À l’occasion de la sortie d’Assassin’s Creed Shadows ce 20 mars 2025, voici mon classement d’une dizaine de trailers parmi ceux qui m’ont le plus marqué de cette saga vieille de bientôt deux décennies.
Et avant de démarrer ce top, je tiens à préciser que je n’ai terminé aucun jeu de la franchise à ce jour. Je ne parlerai donc que des trailers et non des opus en eux-mêmes.
On commence avec l’opus le plus récent de ce classement. Qui se dévoila par un trailer cinématique dans un style dont seul Ubisoft a le secret. Rappelant beaucoup l’épisode fondateur par son ambiance, le chara-design des personnages, et sa situation géographique. Le premier Assassin’s Creed nous faisait explorer le Proche-Orient au 12e siècle, tandis que celui-ci se contente de Bagdad au Moyen-Orient durant le 9e siècle. Une époque incarnée par Bassim, que l’on voit progressivement devenir un assassin de la confrérie au fil de ce trailer. Et se concluant presque comme à chaque fois, par l’assassinat d’un haut placé. La cerise sur le gâteau étant le remix du thème de la saga que l’on entend à la fin.
N°9 : Assassin’s Creed Origins (2017)
Des couleurs chaudes, des dunes à perte de vue, et des pyramides en pleine construction. Aucun doute, nous sommes bien au cœur de l’Égypte antique. Une ancienne civilisation magnifiquement représentée dans ce trailer, et avec même une courte apparition de Cléopâtre et César. Sans oublier Bayek, l’assassin de cet opus, qui transpire la classe en plus d’être très habile à l’arc.
N°8 : Assassin’s Creed (2007)
Là où tout a commencé. Pour l’époque, un trailer cinématique de cet acabit c’était du jamais vu. Que ce soit visuellement, en termes de mise en scène, et de chorégraphie. Et qui, presque 20 ans après, impressionne encore. On y découvrait le tout premier assassin de la série nommé Altaïr. Nous faisant une démonstration de ses aptitudes physiques et furtives qui caractériseront tous ses descendants ainsi que ses ancêtres. En plus d’introduire les fameuses lames qui se déploient sous la manche.
Pour cet opus (et d’autres qui vont suivre), je me suis permis d’inclure un deuxième trailer que j’aime encore plus que le précédent. Non pas en images de synthèse cette fois, mais avec des séquences de gameplay filmées au ralenti. Où on y voit plus concrètement ce que donnent les phases de parkour de toit en toit, les combats, et une amorce du sacro-saint saut de l’ange. Le tout avec le magnifique morceau « Lonely Souls » du groupe UNKLE que j’ai découvert à ce moment-là.
N°7 : Assassin’s Creed Syndicate (2015)
Un trailer qui nous immerge dans le Londres du 19e siècle en pleine révolution industrielle. Et ça se ressent jusqu’au look de Jacobs Frye. Qui, entre deux bagarres avec sa clique de gangsters, alternera entre la fameuse capuche et un haut de forme. Complétant une des tenues d’assassin parmi les plus stylés de cette saga. Une ambiance que j’aime beaucoup et appuyée par le morceau « In The Heat Of The Moment » interprété par Noel Gallagher.
N°6 : Assassin’s Creed Valhalla (2020)
Un très bon et très beau trailer qui, dans la première moitié, se permet même de déconstruire le cliché des Vikings barbares et assoiffés de sang. Ce qui n’est pas de l’avis des Anglais qui feront tout pour les stopper.
Quant à la grande bataille dans la seconde partie, c’est l’une des meilleures de tous les trailers de cette saga. En trois mots, brutal, sanglant, et impitoyable. Niveau mise en scène, on est pas loin de certaines batailles cultes du Seigneur des Anneaux, ou de Games of Thrones. Mon moment préféré était le combat final contre le chevalier mastodonte. Qui, durant une bonne partie du duel, écrase littéralement Eivor par son gabarit et sa puissance. Chose rare dans un trailer d’un Assassin’s Creed où l’on voit toujours le protagoniste triompher sans grosses difficultés à la fin.
N°5 : Assassin’s Creed II (2009)
Difficile de croire que seulement deux années séparèrent le trailer du premier opus et celui-ci, tant le glow-up visuel est significatif. Je me souviens m’être pris une claque monumentale lors de mon premier visionnage à l’époque. Et encore aujourd’hui, je trouve que ça a très bien vieilli.
Ce trailer nous plonge en plein cœur de l’Italie de la Renaissance. Avec une ambiance unique, aussi festive qu’inquiétante, que l’on doit beaucoup à la bande-son de Jesper Kyd. C’était la plus belle manière d’introduire Ezio Auditore. Qui est certainement l’assassin le plus apprécié et le plus populaire de la saga, et dont je reparlerai assez vite.
N°4 : Assassin’s Creed IV: Black Flag (2013)
Au pied du podium, j’ai encore « triché » en plaçant deux trailers d’un même jeu. Le premier débutant par un discours du fameux Barbe Noire, nous dressant le portrait d’Edwards Kenway. Un homme « plein de mystères » selon ses propres dires, et auquel lui-même n’oserait pas se frotter. Si même le plus terrible pirate ayant sillonné les mers reconnaît la dangerosité de cet assassin..
Pour le second trailer, on est clairement sur du Pirates des Caraïbes dans l’âme. Avec une séquence d’abordage dans la seconde moitié du trailer qui est digne des films avec le Capitaine Jack Sparrow. En particulier le duel final à l’épée qui rappelle celui contre Davy Jones à la fin du 3e film. Le tout avec musique « Brennisteinn » par Sigur Rós.
