Le 5 juin 2025 débutera la nouvelle génération de consoles Nintendo avec la Switch 2. Succédant à la première qui aura régné 8 années, et écoulée à date, à plus de 152 millions d’exemplaires dans le monde.
Avant de faire un bilan de son parcours qui arrivera sous peu, je souhaitais d’abord établir un top 15 des jeux qui m’ont le plus marqué sur l‘hybride. Avec pour règle d’exclure tous les portages, remasters, et remakes. Vous ne verrez donc pas d’excellents titres tels que Breath of the Wild, Link’s Awakening, Paper Mario : La Porte Millénaire, ou encore Metroid Prime Remastered.Ah, et il y aura pas non plus de jeu Pokémon car je n’en ai fait aucun sur la console. Désolé d’avance.
Et petite précision toujours nécessaire, il s’agit de mon classement de mes jeux favoris parmi ceux que j’ai terminés. Et ce n’est pas parce qu’untel est moins bien numéroté qu’un autre que cela remet en cause sa qualité. Ceci étant dit, allons-y !
Avec Metroid Prime 4, ce Bayonetta 3 fut sans conteste l’une des plus grandes arlésiennes de chez Nintendo. Car entre son tout premier teaser aux Games Awards 2017, et le trailer du Nintendo Direct du 24/09/2021 où il a refait surface, il s’est écoulé exactement 1386 jours (presque 4 ans) sans aucune news du jeu. C’est anormalement long, et c’est en partie la raison pour laquelle cet opus se situe à la 15e place.
Pour autant, ce Bayonetta 3 est loin d’être mauvais même si je lui ai préféré le 2. On sent que le studio s’est fait plaisir et a voulu faire plaisir aux joueurs avec un gameplay qui pousse la démesure à son paroxysme par ses séquences très « Godzilla » dans l’âme. Du fan service à gogo et qui, sans trop spoiler, m’a fait dire " c’est donc ça le multivers ?" . Une direction artistique très plaisante et en particulier dans une certaine capitale. Et une Bayonetta toujours aussi fringante, sexy, et badass. Il n’existe pas deux héroïnes comme elle dans le média.
En définitive, un véritable feu d’artifice d’action dont la seule ombre au tableau est le personnage de Viola nouvellement introduit. Et que je n’ai pas trouvé particulièrement intéressante autant par sa manière d’être que sa façon de jouer.
N°14 : The Legend of Zelda : Echoes of Wisdom
C’était il y a bientôt 1 an lors du Nintendo Direct du 18/06/2024 que ce nouveau Zelda en vue de dessus fut révélé pour la première fois. Et où enfin on y joue la princesse qui donne son nom à cette saga vieille de presque 40 ans. Un opus qui reprend le style graphique « cartoon / pâte à modeler » du remake de Link’s Awakening ayant fait tant débat à l’époque.
Un plan bien familier
Moi, je l’aime bien ce parti pris visuel. Bien qu’un peu de nouveauté n’aurait pas été de refus. Autant graphiquement que côté environnements. Puisque c’est quasiment le même Hyrule que dans A Link to the Past et A Link Between Worlds. Il y a comme un syndrome à la Breath of the Wild vs Tears of the Kingdom avec leurs reliefs terrestres quasi identiques.
D’ailleurs, en parlant de ce dernier, on sent qu’il a servi d’inspiration à ce Echoes par la possibilité d’appréhender l’aventure comme on le souhaite. En dupliquant presque tout ce qui nous entoure, ennemis inclus. C’est assez original et malin, même s’il est assez facile de « casser » le jeu grâce aux pouvoirs des Echos. Pas l’épisode le plus marquant de la licence, mais j’ai bien apprécié l’expérience.
N°13 : Astral Chain
Alors que le Bayonetta 3 du dessus était toujours en développement, Platinum Games dévoila Astral Chain durant le Nintendo Direct du 13/09/2019. Et déjà, on sentait la patte du studio à qui l’on devait un certain NieR Automata l’année d’avant. Ce qui s’est confirmé manette en mains par son gameplay ultra nerveux et d’une efficacité redoutable avec les Légions. Même si un peu répétitif dans sa structure, et donnant lieu à des combats brouillons quand il y a beaucoup de choses à l’écran. De plus, son ambiance Cyberpunkallègrement inspiré de l’œuvre Akira, fait totalement mouche.
Et j’ai été particulièrement marqué par sa bande-son aux sonorités très électro-pop. Et ce, dès le début du jeu avec le morceau Task Force Neuron qui est ni plus ni moins que le thème du hub central. Autant dire qu’on risquait de l’entendre beaucoup, ce qui n’était absolument pas pour me déplaire. Un pur « banger » comme dirait l’autre.
N°12 : Super Smash Bros. Ultimate
Que je me fasse bien comprendre. Ultimate est un très bon jeu avec un contenu qui dépasse l’entendement. Je pense sincèrement qu’il restera à tout jamais, le plus grand crossover vidéoludique de tous les temps. On n’est pas prêts de revoir de sitôt un aussi bel hommage au média.
Mais la raison pour laquelle il est à cette place, c’est parce qu’il m’a grandement déçu sur des aspects qui me paraissent importants. Notamment son contenu solo comprenant le mode aventure « Lueur du monde » qui m’a eu à l’usure par ses 615 combats d’Esprits pour en venir à bout. Combats totalement déséquilibrés en termes de difficulté d’ailleurs. La disparition des Trophées au profit des Esprits qui se comptent par milliers. Un mode en ligne toujours pas optimal, car sujet aux lags comme ses prédécesseurs.
Ma 1re fois sur Ultimate à Japan Expo 2018 sur scène en Ridley.
Autant pour Melee, Brawl, et l’épisode 3DS, j’ai dû passer respectivement 542h, 466h, et 400h de jeu. Autant pour Ultimate, j’en suis à « seulement » 160h, et il est rare que je le lance de mon côté si ce n’est pas pour jouer en multi local avec des amis. Et pour couronner le tout, je n’ai jamais acheté ses DLC. Ça en dit long sur l’intérêt que j’ai fini par lui porter.
« Everyone is here ! »
Et avec du recul, je trouve que c’est un opus que je ne qualifierai pas « de trop », mais plutôt « du trop ». Ok c’est le Ultimate donc je peux comprendre qu’il fallait mettre le paquet. Avec 69 personnages (82 avec les DLC), 104 stages (115 avec les DLC), 1068 musiques au total, et plus encore. C’est clairement une prouesse d’avoir pu ramener tout le monde. Mais pour le prochain Smash, j’aimerais que Nintendo laisse de côté la surenchère pour se concentrer sur l’essentiel. Et surtout, du neuf.
J’ai déjà longuement évoqué cet opus il y a quelques semaines. Mais pour aller vite et sans me répéter mot pour mot, c’est un excellent jeu, mais beaucoup trop similaire à Zelda Breath of the Wild dans la forme et le fond. D’autant plus qu’il exploite assez mal le ciel, et que j’ai été profondément saoulé par les profondeurs. Et ce, malgré le gameplay assez ingénieux avec les différents pouvoirs de Link. Les efforts faits au niveau de l’histoire et la narration ponctuées par des doublages de qualité en VO comme en VF. Ainsi qu’un Ganondorf impérial qui nous a offert son plus beau combat.
Mon test de The Legend of Zelda :Tears of the Kingdomici.
