais les chiffres d’avant 2020 qui plafonnaient à plus de 300k. Les annulations successives dues au COVID ont vraiment fait du mal à l’événement.
La blague PlayStation
Beaucoup à dire sur PlayStation et pas en positif. Mais il y a quand même eu une chose bien de leur part à PGW.
Cette chose étant l’incroyable mise en avant du jeu Astro Bot. Sorti le 6 septembre 2024 sur PS5, et qui aura conquis près 1,5 million de joueurs en deux mois. En son honneur, l’entièreté de la passerelle reliant le pavillon 1 et le 2.2 a été magnifiquement aménagée. Avec des fresques, pleins de petits Astro, une manette Dualsensegéante aux couleurs du jeu.
Et la pièce maîtresse de l’exposition, un diorama d’où s’élèvent une multitude d’Astro. Avec à leurs pieds toutes les consoles de salon de la firme. Et même les trophées des succès PlayStation. Dont le platine que je brandis et plus lourd qu’il ne le laisse paraître.
Et c’est tout. Car Astro Bot fut l’unique titre PlayStation jouable à cette édition de PGW. Au sein d’un petit stand en partenariat avec la Fnac qui lui a clairement volé la vedette. Et si vous pensez que je me trompe ou que j’ai raté un truc, je vous invite à voir le ce tweet.
Pour être honnête, j’ai vraiment cru à une blague en voyant ça. S’appeler PlayStation et avoir le culot de venir avec seulement un jeu, c’est franchement limite de leur part. Surtout quand on sait qu’à une époque pas si lointaine, c’était le plus grand stand parmi tous les constructeurs à PGW.
À noter que sur le plan de 2024, PlayStation est le seul à n’avoir ni de nom, ni de logo dans le pavillon 1.
Alors certes, PlayStation sur cette génération n’a pas eu énormément d’exclues propres à sa console, mais qu’est-ce qui les auraient empêché de proposer par exemple, le LEGO Horizon Adventures tout juste sorti ? Metal Gear Solid Delta : Snake Eater déjà jouable à Tokyo Game Show 2024 un mois avant ? Ou de montrer la PS5 Pro comme ce fut également le cas dans le salon japonais ? J’aimerais comprendre.
De toute manière, depuis le retour de PGW, j’ai l’impression que PlayStation ne se contente que du strict minimum pour jouer à leurs titres. Même s’ils se rattrapent au niveau des décors. Après ceux de God of War Ragnarök, et de Horizon Forbidden West (non jouables) en 2022. Ainsi que Marvel’s Spider-Man 2 l’année dernière (un des seuls jeux PlayStation testables).
Et il faut se rappeler que même Nintendo avait décidé de ne pas avoir de stand à PGW2016. Car la première Switch allait être révélée juste après l’édition. Si eux l’ont fait, alors pourquoi pas PlayStation s’ils n’ont visiblement rien de plus intéressant à montrer ? D’ailleurs, parlons de la firme au plombier.
La fin d’une ère pour Nintendo à PGW ?
Si j’ai intitulé ce paragraphe sur Nintendo de cette manière, c'est parce que je pense qu’il y a de fortes chances que ce soit la dernière fois que la Switch et ses jeux auront le monopole au sein du stand. Et il serait grand temps.
Dans mon article de PGW 2023, j’exprimais déjà ma lassitude quant au fait de revoir encore et toujours les mêmes jeuxmultijoueurs depuis pas mal d’années. Comme Super Smash Bros. Ultimate, Splatoon 3, et Mario Kart 8 Deluxe. Cependant, leur présence se comprend quand on sait qu’à eux trois, ces titres auront rassemblé près de 4000 personnes pour les tournois quotidiens. Dont 256 à la journée rien que pour Mario Kart.
J’ai d’ailleurs retenté ma chance pour ce dernier le samedi, et au bout de 1h30 d’attente. Ce qui est la plus longue file que j’ai jamais endurée pour participer à une compétition. Tout ça pour finir 3e de la seconde manche à 1 pt d’écart avec le deuxième. Si j’étais arrivé en tête, j’aurais pu intégrer le top 16 et être sélectionné aux phases finales du jour. Au lieu de ça, je me contenterai du top 30. Ce qui est franchement pas mal sur 256 joueurs.
Pour le reste, c’est pas chez Nintendo qu’il fallait trouver les plus grosses exclusivités. Puisque The Legend of Zelda : Echoes of Winsdom était déjà sorti un mois avant PGW le 26/09/2024.
Un des plus récents était Super Mario Party : Jamboree paru une semaine avant le salon le 17/10/2024. J’ai profité d’un des seuls photocalls du stand pour prendre la pose avec Mario et Luigi.
Deux jours avant le Mario Party, c’était Neva qui sortait le 15/10/2024 en version numérique. La suite spirituelle de Gris ( 2018 ), et que j’ai pu essayer sur Switch. Que dire à part que c’est magnifique autant visuellement que musicalement. Avec une patte graphique moins « épurée » et « circulaire » que son prédécesseur, mais qui va à l’essentiel et joue sur les effets de profondeur. Rendant certains panoramas somptueux.
La démo en elle-même, ne montre pas énormément de choses des mécaniques du titre. Puisqu’on y passe le plus clair du temps à avancer et donner des instructions (et des papouilles) à notre petit loup blanc qui donne son nom au jeu. Un peu comme un certain Trico dans The Last Guardian où il fallait souvent batailler pour lui faire faire ce qu’on voulait. Quoi qu’il en soit, je me ferais mon avis définitif lorsque je me serais procuré la version physique le 14 mars prochain.
Tout ça pour dire que Nintendo à PGW, ça reste sympa. Même si ça a du mal à se renouveler. Que les spots photo sont moins attrayants qu’avant. Et que les goodies s’y font de plus en plus rares avec à nouveau l’absence du stand My Nintendo. Pourvu que la future génération donne un coup de peps à tout ça.