N°3 : Assassin’s Creed Unity (2014)
Là, on entre dans le top 3 avec des trailers que je qualifierais de « légendaires » . À commencer par le plus populaire de tous. Qui, par ses 58 millions de visionnages en plus de 10 ans, est actuellement la vidéo la plus regardée de la chaîne YouTube d’Ubisoft. Suivi de près par le numéro un de mon classement, mais bref.
On y retrouve un certain Arno Dorian et sa troupe d’assassins, qui se battent aux côtés du peuple en pleine prise de la Bastille durant la Révolution française. Avec un morceau de circonstance qu’est « Everybody wants to rule the world » par Lorde, que l’on entendait également dans le film Hunger Games : L’Embrasement.
Et une fois encore (promis c’est la dernière), j’inclus un second trailer CG que j’aime beaucoup aussi. Faisant la part belle au parkour avec un Arno qui bondit sur les toits du Paris d’antan. Comme l’ont fait certains porteurs de la flamme lors des Jeux olympiques de Paris 2024 en guise d’hommage. Le but de cette course effrénée et rythmée par la sublime musique « The Golden Age » par ce bon vieux Woodkid, étant le sauvetage d’Elise. Une templière qui échappera de peu à la guillotine.
N°2 : Assassin’s Creed Revelations (2011)
À la seconde place, à nouveau du Woodkid avec un de ses morceaux phares « Iron » qui m’avait fait découvrir cet artiste. Et si on est suffisamment attentif aux paroles, on remarquera qu’elles racontent presque mot pour mot ce qui se déroule dans ce trailer. Où on y retrouve un Ezio vieillissant, mais toujours agile et létal. Voyageant seul jusqu’à ce que le poids des années finisse par le rattraper. Au point d’être acculé, puis condamné à mort dans un lieu bien familier des fans de la première heure.
Lieu où Ezio croisera le fantôme d’Altaïr son prédécesseur, comme pour lui montrer la voie à suivre. L’instant d’après, le bourreau lui retire sa capuche et la musique s’arrête net. Ne laissant que le bruit du vent, et le visage d’Ezio totalement à découvert et marqué par le temps. Ce moment, bien que court, demeure pour moi et pour beaucoup, l‘un des plus marquants de tous les trailers d’Assassin’s Creed.
N°1 : Assassin’s Creed III (2012)
Et enfin celui que je considère comme étant le meilleur trailer de cette saga, vient du troisième opus. Plafonnant actuellement à 50 millions de vues juste derrière Unity. D’ailleurs, la citation de Marquis de La Fayette (1757 – 1834) à la fin disant que « l’insurrection est le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » s’appliquerait parfaitement à l’épisode parisien.
Si ce trailer est aussi haut dans mon classement, c’est parce que tout y est. Une sublime musique qui dès le départ, me file des frissons à chaque écoute. Une mise en scène du tonnerre avec un Connor qui se fait à lui tout seul une armée entière. Notamment avec cette séquence badass où il charge à cheval, puis évite les tirs ennemis en glissant vers des rochers. Le tout sous l’œil attentif de George Washington en personne, observant le champ de bataille de loin.
Très franchement, bien que j’adore tout ce qui se passe dans ce trailer, je ne peux pas m’empêcher de penser que ce Connor est soit suicidaire, soit complètement fou. Dans un contexte un chouia plus réaliste, il n’aurait pas fait long feu face à autant d’hommes, surtout en les attaquant aussi frontalement, mais bon. Pour un tel spectacle, je ne vais pas commencer à chercher la petite bête.
Voilà pour mon classement. N’hésitez pas à me dire les vôtres en commentaires, même parmi les opus que je n’ai pas cités.
La semaine dernière le 16 janvier 2025, Donkey Kong Country Returns ressortit sur la première Switch en « HD ». L’occasion pour moi de revenir 15 ans en arrière sur sa version Wii d’origine, et développé par Retro Studios. Marquant un retour fracassant du fameux gorille à la cravate rouge au sein d’un jeu de plateforme 2D à l’ancienne.
Entre les anciens DKC, et Returns, une quinzaine d’années se seront écoulées. Entre-temps, le studio Rareware s’était fait racheter par Microsoft et perdit la main mise sur cette franchise qui finira par être confiée aux Texans de chez Retro Studios. Loin d’être des amateurs car c’est à eux qu’on devait la saga Metroid Prime. Pourtant, ce studio n’avait encore jamais travaillé sur un jeu de plateforme avant ce DKCR. Et au vu du résultat final, ça ne se voit absolument pas tant c’était maîtrisé de bout en bout. À croire que tout ce RS touche se transforme en or.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on demeurait en terrain connu. Puisqu’on y retrouvait DK et Diddy au sein d’un jeu de plateforme 2D où il fallait récupérer les 4 lettres K.O.N.G disséminées dans chaque niveau. Des lettres dont l’obtention influait sur le taux de complétion du jeu (à l’inverse des 5 pièces de puzzle nouvellement introduites). Une fois qu’elles avaient toutes été acquises dans un monde, cela débloquait un stage « K » sensiblement plus dur que les autres. Beaucoup de ces objets furent très bien cachés, et nous obligeaient à fouiller chaque stage de fond en comble.
Ce qui m’amène à dire qu’en termes de level design, cet opus n’avait rien à envier à ses illustres ancêtres. On était clairement dans le haut du panier du genre, avec des niveaux bien ficelés et regorgeant de bonnes idées. Qui évoluaient en temps réel et parfois avec une mise en scène stylée. Le tout était tellement varié qu’il n’y avait pas deux stages qui se ressemblaient.