N°10 : Tetris 99
La première fois qu’on entendit parler de ce jeu durant le Nintendo Direct du 13/02/2019, j’ai cru à un poisson d’avril avant l’heure. Un battle royale avec Tetris ? Et puis quoi encore ? Ça, c’était mon impression à chaud. Puis, 130h de jeu sont passées avec une poignée de Top 1 dans mon palmarès. Si on m’avait dit que j’accrocherais aussi longtemps, j’y aurais pas cru. Clairement le genre de jeu que personne n’attendait, mais qui a fini par trouver son public. Et il aura ouvert la voie à d’autres battle royale de ce type, comme Super Mario Bros. 35 et PAC-MAN 99 qui ne sont plus jouables depuis un moment. Ainsi que F-ZERO 99 toujours actif qui fut annoncé lors du Direct du 14/09/2023, et shadowdrop le jour même.
Et le plus fou dans tout ça, c’est son suivi qui outrepasse la plupart des jeux multijoueurs sur Switch. Proposant régulièrement de nouveaux thèmes à gagner avec leurs musiques. Le dernier en date étant celui de Xenoblade Chronicles X: Definitive Edition. J’ignore si ce suivi perdurera après la sortie de la Switch 2. À moins qu’un nouveau battle royaleTetris ne vienne le remplacer ? Seul le temps nous le dira.
N°9 : Ring Fit Adventure
Ce n’est pas la première fois que Nintendo incite sa clientèle à se mettre au sport. Et pour cela, il faut remonter presque 20 ans en arrière en commençant par la série des Wii Sports initiée en 2006. Puis les Wii Fit l’année d’après avec sa Balance Board. Et son digne successeur Ring Fit Adventure sorti en 2019. Se jouant avec l’anneau Ring-Con où l’on insère le Joy-Con gauche, et une sangle de jambe pour le Joy-Con droit.
Moi sur le mini-jeu des pectoraux à l’enseigne Nintendo Tokyo.
Et franchement, j’avais trouvé ça génial. Avec ce côté RPG au tour par tour où il fallait surmonter les obstacles et les ennemis en réalisant des exercices avec l’anneau en main. Et même si ça ne remplace en rien une véritable séance de fitness, c’est une bonne manière de garder la forme tout en s’amusant. D’autant plus que le soft propose divers minis-jeux pour renforcer certaines parties du corps. Dont un de mes préférés, celui des pectoraux où mon record perso est de 152 tractions.
N°8 : Super Mario Odyssey
Ça faisait très longtemps que je n’avais pas autant pris mon pied sur un Super Mario en 3D. Depuis les Galaxy sur Wii plus précisément, même si je les ai préférés à ce Odyssey. Avec un Mario qui n’a jamais été aussi agréable à manier couplé à un gameplay très original avec sa nouvelle casquette Cappy pouvant prendre possession de presque n’importe quoi. Certains mondes qui valent le détour, comme le Pays des Chutes et sa sublime musique qui transpire la nostalgie.
En parlant musique, impossible de ne pas évoquer Jump Up, Super Star! qui est devenu un classique instantané. Et plafonnant à 18 millions de vues sur YouTube, 8 ans après sa mise en ligne. Et que dire de l’immense bac à sable qu’est New Donk City. Un des meilleurs niveaux issus d’un Mario 3D pour moi. J’y ai d’ailleurs pété les scores dans le mini-jeu de la corde à sauter. Alors, qui dit mieux que 900 ?
En revanche, ce jeu souffre d’un problème qui n’est hélas, pas étranger aux gros titres Nintendo. Un remplissage forcé et exagéré en termes de collectibles. Après les 900 Korogus de Zelda Breath of the Wild, voilà les 999 Lunes d’Odyssey. Des Lunes omniprésentes et qui, pour la plupart, sont obtenables avec une facilité déconcertante. On est loin du challenge que proposaient les Étoiles de Super Mario 64, ou des Soleils de Super Mario Sunshine.
N°7 : Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau
De base, je n’étais pas un adepte du genre Musō porté par les sagas Samurai / Dynasty Warriors. Puis vint l’annonce de cet Hyrule Warriors qui se déroulait dans le passé de Zelda Breath of the Wild. J’étais curieux de voir ce que ça allait donner, et ça n’a pas loupé après plus de 140h de jeu en incluant les DLC. Un jeu très généreux en termes de contenu. Très fidèle à son modèle. Très audacieux en termes de scénario (ceux qui savent, savent). Et surtout, très addictif. La seule véritable ombre au tableau étant son optimisation sur Switch. Avec un framerate qui ne suit pas toujours, et une qualité visuelle assez inégale en dehors des cinématiques.
Autant vous dire que j’ai très hâte pour sa suite spirituelle Hyrule Warriors : Les chroniques du Sceau prévu cet Hiver sur Switch 2. Et qui explorera le passé de Tears of the Kingdom avec comme personnages jouables, Zelda, Raoru, Mineru, et très certainement Ganondorf.
C’est le jeu que j’ai acheté avec la première Switch. J’avais attendu presque 4 mois après la sortie de la console en mars 2017, pour me la procurer le 21 juillet en pack avec Splatoon 2 en dématérialisé.
Un opus pas bien différent de son prédécesseur paru seulement deux ans avant sur Wii U. Même s’il aura apporté le mode Salmon Run, et un excellent DLC qu’est l’Octo Expansion avec un boss final mémorable. Au final, j’aurais passé environ 160h à repeindre les arènes et les adversaires, et célébré bon nombre de Splatfests. Un suivi qui aura duré 2 ans jusqu’en juillet 2019.
D’ailleurs, le 29 mai 2025, le premier jeu a soufflé sa 10e bougie. Et avec du recul, je me dis qu’il y avait tellement mieux à faire avec cette série. Surtout avec le troisième opus en 2022 qui, sans être mauvais, m’est vite tombé des mains de par ses trop grandes similitudes avec le second que pourtant 5 années séparent. Et dont le suivi s’est aussi arrêté 2 ans après sa sortie. Franchement, ils auraient pu le faire durer un peu plus. Ne serait-ce que pour célébrer cet anniversaire. Sachant qu’à date, aucun Splatoon 4 n’a encore été annoncé.
N°5 : Mario Kart 8 Deluxe
Pour moi l’un des meilleurs opus de la franchise. Alors qu’à la base, ce n’était pas dans mes plans de me procurer cette version Switch de Mario Kart 8 que j’avais déjà bien poncé sur Wii U avec environ 118h de jeu à mon compteur. Puis, j’ai changé d’avis en l’achetant quelques jours après Splatoon 2. À l’époque, les principales différences entre les deux versions étaient la possibilité d’avoir 2 objets dans l’inventaire au lieu d’un. Et un mode bataille totalement retravaillé et que je considère comme étant le meilleur de la saga.
Puis avec le temps, la version Deluxe s’est progressivement enrichie en contenu. Via l’inattendu DLC du pass de circuits additionnels (dont j’ai fait un top 10 de mes circuits favoris) qui élèvera le total à 96 tracés et 50 personnages. Et en options de jeu par la possibilité de choisir quels objets pouvaient apparaitre en pleine course. Un suivi qui aura duré jusqu’à novembre 2023 lors de l’ultime vague de circuits. Du jamais vu pour un jeu Nintendo.
D’après le dernier bilan financier annuel de Nintendo en date du 9 mai 2025, MK8DX s’est écoulé à 68,2 millions d’exemplaires dans le monde. Et sans compter Wii Sports qui était inclus en pack avec sa console, c’est à ce jour le jeu Nintendo le plus vendu de l’histoire. Et je souhaite d’avance bon courage à Mario Kart World sur Switch 2 pour en faire autant.