Bravo et surtout, merci au staff de la team Au Delà du Virtuel. Qui une fois encore, à géré l’orga générale et les animations. J’ai du mal à imaginer une PGW (ou Japan Expo) sans eux.
Xbox la valeur sûre
S’il y a un constructeur qui ne déçoit rarement en convention en France comme ailleurs, c’est bien Xbox. Cette année, la firme de Redmond avait un des plus grands stands du salon avec Nintendo. Et aussi l’un des plus riches en jeux, et en décors dont la plupart viennent tout droit de Gamescom 2024.
À commencer par l’inévitable Call of Duty. Qui, avec son Black Ops 6 sorti le 25 octobre en plein PGW, est le premier opus de la série après le rachat d’Activision Blizzard qui a été conclu l’année dernière pour 75,4 milliards de dollars.
Autre jeu phare du stand, Life Is Strange: Double Exposure (29/10/2024).
À défaut de pouvoir y jouer, on a eu un sympathique décor pour Indiana Jones et le Cercle ancien (06/12/2024). Où j’ai pu incarner Indy le temps d’une photo et avec tout son attirail d’archéologue. Veste, chapeau, et fouet.
Non loin de là, j’ai déployé les ailes d’Ithélia au photobooth de The Elder Scrolls Online : Gold Road (18/06/2024). Des ailes fabriquées de toutes pièces par la cosplayeuse @sakuraflorr et qui en a fait un making of.
Certainement la plus grosse exclusivité du stand et probablement de PGW. The First Berserker: Khazan qui n’a toujours pas de date de sortie à l’heure actuelle.
Et je ne pouvais pas terminer ce tour chez Xbox sans passer par son boss final. L’incroyable statue du Doom Slayer de Doom: the Dark Ages (2025). On dirait pas sur les photos prises avec le mode « grand angle » de mon smartphone, mais elle est réellement colossale. Au moins 6-7 mètres au garrot à vue d’œil. Et elle voyage pas mal car déjà présente à Gamescom 2024 en août, et plus récemment à Lucca Comics & Games en Italie.
SEGA, c’est moins fort qu’en 2023
Pas un grand espace pour SEGA comme ce fut le cas l’année dernière pour Sonic Superstars. Ça aurait été l’occasion de marquer le coup avec Sonic X Shadow Generations qui est sorti le jour même de la soirée AVP le 22 octobre.
Les autres jeux du stand étant Two Point Museum (27/02/2025). Et Like a Dragon: Pirate Yakuza in Hawaii (21/02/2025). Aux côtés de Let’s Sing 2025 (05/11/2024) qui était davantage du côté de l’éditeur PLAION.
Ubisoft, fournisseur officiel d’escape game
Pas grand-chose à se mettre sous la dent chez Ubisoft. Puisque les seuls jeux testables furent Star Wars Outlaws (27/08/2024) et Just Dance 2025 (15/10/2025) sur scène avec @thefairydina. Le reste des activités se résumaient à des escape game sur Assassin’s Creed Shadows (11/02/2025) et Rainbow Six Siege que je n’ai pas faits.
De base, je n’ai rien contre ça bien au contraire. C’est très sympa en groupe et je recommande chaudement l’expérience. Mais pas à PGW selon moi. Si c’est pour poireauter 2h en moyenne pour une session de 10 minutes grand maximum, autant aller dans des salles dédiées. Même si je conçois qu’un tel escape game n’existe pas ailleurs. Et qu’en plus, on pouvait y récupérer des produits exclusifs.
Bandai Namco la force tranquille
Cette année encore, le stand de Bandai Namco fut bien vaste. Avec Dragon Ball: Sparking! Zero (07/10/2024), Unknown9 : Awakening (18/10/2024), et Little Nightmares III annoncé pour l’année prochaine. Et que j’ai pu tester.
Bien que je les connais de visu, je n’ai pas joué aux deux précédents opus sortis respectivement en 2017 et 2021. Et développés tous les deux par Tarsier Studios. Mais ce que je peux déjà dire de ce 3e volet par Supermassive Games, c’est que l’atmosphère oppressante et glauque est toujours au rendez-vous. Surtout durant les séquences d’échappatoire où l’on doit fuir ou se cacher de créatures hors normes en arrière plan.
Et comme dans le 2, cet opus propose aussi le coop. Avec un partenaire qui peut soit être contrôlé par l’IA, soit par un autre joueur. Mais la démo de PGW ne permettait pas cette seconde option. Il faudra donc avancer ensemble et résoudre les différentes énigmes en tirant parti des capacités de chacun. L’un avec l’arc pouvant activer des mécanismes à distance, et l’autre équipé d’une grosse clé à molette multifonctions.
Capcom Wilds
Chez Capcom, difficile de rater Monster Hunter Wilds (28/02/2025) que j’ai pu tester. Avec sa scène, et son petit décor intégrant une statue de la nouvelle monture le Seikret. Mais que l’on ne pouvait pas enfourcher.
La dernière fois que j’ai joué à un MH remonte à PGW 2017 sur l’opus World. Et avant lui, Monster Hunter Tri sur Wii en 2008 que j’avais à peine survolé. En tout cas ce nouvel opus à l’air d’être dans la continuité de son prédécesseur qui avait donné un second souffle à la franchise. Et l’aura propulsé avec plus de 25 millions d’exemplaires en 7 ans.
On se retrouve à nouveau dans un monde ouvert que l’on découvrira d’entrée de jeu. Durant une sympathique séquence de course-poursuite à dos de Seikret. Ce qui m’amène à dire d’abord que le scénario semble prendre une place plus centrale qu’à l’accoutumée. Et que sans être une claque, le jeu est plutôt joli. Même si j’ai vu des vidéos inquiétantes de la bêta ouverte du 1er au 4 novembre. Avec des modèles de créatures et de personnages qui ont facilement 3 générations de retard. Mais les développeurs ont assuré que ça sera fixé d’ici sa sortie en février prochain.