J’appréciais beaucoup la manière dont Returns tirait profit de la profondeur de champ. Car l’arrière-plan n’était pas là que pour faire joli, on pouvait aussi l’explorer grâce à un tonneau spécifique. Nous permettant de parcourir un même niveau sur différents plans.
Une idée qui sera reprise bien des années plus tard sur Super Mario Bros Wonder en 2023. À la seule différence que le changement de plan se fait via des tuyaux chez le plombier moustachu.
Bien qu’il s’appelle Donkey Kong Country, ce Returns avait laissé de côté les ennemis emblématiques des opus SNES qu’étaient les Kremlings. Au profit des Tikis qui étaient à des années lumières derrière eux en termes de design et d’intérêt. Ce sont littéralement des tonneaux ambulants que l’on pouvait éliminer par un saut ou une roulade.
Pour le coup, je préférais largement les crocos à jambes de bois. En particulier leur capitaine King. K Rool, qui intégrera bien plus tard le rooster de Super Smash Bros Ultimate.
Visuels
Les DKC de la SNES étaient réputés pour leurs graphismes de haute volée sur cette console. Et ce Returns perpétua cette tradition en s’imposant comme l’un des plus beaux jeux de la Wii. De par ses niveaux d’une richesse visuelle et d’un souci du détail qui forçait déjà le respect à l’époque. Mettant à l’amende son concurrent direct que fut New Super Mario Bros Wii sorti seulement un an avant en 2009.
Un stage en particulier m’émerveilla dès les premières minutes de jeu. L’époustouflant Monde 1-4 que fut le Sunset Shore. Arborant un style « rétro » nettement inspiré des ombres chinoises. Où l’on voyait la silhouette des Kong sous un perpétuel soleil couchant, et faisant ressortir le rouge écarlate de leur cravate et casquette respectives. Intemporel.
Musique
Autre aspect qui caractérisait les anciens DKC, et de loin le plus marquant de tous, la bande-son. À l’époque composée par David Wise qui nous avait offert des musiques légendaires telles que le Stickerbush Symphony de DKC2.
Quant à Returns, c’est Kenji Yamamoto qui supervisa la composition. Tout comme dans les Metroid Prime. Et cela s’entend sur certaines pistes qui auraient tout à fait leur place en termes d’ambiance. Une OST globalement de qualité avec pas mal d’anciens thèmes remixés avec brio. Et des nouvelles musiques bien entraînantes comme le Gear Gateway des tonneaux fusées.
Même si ça ne valait pas celles des opus SNES, et encore moins sa suite Tropical Freeze sur Wii U dont j’ai déjà parlé l’année dernière. Où on retrouvera un David Wise au sommet de son art. Sa plus belle composition (de ses propres dires) étant Seashore War.
Gameplay
S’il y a bien une chose que l’on pouvait difficilement reprocher à Returns, c’était son gameplay dynamique et d’une efficacité redoutable. Bien que demandant une certaine maîtrise notamment pour la mécanique de rebond, et la gestion de l’inertie des personnages. On pouvait interagir avec l’environnement de manière plus varié comme en tambouriner le sol pour révéler des objets. Souffler pour activer divers mécanismes. S’accrocher à des parois en lierre pour accéder à des endroits autrement inaccessibles. Et etc.
En revanche, la jouabilité n’était clairement pas des plus adaptées sur Wii pour un jeu de ce genre. Et c’est le plus principal défaut de ce DKCR. Puisqu’on n’avait le droit qu’à deux configurations. Une avec la Wiimote seule à l’horizontale, l’autre intégrant le Nunchuk. Et le Pad Classique dans tout ça ? Ça aurait été bien de l’inclure aussi histoire d’avoir une expérience de jeu bien plus proche d’antan. Plutôt qu’une pauvre Wiimote qui manquait cruellement d’ergonomie.
Et en plus de cette prise en main pas idéale, cela imposait l’utilisation de la détection de mouvements[/g] pour réaliser certaines actions. La plus importante étant la roulade qui s’effectuait en secouant le périphérique. Alors qu’un simple bouton aurait très bien pu suffire. Surtout pour un jeu qui requérait par moments une précision chirurgicale. Une aberration.
"Et ce tonneau sera VOTRE tonneau"
En termes de moyens de transport, on retrouvait les emblématiques tonneaux DK. Parfois immobiles, souvent en mouvement rectiligne, et nous propulsant dans une direction définie par son angle de tir. Il valait donc mieux ne pas appuyer trop vite au risque de chuter bêtement dans le vide.
Certains compagnons de route firent leur retour, comme Rambi le Rhinocéros des opus SNES. Un véritable bulldozer sur pattes ne craignant aucun obstacle sur son sillage.
Hélas, Rambi fut le seul animal jouable dans cet opus. Même Squawks, que l’on pouvait contrôler autrefois en balançant des graines sur les ennemis, a été réduit au statut de commerçant avec Cranky Kong.
Bien que je n’avais jamais vraiment porté ces phases dans mon cœur sur SNES, Returns réintégra les niveaux en chariots miniers. Où la moindre erreur de saut ne pardonnait pas. Soit au sein d’un stage défilant horizontalement, soit lors d’un combat de boss pouvant se dérouler ainsi. Mais le plus étonnant, c’est que ces séquences n’étaient même pas les pires.