N°4 : Xenoblade Chronicles 3
J’ai littéralement découvert le genre du J-RPG avec le premier Xenoblade Chronicles sur Wii en 2010. Un jeu qui m’a marqué comme peu d’autres avant, et après lui. Au point où il figure dans mon classement des 10 jeux de la décennie précédente. J’ai été bluffé par son monde ouvert qui m’impressionne encore aujourd’hui. Et happé par son scénario m’ayant pris de revers comme jamais. Puis vint le second opus sur Switch fin 2017, que j’avais beaucoup aimé et même hésité à mettre à la place du 3 dans ce top.
Et ce n’est même pas la musique du boss final..
Pourquoi cette hésitation ? En partie par le fait que cet opus est beaucoup plus long à démarrer. Et parce que sa bande-son qui, bien que de grande qualité (le morceau Moebius Battle est incroyable), est pour moi en deçà de ses prédécesseurs que je trouve encore aujourd’hui exceptionnelles. D’ailleurs, j’en ai déjà parlé iciet là.
Mais pour le reste, c’est clairement l’épisode le plus abouti de la série. En termes de gameplay avec son système de combat à base d’arts et de combos qui a été encore amélioré et a gagné en dynamisme avec le système d’Interlien. En termes d’histoire avec un contexte beaucoup plus mature et où la mort fait littéralement partie de l’intrigue. Et surtout, les personnages les mieux écrits, tous Xenoblade confondus. Noah et Mio, je ne suis pas prêt de vous oublier. Et je n’oublierai pas non plus la fin du chapitre 5 que je ne spoilerai pas, mais qui m’a mis plus bas que terre émotionnellement.
Ça me fait un pincement au cœur de me dire que Xenoblade, c’est probablement terminé pour de bon.
N°3 : Metroid Dread
À la troisième marche du podium, le retour triomphal de Metroiddans une nouvelle aventure en 2D par Mercury Steam. Et sans compter Samus Returns sur 3DS par le même studio, ce n’était pas arrivé depuis presque 20 ans avec Fusion qui précède Dread scénaristiquement. D’ailleurs, sur cet aspect, c’est certainement l’opus le plus important de toute la saga. Puisque sans trop divulgâcher, l’intitulé Metroid prend tout son sens avec ce fameux twist et ce qui arrive à Samus Aran vers la fin du jeu.
Une chasseuse de primes qui d’ailleurs, est au sommet de son art et de sa prestance. Rappelant à quiconque que c’est elle la patronne. Il y a seulement face à ces robots tueurs que sont les E.M.M.I qu’il est difficile de faire le malin. Même si ça ne valait pas la terreur absolue qu’inspirait le SA-X de Fusion.
De plus, Samus n’avait jamais été aussi maniable dans un opus 2D. Un gameplay entre modernité et tradition, qui a su s’adapter avec son époque sans renier ses racines. Et l’antagoniste final est d’une classe impériale avec un combat pas évident.
Pour la médaille d’argent, un autre retour triomphal d’une saga en 2D. Et il s’agit de Super Mario Bros. Qui, depuis New Super Mario Bros sur DS, a eu beaucoup de mal à se renouveler dans sa formule. Et ce nouveau départ amorcé par Wonder, a clairement fait le plus grand bien à cette saga de jeux de plateformes bientôt quarantenaire dans quelques mois.
La première chose qui m’a frappé dès les premiers trailers, c’est qu’il est visuellement à tomber. Avec un style graphique chatoyant et des animations assez poussées pour un jeu du genre. Un gameplay qui se réinvente à chaque instant en grande partie grâce aux Fleurs Prodiges. Rares sont les jeux vidéo qui m’ont autant surpris, émerveillé, et procuré le sourire aux lèvres du début à la fin.
Sachez qu’à la base, cet opus n’était absolument pas prédestiné à cette première place. Puisque lors de son reveal au Nintendo Direct du 14/09/2018, je n’avais touché à aucun jeu de la franchise. Mes attentes envers ce Luigi’s Mansion 3 étaient alors assez basses. Cependant, cette annonce m’a motivé à me mettre à ses prédécesseurs.
En commençant par le 2 sur 3DS, et que j’ai trouvé très pénible à faire. Entre les appels intempestifs de Karl Tastroff qui flinguent le rythme. Un Luigi aussi maniable qu’un 33 tonnes en plein affrontement. Une structure très répétitive avec des manoirs que l’on revisite souvent, et des combats contre les fantômes qui se ressemblent presque tous. D’ailleurs, l’un d’eux à failli me faire ragequit le jeu. Il n’y a absolument rien d’amusant à devoir se retaper des rangées entières d’escaliers à chaque dégringolade..
Franchement ça partait mal. Mais j’ai quand même enchaîné avec le tout premier sur Game Cube. Et l’expérience fut étonnamment bien plus agréable. D’autant plus que sur le plan technique, il reste encore impressionnant aujourd’hui. Il fait d’ailleurs partie de mon Top 10 des jeux de la console cubique.
Avec tout ce bagage, j’étais fin prêt pour ce 3e opus qui refera surface à l’E3 2019. Un salon très spécial pour moi, puisque ce fut la première et seule fois que j’ai eu la chance de participer à cet événement où j’avais toujours rêvé d’être. Et ce Luigi’s Mansion y était testable. Mes impressions de l’époque étant très encourageantes, c’est à partir de là que mon intérêt pour ce jeu basculera totalement. Je n’avais qu’une seule hâte, c’était de l’acheter dès sa sortie.
Et enfin, le 31 octobre 2019 le jour même d’Halloween, le voilà entre mes mains. Tellement impressionnant visuellement au niveau des textures, des jeux ombres, et des animations de personnages, qu’encore aujourd’hui j’ai du mal à croire qu’il est sorti sur Switch. J’ai également été bluffé par la physique du jeu où presque tout le décor réagit à l’aspirateur de manière réaliste. Des niveaux variés avec un thème pour chaque étage du manoir gratte-ciel. Mention spéciale au studio de tournage qui est le meilleur d’entre eux.
En résumé, le contexte de découverte de cet opus, et toutes ses qualités, font que ce Luigi Mansion 3 est mon jeu préféré de la première Nintendo Switch.
Conclusion
Ce n’était pas évident de choisir que 15 jeux au sein de ma collection qui en comprend une trentaine en comptant le physique et le dématérialisé. Sachant que parmi les exclusivités Switch, il y a encore des titres que j’aimerais faire comme Kirby et le Monde Oublié, Cereza and the Lost Demon, Pikmin 4, et Paper Mario: The Origami King pour ne citer que ceux-là. Sans oublier Metroid Prime 4 Beyond qui arrive cette année sur les deux machines. Autant dire que je suis loin d’en avoir fini avec cette console qui a d’ores et déjà une des meilleures ludothèques de l’histoire de Nintendo.
À l’occasion de la sortie d’Assassin’s Creed Shadows ce 20 mars 2025, voici mon classement d’une dizaine de trailers parmi ceux qui m’ont le plus marqué de cette saga vieille de bientôt deux décennies.
Et avant de démarrer ce top, je tiens à préciser que je n’ai terminé aucun jeu de la franchise à ce jour. Je ne parlerai donc que des trailers et non des opus en eux-mêmes.
