La semaine dernière le 16 janvier 2025, Donkey Kong Country Returns ressortit sur la première Switch en « HD ». L’occasion pour moi de revenir 15 ans en arrière sur sa version Wii d’origine, et développé par Retro Studios. Marquant un retour fracassant du fameux gorille à la cravate rouge au sein d’un jeu de plateforme 2D à l’ancienne.
Entre les anciens DKC, et Returns, une quinzaine d’années se seront écoulées. Entre-temps, le studio Rareware s’était fait racheter par Microsoft et perdit la main mise sur cette franchise qui finira par être confiée aux Texans de chez Retro Studios. Loin d’être des amateurs car c’est à eux qu’on devait la saga Metroid Prime. Pourtant, ce studio n’avait encore jamais travaillé sur un jeu de plateforme avant ce DKCR. Et au vu du résultat final, ça ne se voit absolument pas tant c’était maîtrisé de bout en bout. À croire que tout ce RS touche se transforme en or.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on demeurait en terrain connu. Puisqu’on y retrouvait DK et Diddy au sein d’un jeu de plateforme 2D où il fallait récupérer les 4 lettres K.O.N.G disséminées dans chaque niveau. Des lettres dont l’obtention influait sur le taux de complétion du jeu (à l’inverse des 5 pièces de puzzle nouvellement introduites). Une fois qu’elles avaient toutes été acquises dans un monde, cela débloquait un stage « K » sensiblement plus dur que les autres. Beaucoup de ces objets furent très bien cachés, et nous obligeaient à fouiller chaque stage de fond en comble.
Ce qui m’amène à dire qu’en termes de level design, cet opus n’avait rien à envier à ses illustres ancêtres. On était clairement dans le haut du panier du genre, avec des niveaux bien ficelés et regorgeant de bonnes idées. Qui évoluaient en temps réel et parfois avec une mise en scène stylée. Le tout était tellement varié qu’il n’y avait pas deux stages qui se ressemblaient.
J’appréciais beaucoup la manière dont Returns tirait profit de la profondeur de champ. Car l’arrière-plan n’était pas là que pour faire joli, on pouvait aussi l’explorer grâce à un tonneau spécifique. Nous permettant de parcourir un même niveau sur différents plans.
Une idée qui sera reprise bien des années plus tard sur Super Mario Bros Wonder en 2023. À la seule différence que le changement de plan se fait via des tuyaux chez le plombier moustachu.
Bien qu’il s’appelle Donkey Kong Country, ce Returns avait laissé de côté les ennemis emblématiques des opus SNES qu’étaient les Kremlings. Au profit des Tikis qui étaient à des années lumières derrière eux en termes de design et d’intérêt. Ce sont littéralement des tonneaux ambulants que l’on pouvait éliminer par un saut ou une roulade.
Pour le coup, je préférais largement les crocos à jambes de bois. En particulier leur capitaine King. K Rool, qui intégrera bien plus tard le rooster de Super Smash Bros Ultimate.
Visuels
Les DKC de la SNES étaient réputés pour leurs graphismes de haute volée sur cette console. Et ce Returns perpétua cette tradition en s’imposant comme l’un des plus beaux jeux de la Wii. De par ses niveaux d’une richesse visuelle et d’un souci du détail qui forçait déjà le respect à l’époque. Mettant à l’amende son concurrent direct que fut New Super Mario Bros Wii sorti seulement un an avant en 2009.
Un stage en particulier m’émerveilla dès les premières minutes de jeu. L’époustouflant Monde 1-4 que fut le Sunset Shore. Arborant un style « rétro » nettement inspiré des ombres chinoises. Où l’on voyait la silhouette des Kong sous un perpétuel soleil couchant, et faisant ressortir le rouge écarlate de leur cravate et casquette respectives. Intemporel.
Musique
Autre aspect qui caractérisait les anciens DKC, et de loin le plus marquant de tous, la bande-son. À l’époque composée par David Wise qui nous avait offert des musiques légendaires telles que le Stickerbush Symphony de DKC2.
Quant à Returns, c’est Kenji Yamamoto qui supervisa la composition. Tout comme dans les Metroid Prime. Et cela s’entend sur certaines pistes qui auraient tout à fait leur place en termes d’ambiance. Une OST globalement de qualité avec pas mal d’anciens thèmes remixés avec brio. Et des nouvelles musiques bien entraînantes comme le Gear Gateway des tonneaux fusées.
Même si ça ne valait pas celles des opus SNES, et encore moins sa suite Tropical Freeze sur Wii U dont j’ai déjà parlé l’année dernière. Où on retrouvera un David Wise au sommet de son art. Sa plus belle composition (de ses propres dires) étant Seashore War.
Gameplay
S’il y a bien une chose que l’on pouvait difficilement reprocher à Returns, c’était son gameplay dynamique et d’une efficacité redoutable. Bien que demandant une certaine maîtrise notamment pour la mécanique de rebond, et la gestion de l’inertie des personnages. On pouvait interagir avec l’environnement de manière plus varié comme en tambouriner le sol pour révéler des objets. Souffler pour activer divers mécanismes. S’accrocher à des parois en lierre pour accéder à des endroits autrement inaccessibles. Et etc.
En revanche, la jouabilité n’était clairement pas des plus adaptées sur Wii pour un jeu de ce genre. Et c’est le plus principal défaut de ce DKCR. Puisqu’on n’avait le droit qu’à deux configurations. Une avec la Wiimote seule à l’horizontale, l’autre intégrant le Nunchuk. Et le Pad Classique dans tout ça ? Ça aurait été bien de l’inclure aussi histoire d’avoir une expérience de jeu bien plus proche d’antan. Plutôt qu’une pauvre Wiimote qui manquait cruellement d’ergonomie.
Et en plus de cette prise en main pas idéale, cela imposait l’utilisation de la détection de mouvements[/g] pour réaliser certaines actions. La plus importante étant la roulade qui s’effectuait en secouant le périphérique. Alors qu’un simple bouton aurait très bien pu suffire. Surtout pour un jeu qui requérait par moments une précision chirurgicale. Une aberration.
"Et ce tonneau sera VOTRE tonneau"
En termes de moyens de transport, on retrouvait les emblématiques tonneaux DK. Parfois immobiles, souvent en mouvement rectiligne, et nous propulsant dans une direction définie par son angle de tir. Il valait donc mieux ne pas appuyer trop vite au risque de chuter bêtement dans le vide.
Certains compagnons de route firent leur retour, comme Rambi le Rhinocéros des opus SNES. Un véritable bulldozer sur pattes ne craignant aucun obstacle sur son sillage.
Hélas, Rambi fut le seul animal jouable dans cet opus. Même Squawks, que l’on pouvait contrôler autrefois en balançant des graines sur les ennemis, a été réduit au statut de commerçant avec Cranky Kong.
Bien que je n’avais jamais vraiment porté ces phases dans mon cœur sur SNES, Returns réintégra les niveaux en chariots miniers. Où la moindre erreur de saut ne pardonnait pas. Soit au sein d’un stage défilant horizontalement, soit lors d’un combat de boss pouvant se dérouler ainsi. Mais le plus étonnant, c’est que ces séquences n’étaient même pas les pires.