Cet épisode essaie de brasser un plus large public et ça se sent. Avec la présence de nombreux tutoriels in-game, et des suggestions d’armes et d’équipement en fonction de notre style de jeu. Évitant aux néophytes comme moi de se perdre dans l’inventaire à ne pas savoir quoi prendre face à tel monstre.
En parlant d’eux, les affrontements sont plutôt bien foutus avec un pattern varié. Il faudra bien observer leurs mouvements afin de riposter en conséquence et déceler leurs points faibles pour en finir au plus vite. Chose qui dépendra aussi du type d’armes en notre possession. En faisant toujours attention à ce qu’elles ne soient pas trop émoussées en plein combat.
PLAION et ses décors authentiques
Pas besoin de DeLorean pour remonter dans le temps. Puisque Kingdom Come: Deliverance II (11/02/2025) l’a fait pour nous dans un décor médiéval qui intégrait même un pilori.
Autre ambiance, et quoi de plus approprié qu’une ferme et des bottes de foin comme environnement pour Farming Simulator 25 ? Il ne manquait qu’une seule chose pour que ce stand soit parfait, un immense tracteur comme à Gamescom.
Fnac Games Week
Bien que Fnac avait une programmation assez soutenue lors de cette édition, ce fut moins intéressant qu’en 2023 pour moi. Où les deux événements phares sur la scène PGWdu pavillon 3 furent l’émission StreamVF presentée par @donaldreignoux et avec les doubleurs français du jeu Marvel’s Spider-Man 2. Ainsi que le concours cosplay PGW Cosplay Championship.
La seule activité que j’ai faite chez eux fut de mater une session de League of Legends le samedi matin. Animé par le streamer Lutti et aux côtés de l’ami @seryrobin. D’ailleurs, en parlant du jeu de Riot Games.
Scène PGW – Worlds League of Legends
Le dimanche 27 octobre à 14h, la seconde demi-finale de la compétition e-sport des Worlds de League of Legends, fut retransmise en direct sur la grande scène PGW dans le hall 3. Transformant l’endroit en une arène virtuelle de 2000 places assises.
L’initiative est à saluer, malgré le fait que je n’ai pas pu y assister. Car l’après-midi du même jour, je devais me rendre au concert Naruto Shippuden Symphonic Experience au Dôme de Paris juste à côté du Parc des Expos.
Fast Close Combat (FCC)
À l’emplacement où se situait la zone Esports Virtual Arenas (EVA) au fond du pavillon 1, une nouvelle activité semble l’avoir remplacé. Le Fast Close Combat (combat rapproché rapide). Un dérivé du Paintball et de l’Airsoft, où les participants se livrent à des duels en 1 v 1. Équipés d’armes de poing tirant des projectiles à air comprimé.
Ci-dessus un extrait d’un des matchs officiels pour vous donner une idée. Et ça à l’air beaucoup plus technique et sportif que les disciplines de la même famille. Pour le moment, il n’existe qu’une seule arène dans la commune de Sancé en Saône-et-Loire. À voir dans le futur si ça se développera autant qu’EVA en son temps.
Les stands inattendus
Dans la catégorie des "stands que je ne m’attendais pas à voir à PGW" , j’embraye avec une boutique des Jeux Olympiques Paris 2024. Vendant des produits dérivés à des prix assez abordables pour le coup. Bien plus qu’avant, et pendant la compétition. Ça se sent qu’ils essayent encore d’écouler des stocks suite aux braderies.
Encore aujourd’hui, j’essaie de comprendre ce qui justifiait la présence de la Tesla Cybertruck à PGW. Autant au Mondial de l’Auto de Paris où elle était déjà exposée la semaine d’avant, c’est plus pertinent. Mais quel rapport avec les jeux vidéo mis à part que cette bagnole possède autant de polygones que dans un jeu N64? Ceci dit, force est de reconnaître que le coup de pub a été réussi. Puisque ce bolide atypique a attiré beaucoup de curieux. Dont des DJ, et même des cosplayers.
Jeux Made in France / Microids
Comme chaque année, l’espace Jeux Made in France proposait une flopée de titres de la scène indépendante et triple A française. Et avec des conférences quotidiennes animées par des habitués tels que Hiuuugs, Shakaam, et d’autres streamers.
Parmi eux, Big Helmet Heroes (Exalted Studio / Plug In Digital) et son joli espace. Warhammer 40 000 : Space Marine II (Saber Interactive / Focus Entertainment) également jouable chez Xbox. Mon petit coup de cœur du stand Cryptical Path (Old Skull Games / Game Seer). Le magnifique Symphonia (Sunny Peak / Headup).
Chez Microids qui n’était pas bien loin, on y retrouvait l’intriguant, mais très beau Les Fourmis (Tower Five). Flint : Treasure of Oblivion (Savage Level). Little Big Adventure – Twinsen’s Quest ([2.21]). Space Adventure Cobra – The Awakening (Magic Pockets) avec une statue du héros éponyme. Le dernier-né des « petits êtres bleus » Les Schtroumpfs : L’épopée des Rêves (Ocellus Studio).
Et bien d’autres, visibles dans ma vidéo de mon petit tour de cet espace.
Japan Expo Games Week ?
C’est quand même fou de se dire qu’une zone dédiée aux mangas, soit plus grande qu’une bonne partie des stands de jeux vidéo à PGW. La zone en question étant le Quartier Manga de Mangas.io de 400m². Connu des dernières Japan Expo qui a même ramené son Luffy Géant, et succédant au village de Konoha de l’année passée ayant déjà une surface respectable. Dedans, on y retrouvait des éditeurs tels que Glénat, Mahô Éditions, Shiba Edition et Nazca Éditions.