On commence avec l’opus le plus récent de ce classement. Qui se dévoila par un trailer cinématique dans un style dont seul Ubisoft a le secret. Rappelant beaucoup l’épisode fondateur par son ambiance, le chara-design des personnages, et sa situation géographique. Le premier Assassin’s Creed nous faisait explorer le Proche-Orient au 12e siècle, tandis que celui-ci se contente de Bagdad au Moyen-Orient durant le 9e siècle. Une époque incarnée par Bassim, que l’on voit progressivement devenir un assassin de la confrérie au fil de ce trailer. Et se concluant presque comme à chaque fois, par l’assassinat d’un haut placé. La cerise sur le gâteau étant le remix du thème de la saga que l’on entend à la fin.
N°9 : Assassin’s Creed Origins (2017)
Des couleurs chaudes, des dunes à perte de vue, et des pyramides en pleine construction. Aucun doute, nous sommes bien au cœur de l’Égypte antique. Une ancienne civilisation magnifiquement représentée dans ce trailer, et avec même une courte apparition de Cléopâtre et César. Sans oublier Bayek, l’assassin de cet opus, qui transpire la classe en plus d’être très habile à l’arc.
N°8 : Assassin’s Creed (2007)
Là où tout a commencé. Pour l’époque, un trailer cinématique de cet acabit c’était du jamais vu. Que ce soit visuellement, en termes de mise en scène, et de chorégraphie. Et qui, presque 20 ans après, impressionne encore. On y découvrait le tout premier assassin de la série nommé Altaïr. Nous faisant une démonstration de ses aptitudes physiques et furtives qui caractériseront tous ses descendants ainsi que ses ancêtres. En plus d’introduire les fameuses lames qui se déploient sous la manche.
Pour cet opus (et d’autres qui vont suivre), je me suis permis d’inclure un deuxième trailer que j’aime encore plus que le précédent. Non pas en images de synthèse cette fois, mais avec des séquences de gameplay filmées au ralenti. Où on y voit plus concrètement ce que donnent les phases de parkour de toit en toit, les combats, et une amorce du sacro-saint saut de l’ange. Le tout avec le magnifique morceau « Lonely Souls » du groupe UNKLE que j’ai découvert à ce moment-là.
N°7 : Assassin’s Creed Syndicate (2015)
Un trailer qui nous immerge dans le Londres du 19e siècle en pleine révolution industrielle. Et ça se ressent jusqu’au look de Jacobs Frye. Qui, entre deux bagarres avec sa clique de gangsters, alternera entre la fameuse capuche et un haut de forme. Complétant une des tenues d’assassin parmi les plus stylés de cette saga. Une ambiance que j’aime beaucoup et appuyée par le morceau « In The Heat Of The Moment » interprété par Noel Gallagher.
N°6 : Assassin’s Creed Valhalla (2020)
Un très bon et très beau trailer qui, dans la première moitié, se permet même de déconstruire le cliché des Vikings barbares et assoiffés de sang. Ce qui n’est pas de l’avis des Anglais qui feront tout pour les stopper.
Quant à la grande bataille dans la seconde partie, c’est l’une des meilleures de tous les trailers de cette saga. En trois mots, brutal, sanglant, et impitoyable. Niveau mise en scène, on est pas loin de certaines batailles cultes du Seigneur des Anneaux, ou de Games of Thrones. Mon moment préféré était le combat final contre le chevalier mastodonte. Qui, durant une bonne partie du duel, écrase littéralement Eivor par son gabarit et sa puissance. Chose rare dans un trailer d’un Assassin’s Creed où l’on voit toujours le protagoniste triompher sans grosses difficultés à la fin.
N°5 : Assassin’s Creed II (2009)
Difficile de croire que seulement deux années séparèrent le trailer du premier opus et celui-ci, tant le glow-up visuel est significatif. Je me souviens m’être pris une claque monumentale lors de mon premier visionnage à l’époque. Et encore aujourd’hui, je trouve que ça a très bien vieilli.
Ce trailer nous plonge en plein cœur de l’Italie de la Renaissance. Avec une ambiance unique, aussi festive qu’inquiétante, que l’on doit beaucoup à la bande-son de Jesper Kyd. C’était la plus belle manière d’introduire Ezio Auditore. Qui est certainement l’assassin le plus apprécié et le plus populaire de la saga, et dont je reparlerai assez vite.
N°4 : Assassin’s Creed IV: Black Flag (2013)
Au pied du podium, j’ai encore « triché » en plaçant deux trailers d’un même jeu. Le premier débutant par un discours du fameux Barbe Noire, nous dressant le portrait d’Edwards Kenway. Un homme « plein de mystères » selon ses propres dires, et auquel lui-même n’oserait pas se frotter. Si même le plus terrible pirate ayant sillonné les mers reconnaît la dangerosité de cet assassin..
Pour le second trailer, on est clairement sur du Pirates des Caraïbes dans l’âme. Avec une séquence d’abordage dans la seconde moitié du trailer qui est digne des films avec le Capitaine Jack Sparrow. En particulier le duel final à l’épée qui rappelle celui contre Davy Jones à la fin du 3e film. Le tout avec musique « Brennisteinn » par Sigur Rós.
N°3 : Assassin’s Creed Unity (2014)
Là, on entre dans le top 3 avec des trailers que je qualifierais de « légendaires » . À commencer par le plus populaire de tous. Qui, par ses 58 millions de visionnages en plus de 10 ans, est actuellement la vidéo la plus regardée de la chaîne YouTube d’Ubisoft. Suivi de près par le numéro un de mon classement, mais bref.
On y retrouve un certain Arno Dorian et sa troupe d’assassins, qui se battent aux côtés du peuple en pleine prise de la Bastille durant la Révolution française. Avec un morceau de circonstance qu’est « Everybody wants to rule the world » par Lorde, que l’on entendait également dans le film Hunger Games : L’Embrasement.
Et une fois encore (promis c’est la dernière), j’inclus un second trailer CG que j’aime beaucoup aussi. Faisant la part belle au parkour avec un Arno qui bondit sur les toits du Paris d’antan. Comme l’ont fait certains porteurs de la flamme lors des Jeux olympiques de Paris 2024 en guise d’hommage. Le but de cette course effrénée et rythmée par la sublime musique « The Golden Age » par ce bon vieux Woodkid, étant le sauvetage d’Elise. Une templière qui échappera de peu à la guillotine.
N°2 : Assassin’s Creed Revelations (2011)
À la seconde place, à nouveau du Woodkid avec un de ses morceaux phares « Iron » qui m’avait fait découvrir cet artiste. Et si on est suffisamment attentif aux paroles, on remarquera qu’elles racontent presque mot pour mot ce qui se déroule dans ce trailer. Où on y retrouve un Ezio vieillissant, mais toujours agile et létal. Voyageant seul jusqu’à ce que le poids des années finisse par le rattraper. Au point d’être acculé, puis condamné à mort dans un lieu bien familier des fans de la première heure.
Lieu où Ezio croisera le fantôme d’Altaïr son prédécesseur, comme pour lui montrer la voie à suivre. L’instant d’après, le bourreau lui retire sa capuche et la musique s’arrête net. Ne laissant que le bruit du vent, et le visage d’Ezio totalement à découvert et marqué par le temps. Ce moment, bien que court, demeure pour moi et pour beaucoup, l‘un des plus marquants de tous les trailers d’Assassin’s Creed.
N°1 : Assassin’s Creed III (2012)
Et enfin celui que je considère comme étant le meilleur trailer de cette saga, vient du troisième opus. Plafonnant actuellement à 50 millions de vues juste derrière Unity. D’ailleurs, la citation de Marquis de La Fayette (1757 – 1834) à la fin disant que « l’insurrection est le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » s’appliquerait parfaitement à l’épisode parisien.