Les pires étant celles avec les tonneaux fusées, que je trouvais horribles. J’ai arrêté de compter le nombre de vies perdues à cause d’une faute d’inattention, ou d’une mauvaise anticipation de la trajectoire du bolide soumis à la dure loi de la gravité.
Progression par l’échec
DKCR est typiquement le genre où il ne faut pas se fier aux apparences. Car sous ses faux airs de jeu de plateforme à la Nintendo, accessible et tous publics comme le serait un Super Mario par exemple, s’y cachait en réalité un challenge véritablement accru. Destiné aux joueurs les plus expérimentés ou les plus acharnés. Même si dans tous les cas, ça n’empêchait pas les (très) nombreuses morts à répétition.
Cette difficulté ne prenait pas seulement en compte les phases de plateformes. Mais également la quantité folle d’objets à récupérer. De défis à réaliser tels que le contre la montre, et le mode miroir qui ne nous laisse qu’une seule vie et nous prive de Diddy. Tout ça pour pouvoir compléter le jeu non pas à 100%, mais à 200% (c’est le jeu lui-même qui l’indique).
Après, on restait sur un jeu Nintendo de la Wii. Avec un nombre assez conséquent de « casuals gamers« qui avaient certainement autre chose à faire que de se prendre la tête avec ce genre de challenge. D’où l’existence à l’époque du « Super Guide ». Une idée du grand manitou Shigeru Miyamoto, également présente dans New Super Mario Bros Wii et Super Mario Galaxy 2. Où basiquement, le jeu nous proposait de jouer à notre place au bout de 7 vies consécutives de perdues dans un même niveau.
Personnellement, je ne m’en étais jamais servi. Même si je suis mort beaucoup plus que 7 fois. Mais heureusement, il était assez facile de compenser les innombrables trépas grâce aux vies accumulées en amassant les bananes, et via Cranky.
Avec tout ce qui a été évoqué, je considère encore en 2025 que DKCR est non seulement, un des jeux de plateforme 2D les plus difficiles que j’ai pu faire. Et surtout, un des plus ardus à compléter dans son intégralité. Même si avec du recul, cette difficulté n’était que progressive et demeurait relativement équilibrée. Car au final, tous les types de joueurs pouvaient y trouver leur compte.
Conclusion
Donkey Kong Country Returns figure parmi les meilleurs jeux de plateforme 2D à avoir vu le jour chez Nintendo. Difficile certes, mais jamais insurmontable. Visuellement irréprochable malgré les limitations techniques de la machine. Un gameplay aux petits oignons. Des niveaux inspirés. Ainsi qu’une très bonne bande-son.
Pourtant, il ne lui manquait pas grand-chose pour tutoyer la perfection. Comme ne pas nous imposer la détection de mouvements pour réaliser des actions qui auraient nécessité un simple bouton. Chose qui ne sera plus d’actualité sur la version 3DS, et sur Switch. D’ailleurs, rien que pour cet aspect, je conseille de le faire sur l’hybride si ce n’est pas déjà fait. Mais pas au prix fort. 60€ pour un portage HD d’un jeu sorti il y a 15 ans, ça fait beaucoup.
On ne peut que féliciter Retro Studios pour avoir pondu un jeu de plateforme de cet acabit. Et leur tout premier qui plus est. Dire que le studio fera encore mieux 4 ans plus avec Tropical Freeze. Le talent tout simplement.
Nouvel article des mes 10 plus grandes attentes cinéma de l’année en cours. Sous réserve qu’il ne soient pas décalés à celle d’après comme ça arrive assez souvent maintenant.
N°10 :Captain America: Brave New World (12/02/2025)
De cette phase 5 du Marvel Cinematic Universe, je n’ai vu que Les Gardiens de la Galaxie Vol.3 en 2023, et Deadpool et Wolverine qui fut le numéro un de mon top de 2024. Et bien que j’aie passé un bon moment devant ces films, ce furent loin d’être les meilleurs de cet univers cinématographique qui a beaucoup perdu de sa superbe depuis la fin de la Saga de l’Infini avec Thanos.
Honnêtement, la hype est bien moins forte qu’avant de mon côté. Et je suis loin d’être le seul dans ce cas. C’est pourquoi ce Brave New World, le premier de cette franchise où Steve Rogers n’est plus le Captain, me laisse presque de marbre d’où sa place dans le classement. Presque, car je trouve le trailer pas trop mal (même s’il montre beaucoup trop de choses) avec une vibe proche d’un de mes films favoris du MCU qu’est Captain America: Le Soldat de l’Hiver (2014).
Et après la série centrée sur Sam Wilson tout juste passable, ce nouveau Captain a tout intérêt de convaincre aux côtés d’Harrison Ford en replacement de feu William Hurt dans le rôle du président Ross. Qui n’est visiblement pas encore prêt à prendre sa retraite cinématographique, et qui est surtout prêt à en découdre en tant que Hulk Rouge.
N°9 :Les Quatre Fantastiques (23/07/2025)
Même univers cinématographique, mais avec des enjeux plus importants. Car issu d’une franchise qui fut très loin d’avoir fait l’unanimité en salles obscures. Et n’ayant pas intérêt à se louper pour son entrée dans le MCU.
Franchise qui débuta par les deux films de Tim Story en 2005 et 2007 que je n’ai pas détestés. Mais n’ayant pas foncièrement marqués les esprits malgré le casting composé de Ioan Gruffudd en Mr Fantastic. Chris Evans la Torche Humaine dans son premier rôle super-héroïque avant les Captain America (et qu’on a revu dans le dernier Deadpool) Jessica Alba la Femme Invisible. Michael Chiklis en tant que « La Chose« . Et Julian McMahon en Fatalis.
Il a fallu attendre 8 ans pour revoir cette saga au cinéma en 2015, pour qu’elle tombe à nouveau dans l’oubli les 10 années qui suivirent. Via un reboot par Josh Trank que je n’ai pas encore vu à ce jour, et qui fut un des films de super-héros les plus décriés de son temps. Ce qui a mis un coup d’arrêt à cette saga que l’on pensait alors morte et enterrée.
Mais ça, c’était avant l’arrivée de Disney et son MCU avec le prochain film de Matt Shakman. Et dont on n’a encore aucun vrai visuel à part l’affiche plus haut qui nous montre le casting de ce nouveau quatuor. Composé de Pedro Pascal en Reed Richards, Vanessa Kirby en Sue Storm, Joseph Quinn en Johnny Storm, Ebon Moss-Bachrach en Ben Grimm.
Et surtout, Robert Downey Jr en Dr Doom qui fit une apparition inattendue lors du Comic Con de San Diego en 2024. Où il retira son masque de Fatalis, pour ensuite écarter les bras exactement comme dans cette séquence du premier Iron Man ( 2008 ), et s’adressant au public avec cette phrase "New mask, same task". Confirmant à demi-mot que le Tony Stark des trois premières phases du MCU, semble ici être un variant.
Décidément, on peut faire tout et n’importe quoi avec ce Multivers. Même ramener des morts à la vie visiblement. J’espère que les frères Russo savent ce qu’ils font. Car il y a de grandes chances que l’avenir de cet univers cinématographique (par avenir, je veux surtout parler des prochains films Avengers), dépend du succès de ce film.