Les pires étant celles avec les tonneaux fusées, que je trouvais horribles. J’ai arrêté de compter le nombre de vies perdues à cause d’une faute d’inattention, ou d’une mauvaise anticipation de la trajectoire du bolide soumis à la dure loi de la gravité.
Progression par l’échec
DKCR est typiquement le genre où il ne faut pas se fier aux apparences. Car sous ses faux airs de jeu de plateforme à la Nintendo, accessible et tous publics comme le serait un Super Mario par exemple, s’y cachait en réalité un challenge véritablement accru. Destiné aux joueurs les plus expérimentés ou les plus acharnés. Même si dans tous les cas, ça n’empêchait pas les (très) nombreuses morts à répétition.
Cette difficulté ne prenait pas seulement en compte les phases de plateformes. Mais également la quantité folle d’objets à récupérer. De défis à réaliser tels que le contre la montre, et le mode miroir qui ne nous laisse qu’une seule vie et nous prive de Diddy. Tout ça pour pouvoir compléter le jeu non pas à 100%, mais à 200% (c’est le jeu lui-même qui l’indique).
Après, on restait sur un jeu Nintendo de la Wii. Avec un nombre assez conséquent de « casuals gamers« qui avaient certainement autre chose à faire que de se prendre la tête avec ce genre de challenge. D’où l’existence à l’époque du « Super Guide ». Une idée du grand manitou Shigeru Miyamoto, également présente dans New Super Mario Bros Wii et Super Mario Galaxy 2. Où basiquement, le jeu nous proposait de jouer à notre place au bout de 7 vies consécutives de perdues dans un même niveau.
Personnellement, je ne m’en étais jamais servi. Même si je suis mort beaucoup plus que 7 fois. Mais heureusement, il était assez facile de compenser les innombrables trépas grâce aux vies accumulées en amassant les bananes, et via Cranky.
Avec tout ce qui a été évoqué, je considère encore en 2025 que DKCR est non seulement, un des jeux de plateforme 2D les plus difficiles que j’ai pu faire. Et surtout, un des plus ardus à compléter dans son intégralité. Même si avec du recul, cette difficulté n’était que progressive et demeurait relativement équilibrée. Car au final, tous les types de joueurs pouvaient y trouver leur compte.
Conclusion
Donkey Kong Country Returns figure parmi les meilleurs jeux de plateforme 2D à avoir vu le jour chez Nintendo. Difficile certes, mais jamais insurmontable. Visuellement irréprochable malgré les limitations techniques de la machine. Un gameplay aux petits oignons. Des niveaux inspirés. Ainsi qu’une très bonne bande-son.
Pourtant, il ne lui manquait pas grand-chose pour tutoyer la perfection. Comme ne pas nous imposer la détection de mouvements pour réaliser des actions qui auraient nécessité un simple bouton. Chose qui ne sera plus d’actualité sur la version 3DS, et sur Switch. D’ailleurs, rien que pour cet aspect, je conseille de le faire sur l’hybride si ce n’est pas déjà fait. Mais pas au prix fort. 60€ pour un portage HD d’un jeu sorti il y a 15 ans, ça fait beaucoup.
On ne peut que féliciter Retro Studios pour avoir pondu un jeu de plateforme de cet acabit. Et leur tout premier qui plus est. Dire que le studio fera encore mieux 4 ans plus avec Tropical Freeze. Le talent tout simplement.
Nouvel article des mes 10 plus grandes attentes cinéma de l’année en cours. Sous réserve qu’il ne soient pas décalés à celle d’après comme ça arrive assez souvent maintenant.
N°10 :Captain America: Brave New World (12/02/2025)
De cette phase 5 du Marvel Cinematic Universe, je n’ai vu que Les Gardiens de la Galaxie Vol.3 en 2023, et Deadpool et Wolverine qui fut le numéro un de mon top de 2024. Et bien que j’aie passé un bon moment devant ces films, ce furent loin d’être les meilleurs de cet univers cinématographique qui a beaucoup perdu de sa superbe depuis la fin de la Saga de l’Infini avec Thanos.
Honnêtement, la hype est bien moins forte qu’avant de mon côté. Et je suis loin d’être le seul dans ce cas. C’est pourquoi ce Brave New World, le premier de cette franchise où Steve Rogers n’est plus le Captain, me laisse presque de marbre d’où sa place dans le classement. Presque, car je trouve le trailer pas trop mal (même s’il montre beaucoup trop de choses) avec une vibe proche d’un de mes films favoris du MCU qu’est Captain America: Le Soldat de l’Hiver (2014).
Et après la série centrée sur Sam Wilson tout juste passable, ce nouveau Captain a tout intérêt de convaincre aux côtés d’Harrison Ford en replacement de feu William Hurt dans le rôle du président Ross. Qui n’est visiblement pas encore prêt à prendre sa retraite cinématographique, et qui est surtout prêt à en découdre en tant que Hulk Rouge.
N°9 :Les Quatre Fantastiques (23/07/2025)
Même univers cinématographique, mais avec des enjeux plus importants. Car issu d’une franchise qui fut très loin d’avoir fait l’unanimité en salles obscures. Et n’ayant pas intérêt à se louper pour son entrée dans le MCU.
Franchise qui débuta par les deux films de Tim Story en 2005 et 2007 que je n’ai pas détestés. Mais n’ayant pas foncièrement marqués les esprits malgré le casting composé de Ioan Gruffudd en Mr Fantastic. Chris Evans la Torche Humaine dans son premier rôle super-héroïque avant les Captain America (et qu’on a revu dans le dernier Deadpool) Jessica Alba la Femme Invisible. Michael Chiklis en tant que « La Chose« . Et Julian McMahon en Fatalis.