Si ce trailer est aussi haut dans mon classement, c’est parce que tout y est. Une sublime musique qui dès le départ, me file des frissons à chaque écoute. Une mise en scène du tonnerre avec un Connor qui se fait à lui tout seul une armée entière. Notamment avec cette séquence badass où il charge à cheval, puis évite les tirs ennemis en glissant vers des rochers. Le tout sous l’œil attentif de George Washington en personne, observant le champ de bataille de loin.
Très franchement, bien que j’adore tout ce qui se passe dans ce trailer, je ne peux pas m’empêcher de penser que ce Connor est soit suicidaire, soit complètement fou. Dans un contexte un chouia plus réaliste, il n’aurait pas fait long feu face à autant d’hommes, surtout en les attaquant aussi frontalement, mais bon. Pour un tel spectacle, je ne vais pas commencer à chercher la petite bête.
Voilà pour mon classement. N’hésitez pas à me dire les vôtres en commentaires, même parmi les opus que je n’ai pas cités.
Nouvel article des mes 10 plus grandes attentes cinéma de l’année en cours. Sous réserve qu’il ne soient pas décalés à celle d’après comme ça arrive assez souvent maintenant.
N°10 :Captain America: Brave New World (12/02/2025)
De cette phase 5 du Marvel Cinematic Universe, je n’ai vu que Les Gardiens de la Galaxie Vol.3 en 2023, et Deadpool et Wolverine qui fut le numéro un de mon top de 2024. Et bien que j’aie passé un bon moment devant ces films, ce furent loin d’être les meilleurs de cet univers cinématographique qui a beaucoup perdu de sa superbe depuis la fin de la Saga de l’Infini avec Thanos.
Honnêtement, la hype est bien moins forte qu’avant de mon côté. Et je suis loin d’être le seul dans ce cas. C’est pourquoi ce Brave New World, le premier de cette franchise où Steve Rogers n’est plus le Captain, me laisse presque de marbre d’où sa place dans le classement. Presque, car je trouve le trailer pas trop mal (même s’il montre beaucoup trop de choses) avec une vibe proche d’un de mes films favoris du MCU qu’est Captain America: Le Soldat de l’Hiver (2014).
Et après la série centrée sur Sam Wilson tout juste passable, ce nouveau Captain a tout intérêt de convaincre aux côtés d’Harrison Ford en replacement de feu William Hurt dans le rôle du président Ross. Qui n’est visiblement pas encore prêt à prendre sa retraite cinématographique, et qui est surtout prêt à en découdre en tant que Hulk Rouge.
N°9 :Les Quatre Fantastiques (23/07/2025)
Même univers cinématographique, mais avec des enjeux plus importants. Car issu d’une franchise qui fut très loin d’avoir fait l’unanimité en salles obscures. Et n’ayant pas intérêt à se louper pour son entrée dans le MCU.
Franchise qui débuta par les deux films de Tim Story en 2005 et 2007 que je n’ai pas détestés. Mais n’ayant pas foncièrement marqués les esprits malgré le casting composé de Ioan Gruffudd en Mr Fantastic. Chris Evans la Torche Humaine dans son premier rôle super-héroïque avant les Captain America (et qu’on a revu dans le dernier Deadpool) Jessica Alba la Femme Invisible. Michael Chiklis en tant que « La Chose« . Et Julian McMahon en Fatalis.
Il a fallu attendre 8 ans pour revoir cette saga au cinéma en 2015, pour qu’elle tombe à nouveau dans l’oubli les 10 années qui suivirent. Via un reboot par Josh Trank que je n’ai pas encore vu à ce jour, et qui fut un des films de super-héros les plus décriés de son temps. Ce qui a mis un coup d’arrêt à cette saga que l’on pensait alors morte et enterrée.
Mais ça, c’était avant l’arrivée de Disney et son MCU avec le prochain film de Matt Shakman. Et dont on n’a encore aucun vrai visuel à part l’affiche plus haut qui nous montre le casting de ce nouveau quatuor. Composé de Pedro Pascal en Reed Richards, Vanessa Kirby en Sue Storm, Joseph Quinn en Johnny Storm, Ebon Moss-Bachrach en Ben Grimm.
Et surtout, Robert Downey Jr en Dr Doom qui fit une apparition inattendue lors du Comic Con de San Diego en 2024. Où il retira son masque de Fatalis, pour ensuite écarter les bras exactement comme dans cette séquence du premier Iron Man ( 2008 ), et s’adressant au public avec cette phrase "New mask, same task". Confirmant à demi-mot que le Tony Stark des trois premières phases du MCU, semble ici être un variant.
Décidément, on peut faire tout et n’importe quoi avec ce Multivers. Même ramener des morts à la vie visiblement. J’espère que les frères Russo savent ce qu’ils font. Car il y a de grandes chances que l’avenir de cet univers cinématographique (par avenir, je veux surtout parler des prochains films Avengers), dépend du succès de ce film.
N°8 :Michael (03/10/2025)
Pas mal de grandes stars de la musique ont eu droit à leur biopic. Parmi elles, Queen / Freddie Mercury avec Bohemian Rapsody ( 2018 ). Elton John avec Rocketmann (2019). Et l’un des plus récents, Bob Marley : One Love (2024).
Cependant, je n’ai pas d’attaches particulières avec ceux mentionnés plus haut. Contrairement à Michael Jackson qui figure parmi mes chanteurs préférés. Et dont j’ai grandi avec ses sons durant les années 90 et 2000. J’ignore si ce film réalisé par Antoine Fuqua, dont je n’ai vu que les Equalizer avec Denzel Washington, sera à la hauteur de l’artiste. Mais en tout cas la seule image qu’on a avec le neveu Jafaar Jackson dans le rôle du roi de la pop, me met déjà en confiance.
Ce biopic devrait retracer son parcours depuis les Jackson Five dans les années 70, jusqu’à son décès le 25 juin 2009 à l’âge de 50 ans. Avec ses hauts, et surtout ses bas. Marqué par sa jeunesse difficile avec son père Joe Jackson incarné par Colman Domingo. Et les affaires judiciaires à son encontre ayant entaché sa carrière musicale.
On n’a pas encore de trailer pour en juger, mais je suis très curieux de la manière dont Jaffar va réinterpréter les morceaux de son oncle. Même si en termes de chorégraphie, j’ai pas trop d’inquiétudes à ce sujet. D’ailleurs, ce film n’a pas intérêt à rater le moment où Michael dévoila pour la première fois son fameuxMoonwalk à la Motown 25 en 1983.
N°7 :28 ans plus tard (18/06/2025)
Avant d’écrire ce classement, les films précédents de la saga des « 28 (insérer période) plus tard » m’étaient inconnus. Sauf pour cette musique de John Murphy que vous avez forcément déjà entendue au moins une fois. Je me suis rattrapé entre temps avec 28 jours plus tard (2002) par Danny Boyle. Réalisateur dont un des rares films que j’ai vu fut le très chouette Sunshine (2007).
Un premier volet qui fut bien sympathique au sein d’un Londres post-apocalyptique arpenté par Cillian Murphy, Naomie Harris et Brendan Gleeson dans les rôles principaux. Film qui demeure assez glauque avec des scènes bien violentes autant psychologiquement que physiquement. Montrant l’être humain dans ses pires penchants et prêt à tout pour survivre. D’autant plus qu’il résonne particulièrement à nôtre époque quand on sait ce que le monde entier a enduré il y a 5 ans. L’apocalypse zombie en moins.