Artistes
Ce n’est pas à PGW qu’on y retrouve le plus d’illustrateurs et de jeunes créateurs. Mais il y a quand même de belles choses à y voir. Notamment l’expo du collectif @therealarttitudequi hélas, était beaucoup plus petite qu’auparavant. Puisqu’au lieu d’un carré entier, leurs œuvres ne tenaient que sur un seul mur dans le pavillon 2.2.
Dans le pavillon 1, l’un des rares à avoir son propre stand fut @_grimartist_.
Une fresque pour du dessin libre et où j’ai laissé ma trace. Cherchez un Mario.
Et dans le pavillon 3 juste en face de la scène PGW, @pikanoa_ et d’autres artistes ont embelli tout un espace aux couleurs de la série Arcane.
Cosplay
Cette année, l’asso @imagin.con à qui l’on doit les salons Japan Party et Le Salon Fantastique, n’a pas renouvelé sa présence à PGW. Et ça s’est senti par le fait qu’aucun événement majeur lié au cosplay n’a eu lieu sur place. Même pas un concours à l’image du PGW Cosplay Championship que j’ai déjà mentionné plus haut.
Cependant, on peut dire merci à @lovecraft_asso et @epic_asso qui ont érigé un espace phénoménal au sein du village cosplay. Avec une quantité folle de costumes, de props, de répliques. Et même une boulangerie avec des baguettes et viennoiseries plus vraies que nature par @cosmesven.
Sur place, j’ai fait mon tout premier atelier cosplay en binôme avec @just.micka. Le cours d’une heure et demie donné par @sadalsund.cosplay, fut une initiation au Worbla. Un matériau très utilisé pour les costumes, et malléable à souhait s’il est bien chauffé. L’objectif fut de recréer un casque de Valkyrie. Ce que je n’ai pas pu complètement finir même si le résultat final me convient.
Je n’ai rarement vu autant de cosplays de LoLqu’à cette PGW. Chose guère étonnante avec la seconde et dernière saison de la série Arcane qui vient de se lancer. Et les Worlds au même moment.
Et pour finir là-dessus, les photos prises par @ParisGamesWeek du rassemblement cosplay le samedi dans le hall 2.2.
Pactole
Petit pactole cette année. Avec un poster recto verso de Monster Hunter Wilds. Et des autocollants offerts après une session sur son stand.
Et dans la zone business VIP (où j’ai retrouvé totalement par hasard l’ami blogueur @ma_vie_de_geek et sa compagne), j’ai pu chopper un exemplaire du Jeux Vidéo Magazine spécial PGW. Et deux de Multimédia à la Une.
Conclusion
Ce fut une édition en demi-teinte me concernant. Loin d’être incroyable en termes de jeux vidéos avec un nombre assez restreint de véritables exclusivités (chose que j’ai l’impression de répéter chaque année). Ainsi qu’une sérieuse régression chez certains gros constructeurs qui nous ont habitués à bien mieux que ça en termes de stands et de contenu. Je trouve que ça manquait aussi de noms comme Square Enix, et Konami qui aurait pu présenter le Metal Gear Solid Delta : Snake Eater, ou le Remake de Silent Hill 2.
Mais tout n’est pas à jeter. Je retiendrai les décors qui n’ont jamais été aussi éblouissants et variés que cette année. Qu’il s’agisse du couloir Astro Bot, Xbox et son gigantesque Doom Slayer, le village cosplay, l’espace de Riot Games, le quartier manga, et ainsi de suite. Et heureusement que les jeux indés étaient là pour rattraper le coup chez Made in France et ailleurs.
Je n’aurais probablement pas été autant mitigé sans ma virée au Tokyo Game Show 2024 en septembre. Et autant dire que le salon japonais éclate PGW sur presque tous les points. Que ce soit en termes de jeux et d’exclusivités, de diversité, d’organisation, et surtout de respect. En revanche, ce n’est pas l’évènement le plus accessible. La principale raison étant la barrière de la langue qui nécessite une bonne débrouille de l’anglais. Et surtout que le Japon, c’est pas la porte à côté non plus. Sans parler du coût du voyage pour aller là-bas.
Malgré tout, j’ai quand même passé un bon moment. Que ce soit durant la soirée avant-première, et le week-end. Toujours un plaisir de revoir et rencontrer autant de têtes et souvent à l’improviste. Et très content d’avoir pu inviter des amis à moi. Mes salutations à toutes et à tous.
Ce fut ma 13e PGW d’affilée. Un salon que j’ai connu à ses tous débuts et que j’ai vu grandir en même temps que moi. Mais plus le temps passe, plus je prends de l’âge, et moins j’y trouve mon compte. Et bien que ma flamme ne soit pas encore consumée, disons qu’elle est plus proche d’une bougie que d’un brasier. En espérant que les futures éditions la raviveront davantage.
Il était déjà sorti le 2 aout mais j'ai préféré attendre sa version physique pour enfin le tester. J'avais adoré le premier opus de 2008 que j'ai découvert sur le Wiiware de la Wii. Y en a qui y jouent ou qui y ont joué parmi vous ?
Le samedi 28 septembre 2024, je fus au parc Universal Studios Japan à Osaka. Le second que j’aurais fait après celui d’Orlando en Floride en 2016. La principale raison de ma venue est le Super Nintendo World. Ouvert à tous publics depuis le 18 mars 2021, et que je tenais absolument à visiter.
Ce fut la journée où je me serais levé le plus tôt de tout mon séjour au Japon. Puisque mon arrivée au parc s’est faite aux alentours de 6h30 pour une ouverture prévue à 8h.
La raison de cette venue précoce est d’une part, d’éviter une file d’attente monstre aux guichets. Et surtout, de maximiser mes chances d’obtenir un ticket d’entrée horodaté gratuit (Area Timed Entry Ticket). À avoir en plus du billet pour USJ qui m’aura coûté 65€ en passant par Klook Travel, et indispensable pour le parc Nintendo. Ce ticket donne accès à la zone à un créneau horaire spécifique, et permet de rester aussi longtemps qu’on le désire. Dès l’ouverture, il fallait s’inscrire à un guichet dédié ou passer par l’appli officielle. C’est basé sur le principe du « premier arrivé, premier servi ».
