C’était le 10 mars 2015. Les autrichiens de chez Moon Studios venaient de livrer leur tout premier projet que fut Ori and the Blind Forest. Un jeu d’exception (que j'ai classé parmi mes 10 jeux de la décennie précédente) avec une bande-son encore plus exceptionnelle que l’on doit à Gareth Coker.
Dix ans (et 2 mois) plus tard, je souhaitais lui rendre hommage dignement avec ma sélection d’une douzaine de morceaux parmi mes favoris. Et chacun ayant une histoire que je raconterai au fur et à mesure. Il y aura donc du spoil.
À peine le jeu est lancé pour la première fois, que la voix d’Aeralie Brighton (que l’on va beaucoup entendre ici) nous berce déjà les oreilles. Chantant durant la nuit d’orage de la cinématique d’introduction, alors qu’une feuille d’un éclat étincelant vient de se détacher de l’arbre des esprits. Virevoltant à travers la forêt jusqu’à atterrir quelque part.
Naru, Embracing the Light
Ce « quelque part » étant chez Naru. Une créature de la forêt qui, comme le titre de cette musique l’indique, va embrasser cette lumière qui est en réalité celle d’Ori. Un esprit de la forêt, et le personnage que l’on incarnera dans cette aventure.
S’ensuivit le début d’une amitié très forte entre ces deux personnages. Ressentie pleinement avec cette musique apaisante et joyeuse. Que l’on doit essentiellement à la flûte traversière de Rachel Mellis dont c’est sa première contribution dans cette bande-son. Et qui, vers 0:59, prend son envol avec une mélodie qui me donne systématiquement un sourire aux lèvres.
The Blinded Forest
Après les bonnes ondes du morceau précédent, changement radical d’ambiance avec celui qui donne son titre au jeu, et que l’on peut traduire par « la forêt aveuglée« . Une forêt qui, bien des années plus tard, se meurt à petit feu et pourrait devenir la tombe de notre duo s’ils n’y trouvent pas de quoi se nourrir. Ori s’attelle donc à la tâche en traversant sous un soleil couchant, mais loin d’être chaleureux, cette forêt terne et dont les arbres se sont dépossédés de leurs feuilles.
Puis, sur le chemin du retour pendant que les violons résonnent, Ori voit des fantômes de souvenirs des moments partagés avec Naru. Qui, telles des lueurs d’espoir, illuminent un peu une forêt déjà bien assombrie. Un espoir qui, hélas, s’éteindra en même temps que la musique et les dernières notes de piano. Lorsque Ori retrouvera son amie dans un coma profond. La faim ayant eu raison d’elle.
First Steps Into Sunken Glades
Alors qu’Ori s’affaiblit à son tour, l’arbre des esprits le remettra sur pied après avoir puisé dans ses dernières forces. Un réveil qui se fera au sein des carrières englouties, marquant le véritable point de départ de l’aventure. Un lieu dominé par un violet peu rassurant, et enveloppé par une musique autant mystérieuse que mélancolique qui doit l’essentiel de son atmosphère à son piano. Et plus particulièrement vers 1:53.
Up the Spirit Caverns Walls
On avance petit à petit dans la forêt pour arriver aux cavernes spirituelles. Un lieu qui, visuellement et musicalement parlant, demeure certes moins austère que les carrières, mais pas moins dangereux. Car il faudra être constamment sur ses gardes, et rester attentif à son environnement. Une musique accompagnée par le hautbois de Tom Boyd qui semble progressivement inciter à la découverte, jusqu’à mon moment préféré vers 2:30 comme pour nous dire "cette zone est à toi désormais".
The Spirit Tree
Première musique où on entendra ce qui deviendra le thème d‘Ori. Marquant la premièrerencontre entre ce dernier et l’arbre aux esprits. Dégageant une aura mystique et solennelle que l’on doit encore aux pianos, et surtout aux vocalises d’Aeralie Brighton.