22 ans plus tard (dans le monde réel), Danny remet le couvert en lançant cette fois une trilogie. Avec un casting à nouveau 100% british composé de Aaron Taylor-Johnson, Jodie Comer, Ralph Fiennes, Jack O’Connell, Erin Kellyman, et Cillian qui fera son retour en tant que Jim du premier opus. Et d’une manière « surprenante » si on en croit les dires du réalisateur.
Si on continue sur cette lancée, est-ce que d’ici quelques années ou décennies, on aura une suite intitulée 28 siècles plus tard ? Bon ok, elle était facile.
N°6 :Jurassic World – Renaissance (02/07/2025)
Si ce prochain volet des Jurassic World est dans ce top et à cette place, ce n’est même pas pour les images promotionnelles confirmant la présence de Scarlett Johansson, Jonathan Bailey, Mahershala Ali, Rupert Friend, Manuel Garcia-Rulfo, Luna Blaise et David Iacono. C’est principalement parce que Gareth Edwards est derrière. Un réalisateur en qui j’ai toute confiance, et qui m’avait déjà convaincu par Godzilla (2014), Rogue One (2017), et le très sous-coté The Creator (2023).
Parce que pour être tout à fait franc, après le désastre que fut Jurassic World le Monde d’Après en 2022 (dont j’avais fait une critique salée), la seule chose que je souhaitais était la mort de cette franchise. Mais avec Gareth aux commandes de cette suite, et ayant prouvé par le passé qu’il savait très bien représenter et iconiser des créatures, je veux bien faire une exception et redonner une dernière chance à cette saga qui m’est chère et aussi vieille que moi. Même si après « Park » et « World« , j’aurais préféré un autre nom pour tirer définitivement un trait sur la précédente trilogie. Quelque chose comme Jurassic Beyond par exemple.
N°5 :Karate Kid : Legends (28/05/2025)
Pour être tout à fait honnête, je ne connais strictement rien de Karate Kid. Qu’il s’agisse de la première trilogie des années 80 par John G. Avildsen. Le remake de 2010 par Harald Zwart avec Jaden Smith et Jackie Chan. Ou encore la série Cobra Kai, toujours en diffusion depuis 2018. Je n’ai rien vu de tout ça. C’est donc par pure curiosité, et aussi parce que j’aime beaucoup les films d’arts martiaux avec Jackie, que j’ai placé cet opus dans mes attentes de 2025.
Je sais que le personnage de Daniel LaRusso, déjà incarné à l’époque par un jeune Ralph Macchio, sera encore présent 40 ans après. Et dont l’héritier spirituel semble être le Ben Wang en tête d’affiche de ce nouvel opus. D’ailleurs, je me demande si Daniel n’est pas le personnage fictif qui aura existé le plus longtemps au sein d’une franchise, et avec le même acteur. Corrigez-moi si je le trompe.
N°4 :Ballerina (04/06/2025)
C’est le troisième classement d’affilé sur mes attentes ciné de l’année en cours, qu’un film de l’univers John Wick est dedans. Et le second où figure Ballerina qui était à la 8e place en 2024, initialement prévu pour le 7 juin de cette année-là. Sauf qu’à l’époque on n’avait pas encore de trailer, ce qui est chose faite.
Je ne vais pas réécrire mot pour mot ce que j’avais dit l’année dernière à propos de ce spin-off. En revanche, il parait que sa production a connu moult déboires. Au point où Chad Stahelski, le réalisateur attitré des films John Wick, aurait été rappelé à la rescousse pour retourner énormément de nouvelles scènes pendant 3 mois. Écartant donc progressivement Len Wiseman du projet.
C’est peut-être un mal pour un bien. Mais en général, ce genre d’infos n’augure rien de bon pour le résultat final à l’écran. Mais je garde quand même espoir d’avoir un film aussi survolté et bien chorégraphié que ceux de la saga principale. Et ça sera l’occasion de revoir une ultime fois le majordome Lance Reddick (également Sylens dans les jeux Horizon) dans l’un de ses tout derniers rôles avant son décès en 2023.
N°3 :Superman (11/07/2025)
À la troisième place de mes attentes cinés de 2024, le Superman de James Gunn que l’on a connu pour ses travaux sur la trilogie Les Gardiens de la Galaxie du MCU. Et une première fois chez le concurrent DCEU (DC Extended Universe) avec The Suicide Squad (2021). Un univers cinématographique dont Zack Snyder fut le fer de lance avec son Superman que fut Man of Steel (2013), et les Justice League (2017 & 2021).
Un DCEU qui, pour le dire franchement, fut un bordel sans nom. Loin de la cohérence et de la maitrise du MCU jusqu’à sa phase 3. Et avec des films qui pour certains, sont les plus mal notés de ces 5 dernières années dans le genre du super-héros. Comme Wonder Woman 1984 (dont j’ai déjà parlé), ainsi que Shazam! La Rage des dieux et The Flash en 2023.
Un univers cinématographique qui n’existe plus depuis la fin de cette même année. Et qui a été rebooté en tant que DC Universe dont Gunn a repris le flambeau. Son Superman étant celui qui démarrera cet univers. J’avais plutôt apprécié la proposition de Snyder à l’époque avec Man of Steel. Plus sombre, plus sérieux, et avec un Henry Cavill que j’avais trouvé quasi parfait dans le rôle de l’homme d’acier. J’attends de voir ce que proposera Gunn à son tour au sein d’un film apparemment plus proche des comics, et des films avec Christopher Reeve dans les années 80.
De tout le casting, le seul acteur que je connaissais déjà est Nicholas Hoult qui campait l’excellent personnage de Lux dans Mad Max : Fury Road (2015). Qui, ici, joue ni plus ni moins que Lex Luthor l’antagoniste du Superman incarné par David Corenswet. Et je suis d’emblée bien plus confiant à son égard que je ne l’étais pour Jesse Eisenberg à l’époque où Batman v Superman venait d’être dévoilé.
N°2 :Mission: Impossible – The Final Reckoning (21/05/2025)
Suite directe de Dead Reckoning qui faisait partie de mes attentes ciné de 2023. Et que j’avais volontairement évité de voir en salles obscures de par son statut d’opus en deux actes. Et après un récent visionnage, c’est sans trop de regrets. Car sans être mauvais, et avec un casting plus que correct (mention spéciale à Hayley Atwell) ce ne fut pas le meilleur de la franchise pour moi. Mon top 3 actuel comprenant le 1, le 3, et Fallout.
En tout cas, pour ce Final Reckoning qui sera le 4e film d’affilé de la franchise réalisé par Christopher McQuarrie, ça semble être la fin des aventures du sexagénaire Tom Cruise en Ethan Hunt. J’espère une conclusion en apothéose pour cette saga de films d’espionnage vieille de presque trois décennies avec le même acteur principal. Et aussi avec les mêmes partenaires comme le Luther Stickell de Ving Rhames qui est là depuis le commencement.
N°1 :Mickey 17 (05/03/2025)
Adaptation du roman de science-fiction éponyme d’Edward Ashton, Mickey 17 est le film que j’attends le plus cette année pour une raison bien précise. Car c’est le premier long métrage de Bong Joon-ho depuis l’excellent Parasite (2019). Qui avait remporté la Palme d’Or à Cannes en 2019, et 4 Oscars dont celui du meilleur film en 2020. Autant dire que je suis déjà très confiant.
En tête d’affiche, un Robert Pattinson au sommet de sa gloire qui incarne ici Mickey. Un consommable chargé d’explorer une planète glacée au péril de sa vie. Ou plutôt de « ses » vies. Car à chacun de ses trépas, ses souvenirs sont transférés dans un corps flambant neuf. Jusqu’au moment où le 17e Mickey se retrouvera face à un autre clone de lui-même. Et connaissant le réal, il faudra s’attendre à un film qui n’ira pas avec le dos de la cuillère en termes de satire et de dilemmes moraux.