Finalement, je n’ai pas eu besoin de prendre ce ticket ce jour-là. Puisqu’on m’a simplement scanné mon billet USJ aux guichets, et j’ai pu entrer directement dans le parc vers 7h20. Probablement car l’affluence était moindre que d’habitude. Sur le coup ça m’avait assez surpris, mais tant mieux.
Waterworld: A Live Sea War Spectacular
Mais avant d’évoquer le parc Nintendo, petit tour d’horizon des autres zones d’USJ. À commencer par le Waterworld où j’ai pu assister à l’attraction Waterworld: A Live Sea War Spectacular. Basée sur le film de 1995 par Kevin Reynolds. Et avec Kevin Costner, feu Dennis Hopper, et Jeanne Tripplehorn dans les rôles principaux.
C’était la première fois que je voyais à un show de ce genre. Et ce fut incroyable. Aucune salle IMAX, 3D, ou qu’importe, ne pourrait retranscrire ce que j’ai vécu. Puisque tout y est réel. Cascades, gerbes de flammes dont je ressentais la chaleur, effets pyrotechniques, véhicules aquatiques avec des moteurs vrombissants, et, etc. Le climax fut l’atterrissage explosif d’un hydravion sur la scène. J’en ai pris plein les mirettes, et plein d’eau aussi. Du très grand divertissement que je ne suis pas prêt d’oublier.
Jurassic Park
Ballade dans le parc du Jurassique où je n’ai pas fait d’attractions (ni dans aucune autre zone à part Nintendo et Waterworld). Pas même la montagne russe The Flying Dinosaur faisant quasi toute la longueur du terrain. Et me rappelant beaucoup l’Oziris du parc Astérix. À la principale différence que les passagers ne sont pas « debout », mais accrochés aux rails par le dos. Leur donnant la sensation de « voler » comme le ptéranodon en tête du wagon.
Le temps de ma venue, le Discovery Restaurant est devenu le FEAST Restaurant. Ça fait tout drôle de voir le décor de la scène finale du premier film, aux couleurs des pirates de l’équipage du Chapeau de Paille.
Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba
D’ailleurs, One Piece n’était pas le seul manga présent à USJ. Puisque Demon Slayer avait aussi sa propre attraction en réalité virtuelle XR Ride au sein du village des forgerons.
Minion Park
Passage très rapide au parc des Minions qui, sans mauvais jeux de mots, était plutôt mignon. Malgré le fait qu’à l’heure actuelle, je n’ai vu aucun film de la franchise.
Universal Wonderland
Clairement à destination des familles et de leurs gosses, le très coloré Worderland regroupe des attractions rendant hommage à Elmo, Snoopy, et Hello Kitty pour ne citer que ceux-là.
The Wizarding World of Harry Potter
La très belle zone Harry Potter avec le quartier Pré au Lard, son train à vapeur Poudlard Express, et le fameux château. Un décor qui m’a paru très similaire à son homologue américain à Orlando.
Super Nintendo World
Le Royaume Champignon en vrai
Après ce tour d’horizon d’USJ, parlons du cœur de l’article qu’est le Super Nintendo World. Le tout premier parc sur l’univers de Mario au monde, et dont les prémices remontent à mai 2015. Au moment de l’officialisation du partenariat entre la firme et Universal Destinations & Experiences. Et on a dû attendre le Super Nintendo World Direct du 19 décembre 2020 présenté par Shigeru Miyamoto en personne, pour voir du concret.
Forcément, en tant qu’aficionado de la firme, j’étais ultra emballé par le projet. Visiter le Royaume Champignon dans le monde réel, même en rêve, je n’y ai pas songé. On le voit très nettement dans le Direct et mes propres captures. Avec des décors soignés et très fidèles à l’univers Super Mario. Les musiques des jeux qui changent selon les zones explorées. Les créatures en animatronique qui bougent. Difficile d’être plus immergé dans le monde de Mario au sein d’un parc aussi « vivant ».
Cependant, une fois sur place, on constate que c’est assez petit et resserré. Ça se ressent vite au fur et à mesure que la population augmente dans le SNW au fil de la journée. D’où l’intérêt d’y aller le plus tôt possible. Car il y a de la queue partout, et pour tout. Mais je relativise en me disant que le parc est ouvert depuis trois ans. Et qu’on doit être très loin de l’affluence des débuts.
Power-Up Band
Que serait un parc Nintendo sans un concept qui ne viendrait que de chez eux ? La preuve en est avec le Power-Up Band. Un bracelet ressemblant à une montre connectée sans écran, et à acheter séparément pour 4000¥ (24€). Un accessoire certes, non obligatoire pour accéder au parc. Mais qui reste quasi indispensable pour en profiter pleinement. En plus du Yoshi sur lequel j’ai jeté mon dévolu, les autres modèles sont aux couleurs de Mario, Luigi, Peach, Daisy, et Toad.
Ce bracelet est relié à l’application officielle de USJ que je trouve plutôt bien faite et simple d’utilisation pour le coup. Retraçant toutes nos activités que je décrirai plus loin. On y retrouve le nombre de pièces collectées. Une carte interactive du parc qui indique l’emplacement des différents points d’intérêt visités. Et la quantité de tampons obtenus après avoir réalisé une action spécifique. Qui sont regroupés en quatre catégories correspondant à une activité ou attraction que sont Super Mario Land, Mario Kart, Yoshi’s Adventure, et Super Nintendo World. À l’heure actuelle, j’en ai eu 50 sur 170.