N°8 :Michael (03/10/2025)
Pas mal de grandes stars de la musique ont eu droit à leur biopic. Parmi elles, Queen / Freddie Mercury avec Bohemian Rapsody ( 2018 ). Elton John avec Rocketmann (2019). Et l’un des plus récents, Bob Marley : One Love (2024).
Cependant, je n’ai pas d’attaches particulières avec ceux mentionnés plus haut. Contrairement à Michael Jackson qui figure parmi mes chanteurs préférés. Et dont j’ai grandi avec ses sons durant les années 90 et 2000. J’ignore si ce film réalisé par Antoine Fuqua, dont je n’ai vu que les Equalizer avec Denzel Washington, sera à la hauteur de l’artiste. Mais en tout cas la seule image qu’on a avec le neveu Jafaar Jackson dans le rôle du roi de la pop, me met déjà en confiance.
Ce biopic devrait retracer son parcours depuis les Jackson Five dans les années 70, jusqu’à son décès le 25 juin 2009 à l’âge de 50 ans. Avec ses hauts, et surtout ses bas. Marqué par sa jeunesse difficile avec son père Joe Jackson incarné par Colman Domingo. Et les affaires judiciaires à son encontre ayant entaché sa carrière musicale.
On n’a pas encore de trailer pour en juger, mais je suis très curieux de la manière dont Jaffar va réinterpréter les morceaux de son oncle. Même si en termes de chorégraphie, j’ai pas trop d’inquiétudes à ce sujet. D’ailleurs, ce film n’a pas intérêt à rater le moment où Michael dévoila pour la première fois son fameuxMoonwalk à la Motown 25 en 1983.
N°7 :28 ans plus tard (18/06/2025)
Avant d’écrire ce classement, les films précédents de la saga des « 28 (insérer période) plus tard » m’étaient inconnus. Sauf pour cette musique de John Murphy que vous avez forcément déjà entendue au moins une fois. Je me suis rattrapé entre temps avec 28 jours plus tard (2002) par Danny Boyle. Réalisateur dont un des rares films que j’ai vu fut le très chouette Sunshine (2007).
Un premier volet qui fut bien sympathique au sein d’un Londres post-apocalyptique arpenté par Cillian Murphy, Naomie Harris et Brendan Gleeson dans les rôles principaux. Film qui demeure assez glauque avec des scènes bien violentes autant psychologiquement que physiquement. Montrant l’être humain dans ses pires penchants et prêt à tout pour survivre. D’autant plus qu’il résonne particulièrement à nôtre époque quand on sait ce que le monde entier a enduré il y a 5 ans. L’apocalypse zombie en moins.
22 ans plus tard (dans le monde réel), Danny remet le couvert en lançant cette fois une trilogie. Avec un casting à nouveau 100% british composé de Aaron Taylor-Johnson, Jodie Comer, Ralph Fiennes, Jack O’Connell, Erin Kellyman, et Cillian qui fera son retour en tant que Jim du premier opus. Et d’une manière « surprenante » si on en croit les dires du réalisateur.
Si on continue sur cette lancée, est-ce que d’ici quelques années ou décennies, on aura une suite intitulée 28 siècles plus tard ? Bon ok, elle était facile.
N°6 :Jurassic World – Renaissance (02/07/2025)
Si ce prochain volet des Jurassic World est dans ce top et à cette place, ce n’est même pas pour les images promotionnelles confirmant la présence de Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Mahershala Ali, Rupert Friend, Manuel Garcia-Rulfo, Luna Blaise et David Iacono. C’est principalement parce que Gareth Edwards est derrière. Un réalisateur en qui j’ai toute confiance, et qui m’avait déjà convaincu par Godzilla (2014), Rogue One (2017), et le très sous-coté The Creator (2023).
Parce que pour être tout à fait franc, après le désastre que fut Jurassic World le Monde d’Après en 2022 (dont j’avais fait une critique salée), la seule chose que je souhaitais était la mort de cette franchise. Mais avec Gareth aux commandes de cette suite, et ayant prouvé par le passé qu’il savait très bien représenter et iconiser des créatures, je veux bien faire une exception et redonner une dernière chance à cette saga qui m’est chère et aussi vieille que moi. Même si après « Park » et « World« , j’aurais préféré un autre nom pour tirer définitivement un trait sur la précédente trilogie. Quelque chose comme Jurassic Beyond par exemple.
N°5 :Karate Kid : Legends (28/05/2025)
Pour être tout à fait honnête, je ne connais strictement rien de Karate Kid. Qu’il s’agisse de la première trilogie des années 80 par John G. Avildsen. Le remake de 2010 par Harald Zwart avec Jaden Smith et Jackie Chan. Ou encore la série Cobra Kai, toujours en diffusion depuis 2018. Je n’ai rien vu de tout ça. C’est donc par pure curiosité, et aussi parce que j’aime beaucoup les films d’arts martiaux avec Jackie, que j’ai placé cet opus dans mes attentes de 2025.
Je sais que le personnage de Daniel LaRusso, déjà incarné à l’époque par un jeune Ralph Macchio, sera encore présent 40 ans après. Et dont l’héritier spirituel semble être le Ben Wang en tête d’affiche de ce nouvel opus. D’ailleurs, je me demande si Daniel n’est pas le personnage fictif qui aura existé le plus longtemps au sein d’une franchise, et avec le même acteur. Corrigez-moi si je le trompe.
N°4 :Ballerina (04/06/2025)
C’est le troisième classement d’affilé sur mes attentes ciné de l’année en cours, qu’un film de l’univers John Wick est dedans. Et le second où figure Ballerina qui était à la 8e place en 2024, initialement prévu pour le 7 juin de cette année-là. Sauf qu’à l’époque on n’avait pas encore de trailer, ce qui est chose faite.
Je ne vais pas réécrire mot pour mot ce que j’avais dit l’année dernière à propos de ce spin-off. En revanche, il parait que sa production a connu moult déboires. Au point où Chad Stahelski, le réalisateur attitré des films John Wick, aurait été rappelé à la rescousse pour retourner énormément de nouvelles scènes pendant 3 mois. Écartant donc progressivement Len Wiseman du projet.
C’est peut-être un mal pour un bien. Mais en général, ce genre d’infos n’augure rien de bon pour le résultat final à l’écran. Mais je garde quand même espoir d’avoir un film aussi survolté et bien chorégraphié que ceux de la saga principale. Et ça sera l’occasion de revoir une ultime fois le majordome Lance Reddick (également Sylens dans les jeux Horizon) dans l’un de ses tout derniers rôles avant son décès en 2023.
N°3 :Superman (11/07/2025)
À la troisième place de mes attentes cinés de 2024, le Superman de James Gunn que l’on a connu pour ses travaux sur la trilogie Les Gardiens de la Galaxie du MCU. Et une première fois chez le concurrent DCEU (DC Extended Universe) avec The Suicide Squad (2021). Un univers cinématographique dont Zack Snyder fut le fer de lance avec son Superman que fut Man of Steel (2013), et les Justice League (2017 & 2021).
Un DCEU qui, pour le dire franchement, fut un bordel sans nom. Loin de la cohérence et de la maitrise du MCU jusqu’à sa phase 3. Et avec des films qui pour certains, sont les plus mal notés de ces 5 dernières années dans le genre du super-héros. Comme Wonder Woman 1984 (dont j’ai déjà parlé), ainsi que Shazam! La Rage des dieux et The Flash en 2023.