Il a fallu attendre 8 ans pour revoir cette saga au cinéma en 2015, pour qu’elle tombe à nouveau dans l’oubli les 10 années qui suivirent. Via un reboot par Josh Trank que je n’ai pas encore vu à ce jour, et qui fut un des films de super-héros les plus décriés de son temps. Ce qui a mis un coup d’arrêt à cette saga que l’on pensait alors morte et enterrée.
Mais ça, c’était avant l’arrivée de Disney et son MCU avec le prochain film de Matt Shakman. Et dont on n’a encore aucun vrai visuel à part l’affiche plus haut qui nous montre le casting de ce nouveau quatuor. Composé de Pedro Pascal en Reed Richards, Vanessa Kirby en Sue Storm, Joseph Quinn en Johnny Storm, Ebon Moss-Bachrach en Ben Grimm.
Et surtout, Robert Downey Jr en Dr Doom qui fit une apparition inattendue lors du Comic Con de San Diego en 2024. Où il retira son masque de Fatalis, pour ensuite écarter les bras exactement comme dans cette séquence du premier Iron Man ( 2008 ), et s’adressant au public avec cette phrase "New mask, same task". Confirmant à demi-mot que le Tony Stark des trois premières phases du MCU, semble ici être un variant.
Décidément, on peut faire tout et n’importe quoi avec ce Multivers. Même ramener des morts à la vie visiblement. J’espère que les frères Russo savent ce qu’ils font. Car il y a de grandes chances que l’avenir de cet univers cinématographique (par avenir, je veux surtout parler des prochains films Avengers), dépend du succès de ce film.
N°8 :Michael (03/10/2025)
Pas mal de grandes stars de la musique ont eu droit à leur biopic. Parmi elles, Queen / Freddie Mercury avec Bohemian Rapsody ( 2018 ). Elton John avec Rocketmann (2019). Et l’un des plus récents, Bob Marley : One Love (2024).
Cependant, je n’ai pas d’attaches particulières avec ceux mentionnés plus haut. Contrairement à Michael Jackson qui figure parmi mes chanteurs préférés. Et dont j’ai grandi avec ses sons durant les années 90 et 2000. J’ignore si ce film réalisé par Antoine Fuqua, dont je n’ai vu que les Equalizer avec Denzel Washington, sera à la hauteur de l’artiste. Mais en tout cas la seule image qu’on a avec le neveu Jafaar Jackson dans le rôle du roi de la pop, me met déjà en confiance.
Ce biopic devrait retracer son parcours depuis les Jackson Five dans les années 70, jusqu’à son décès le 25 juin 2009 à l’âge de 50 ans. Avec ses hauts, et surtout ses bas. Marqué par sa jeunesse difficile avec son père Joe Jackson incarné par Colman Domingo. Et les affaires judiciaires à son encontre ayant entaché sa carrière musicale.
On n’a pas encore de trailer pour en juger, mais je suis très curieux de la manière dont Jaffar va réinterpréter les morceaux de son oncle. Même si en termes de chorégraphie, j’ai pas trop d’inquiétudes à ce sujet. D’ailleurs, ce film n’a pas intérêt à rater le moment où Michael dévoila pour la première fois son fameuxMoonwalk à la Motown 25 en 1983.
N°7 :28 ans plus tard (18/06/2025)
Avant d’écrire ce classement, les films précédents de la saga des « 28 (insérer période) plus tard » m’étaient inconnus. Sauf pour cette musique de John Murphy que vous avez forcément déjà entendue au moins une fois. Je me suis rattrapé entre temps avec 28 jours plus tard (2002) par Danny Boyle. Réalisateur dont un des rares films que j’ai vu fut le très chouette Sunshine (2007).
Un premier volet qui fut bien sympathique au sein d’un Londres post-apocalyptique arpenté par Cillian Murphy, Naomie Harris et Brendan Gleeson dans les rôles principaux. Film qui demeure assez glauque avec des scènes bien violentes autant psychologiquement que physiquement. Montrant l’être humain dans ses pires penchants et prêt à tout pour survivre. D’autant plus qu’il résonne particulièrement à nôtre époque quand on sait ce que le monde entier a enduré il y a 5 ans. L’apocalypse zombie en moins.
22 ans plus tard (dans le monde réel), Danny remet le couvert en lançant cette fois une trilogie. Avec un casting à nouveau 100% british composé de Aaron Taylor-Johnson, Jodie Comer, Ralph Fiennes, Jack O’Connell, Erin Kellyman, et Cillian qui fera son retour en tant que Jim du premier opus. Et d’une manière « surprenante » si on en croit les dires du réalisateur.
Si on continue sur cette lancée, est-ce que d’ici quelques années ou décennies, on aura une suite intitulée 28 siècles plus tard ? Bon ok, elle était facile.
N°6 :Jurassic World – Renaissance (02/07/2025)
Si ce prochain volet des Jurassic World est dans ce top et à cette place, ce n’est même pas pour les images promotionnelles confirmant la présence de Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Mahershala Ali, Rupert Friend, Manuel Garcia-Rulfo, Luna Blaise et David Iacono. C’est principalement parce que Gareth Edwards est derrière. Un réalisateur en qui j’ai toute confiance, et qui m’avait déjà convaincu par Godzilla (2014), Rogue One (2017), et le très sous-coté The Creator (2023).