Voilà pour mes attentes cinématographiques de 2025. Quelles sont les vôtres ?
Après les jeux vidéos, voici les 10 films que j'attends le plus au cinéma cette année. Sous réserve que certains ne soient pas reportés à l'année d'après comme ce fut le cas pour mon n°2.
Pour être tout à fait honnête, c'est surtout par curiosité maladive que j'ai intégré dans mon classement cette suite de Godzilla vs Kong. Ce dernier qui m'avait laissé un goût très amer en bouche. Je ne m'attends clairement pas à un miracle, surtout après un Minus One qui sera difficile à égaler en termes de qualité. Mais bon "wait and see" comme on dit.
N°9 : The Fall Guy (1/05)
Prochain film de David Leitch à qui l'on doit le premier John Wick et le second Deadpool. Et à ne pas confondre avec le jeu éponyme. Ici, le cascadeur sera incarné par Ryan Gosling, et jouera aux côtés de Emily Blunt et Aaron Taylor-Johnson. Ça a l'air fun et sans prise de tête. Même si j'ai l'impression d'avoir vu les trois quarts du film par ce trailer.
N°8 : Ballerina (7/06)
C'est encore loin d'être fini pour John Wick. Ou du moins pour son univers cinématographique. De par sa série Le Continental diffusée en 3 épisodes sur Prime Video. Un 5e opus qui serait en chantiers (ce que je trouve étonnant après la conclusion du 4). Et ce qui nous intéresse ici, le spin-off Ballerina réalisé par Len Wiseman et avec Ana de Armas dans le rôle-titre. Une assassine ayant fait ses armes au sein de la mafia russe Ruska Roma, et dont l'histoire se situe entre le troisième et le quatrième volet. En tout cas, revoir l'excellente James Bond Girl du dernier 007 dans la franchise qui a remis Keanu Reeves sur le devant de la scène, je prends.
N°7 : Argylle (31/01)
En attendant Kingsman 3, le réalisateur Matthew Vaughn nous livre un nouveau film d'espionnage de son cru : Argylle. Racontant l'histoire d'une romancière incarnée par Bryce Dallas Howard, qui sera prise dans une aventure mouvementée et étrangement similaire à ses livres d'espionnage du même nom. Un film avec un casting alléchant qui comprend notamment Henry Cavill, Sam Rockwell, Bryan Cranston, John Cena, Samuel L. Jackson, Dua Lipa, et d'autres.
N°6 : Sonic 3 (18/12)
Les deux précédents films du Hérisson Bleu ont déjà eu droit à leur critique ici même. En résumé, le premier opus sans être exceptionnel, se laissait regarder et avait eu le bon goût de jeter à la poubelle l'immonde design humanoïde initialement prévu pour revenir à un modèle plus classique. Et le second poursuivit dans cette lignée avec une surcouche de générosité et de fan-service, mais au détriment de la qualité visuelle et des humains sans intérêt à part le Dr Robotnik. Il n'y a donc aucune raison pour que je passe à côté du troisième volet. D'autant plus qu'on a la confirmation de la présence de Shadow. Le clone de Sonic qui fut teasé dans la scène post-générique du 2e film, et certainement le personnage le plus populaire de la saga.
Et Sonic n'est plus tout seul dans sa catégorie. Car l'année dernière, c'était Mario qui a également eu droit lui à sa propre adaptation. Et au succès foudroyant puisqu'il est dans le sommet du box-office mondial en tant que film d'animation avec près de 1,3 milliard de dollars de recettes. Tandis que Sonic 2 a fait 3x moins avec 400 millions. Une rivalité qui me rappelle la bonne vieille époque de la Megadrive et de la Super Nintendo où les deux s'affrontaient par slogans de pubs interposés. SEGA, plus fort que le cinéma ? C'est ce qu'on verra.
N°5 : La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume (22/05)
Plus de 55 ans que la saga La Planète des Singes existe au cinéma. Ayant eu droit à une trilogie engendré en 2011 par Rupert Wyatt avec l'opus Les Origines. Et conclue par Matt Reeves avec le très bon Suprématie. Trois films qui ont mis en avant César, un singe plus intelligent que ses congénères et incarné par l'immense Andy Serkis (Gollum, c'était lui). Ce quatrième volet réalisé par Wes Ball, prendra place plusieurs générations après l'histoire de ce singe prodige. Dans un monde (qui ressemble beaucoup à celui des jeux Horizon) où les simiesques règnent en maitres, et où ce qu'il reste de l'humanité a été réduit à l'âge de pierre. Exactement comme dans les tout premiers films.
Et il assez amusant de noter que les deux films du classement où les singes seront au premier plan, sortent tous deux à 1 mois et demi d'intervalle.
N°4 : Joker Folie à Deux (2/10)
À la base, le film Joker de 2019 devait se suffire à lui-même. Ce n'est que plus tard qu'il a été décidé d'en faire une suite. Et sous une tout autre forme puisque ça sera une comédie musicale toujours chapeautée par Todd Phillips, et qui introduira Lady Gaga dans le rôle de Harley Quinn. J'avais beaucoup adhéré à la proposition très sombre du premier film, et de la prestation oscarisée à juste titre de Joaquin Phoenix en tant que prince du crime. Curieux de voir comment rendra ce duo iconique, et surtout l'interprétation de Gaga même si je ne me fais pas trop de soucis pour elle.
N°3 : Furiosa (22/05)
En 2015, Mad Max: Fury Road m'avait mis une claque comme peu de films l'ont fait avant et après lui. Et qui a même été oscarisé 6 fois pour ses visuels, son montage, et ses costumes. Et quand j'ai vu que le prochain projet de George Miller pour la franchise de films à laquelle il a lui-même donné naissance en 1979, serait centré sur la jeunesse de la même Furiosa que dans Fury Road, j'étais chaud. Une Furiosa cette fois incarnée par Anya "Peach" Taylor-Joy, et aux côtés de Chris Hemsworth, et Nathan Jones qui reprendra son fameux rôle de l’excentrique Rictus Erectus.
N°2 : Dune Part 2 (28/02)
Film déjà présent dans mon top de l'année passée avec une date de sortie initiale fixée au 1er novembre 2023. Mais qui finira par être décalée à l'année suivante suite à la grève des scénaristes de la WGA (Writers Guild of America) qui a fait irruption de mai à septembre dernier. J'attends toujours autant ce second volet de Denis Villeneuve. Au point même où j'évite de voir les derniers trailers afin de garder un maximum de surprise.
N°1 : Deadpool 3 (24/07)
Et enfin ma plus grosse attente cinématographique de l'année sortira six ans après le second volet qui fut réalisé par le même David Leitch que pour The Fall Guy. Pour le trailer, il faudra attendre le Superbowl en février, mais on sait déjà que Hugh Jackman fera son retour dans son rôle iconique de Wolverine. Sept ans après le film Logan où son personnage est apparu pour la dernière fois au cinéma. Et il ne vient pas les mains vides puisqu'il arborera la combinaison jaune fluo des comics. À voir le jour j si ce Deadpool 3 par Shawn Levy, sera aussi bon voir meilleur que les précédents films. Mais je sais déjà d'avance qu'il me fera passer un bon moment en termes d'humour, d'autodérision, et de cassage du 4e mur. Et j'ai une confiance aveugle en Ryan Reynolds pour cette tâche.