Restoring the Light, Facing the Dark
Juste après qu’Ori ait restauré l’élément de l’eau (d’où le « restoring the light« ), une séquence d’échappatoire commune au genre du Metroidvania se lance. Celle où on doit fuir le niveau dans un temps imparti sous peine d’un Game Over. Ici, c’est l’eau qui est en train de tout engloutir. Et afin d’éviter une noyade certaine, il faudra se frayer un chemin vers le sommet en usant de la technique signature du Bash. Permettant de se projeter depuis un ennemi ou un projectile environnant, tout en figeant le temps autour de nous au moment de l’action.
Sauf que cette séquence d’échappatoire n’est pas comme les autres. Par sa mise en scène de haute volée, et surtout par sa musique qui est tout simplement l’une des plus incroyables que j’ai pu entendre dans un jeu vidéo. Une tempête orchestrale rythmée par les pianos et les violons. Et qui, dans le feu de l’action, m’aide à surmonter la frustration des échecs répétés. Le stress de l’eau qui me poursuit. Et me donne du courage pour cette ascension épique. Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà ressenti ça dans un JV avant ce morceau. Et ça ne s’arrête pas là.
Car la seconde moitié prend une tournure d’abord plus menaçante avec le premier face à face entre Ori et Kuro (d’où le « facing the dark« ). Le principal antagoniste représenté par une chouette gigantesque, terrifiante, et nourrie par une haine incommensurable envers Ori. Et qui, d’un battement d’ailes, le précipitera dans le précipice. La cinématique se terminant par Kuro se rapprochant dangereusement d’un Ori en pleine chute libre, suivi d’un fondu au noir laissant planer le doute sur son sort.
Un pur chef-d’œuvre. Où quand la musique ne fait qu’un avec ce qu’on voit à l’écran.
Home of the Gumon
Assez tôt dans l’aventure, Ori croisera la route de Gumo. Une créature discrète de la race des Gumon, et dont le but initial était de nous mettre des bâtons dans les roues. Durant l’exploration de son repaire, il nous tendra de nombreux pièges jusqu’à ce que l’un d’eux se retourne contre lui et le mette dans une situation de danger de mort. Ce qui ne l’empêchera pas d’être sauvé par Ori malgré ses tentatives pour le mettre hors d’état de nuire. Suite à quoi, toute l’hostilité que Gumo avait envers lui disparaitra. Et il lui rendra la pareille en le sauvant à son tour des griffes de Kuro après le fondu au noir de la cinématique évoquée plus haut.
Plus tard dans le jeu, on retrouvera ce même Gumo au sein de ses terres natales. Ou du moins, ce qu’il en reste. Car on apprendra en même temps que lui, qu’il est en réalité le dernier de son espèce. Tous ses congénères ayant succombé à un froid que l’on ressent littéralement par cette musique pleine de chagrin et de regrets. Moi-même, ça m’a foutu le cafard et j’ai eu de l’empathie pour un personnage pas très appréciable à son introduction.
Riding the Wind
Pour les deux morceaux qui vont suivre, la flûte traversière de Rachel Mellis fera tout le boulot. Celui-ci nous donnant l’impression de planer au sein d’un territoire infesté de hiboux et de ronces, et où le vent sera notre plus grand allié. Un morceau qui prend une toute autre dimension à 2:27.
Completing the Circle
Quant à celui-là, c’est probablement celui que je préfère dans ce style avec sa montée en puissance à 1:00. Et qui se lance dès qu’Ori complète son cercle de capacités avec l’obtention du saut chargé qui est la dernière de son arsenal. Le thème d’un héros accompli en quelque sorte.
Fleeing Kuro
La conclusion de cette aventure est proche avec la musique de la séquence d’échappatoire finale. Bien plus stressante que celle évoquée plus haut, car c’est Kuro qui nous pourchasse au sein d’une forêt en flammes et qu’elle ravage sur son sillage. Kuro dont la menace n’a jamais été aussi palpable qu’ici. Avec ses cris stridents en arrière-plan, rappelant constamment sa présence et sa volonté de nous oblitérer. Par cette musique, on ressent clairement l’urgence de la situation, la détresse, et notre impuissance face à cette chouette vengeresse et pratiquement invincible.