Un univers cinématographique qui n’existe plus depuis la fin de cette même année. Et qui a été rebooté en tant que DC Universe dont Gunn a repris le flambeau. Son Superman étant celui qui démarrera cet univers. J’avais plutôt apprécié la proposition de Snyder à l’époque avec Man of Steel. Plus sombre, plus sérieux, et avec un Henry Cavill que j’avais trouvé quasi parfait dans le rôle de l’homme d’acier. J’attends de voir ce que proposera Gunn à son tour au sein d’un film apparemment plus proche des comics, et des films avec Christopher Reeve dans les années 80.
De tout le casting, le seul acteur que je connaissais déjà est Nicholas Hoult qui campait l’excellent personnage de Lux dans Mad Max : Fury Road (2015). Qui, ici, joue ni plus ni moins que Lex Luthor l’antagoniste du Superman incarné par David Corenswet. Et je suis d’emblée bien plus confiant à son égard que je ne l’étais pour Jesse Eisenberg à l’époque où Batman v Superman venait d’être dévoilé.
N°2 :Mission: Impossible – The Final Reckoning (21/05/2025)
Suite directe de Dead Reckoning qui faisait partie de mes attentes ciné de 2023. Et que j’avais volontairement évité de voir en salles obscures de par son statut d’opus en deux actes. Et après un récent visionnage, c’est sans trop de regrets. Car sans être mauvais, et avec un casting plus que correct (mention spéciale à Hayley Atwell) ce ne fut pas le meilleur de la franchise pour moi. Mon top 3 actuel comprenant le 1, le 3, et Fallout.
En tout cas, pour ce Final Reckoning qui sera le 4e film d’affilé de la franchise réalisé par Christopher McQuarrie, ça semble être la fin des aventures du sexagénaire Tom Cruise en Ethan Hunt. J’espère une conclusion en apothéose pour cette saga de films d’espionnage vieille de presque trois décennies avec le même acteur principal. Et aussi avec les mêmes partenaires comme le Luther Stickell de Ving Rhames qui est là depuis le commencement.
N°1 :Mickey 17 (05/03/2025)
Adaptation du roman de science-fiction éponyme d’Edward Ashton, Mickey 17 est le film que j’attends le plus cette année pour une raison bien précise. Car c’est le premier long métrage de Bong Joon-ho depuis l’excellent Parasite (2019). Qui avait remporté la Palme d’Or à Cannes en 2019, et 4 Oscars dont celui du meilleur film en 2020. Autant dire que je suis déjà très confiant.
En tête d’affiche, un Robert Pattinson au sommet de sa gloire qui incarne ici Mickey. Un consommable chargé d’explorer une planète glacée au péril de sa vie. Ou plutôt de « ses » vies. Car à chacun de ses trépas, ses souvenirs sont transférés dans un corps flambant neuf. Jusqu’au moment où le 17e Mickey se retrouvera face à un autre clone de lui-même. Et connaissant le réal, il faudra s’attendre à un film qui n’ira pas avec le dos de la cuillère en termes de satire et de dilemmes moraux.
Voilà pour mes attentes cinématographiques de 2025. Quelles sont les vôtres ?
Le 22 décembre 2024, j’ai pu voir en avant-première et en VO, le troisième film Sonic toujours réalisé par Jeff Fowler. Voici mon avis sans spoilers sur cette suite qui ne laissera aucun fan indifférent.
Cette critique fait suite à celle du premier volet en 2020, et du second en 2022. Deux films que j’ai plutôt appréciés aussi bien en tant que spectateur, qu’en tant que « petit fan » de la licence. Ils remplissaient très bien leur rôle de divertissement, et demeuraient incroyablement respectueux du lore du Hérisson Bleu. Malgré qu’à l’époque, j’ai été dérangé par l’humour beaucoup trop enfantin pour moi de la part du personnage de Sonic, ainsi que de grosses facilités et incohérences scénaristiques.
Quant à ce nouvel opus, bien qu’il ne corrige pas 100% des défauts cités de ses prédécesseurs, il reste indiscutablement le meilleur des trois films. Et à voir impérativement au cinéma pour tout fan de Sonic, et pas que.
Shadow the Hedgehog, le film
Car oui, c’est surtout un film destiné aux (très nombreux) fans de Shadow. Et qui aurait presque pu prendre la place de Sonic dans l’intitulé sans que ce soit choquant. Vu le temps de présence à l’écran de ce rival emblématique du Hérisson Bleu à qui il vole clairement la vedette. Et cerise sur le gâteau, il est doublé par le John Wick en personne, ce bon vieux Keanu Reeves (et Jean-Pierre Michaël en VF). Un doublage que j’ai trouvé de qualité et qui colle bien à un personnage aussi badass et ténébreux que lui.
Depuis son annonce à la scène-post générique du second film, je me suis posé beaucoup de questions quant à la manière dont allait être traité le personnage. Surtout concernant son histoire tragique au sein d’un univers cinématographique aussi « grand public ». Au final, et pour mon plus grand soulagement, ce fut loin d’être dénaturé. Sans forcément adhérer à ses méthodes et à sa vision des choses, on comprend clairement comment Shadow en est arrivé là. Et la souffrance qu’il a dû endurer après avoir été séparé brutalement des rares êtres qui lui étaient chers.
Dont Maria, un personnage tout droit sorti des jeux et ô combien important pour Shadow. Ici incarnée par la jeune Alyla Browne qui a fait une précédente apparition cette année dans Furiosa: A Mad Max Saga. Je l’ai trouvé assez touchante dans le rôle de son unique amie et confidente. Même si j’aurais préféré que le film prenne un peu plus le temps de développer cette relation.
Pour moi, Shadow est la raison pour laquelle cet opus surclasse ses prédécesseurs. D’abord parce qu’il apporte quelque chose de beaucoup plus sombre et mature. Jusqu’à même aborder frontalement le thème de la mort, et qui justifie probablement sa classification en PG-12 aux USA.
Et grâce à lui, on a eu droit aux meilleures scènes des trois films. Certaines sont tout bonnement spectaculaires et resteront gravées pendant très longtemps dans les mémoires des fans. Dont une à la toute fin avec une reprise épique d’un des morceaux les plus iconiques de la saga par Junkie XL qui est revenu composer pour ce troisième film. Ce qui m’amène à dire qu’en termes d’effets visuels, cet opus s’en sort nettement mieux que les autres. On sent qu’ils ont mis le budget contrairement au précédent qui fut très inégal sur cet aspect.
Mais la question la plus cruciale que je me suis posée (et peut-être vous aussi) par rapport à Shadow, c’est à quoi aurait-il ressemblé si son modèle était calqué sur le tout premier design de Sonic ? Rien que de l’imaginer j’en ai des sueurs froides. On a vraiment évité le pire..
Jim au carré
Quoi de pire qu’un Dr. Robotnik ? Deux Dr. Robotnik pardi ! Et faut croire que Jim Carrey tient ce rôle à cœur au point d’abord de sortir de sa retraite cinématographique qu’il avait lui-même annoncée après le deuxième opus. Et d’apparaitre deux fois dans le même film pour incarner deux personnages « différents ». À la fois le Ivo que l’on connait des films et des jeux, et son grand-père Gerald nouvellement introduit.