En plus du classement global de Gamekyo, j'avais envie de partager avec vous mon propre top 10 des plus grosses attentes vidéoludiques de cette nouvelle année. Avec quelques jeux de ma liste que je n'ai pas beaucoup vus ailleurs. Et pour mes critères de sélection, j’ai exclu les jeux n’ayant aucune année de sortie d’indiquée. Un simple « 2024 » me suffit, même si ça ne garantit rien pour autant. On a l’habitude des reports maintenant.
En bientôt 7 ans d'existence, la Switch aura accueilli une quantité astronomique de portages. Toutes les générations de consoles Nintendo y sont passées de la NES à la Wii U. Et le prochain à venir est le Paper Mario de la Game Cube sorti il y a déjà 20 ans. Considéré par beaucoup comme étant meilleur opus de la saga. Deux raisons justifient la place d'un tel remaster dans ce classement. D'abord, le fait que je n'y aie jamais joué à l'époque. Et surtout, les tarifs indécents pratiqués pour sa version d'origine (allez faire un tour sur Vintedc'est à s'en crever les yeux). Si cette nouvelle version peut calmer les ardeurs de certains spéculateurs, ça me va très bien.
N°9 : Neva(2024)
En 2018 sortait Gris. Un jeu qui m'a beaucoup touché par sa narration, son style graphique très épuré, et sa très belle bande-son. Six ans plus tard, Nomada Studio a rempilé avec sa suite spirituelle nommée Neva. Dévoilé durant le PlayStation Showcase de mai 2023. Et rien que par son premier trailer, je sens qu'il va beaucoup émouvoir lui aussi.
N°8 : Thrasher(2024)
Lui, j'ai l'impression que personne n'en parle depuis son annonce aux Games Awards 2023. Et pourtant, l'artiste et le compositeur derrière ce THRASHER, est le même que pour Thumper. Jeu indé sorti en 2016, et qui est une gifle au sens propre. Pour vous donner une idée du délire, je vous invite à voir un de mes tweets dédiés.
J'ignore si ce THRASHER sera aussi rythmé et infernal que son ainé, mais j'ai aucun doute sur le fait que l'ambiance sonore (à profiter avec un casque sinon rien) et visuelle, seront au cœur de l'expérience. D'autant plus que comme Thumper, il sera compatible avec un casque de Réalité Virtuelle.
N°7 : Warhammer 40,000: Space Marine 2 (9/09/2024)
Révélé lors des Games Awards de 2021, ce n'est que très tardivement que ce Space Marine 2 a suscité mon intérêt. D'autant plus que la franchise Warhammer 40,000 m'est totalement étrangère. Mais plus j'en vois, plus il me fait envie. Pour la simple raison qu'il transpire les Gears of War par son ambiance, son gameplay TPS, et sa réalisation de très haute volée.
N°6 : The Plucky Squire (2024)
Dévoilé pour la première fois durant le Summer Game Fest 2022, The Plucky Squire édité par Devolver, m'intrigue et m'attire par son concept des plus originaux. Alterner entre un monde en 2D prenant place à l'intérieur d'un livre de contes, et un univers en trois dimensions au sein d'une chambre d'enfant sacrément bien modélisée.
N°5 : Star Wars Outlaws (2024)
Ces dernières années furent très compliquées pour Ubisoft. Entre les jeux qui sont continuellement repoussés, portés disparus, ou simplement annulés. Les problèmes internes qui ont secoué la boite. Ainsi que les restructurations en conséquence d'une année fiscale 2022-2023 qui fut catastrophique pour eux. Mais depuis peu, j'ai l'impression que l'éditeur commence à sortir la tête de l'eau. En atteste la présence de deux de leurs jeux dans mon classement. Le premier étant Star Wars Outlaws. Un projet ambitieux (et ayant tout intérêt à tenir ses promesses) qui nous fera visiter des lieux bien connus des films. Et nous faisant incarner Kay Vess. Une hors-la-loi qui n'est pas sans rappeler ce bon vieux Han Solo.
N°4 : Prince of Persia: The Lost Crown (18/01/2024)
Le second jeu Ubisoft a être présent dans mon top 10, est le retour de la saga Prince of Persia à ses origines en 2D. Et c'est également celui dont la fenêtre de lancement est la plus proche puisqu'il sort dans deux semaines. Pour avoir pu le tester dans des salons JV, ça s'annonce aussi exigeant que prometteur. De quoi nous faire oublier un peu le remake de l'opus Les Sables du Temps qui a été repoussé à une date indéterminée.
N°3 : Princess Peach: Showtime! (22/03/2024)
En troisième position, l'annonce qui avait fait le plus sensation lors du même Nintendo Direct qui a révélé le Paper Mario en début de classement. 19 ans après Super Princess Peach sur DS, "Peachounette" sera à nouveau à l'affiche de son propre jeu qui lui fera revêtir différents costumes avec leurs aptitudes liées. C'est probablement un des projets les plus originaux et rafraichissants que Nintendo ait sorti depuis un bon bout de temps. Et je suis curieux de voir ce qu'il en retourne.
N°2 : Metal Gear Solid Delta: Snake Eater (2024 ?)
Jusqu'à avant-hier, le remake de MGS3 n'avait pas la mention 2024. Mais si même PlayStation le confirme, c'est qu'on peut probablement s'y fier. Et ça tombera bien car l'opus originel sorti sur PS2,soufflera ses 20 bougies en novembre prochain. Ce même opus que j'ai découvert non pas à l'époque, mais bien plus tard via la compilation « HD Collection » sur PS3. Jeu culte à juste titre, et dont j'attends de son remake qu'il rajeunisse un gameplay qui n'a que trop vieilli. Et ça semble bien parti puisque dans la vidéo, on voit Snake marcher tout en étant accroupi. Chose dont il était incapable deux décennies auparavant (alors que Sam Fisher le pouvait dans le premier Splinter Cell).
N°1 : World of Goo 2 (2024)
Et enfin ma plus grosse attente vidéoludique de 2023, est la suite d'un des tout premiers jeux indépendants que j'ai acheté de ma vie. Et pour cela, il faut remonter une quinzaine d'années en arrière sur la dame blanche de Nintendo. Et plus précisément sur le store WiiWare où il était disponible pour 1500 Wii Points (15€). D'ailleurs, il est aussi présent sur l'eShop de la Switch au même tarif depuis 2017. Mais bref.
Ce jeu de puzzle m'avait marqué par son gameplay qui repose intégralement sur la physique impactant les structures que l'on doit créer avec les Goos. Il fallait redoubler de créativité et d'ingéniosité pour finir les stages avec les ressources à disposition. Et ce, sans que notre construction ne s'écroule sous son propre poids. Je me souviens m'être énormément creusé les méninges pour passer certains ravins. Et j'ai hâte de me prendre la tête à nouveau sur ce second opus qui a l'air d'apporter quelques nouveautés.
Conclusion
Pour le moment et de mon point de vue, 2024 s'annonce moins "violent" que 2023 en termes de sorties. Bien que l'on n'échappera sans doute pas à un "ludocalypse" (apocalypse version jeu vidéo) avec l'habituel embouteillage entre les mois d'octobre et novembre. Pour autant, il y a du bon cru même parmi les jeux qui ne sont pas présents dans mon top. Comme Tekken 8, Hades II, Hellblade II, Death Stranding 2, Like a Dragon : Infinite Wealth, ou Final Fantasy VII Rebirth dont je n'ai pas joué aux opus les ayant précédés.