Parce que pour être tout à fait franc, après le désastre que fut Jurassic World le Monde d’Après en 2022 (dont j’avais fait une critique salée), la seule chose que je souhaitais était la mort de cette franchise. Mais avec Gareth aux commandes de cette suite, et ayant prouvé par le passé qu’il savait très bien représenter et iconiser des créatures, je veux bien faire une exception et redonner une dernière chance à cette saga qui m’est chère et aussi vieille que moi. Même si après « Park » et « World« , j’aurais préféré un autre nom pour tirer définitivement un trait sur la précédente trilogie. Quelque chose comme Jurassic Beyond par exemple.
N°5 :Karate Kid : Legends (28/05/2025)
Pour être tout à fait honnête, je ne connais strictement rien de Karate Kid. Qu’il s’agisse de la première trilogie des années 80 par John G. Avildsen. Le remake de 2010 par Harald Zwart avec Jaden Smith et Jackie Chan. Ou encore la série Cobra Kai, toujours en diffusion depuis 2018. Je n’ai rien vu de tout ça. C’est donc par pure curiosité, et aussi parce que j’aime beaucoup les films d’arts martiaux avec Jackie, que j’ai placé cet opus dans mes attentes de 2025.
Je sais que le personnage de Daniel LaRusso, déjà incarné à l’époque par un jeune Ralph Macchio, sera encore présent 40 ans après. Et dont l’héritier spirituel semble être le Ben Wang en tête d’affiche de ce nouvel opus. D’ailleurs, je me demande si Daniel n’est pas le personnage fictif qui aura existé le plus longtemps au sein d’une franchise, et avec le même acteur. Corrigez-moi si je le trompe.
N°4 :Ballerina (04/06/2025)
C’est le troisième classement d’affilé sur mes attentes ciné de l’année en cours, qu’un film de l’univers John Wick est dedans. Et le second où figure Ballerina qui était à la 8e place en 2024, initialement prévu pour le 7 juin de cette année-là. Sauf qu’à l’époque on n’avait pas encore de trailer, ce qui est chose faite.
Je ne vais pas réécrire mot pour mot ce que j’avais dit l’année dernière à propos de ce spin-off. En revanche, il parait que sa production a connu moult déboires. Au point où Chad Stahelski, le réalisateur attitré des films John Wick, aurait été rappelé à la rescousse pour retourner énormément de nouvelles scènes pendant 3 mois. Écartant donc progressivement Len Wiseman du projet.
C’est peut-être un mal pour un bien. Mais en général, ce genre d’infos n’augure rien de bon pour le résultat final à l’écran. Mais je garde quand même espoir d’avoir un film aussi survolté et bien chorégraphié que ceux de la saga principale. Et ça sera l’occasion de revoir une ultime fois le majordome Lance Reddick (également Sylens dans les jeux Horizon) dans l’un de ses tout derniers rôles avant son décès en 2023.
N°3 :Superman (11/07/2025)
À la troisième place de mes attentes cinés de 2024, le Superman de James Gunn que l’on a connu pour ses travaux sur la trilogie Les Gardiens de la Galaxie du MCU. Et une première fois chez le concurrent DCEU (DC Extended Universe) avec The Suicide Squad (2021). Un univers cinématographique dont Zack Snyder fut le fer de lance avec son Superman que fut Man of Steel (2013), et les Justice League (2017 & 2021).
Un DCEU qui, pour le dire franchement, fut un bordel sans nom. Loin de la cohérence et de la maitrise du MCU jusqu’à sa phase 3. Et avec des films qui pour certains, sont les plus mal notés de ces 5 dernières années dans le genre du super-héros. Comme Wonder Woman 1984 (dont j’ai déjà parlé), ainsi que Shazam! La Rage des dieux et The Flash en 2023.
Un univers cinématographique qui n’existe plus depuis la fin de cette même année. Et qui a été rebooté en tant que DC Universe dont Gunn a repris le flambeau. Son Superman étant celui qui démarrera cet univers. J’avais plutôt apprécié la proposition de Snyder à l’époque avec Man of Steel. Plus sombre, plus sérieux, et avec un Henry Cavill que j’avais trouvé quasi parfait dans le rôle de l’homme d’acier. J’attends de voir ce que proposera Gunn à son tour au sein d’un film apparemment plus proche des comics, et des films avec Christopher Reeve dans les années 80.
De tout le casting, le seul acteur que je connaissais déjà est Nicholas Hoult qui campait l’excellent personnage de Lux dans Mad Max : Fury Road (2015). Qui, ici, joue ni plus ni moins que Lex Luthor l’antagoniste du Superman incarné par David Corenswet. Et je suis d’emblée bien plus confiant à son égard que je ne l’étais pour Jesse Eisenberg à l’époque où Batman v Superman venait d’être dévoilé.
N°2 :Mission: Impossible – The Final Reckoning (21/05/2025)
Suite directe de Dead Reckoning qui faisait partie de mes attentes ciné de 2023. Et que j’avais volontairement évité de voir en salles obscures de par son statut d’opus en deux actes. Et après un récent visionnage, c’est sans trop de regrets. Car sans être mauvais, et avec un casting plus que correct (mention spéciale à Hayley Atwell) ce ne fut pas le meilleur de la franchise pour moi. Mon top 3 actuel comprenant le 1, le 3, et Fallout.
En tout cas, pour ce Final Reckoning qui sera le 4e film d’affilé de la franchise réalisé par Christopher McQuarrie, ça semble être la fin des aventures du sexagénaire Tom Cruise en Ethan Hunt. J’espère une conclusion en apothéose pour cette saga de films d’espionnage vieille de presque trois décennies avec le même acteur principal. Et aussi avec les mêmes partenaires comme le Luther Stickell de Ving Rhames qui est là depuis le commencement.