Ce qui les diffère réellement, tient de leurs motivations. Surtout pour Gerald qui a un passif avec Shadow. Puisqu’en termes d’apparence (à une cinquantaine d’années près), d’intellect, et bouffonnerie, ils ont tout en commun et c’est clairement dans leurs gènes. Ce qui donnait lieu à des séquences très « Jim Carrey » qui, pour certaines m’ont fait bien marrer. Le quatrième mur en a pris pour son grade.
D’ailleurs, la simple présence de Gerald a eu un effet considérable sur le développement du Robotnik « petit fils ». Fini l’obsession maladive qu’il avait pour son ennemi juré de Hérisson Bleu. Il en est même à mettre son égo surdimensionné de côté pour « s’allier » à lui afin de faire face à Shadow. Même si la véritable menace est bien plus proche qu’il l’imagine. À côté, Ivo passe pour un enfant de chœur.
Il en va de même pour sa complicité avec l’agent Stone (Lee Majdoub) qui sera beaucoup impacté. Ce dernier qui aura droit à des scènes assez sympathiques et parfois poignantes. Le mettant bien plus en valeur qu’à l’accoutumée.
Après trois films, je peux affirmer qu’avoir casté Jim dans ce rôle fut la meilleure décision prise par la Paramount avec le changement du premier design de Sonic. Dorénavant, je ne vois personne d’autre que lui pour incarner Robotnik.
Sonic Team
Pas grand-chose à redire sur les sidekicks de Sonic que sont Tails, et mon préféré Knuckles tous deux fidèles à eux-mêmes. Déjà bien développés dans le précédent film, et aussi au sein d’une série (que je n’ai pas vu à ce jour) pour l’échidné.
Concernant Sonic, et pour la première fois dans cette franchise, il semble enfin gagner un peu en maturité. Tout ça grâce à Shadow (encore lui) avec qui il partage des points communs allant au delà de la simple apparence physique. Se voyant à travers lui comme un miroir de ce qu’il aurait pu devenir s’il n’était pas aussi bien entouré.
Si je devais prendre une autre œuvre pour illustrer leur dualité, ça serait un peu comme Naruto et Gaara. Deux personnages qui ont vécu une enfance difficile et connu une longue période de solitude. Le premier ayant réussi tant bien que mal à se faire des amis (comme Sonic). Et le second qui n’a pas eu cette chance, et finira par basculer lentement mais surement dans la haine (comme Shadow).
Pour ceux qui restent, plus on avance dans les films, et plus les personnages de Tom (James Marsden) et Maddie (Tika Sumpter) demeurent anecdotiques. Alors qu’à la base, c’est grâce à eux deux que Sonic a pu sortir de sa solitude dans le premier opus.
Le plus triste, c’est que le seul moment dans le troisième où ils servent un peu à quelque chose, ce n’est même pas « en tant que Tom et Maddie » pour le dire ainsi sans trop spoiler. D’ailleurs, j’étais pas spécialement emballé de revoir cet « autre couple » à qui l’on doit une séquence d’infiltration complètement lunaire vers la fin du film.
Même les membres du GUN avec la directrice Rockwell (Krysten Ritter) à leur tête, ont été mis davantage en avant c’est dire. Alors que très franchement, je ne les ai pas trouvé crédibles pour un sou. À aucun moment ils n’ont représenté une sérieuse menace pour les protagonistes. L’impression qu’ils étaient juste là pour faire acte de présence et faire le lien avec l’histoire de Shadow.
Conclusion
Tout comme ses prédécesseurs, ce troisième volet est avant tout destiné aux fans du Hérisson Bleu à qui je le recommande les yeux fermés. Mais pour un spectateur totalement extérieur à cet univers, ça reste un divertissement efficace qui ne bouleversera pas le genre, et avec son lot d’imperfections. Du grand spectacle avec un niveau de fan-service qui n’a jamais été aussi élevé, au détriment d’une intrigue prévisible à des kilomètres et encore et toujours des facilités scénaristiques. J’aimerais sincèrement qu’à l’avenir, que des efforts soient faits de ce côté-là.
Néanmoins, j’ai apprécié le ton plus mature et le fait qu’il ait tenté des choses vis-à-vis de ses personnages principaux qui ont subi une nette évolution. En particulier Sonic et Ivo Robotnik. Et pour une première apparition de Shadow dans un film de cette franchise, c’est pour moi une franche réussite.
On sait déjà qu’un quatrième volet est en chantiers et prévu pour le printemps 2027. Mais il y aura forcément un film où le « Hérri-sombre » comme j’aime l’appeler, aura son propre long-métrage. Au vu de sa popularité, ça me semble inévitable. En tout cas, ce SCU pour « Sonic Cinematic Universe » a encore de beaux jours devant lui.
Parmi vous, qui l'a déjà vu ou compte aller le voir ?
En 2023, on reprochait à Geoff de faire l'autruche sur la situation catastrophique de l'industrie du JV ces derniers temps. Avec des licenciements par milliers qui ne sont pas prêts de s'arrêter.
Cette année, ce fut un peu différent. Il y a eu un petit discours de sa part, mais pas que. Puisqu'il aura surtout mis en avant un certain Amir Satvat. Analyste de profession qui de base, n'a aucun lien avec le JV. Mais qui a aidé bénévolement 3000 personnes à retrouver un emploi dans ce secteur. Un dévouement qui lui a valu le tout premier prix "Game Changer" des TGA.
Le genre d'initiative qui me donne de l'espoir dans ce milieu. Même si j'en ai jamais entendu parler avant ces TGA
Pile 2 mois après mon vol inaugural pour le Japon le 22 septembre 2024, je m’apprête à conclure le récit de cette aventure avec cette cinquième et ultime partie (en incluant mon compte-rendu du parc Universal Studios Japan / Super Nintendo World). Retraçant d’abord mon séjour à Kyoto du 30 septembre au 2 octobre avec un passage à Nara. Puis mon retour à Tokyo la journée du 3 octobre. Et enfin le départ vers Paris le 4 octobre.
Le lundi 30 septembre, je quitte Osaka pour Kyoto en prenant non pas un Shinkansen, mais un train JR qui ne met que 25 minutes à y aller.
Gare de Kyoto & Sky Garden
Une fois sur place, je constate que non seulement, la gare a fière allure. Mais qu’en plus, elle possède son propre rooftop. Le Sky Garden situé au sommet de ses grands escaliers "Daikadan" . Surplombant tout le reste.
Et ils ont même le luxe d'être animés. Ce qui m'amène à dire que si vous prévoyez d'aller au Japon un jour, j'espère que vous avez de bons mollets. Car je n'ai jamais vu autant d'escaliers ailleurs que dans ce pays.
Dans mon article sur Osaka, j’affirmais que l’on pouvait voir le gratte-ciel Abeno Harukas depuis Kyoto. C’est depuis ce rooftop que j’ai pu l’observer. Zoomez sur les deux photos du dessus, et vous distinguerez une structure plus haute que les autres. C’est lui.