Power Up Band Key Challenges
Au SNW, on compte deux principaux types d’activités. La première est celle tirant directement parti des bracelets. Avec la possibilité d’interagir avec le parc presque comme on le ferait dans un jeu Super Mario. En frappant des blocs avec le bras portant le bracelet pour obtenir des pièces. Actionner divers mécanismes. Vaincre des ennemis. Et ainsi de suite. Chacune de ces actions peut débloquer un des badges dont j’ai parlé plus haut.
Le but principal des activités liées aux bracelets, c’est le Power Up Band Key Challenges. Une sorte de « chasse au trésor » matérialisé par une série de minis-jeux, qui renferment des clés spéciales dont on devra scanner le symbole une fois l’activité réalisée. Un de mes préférés étant un niveau souterrain légèrement labyrinthique, où plus on avance, et plus la taille du décor s’agrandit. Comme si on avait rapetissé. Le niveau se terminant par un Bob-Omb géant qu’il faudra désamorcer en équipe dans un temps imparti.
Et dès qu’on aura accumulé trois clés (visibles sur l’appli), le chemin nous sera ouvert pour affronter Bowser Jr dans une zone secrète. Pour un duel par écran interposé où il faudra lui balancer ses propres objets à la figure. Tout en faisant attention à ce qu’ils ne nous tombent pas dessus.
C’était amusant, et un poil sportif. Rien que pour ça, ça valait le coup de chercher les trois clés. Même s’il fallait prendre son mal en patience au vu du monde présent à chaque activité.
Mario Kart : Koopa’s Challenge
Le second type d’activité à faire dans le parc, ce sont les attractions. Qui sont pour l’instant au nombre de deux (ou trois en comptant Bowser Jr). La première, et de loin la plus intéressante, est le Mario Kart : Koopa’s Challenge. Une « course » en réalité augmentée qui, selon les dires de Miyamoto, aurait mis 6 années pour être élaborée.
L’attraction se situe au sein d’un authentique, et splendide château de Bowser aménagé avec soin. Et que l’on découvre par un escalier en tapis rouge au bout duquel se trouve une imposante statue de l’ennemi juré du plombier.
D’ailleurs, si je peux d’emblée donner un conseil à celles et ceux qui comptent visiter le parc un jour, c’est de faire cette attraction dès l’entrée. Dans mon cas, 40 minutes se seront écoulées (dont la moitié du temps à marcher) entre le moment où j’ai pénétré dans le château, et celui où je m’apprêtais à m’installer sur les bolides. Sachant que je suis rentré dans le SNW vers 7h45, sans FastPass, et qu’il n’y avait pas encore énormément de monde sur place.
En tout cas, je n’ai pas vu le temps passer dans la file tant il y avait de choses à voir sur le parcours. Autour de nous, les références à cette saga de jeux de courses furent légion. Avec notamment un mur où étaient exposés les trophées des coupes standard de Mario Kart. Le camion Mario Kart Television (MKTV), et des banderoles de personnages, dont celui de Toad (Kinopio dans la langue locale).
Le parcours nous a même fait passer par l’atelier personnel de Bowser. Qui, visiblement, a mis tous les moyens en œuvre pour mettre une raclée au plombier à domicile. On peut y voir des infos amusantes sur sa manière à lui de résoudre les problèmes par la force. Ainsi que le processus de fabrication des objets explosifs, tels que les Bob-Omb, Bill Balle, et Mecha Bowser. C’est le genre de choses que j’apprécie énormément, car on ne le voit jamais dans les jeux. Et ça contribue à enrichir le lore.
Concernant l’attraction en elle-même, le principe est d’affronter l’équipe de Bowser au sein d’un kart à 4 places (2 à l’avant et à l’arrière). Cependant, ce ne sont pas des karts qui se conduisent comme dans des circuits de karting (ou dans les rues de Tokyo). Puisqu’ils sont fixés sur des rails, et roulent à une vitesse assez réduite. Même si avec la visière sur la tête, on s’en rend pas forcément compte avec les nombreuses animations à l’écran donnant une assez convaincante sensation de vitesse. D’ailleurs, l’image est assez nette on comprend bien ce qui se passe à l’écran. Viser les ennemis avec les objets ne m’a pas vraiment posé de difficultés. Pas une claque visuelle ni une révolution, mais bien fun avec de bonnes sensations.
La sortie de l’attraction menait tout droit à la boutique Mario Motors (qui est aussi accessible depuis l’extérieur). C’est là que j’ai fait mes seuls achats du parc qui seront visibles dans mon pactole.
Yoshi’s Adventure
Pour ceux qui connaissent le manège « It’s a Small World » de Disneyland avec la maison des poupées, c’est à peu de choses près le même principe. Mais en beaucoup plus court, et franchement moins intéressant.
Dans cette version dont le tour dure 3 min, les visiteurs se baladeront à dos de Yoshi sur les hauteurs du parc. Donnant une vue sympathique sur le château de Peach et le reste du Royaume Champignon. Mais contempler le paysage n’est pas l’objectif de la balade. Puisqu’on devra surtout débusquer les œufs de Yoshi dans le décor en appuyant sur la couleur correspondante sur l’écran du wagon. Une attraction qui devrait plaire aux plus jeunes, mais qui ne vaut clairement pas l’heure que j’ai dû patienter dans la file.
Mascottes
Que serait le Royaume Champignon sans ses personnalités les plus importantes ? Parmi eux, la princesse Peach qui laissait temporairement ses obligations royales de côté pour prendre des photos avec les passants.
Son fidèle serviteur Toad n’était pas très loin non plus. Ainsi que les inséparables frangins Mario et Luigi. Et à mon grand étonnement, je n’ai pas vu les deux personnages restants représentés sur les bracelets. Daisy et Yoshi.