N°1 :Mickey 17 (05/03/2025)
Adaptation du roman de science-fiction éponyme d’Edward Ashton, Mickey 17 est le film que j’attends le plus cette année pour une raison bien précise. Car c’est le premier long métrage de Bong Joon-ho depuis l’excellent Parasite (2019). Qui avait remporté la Palme d’Or à Cannes en 2019, et 4 Oscars dont celui du meilleur film en 2020. Autant dire que je suis déjà très confiant.
En tête d’affiche, un Robert Pattinson au sommet de sa gloire qui incarne ici Mickey. Un consommable chargé d’explorer une planète glacée au péril de sa vie. Ou plutôt de « ses » vies. Car à chacun de ses trépas, ses souvenirs sont transférés dans un corps flambant neuf. Jusqu’au moment où le 17e Mickey se retrouvera face à un autre clone de lui-même. Et connaissant le réal, il faudra s’attendre à un film qui n’ira pas avec le dos de la cuillère en termes de satire et de dilemmes moraux.
Voilà pour mes attentes cinématographiques de 2025. Quelles sont les vôtres ?
Le 22 décembre 2024, j’ai pu voir en avant-première et en VO, le troisième film Sonic toujours réalisé par Jeff Fowler. Voici mon avis sans spoilers sur cette suite qui ne laissera aucun fan indifférent.
Cette critique fait suite à celle du premier volet en 2020, et du second en 2022. Deux films que j’ai plutôt appréciés aussi bien en tant que spectateur, qu’en tant que « petit fan » de la licence. Ils remplissaient très bien leur rôle de divertissement, et demeuraient incroyablement respectueux du lore du Hérisson Bleu. Malgré qu’à l’époque, j’ai été dérangé par l’humour beaucoup trop enfantin pour moi de la part du personnage de Sonic, ainsi que de grosses facilités et incohérences scénaristiques.
Quant à ce nouvel opus, bien qu’il ne corrige pas 100% des défauts cités de ses prédécesseurs, il reste indiscutablement le meilleur des trois films. Et à voir impérativement au cinéma pour tout fan de Sonic, et pas que.
Shadow the Hedgehog, le film
Car oui, c’est surtout un film destiné aux (très nombreux) fans de Shadow. Et qui aurait presque pu prendre la place de Sonic dans l’intitulé sans que ce soit choquant. Vu le temps de présence à l’écran de ce rival emblématique du Hérisson Bleu à qui il vole clairement la vedette. Et cerise sur le gâteau, il est doublé par le John Wick en personne, ce bon vieux Keanu Reeves (et Jean-Pierre Michaël en VF). Un doublage que j’ai trouvé de qualité et qui colle bien à un personnage aussi badass et ténébreux que lui.
Depuis son annonce à la scène-post générique du second film, je me suis posé beaucoup de questions quant à la manière dont allait être traité le personnage. Surtout concernant son histoire tragique au sein d’un univers cinématographique aussi « grand public ». Au final, et pour mon plus grand soulagement, ce fut loin d’être dénaturé. Sans forcément adhérer à ses méthodes et à sa vision des choses, on comprend clairement comment Shadow en est arrivé là. Et la souffrance qu’il a dû endurer après avoir été séparé brutalement des rares êtres qui lui étaient chers.
Dont Maria, un personnage tout droit sorti des jeux et ô combien important pour Shadow. Ici incarnée par la jeune Alyla Browne qui a fait une précédente apparition cette année dans Furiosa: A Mad Max Saga. Je l’ai trouvé assez touchante dans le rôle de son unique amie et confidente. Même si j’aurais préféré que le film prenne un peu plus le temps de développer cette relation.
Pour moi, Shadow est la raison pour laquelle cet opus surclasse ses prédécesseurs. D’abord parce qu’il apporte quelque chose de beaucoup plus sombre et mature. Jusqu’à même aborder frontalement le thème de la mort, et qui justifie probablement sa classification en PG-12 aux USA.
Et grâce à lui, on a eu droit aux meilleures scènes des trois films. Certaines sont tout bonnement spectaculaires et resteront gravées pendant très longtemps dans les mémoires des fans. Dont une à la toute fin avec une reprise épique d’un des morceaux les plus iconiques de la saga par Junkie XL qui est revenu composer pour ce troisième film. Ce qui m’amène à dire qu’en termes d’effets visuels, cet opus s’en sort nettement mieux que les autres. On sent qu’ils ont mis le budget contrairement au précédent qui fut très inégal sur cet aspect.
Mais la question la plus cruciale que je me suis posée (et peut-être vous aussi) par rapport à Shadow, c’est à quoi aurait-il ressemblé si son modèle était calqué sur le tout premier design de Sonic ? Rien que de l’imaginer j’en ai des sueurs froides. On a vraiment évité le pire..
Jim au carré
Quoi de pire qu’un Dr. Robotnik ? Deux Dr. Robotnik pardi ! Et faut croire que Jim Carrey tient ce rôle à cœur au point d’abord de sortir de sa retraite cinématographique qu’il avait lui-même annoncée après le deuxième opus. Et d’apparaitre deux fois dans le même film pour incarner deux personnages « différents ». À la fois le Ivo que l’on connait des films et des jeux, et son grand-père Gerald nouvellement introduit.