The Sacrifice
Après cette séquence haletante, Ori commença à planer en direction de l’arbre aux esprits pour parachever sa quête. Mais c’était sans compter la réapparition soudaine de Kuro qu’Ori croyait pourtant avoir semé. Bien décidé à l’empêcher d’aller plus loin en le faisant tomber violemment au sol. Une chute dont Ori ne semble pas pouvoir se relever. Le laissant à la merci d’un Kuro s’apprêtant à lui porter le coup de grâce.
Et c’est ce qui aurait pu arriver sans l’intervention de Naru qui surgit de la forêt en flammes. Accourant vers Ori pour le protéger de Kuro au péril de sa propre vie. Un acte de bravoure, et surtout d’amour, rappelant celui que la chouette éprouvait envers ses petits qui ont été presque tous décimés, sauf un. Et c’est pour sauver ce dernier que Kuro choisit de se sacrifier. Par un aller simple vers le grand arbre pour raviver la lumière qu’elle avait elle-même volé. Et c’est ainsi que l’ombre Kuro, disparut enveloppée de la lumière de Nibel.
Light of Nibel
Joie, émerveillement, peur, colère, tristesse, cette bande-son m’aura fait passer par toutes les émotions imaginables. Et la musique des crédits de fin (2,6 millions de vues sur YouTube), assez semblable à « Restoring the Light, Facing the Dark« , en est la parfaite synthèse. Certainement une des plus poignantes que je n’ai jamais écoutées dans ce média. J’ai les larmes aux yeux à chaque fois que je l’entends, même 10 ans après. La fin d’une belle aventure qui m’a marqué à vie.
Conclusion
Ainsi s’achève ma rétrospective sur cette OST dont je voulais parler depuis très longtemps. Même si à l’époque, elle ne fut pas récompensée à sa juste valeur. Comme ce fut le cas aux Games Awards 2015 où elle méritait clairement face à Fallout 4, Halo 5: Guardians, The Witcher 3: Wild Hunt, et le vainqueur de cette catégorie que fut Metal Gear Solid V: The Phantom Pain.
Pour autant, cela n’enlève rien à son statut de chef-d’œuvre musical qui m’aura fait découvrir ce compositeur de génie qu’est Gareth Coker. Ce dernier qui réussira l’exploit 5 ans plus tard en 2020, de se surpasser avec la bande-son de sa suite directe Ori and the Will of the Wisps. Mais ça, ça sera pour une prochaine fois.
Merci à tous les contributeurs de cette OST, et à vous lecteurs, d’être arrivés jusqu’ici.
Le 21 février 2014 en Europe sortait Donkey Kong Country Tropical Freeze sur Wii U par Retro Studios. Considéré à juste titre comme étant un des plus grands jeux de plateforme 2D ayant vu le jour chez Nintendo ces 15 dernières années. Une décennie plus tard, il était temps de revenir sur ce que cet opus avait de meilleur. Sa bande-son composée par le génialissime David Wise qui a fait un retour triomphal pour l'occasion. À vos casques, prêts ? Écoutez !
La musique de la cinématique d'introduction (que je n'ai pas pu trouver sans les bruitages) remplit très bien son rôle. À savoir présenter de manière succincte le monde du jeu, ses personnages, et l'histoire. Et ça commence dès les premières notes avec un remix du thème de Donkey Kong issu de ses premières apparitions sur bornes d'arcade. Comme pour rappeler ses débuts aux côtés du célébrissime plombier moustachu que l'on appelait encore Jumpman.
Une ambiance qui à l'air d'être à la fête au sein de la famille Kong. Mais c'était sans compter l'arrivée des Givrés (ou Snowmads dans la langue de Shakespeare). Les principaux antagonistes du jeu que constitue une tribu d'animaux marins. Et qui vont littéralement jeter un froid sur le territoire des Kong en provoquant le fameux "Tropical Freeze" éponyme. Une invasion marquée par un thème menaçant leur étant propre dont je reparlerais. Et se terminant en douceur et en beauté par des cornemuses vers 2:06, le fait accompli.