Kinopio’s Café
D’ailleurs, en parlant de Toad, j’ai pu manger au sein de son restaurant le Kinopio’s Cafe après avoir fait une réservation sur place en scannant un QR code. Et ma foi, c’était pas mauvais du tout. On avait le choix entre divers plats allant de 1400¥ (8€) à 2500¥ (15€). Comme une salade Yoshi, du riz en forme d’étoile, et celui que j’ai pris un Cheeseburger Mario. Et pour le dessert, j’ai dégusté une part de gâteau représentant le drapeau d’arrivée de fin de niveau.
Et en plus de ça, le resto a fière allure et demeure assez grand. Je valide la cuisine du Royaume Champignon !
Donkey Kong Country (fin 2024 ?)
En septembre 2021, plus de 6 mois après l’ouverture du parc au Japon, Nintendo annonça l’arrivée prochaine d’une zone dédiée à Donkey Kong. Les dernières news parlaient de « fin d’année 2024 » sans plus de précisions. J’espérais pouvoir la visiter lors de ma venue au Japon, mais c’est visiblement encore trop tôt.
D’autant plus que l’on connait déjà le thème de certaines attractions. Dont une nommée Mine-Cart Madness. Une montagne russe qui devrait s’inspirer des fameux niveaux en chariot minier des épisodes 2D. Si un jour je suis amené à retourner au SNW quelque soit le pays, ça ne sera pas avant l’ouverture de cette zone.
Pactole
J’estime avoir été « raisonnable » pour les achats du parc. Avec une casquette SNW, un t-shirt Mario Kart aux couleurs de la Route Arc-en-ciel. Et sans oublier le bracelet Power-Up Band Yoshi.
Conclusion
Plus de trois ans après son ouverture, j’ai enfin pu aller au Super Nintendo World à Osaka et je ne regrette absolument pas l’expérience. C’est à faire au moins une fois si on est dans le délire, mais il ne faudra pas non plus s’attendre à un truc phénoménal. ;
Déjà, c’est fort joli. L’esprit de Nintendo est bien représenté avec plein d’activités ludiques tirant parti des fameuses montres. Dont le Mario Kart qui vaut à elle seule le déplacement autant pour l’attraction que les décors. Et en plus, on y mange bien.
Cependant, force est de constater que le parc n’est vraiment pas grand et ça se ressent. Et avec très peu d’attractions. D’où ma frustration quant au fait que la zone DK n’était pas encore accessible. Ça aurait permis de désengorger un peu la population, et varier davantage les activités.
En tout cas, ça aurait été mal connaitre Nintendo que de se contenter d’une expérience classique d’un parc où on ne fait que simplement visiter et faire des attractions à gauche à droite. Ce SNW n’est peut être pas révolutionnaire, mais il apporte quelque chose de frais dans le genre. Il faut le voir comme un gigantesque hub central où chaque attraction correspond à un niveau.
Pour celles et ceux qui seraient tentés d’y aller, je vous conseille d’attendre que la zone s’étende encore un peu. Mais en l’état, ça reste un chouette parc que je suis très content d’avoir visité. Le temps d’une demi-journée, je suis devenu un gosse à nouveau. Un gosse qui aurait halluciné s’il avait su qu’un parc comme celui-ci verrait le jour des décennies plus tard.
Troisième partie de mon voyage au Japon en comptant mon compte-rendu du Tokyo Game Show 2024. Voici le récit de mon séjour du 27 au 29 septembre 2024, au sein de la troisième plus grande ville du pays (derrière Yokohama et Tokyo) j’ai nommé Osaka. En vous souhaitant une agréable lecture !
Jour 6 : Départ à Osaka, Godzilla Store, Dotonburi
Mon expérience Shinkansen
Le vendredi 27 septembre, je prends pour la toute première fois le Shinkansen à la gare de Tokyo en direction d’Osaka qu’il relie en 2h30. Et en tant qu’habitué des TGV Ouigo, inOui, Eurostar et consorts, je peux affirmer que le Shinkansen, c’est un autre monde.
D’abord en termes d’organisation où c’est quasi militaire. Avec des marquages au sol qui indiquent où il faut se placer sur le quai pour rentrer en file indienne dans les différentes voitures. Un embarquement qui dure 5 minutes grand maximum. Et ce, qu’importe si l’on se trouve à un terminus ou une station intermédiaire. Alors qu’en France, les portes s’ouvrent 20 à 30 minutes avant le départ. Et malgré ce timing serré, les trains partiront toujours à l’heure. Encore aujourd’hui, je n’arrive pas à concevoir comment c’est possible sans qu’il y ait le moindre retard.
Chose assez maligne concernant le Shinkansen, leurs sièges seront systématiquement dans la direction de la marche. Dès leur arrivée en gare, des agents seront chargés de réorienter dans le cas où il repartirait dans l’autre sens. Autant que je le sache, on n’a pas ça chez nous.
Une fois à l’intérieur, c’est assez spacieux. Du moins, pour le type de train que j’ai pris. Le couloir central est large et la circulation y est aisée. En revanche, il n’y a qu’un seul étage comme dans nos Ouigo.
Et il faut savoir qu’il existe deux catégories de billets pour les Shinkansen. D’abord les « réservés« , qui garantissent une place assise. Une prise électrique. Et le droit d’amener des bagages volumineux (entre 160 cm et 250 cm). Des emplacements derrière certains sièges, ainsi que des compartiments spécifiques entre les voitures, permettent de les stocker. Et pour les « non réservés« , le passager ne bénéficiera pas des options suscitées. Et aura de grandes chances de rester debout durant tout le trajet.
Arrivée à Osaka
Vers 14h, j’arrive à la gare d’Osaka. Et première chose qui me frappe de plein fouet, la chaleur étouffante. Il faisait déjà chaud et lourd à Tokyo, mais ici c’est encore pire. Avec des températures oscillant entre 30 et 35°C. L’été était loin d’être fini au Japon à cette période visiblement.