The Millennials Kyoto
Ensuite, direction le 3e hébergement qui est certainement mon préféré du lot : The Millennials Kyoto. Une sorte de mélange entre un hôtel capsule et une chambre-dortoir mixte, avec un équipement presque de pointe. Contrôle de la luminosité du box, de l’inclinaison du matelas (que l’on peut même configurer comme un réveil matin), le tout pilotable via un iPod touch connecté avec la chambre. La vidéo ci-dessous sera plus parlante.
Et ce que j’ai aussi beaucoup apprécié dans cet hôtel, c’est l’accueil et sa convivialité. La plupart des clients étant des étrangers (même si je n’y ai croisé aucun Français), et j’ai eu l’occasion d’échanger avec certains d’entre eux.
Nintendo Kyoto
Après avoir déposé mes affaires, pas de « sieste » cette fois-ci. Direction sans plus tarder vers le dernier Nintendo Store qui me restait à faire.
Celui de Kyoto. Se trouvant à seulement 10 min à pied de l’hôtel. Et premier constat, cette boutique est nettement plus petite que les deux précédentes. D’autant plus qu’au moment de ma venue, son rooftop n’était pas accessible.
Quant aux produits en vente, il y avait à la fois des choses assez similaires à la boutique de Tokyo. Dont le sweat Super Mario que j’ai revu ici, mais pas à Osaka.
Et aussi quelques inédits. Comme ce porte-clés génial représentant la pancarte de Grosaileh qu’essaie de tenir Bouileh dans Zelda Tears of the Kingdom. Et un miroir Boo qui, à l’image de la créature dans les jeux Mario, se cache quand on le regarde.
Un que je ne m’attendais pas à voir est ce petit poster de la fresque de Super Smash Bros Ultimate. Avec tous les personnages, y compris ceux des DLC, et totalement gratuit.
Parmi les autres objets ayant attiré mon attention, cette gamme d’éventails Nintendo pour la modique somme de 6600¥ (41€). Ce qui est encore plus cher que le t-shirt Nintendo Kyoto qui était à 5000¥ (30€).
Ce dernier était l’un de mes rares achats avec un stylo Zeldaparticulièrement.. Royal.
Et un ultime Gachapon pour la route avec l’obtention d’un morceau de la manette NESqui était exactement celui que je voulais. J’ai été chanceux sur ce coup-là.
Sannenzaka | Ninenzaka | Kiyomizu-dera
La nuit tombée, je me prends une autre claque visuelle avec ma ballade dans les allées commerçantes de Sannenzaka et Ninenzaka. Là aussi, j’avais l’impression d’être dans ces films où animes se déroulant dans l’ancien Japon. Avec des villages pittoresques comme celui-ci qui n’ont pas l’air d’avoir changé d’apparence depuis des siècles. Une véritable capsule temporelle à ciel ouvert.
Au bout, le temple Kiyomizu-dera dont l’entrée était fermée à cette heure. Et c’était également le cas des autres accès qui m’auraient permis de couper à gauche ou à droite. Pas le choix, il fallait que je fasse demi-tour pour revenir en ville.
Sur le chemin du retour depuis les hauteurs, j’ai pu voir au loin la Tour de Kyoto s’illuminer d’un bleu et d’un rouge foudroyant.
Yasaka-jinja
À une quinzaine de minutes à pied de mon hôtel, je tombe sur un dernier sanctuaire, le Yasaka-jinja. Où j’ai pu me balader librement dans sa cour. Je ne me lasserai jamais de faire les temples de nuit.
Jour 10 : QG Nintendo, Nara, et Todai-ji
Première journée d’octobre 2024. Un mardi qui s’annonce chargé, et très important pour moi. Car depuis que j’ambitionne d’aller au Japon, il y a un endroit où je tenais absolument à y être plus qu’ailleurs. Pour un aficionado de la firme au plombier tel que moi, disons que c’est en quelque sorte le « pèlerinage ultime ».
QG Nintendo
Et cet endroit n’est nul autre que les bureaux actuels de Nintendoque constituent deux bâtiments. Le siège social, et le centre de développement. Où j’ai pu me faire prendre en photo en arborant fièrement le t-shirt rouge du Nintendo Kyoto acheté la veille.
D’un point de vue extérieur, ça pourrait sembler étrange le fait d’aller à l’autre bout du monde juste pour voir l’immeuble d’une entreprise. Mais pour moi, c’est bien plus que ça. Car Nintendo, ça représente une très grosse partie de ma jeunesse. Et encore aujourd’hui du haut de ma trentaine, cette boite centenaire tient toujours une place particulière dans mon cœur de gamer. Pas exempt de défauts il est vrai, mais leur vision du jeu vidéo est celle qui me correspond le mieux. Surtout durant cette génération de consoles très controversée.
Il ne serait pas exagéré de dire que sans Nintendo, je ne serais pas le même individu. Rien que mon pseudo que je porte depuis plus de 15 ans en est la preuve. Merci à eux d’exister, et en espérant que la future machine fasse honneur à la Switch.
La non-visite du Nintendo Museum
Après le QG, il me restait une dernière chose à voir de chez Nintendo. Son musée flambant neuf construit sur l’ancien site de l’usine Nintendo Uji Ogura, qui fut érigée en 1969. Musée inauguré le 2 octobre le lendemain de mon passage, mais où je n’ai pas pu entrer. Puisque le tirage au sort en a décidé autrement.
Ce qui est fort dommage. Car mon séjour à Kyoto fut planifié bien en amont de l’annonce de la date d’ouverture durant le Museum Direct du 20 août. C’était un pur coup de chance que ce soit tombé le dernier jour où j’étais censé être dans la ville. Tant pis, ça me donnera une bonne raison de revenir.
Autre endroit incontournable pour un voyage au Japon, et l’un de mes préférés de tous. Le parc de la ville de Nara où se baladent des cerfs en toute liberté. Et tellement habitués à la présence humaine, qu’ils les saluent à la japonaise en hochant la tête. Il existe un terme japonais pour ça, "ojigi".
Dans la langue, on les appelle shika. Exactement comme le personnage de Shikamaru dans le manga Naruto. D’où le nom de famille de son clan "Nara". Fin de la parenthèse.
J’ai joué le jeu en achetant un seul paquet de 10 biscuits pour 200¥ (1€ et quelques) afin de les nourrir moi-même. Même s’il c’était tout à fait possible de les approcher, de les prendre en photo, et de les caresser sans rien avoir en main. Pas farouches ces petites bêtes.
D’ailleurs, si je peux donner un conseil que j’ai appliqué d’emblée, c’est de ne sortir qu’une seule gâterie à la fois. Laissez le reste dans votre sac. Car ces cerfs ont une bonne vue, un appétit sans limites, et également un odorat développé. J’en veux pour preuve un petit gourmand très intéressé par le contenu de mon sac à dos. Mais à part ça, je ne me suis pas fait agresser par eux. Mais si un jour ça devait arriver, attention aux mâles porteurs de bois.
Et en dehors des cerfs, le parc en lui-même est vaste et fort joli. Avec des collines surplombant le secteur où j’ai pu voir des gens en hauteur. Et je suis passé devant l’un de ses temples, le Todai-Ji. Mais sans y entrer.
Fushimi Inari Taisha
En revenant de Nara dans la soirée, j’ai visité ce qui est certainement un des sanctuaires les plus populaires de tout le Japon. Le Fushimi Inari Taisha, connu pour son sentier avec ses dizaines de milliers de « Torii » rouges, et autant de marches d’escalier.