Ce qui les diffère réellement, tient de leurs motivations. Surtout pour Gerald qui a un passif avec Shadow. Puisqu’en termes d’apparence (à une cinquantaine d’années près), d’intellect, et bouffonnerie, ils ont tout en commun et c’est clairement dans leurs gènes. Ce qui donnait lieu à des séquences très « Jim Carrey » qui, pour certaines m’ont fait bien marrer. Le quatrième mur en a pris pour son grade.
D’ailleurs, la simple présence de Gerald a eu un effet considérable sur le développement du Robotnik « petit fils ». Fini l’obsession maladive qu’il avait pour son ennemi juré de Hérisson Bleu. Il en est même à mettre son égo surdimensionné de côté pour « s’allier » à lui afin de faire face à Shadow. Même si la véritable menace est bien plus proche qu’il l’imagine. À côté, Ivo passe pour un enfant de chœur.
Il en va de même pour sa complicité avec l’agent Stone (Lee Majdoub) qui sera beaucoup impacté. Ce dernier qui aura droit à des scènes assez sympathiques et parfois poignantes. Le mettant bien plus en valeur qu’à l’accoutumée.
Après trois films, je peux affirmer qu’avoir casté Jim dans ce rôle fut la meilleure décision prise par la Paramount avec le changement du premier design de Sonic. Dorénavant, je ne vois personne d’autre que lui pour incarner Robotnik.
Sonic Team
Pas grand-chose à redire sur les sidekicks de Sonic que sont Tails, et mon préféré Knuckles tous deux fidèles à eux-mêmes. Déjà bien développés dans le précédent film, et aussi au sein d’une série (que je n’ai pas vu à ce jour) pour l’échidné.
Concernant Sonic, et pour la première fois dans cette franchise, il semble enfin gagner un peu en maturité. Tout ça grâce à Shadow (encore lui) avec qui il partage des points communs allant au delà de la simple apparence physique. Se voyant à travers lui comme un miroir de ce qu’il aurait pu devenir s’il n’était pas aussi bien entouré.
Si je devais prendre une autre œuvre pour illustrer leur dualité, ça serait un peu comme Naruto et Gaara. Deux personnages qui ont vécu une enfance difficile et connu une longue période de solitude. Le premier ayant réussi tant bien que mal à se faire des amis (comme Sonic). Et le second qui n’a pas eu cette chance, et finira par basculer lentement mais surement dans la haine (comme Shadow).
Pour ceux qui restent, plus on avance dans les films, et plus les personnages de Tom (James Marsden) et Maddie (Tika Sumpter) demeurent anecdotiques. Alors qu’à la base, c’est grâce à eux deux que Sonic a pu sortir de sa solitude dans le premier opus.
Le plus triste, c’est que le seul moment dans le troisième où ils servent un peu à quelque chose, ce n’est même pas « en tant que Tom et Maddie » pour le dire ainsi sans trop spoiler. D’ailleurs, j’étais pas spécialement emballé de revoir cet « autre couple » à qui l’on doit une séquence d’infiltration complètement lunaire vers la fin du film.
Même les membres du GUN avec la directrice Rockwell (Krysten Ritter) à leur tête, ont été mis davantage en avant c’est dire. Alors que très franchement, je ne les ai pas trouvé crédibles pour un sou. À aucun moment ils n’ont représenté une sérieuse menace pour les protagonistes. L’impression qu’ils étaient juste là pour faire acte de présence et faire le lien avec l’histoire de Shadow.
Conclusion
Tout comme ses prédécesseurs, ce troisième volet est avant tout destiné aux fans du Hérisson Bleu à qui je le recommande les yeux fermés. Mais pour un spectateur totalement extérieur à cet univers, ça reste un divertissement efficace qui ne bouleversera pas le genre, et avec son lot d’imperfections. Du grand spectacle avec un niveau de fan-service qui n’a jamais été aussi élevé, au détriment d’une intrigue prévisible à des kilomètres et encore et toujours des facilités scénaristiques. J’aimerais sincèrement qu’à l’avenir, que des efforts soient faits de ce côté-là.
Néanmoins, j’ai apprécié le ton plus mature et le fait qu’il ait tenté des choses vis-à-vis de ses personnages principaux qui ont subi une nette évolution. En particulier Sonic et Ivo Robotnik. Et pour une première apparition de Shadow dans un film de cette franchise, c’est pour moi une franche réussite.
On sait déjà qu’un quatrième volet est en chantiers et prévu pour le printemps 2027. Mais il y aura forcément un film où le « Hérri-sombre » comme j’aime l’appeler, aura son propre long-métrage. Au vu de sa popularité, ça me semble inévitable. En tout cas, ce SCU pour « Sonic Cinematic Universe » a encore de beaux jours devant lui.
Parmi vous, qui l'a déjà vu ou compte aller le voir ?
En 2023, on reprochait à Geoff de faire l'autruche sur la situation catastrophique de l'industrie du JV ces derniers temps. Avec des licenciements par milliers qui ne sont pas prêts de s'arrêter.
Cette année, ce fut un peu différent. Il y a eu un petit discours de sa part, mais pas que. Puisqu'il aura surtout mis en avant un certain Amir Satvat. Analyste de profession qui de base, n'a aucun lien avec le JV. Mais qui a aidé bénévolement 3000 personnes à retrouver un emploi dans ce secteur. Un dévouement qui lui a valu le tout premier prix "Game Changer" des TGA.
Le genre d'initiative qui me donne de l'espoir dans ce milieu. Même si j'en ai jamais entendu parler avant ces TGA