J’effectue mon check-in à mon deuxième hébergement. Un hôtel plus classique cette fois. Le Tabist Hotel Asiato Namba qui, très franchement, était le moins bien de tous. La principale raison étant la petite taille de la chambre où il y avait juste assez de place pour les deux lits jumeaux (j’ai dû poser ma valise sur l’une d’elles). Et surtout, la salle de bain qui n’était pas adaptée à mon mètre 80. À 5 cm près, ma tête touchait le plafond. Et j’avais du mal à rentrer dans la baignoire à cause de mon gabarit.
Il y avait quand même un bon point avec cet hôtel, son emplacement. Au plus près du centre-ville et des allées commerçantes. Ce qui m’amène à dire qu’Osaka, et tout particulièrement le secteur de Dotonbori, ça vit et ça grouille de monde jusqu’à tard la nuit. J’ai même l’impression que c’est encore plus touristique que certains des plus gros quartiers de Tokyo.
Godzilla Store Osaka
J’ai appris après mon séjour qu’il en existait un autre à Tokyo dans le quartier de Shinjuku. Mais de base, je visais le Godzilla Store d’Osaka. Qui fut bien sympathique malgré sa petite taille. À commencer par une imposante statue du Roi des Monstres prête à atomiser les éventuels fauteurs de troubles.
Dedans, pas mal de produits dérivés issus des différents films de la Toho.Comme des figurines, porte-clés, etmême une version Hamtaro de la créature. J’en ai profité pour faire quelques achats, dont le Blu-Ray dernier long métrage en date qu’est Godzilla Minus One. Un très bon film dont j’ai déjà parlé l’année passée. Il m’a coûté 6050¥ (37€), et est intégralement en japonais jusqu’à ses sous-titres. Sa sortie en France est prévue le 4 décembre prochain. Soit quasiment 1 an jour pour jour après sa première projection dans une poignée de salles Pathé les 7 et 8 décembre 2023.
Un autre Capcom Store avec ce qui semble être des masques de nuit reprenant le faciès des combattants. J’aime l’idée.
Un LEGO Store avec une reproduction de la tour Tsutenkaku, et du quartier de Dotonbori dont on va parler de suite.
Dotonbori
Durant mon voyage au Japon, je me suis pris quelques claques visuelles. La première fut Shinjuku à Tokyo. La seconde, les quais de Dotonbori. Qui, malgré le monde présent, est de toute beauté. Surtout la nuit tombée.
Sur le moment, j’avais vraiment l’impression d’être dans un décor de film ou dans les jeux Yakuza qui s’en inspirent allègrement. La grande classe.
Jour 7 : Universal Studios Japan : Super Nintendo World
Le samedi 28 septembre, je suis allé au parc d’attractions Universal Studios Japan à Osaka. Le second que j’aurais fait après le parc américain d’Orlando en 2016. La raison qui a motivé ma venue étant bien évidemment le Super Nintendo World que je tenais absolument à visiter. Et qui aura droit à son article dédié dans les jours à venir.
Nintendo Store Osaka
Le soir après le parc, j’ai remis une couche sur Nintendo avec mon second passage dans une boutique de la firme qu’est celui d’Osaka. Situé au 13e étage (sur 16) du magasin Daimaru du quartier. Je l’ai trouvé moins attrayant que celui de Tokyo (d’où le peu de photos). Et avec moins de produits qui m’intéressaient.
Mes seuls achats furent un second Gachapon avec les boutons de la manette de la N64, et la boite japonaise (mais avec le jeu traduit en français) de The Legend of Zelda : Echoes of Winsdom qui venait de sortir.
J'ai oublié d'en parler lors de mon article sur Tokyo. Mais pour comparer avec le Nintendo New York Store où j'ai pu être en 2016, ce dernier était sensiblement plus grand que les boutiques japonaises. Avec à l’époque une superficie de 930m², et réparti sur deux étages. Et en plus des produits dérivés classiques au rez-de-chaussée, on pouvait y trouver une petite exposition des anciennes consoles jusqu’à la Wii U et 3DS.
Jour 8 : Château d’Osaka, Shinsekai, Abeno Harukas
Château d’Osaka
Le dimanche 29 septembre fut une journée nettement moins physique que la veille, mais pas moins enrichissante. Avec d’abord la visite du splendide Château d’Osaka.
Les photos furent interdites dans la plupart des étages. Mais en gros, le musée nous montrait à quoi ressemblait cette forteresse à ses débuts au XVIe siècle jusqu’à aujourd’hui. Son rôle lors des différents conflits ayant secoué le Japon durant cette ère. Les multiples familles qui se sont succédé. Des reconstitutions de tenues d’époques et de katanas. Et ainsi de suite.
La visite se terminant par un rooftop assez étroit et gorgé de monde. Mais qui nous donnait une sympathique vue sur Osaka. D’ailleurs, sur cette photo se trouvent deux éléments dont je vais parler de suite.
Shinsekai
Le premier élément était la Tsutenkaku au cœur de Shinsekai (Nouveau Monde). Un autre quartier phare de la ville, et que je trouve particulièrement stylé. Surtout avec sa tour que je n’ai pas escaladé, mais brillant de mille feux la nuit.
Abeno Harukas
Et le second élément observable depuis le château d’Osaka est l’Abeno Harukas. Gratte-ciel de 300 mètres de haut, et le point culminant de la ville (qui est même visible depuis Kyoto). Il possède un rooftop payant dans ses derniers étages, que j’avais essayé d’atteindre avant le coucher du Soleil, mais en vain. Mais ça ne m’aura pas fait déprécier la vue sur Osaka de nuit qui est également une très grande ville. Moins que Tokyo certes, mais toujours plus que notre capitale.
De là haut, la tour Tsutenkaku à l’air d’une miniature.
Et c’est ainsi que s’achèvent mes trois jours à Osaka. Même si je n’en ai pas encore fini avec cette ville. Puisqu’avant d’aborder Kyoto, le prochain article sera dédié à Universal Studios Japan et son Super Nintendo World. À suivre…