Avec une tenue qui était sans le vouloir, parfaitement raccord avec les torii (t-shirt rouge et short noir) j’ai fait l’entièreté du parcours jusqu’au sommet du mont Inari. Ce fut sportif, mais loin d’être insurmontable. Et l’avoir fait de nuit donne une ambiance toute particulière.
Et rien que pour la vue nocturne sur Kyoto, ça en valait la chandelle.
Jour 11 : Kinkaku-ji, To-ji
Le mercredi 2 octobre fut mon dernier jour à Kyoto. Le plus tranquille de mon séjour avec la visite de deux sanctuaires en tant que seules activités majeures.
Le premier est Kinkaku-Ji. Temple bouddhiste dont la façade est décorée de feuilles d’or, et qui a fait sa renommée.
Lorsque l’on visite des sanctuaires, il est coutume (mais pas obligatoire) de faire des offrandes. C’est ce que j’ai fait en lançant des pièces en direction de petites statues de Bouddha qui encerclaient un récipient. Sauf que je ne m’attendais pas à réellement viser dans le mille au bout du troisième lancer. J’imagine que ça porte chance ?
Après ma visite, je me suis rendu dans la boutique A Too à 10 min à pied du temple. Une chouette enseigne où j’ai repéré la cartouche SNES de Super Metroid à 3980 yens (24€). Le premier Metroid Prime sur Game Cube à 7980 yens (30€). Et sa suite nommée Dark Echoes là-bas (alors qu’en occident c’est seulement « Echoes« ) pour 4980 yens (48€).
Ça commence à chiffrer. Sachant qu’à Osaka, les mêmes opus étaient respectivement à 4300 yens (26€), et 6200 yens (38€). Franchement, on critique à raison les prix du rétrogaming en France. Mais au Japon, c’est pas mieux. J’en reparlerai plus loin, mais il y a encore pire que ça..
Et le second temple du jour fut le To-ji. Un autre sanctuaire bouddhiste non loin de la gare de Kyoto. Où l’on pouvait retrouver en son sein d’immenses statues de Bouddha que l’on n’avait pas le droit de prendre en photo.
Et c’est ainsi que s’achève mon séjour à Kyoto. Une ville bien plus modeste que Tokyo et Osaka, mais avec un patrimoine culturel d’une grande richesse que j’ai déjà hâte de redécouvrir à nouveau. Même si je n’y ai pas vu énormément de boutiques JV et de salles d’arcade. Chose étonnante pour le berceau de Nintendo. D’autant plus que son store y est plus petit que les autres.
Jour 12 : Retour à Tokyo, TeamLab Borderless, Tokyo Tower
Le jeudi 3 octobre, je quitte Kyoto sous la pluie en direction de Tokyo via un Shinkansen qui m’aura coûté 98€. Ce qui me fera arriver dans la capitale aux alentours de midi après 2h de trajet.
Anshin Oyado Tokyo Shinbashi Ekimaeten
J’arrive donc à mon dernier hébergement, le Anshin Oyado Tokyo Shinbashi Ekimaeten. Un hôtel capsule non mixte juste en face de la gare de Shinbashi, et qui m’a coûté seulement 25€. C’est pas ce qu’il y a de plus raffiné, mais je l’avais choisi en connaissance de cause tout en sachant que j’allais y passer qu’une nuit. Et aussi parce que je voulais vivre l’expérience capsule. Même si le Millenials de Kyoto m’en avait donné un petit avant-gout.
Au total, tous les hébergements cumulés sur Tokyo, Osaka, et Kyoto, m’auront coûté 481€ pour 11 nuits. Donc environ 44€ par nuit par hôtel en faisant la moyenne. Honnêtement, ça va je trouve.
Retour à Akihabara
Frustré de ma première visite à l’Electric City la semaine d’avant, car ayant le sentiment de ne pas en avoir assez vu, j’y suis retourné afin de lui redonner une seconde chance. Et malgré le peu d’achats, aucun regret. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.
Y a pas à dire, les figurines sont généralement assez abordables en termes de tarifs au Japon. En revanche, pour tout ce qui concerne les TCG, c’est une autre histoire. Car j’y ai vu les cartes Yu-Gi-Oh les plus chères de ma vie. Deux Dark Magician Girl à 54 800 yens (336€) et 98 000 yens (601€). Vous trouvez que c’est beaucoup ? Attendez de voir la suite..
Quelques paragraphes plus hauts, je disais que le retrogaming au Japon, c’était pas mieux que chez nous côté prix. Et après être passé dans un Hard Off, je me demande si c’est pas pire là-bas. Alors autant la PS4 Pro édition Death Stranding à 33 000 yens (202€) ça ne me choque pas trop.
Autant les prix de certaines Game Boy m’ont filé un sacré coup de froid. Notamment la fameuse Game Boy Light Pikachu à 132 000 yens (809€). Un modèle exclusif au Pokémon Center de Tokyo à l’époque, et qui aurait été distribuée qu’en 10 000 exemplaires. Plus d’infos sur ce post Reddit.
Et étonnamment, ce n’est pas la console la plus onéreuse. Puisque dans la même vitrine, la palme d’or revient à la Game Boy Micro Pikachu (tout à droite sur la photo) provenant aussi du Pokémon Center. Et pour la modique somme de 330 000 yens (2024€). On ne fera pas « mieux » que ça.
Je pense que l’idéal pour faire des affaires en termes de jeux et consoles au Japon (et en France), c’est de faire des vide-greniers le week-end. D’ailleurs, c’est ce qu’a fait l’amie Natasha de la chaîne Les trésors de Nat qui était au Japon en même temps que moi. Et que j’ai eu l’occasion de croiser ce jour-là.
TeamLab Borderless Tokyo
Attraction très populaire sur Tokyo et ailleurs, je me suis laissé transporter par le teamLab Borderless. Un musée d’art digital unique en son genre situé à Azabudai Hills pour la version tokyoïte, et qui fut une de mes dernières grosses claques de mon trip.
Le principe de ce musée « sans frontières », est que chaque mètre carré est mis à profit pour des expériences autant visuelles que sensorielles. Grâce à des projections de lumières faisant vivre de multiples toiles qui ne semblent pas avoir de bord (d’où le « Borderless« ). À commencer par une salle des miroirs bien moins labyrinthique que dans des fêtes foraines.
Une des forces du musée, est son interactivité. La preuve avec cette œuvre qui s’illumine après contact.
L’une des pièces les plus connues (et les plus « instagrammables »), est le Bubble Universe avec ses innombrables lanternes lumineuses. Et même si je vous le montre à travers mes photos et vidéos, croyez-moi que ça ne rendra jamais aussi bien qu’à l’œil nu.
Cette projection murale dont vous avez un extrait ci-dessus, m’a scotché pendant littéralement 20 minutes. Un voyage à travers l’imaginaire qui m’a tellement immergé que par moments, j’ai eu des sensations de vertige. Alors que j’avais bel et bien les pieds sur terre au sein d’une salle parfaitement immobile.
Et j’ai pu apporter ma pierre à l’édifice en relâchant dans la nature, ou plutôt dans l’eau, un Bloups de Super Mario. Que j’ai reproduit au pastel à partir d’un modèle d’animal marin fourni par le musée. Et qui a pris vie après l’avoir fait scanner.
Tokyo Tower
Je ne pouvais pas conclure mon voyage au Japon sans voir de mes yeux la Tokyo Tower. Ressemblant à s’y méprendre à notre Tour Eiffel, et dont elle partage presque la même hauteur avec ses 332 m au niveau de la flèche. Et ce fut nos lieux de retrouvailles avec @tresorsdenat.
J’y suis monté, mais seulement jusqu’à l’observatoire principal à 145 m du sol. Les étages supérieurs n’étaient pas accessibles compte tenu de l’horaire. Ces mêmes étages qui abritaient autrefois le parc d’attractions Tokyo One Piece Tower qui a fermé en 2020 à cause du COVID. En guise de souvenir, j’ai ramené une réplique en miniature de la tour.
À deux pas, je suis passé devant mon ultime temple du séjour. Le Zojo-ji, avec l’étincelante tour en arrière-plan. Et c’est sur cette belle photo que se termine ma dernière nuit à Tokyo.
Jour 13 : Retour à Paris
Même la Skytree en arrière-plan me dit au revoir.
Vendredi 4 octobre, le jour du grand départ d’un Japon que je ne voulais plus quitter. En partant dès l’aube de la gare de Shinbashi qui relie l’aéroport de Haneda en seulement 30 min. Une proximité qui fut une des raisons pour laquelle j’avais pris cet hébergement.
Dans mon premier article sur Tokyo, je disais que le vol aller avec l’escale fut le plus long que ne n’avais jamais expérimenté. Mais c’était sans compter le retour qui dura davantage. 3h15 depuis Haneda jusqu’à Shanghai Pudong (contre 2h45 à l’aller vers Narita). Et 12h15 de Shanghai à Roissy Charles de Gaulle (11h35 à l’aller). Au cumulé, ça fait un total d’une heure supplémentaire. Seule la durée du transfert n’a pas changé.
Et bien que le vol retour s’est aussi très bien passé qu’à l’aller, je ne me sens pas prêt à retenter un long courrier de cette durée pour un nouveau voyage au Japon. Avec, ou sans escale. Pour ce voyage inaugural, je voulais faire des économies sur le prix du billet. Mais à l’avenir, je songe à rester au minimum 3 semaines. Et je suis prêt à mettre la main au portefeuille pour des compagnies aériennes qui seront certainement plus chères, mais plus confortables. Car si on cumule tous les vols A/R, ça fait quand même 34h passées dans l’avion.
Mais le bon point de ce vol retour interminable, c’est qu’il m’aura permis d’écrire les premières ébauches de ce compte rendu. Il fallait bien que j’occupe ces 12h. Sachant qu’en ce moment, c’est pas évident de trouver du temps pour mon blog. La preuve en est que ça m’a pris presque deux mois pour tout raconter en cinq articles. Mes respects à celles et ceux qui arrivent en quelques jours seulement, à pondre l’équivalent de tout ce que j’ai posté.
Et ce n’était certainement pas durant le séjour que j’allais le faire. Je souhaitais profiter un maximum du moment présent. Prendre plein de souvenirs physiques, photographiques, et humains. Et vivre le Japon tout simplement.
"On fait le bilan, calmement.."
Ces dix dernières années, j’ai beaucoup voyagé. États-Unis, Chypre, Royaume-Uni, et Thaïlande pour ne citer que les plus lointains. Mais depuis toujours, je n’avais d‘yeux que pour le Japon. Et sans surprise, ce fut mon meilleur trip. Malgré que j’y suis resté qu’une semaine et demie, et que je suis très loin d’avoir fait le tour de ce que ce pays avait à offrir.
Pourtant, je pensais justement que je n’aurais pas grand-chose à y découvrir à force de voir les gens de mon entourage y aller toute l’année (dont certains que j’ai failli croiser). Mais au contraire, c’est une expérience à vivre sur place. Non pas à travers les yeux des autres, mais des siens. J’y reviendrai c’est certain, mais reste à savoir quand. Ça peut être dans 6 mois comme dans 6 ans, qui sait.
Ce voyage fut également un des plus physiques pour moi. Avec un total de 268 000 pas (182 km), et un pic à 36 000 pas le 24 septembre. J’ai jamais autant marché en si peu de temps. Au point où à mon retour, j’avais 3 kg en moins sur la balance (que je n’ai pas repris depuis). Pourtant, ce n'était même pas l’objectif.
Pour ce que je pense globalement du Japon, c’est à peu près comme on me l’avait raconté avant que j’y mette les pieds. Ultra propre, malgré le côté paradoxal que trouver une poubelle dans les rues s’apparente à une chasse au trésor. Très safe, avec des locaux qui furent bien respectueux et altruistes à mon égard. La nourriture y est encore meilleure que dans les restos japonais en France, et pour beaucoup moins cher. Et surtout, c’est un pays magnifique en termes de paysages, d’architecture, et de culture. De tout mon séjour, je pense que mon passage préféré fut à Kyoto / Nara exactement pour ces raisons.
Le seul gros point négatif pour moi (et qui s’applique à beaucoup de pays), c’est que c’est extrêmement touristique. Et j’ai conscience que je fais partie du problème, car l’étant moi-même. Je l’ai moins ressenti à Kyoto, mais Tokyo et Osaka c’était pas simple. Difficile de faire la moindre activité, ou de visiter le moindre lieu sans devoir se mêler à la foule. À moins de s’y balader la nuit comme je l’avais souvent fait pour des temples. Sachant que la population se vide très vite dès qu’on s’éloigne un peu des zones touristiques.
Ce fut une joie immense d’avoir fait ce voyage en solo, et un plaisir d’avoir pu partager toute cette aventure avec vous. Ce sont les articles sur lesquels j’ai le plus bossé depuis que ce blog existe et j’en suis extrêmement fier. D’ailleurs, merci de l’enthousiasme dont vous avez fait preuve durant mon séjour via mes différents réseaux, et après à travers ces articles. J’en place une pour les copains retrouvés là-bas et qui se reconnaitront (Kevisiano notamment ).
Certains m’ont même confié qu’ils avaient l’impression de « voyager avec moi ». Et je sais qu’il y en a que j’ai motivé à y aller ou à y retourner. Je n’ai qu’un mot à vous dire. FONCEZ ! On n’a qu’une vie et elle est trop courte pour ne pas en profiter et réaliser ses rêves. Tant qu’on a les moyens et le temps, bien évidemment.
Il y a une dernière personne que je souhaite remercier chaleureusement, et à qui je dédié ce séjour. Eva qui gère le compte @ev.aventures. Si mon voyage fut aussi riche et mémorable, c’est en grande partie grâce à elle qui a tout planifié de A à Z. Au point où je n’ai pas pu tout faire. Si vous voulez organiser un séjour sans rien rater des lieux et activités incontournables, je recommande ses services.
Une petite partie de mon pactole du Japon
Voilà qui clôt ce bilan plus long que de raison. Je vous avoue que le retour à la réalité fut compliqué. Sans parler du jetlag où j’ai bien mis trois jours à totalement récupérer. Si vous avez des questions ou des remarques, libre à vous. La section commentaires est faite pour ça. Je n’exclus pas dans le futur de faire une sorte de guide avec des conseils et astuces pour ce genre de voyages.