Mangrove Cove
Premier monde du jeu, première musique. Et rien qu'à l'écoute, il ne fait aucun doute que nous sommes bien dans un Donkey Kong Country composé par David Wise. Un thème festif qui donne envie de se lancer dans une aventure trépidante. Avec une ribambelle d'instruments tels que des trompettes. Des percussions à base de bongos. Ou encore un hula pour appuyer le contexte estival. Le tout une fois mijoté, donne en résultat une ambiance "feel good" qui ferait presque oublier que les Kong viennent tout juste de perdre leur île natale.
Ce même niveau comporte quelques segments aquatiques. Avec un thème qui aurait pu être une simple variation de Mangrove Cove, mais c'est bien plus que ça. Puisque ce morceau reprend partiellement la mélodie de Aquatic Ambience du tout premier opus sur SNES. L'originale est déjà merveilleuse il y a plus de 3 décennies, son réarrangement l'est tout autant. Et ça sera loin d'être le seul hommage de grande qualité sur cette bande-son.
Canopy Chaos
S'il y a bien un morceau qui justifie le "Country" dans l'intitulé de cette franchise, c'est bien celui-ci. Elle passerait crème dans un saloon perdu au beau milieu du Colorado. Même si le niveau où on l'entend n'a rien à voir avec le Far West américain. Car prenant place au sein d'une forêt luxuriante.
Big Top Bop
Pour le coup, je m'attendais à tout sauf à écouter du Heavy Metal au milieu d'une bande-son aussi "tropicale". Et le plus étonnant, c'est que c'est seulement le thème du premier boss du premier monde. Le jeu commence à peine qu'on nous balance un "banger" pareil dans les oreilles. Et je ne suis pas le seul à le penser puisque ce morceau est parmi les plus populaires de cet opus sur YouTube avec 954k vues à l'heure actuelle (juste derrière Homecoming Hijinx). Je sais pas pour vous, mais il aurait eu parfaitement sa place dans un Super Smash Bros.
Busted Bayou
Le niveau dont est tiré ce morceau à 950k vues, est probablement un des plus beaux de tout le jeu. Avec la silhouette de DK et sa cravate écarlate, défilant dans un décor au style visuel proche des ombres chinoises (et dont Super Mario Wonder s'est aussi inspiré). Faisant écho au Sunset Shore du précédent opus qui se déroulait sous un éternel soleil couchant. Qui pour le coup, est un des plus époustouflants de la franchise. Et pour revenir à Busted Bayou, ma partie préférée survient vers 2:38 où on entend un solo de saxophone joué par David Wise lui-même. La grande classe.
Windmill Hills
Rien qu'au titre du morceau et à sa sonorité, on imagine facilement l'ambiance du niveau. Avec des moulins à vent à perte de vue, probablement inspirés du quartier Zaanse Schans à Amsterdam. Connu mondialement pour en regrouper un grand nombre. Une musique qui transpire la campagne, et d'une tranquillité à l'image de son stage.
Wing Ding
Morceau que l'ont entend dans le Monde 2-6 qui n'est pas des plus simples. Et que je trouve fantastique par le fait que la mélodie s'adapte en temps réel avec l'environnement parcouru. Sur la terre ferme, c'est le thème classique qui joue. Mais dans la section où l'on emprunte les lianes avec les montagnes qui défilent en arrière-plan, c'est comme si la musique prenait de l'envol en devant "atmosphérique". D'ailleurs on peut même entendre le bruit du vent. Et la dernière partie vers 3:51 élève le tout au firmament.
Rodent Ruckus
Pour ceux qui se souviennent des niveaux en Tonneau Fusée de l'opus Returns, la musique était assez "jazzy". Et ça n'a quasiment pas changé ici pour notre plus grand bonheur. Et quelque chose me dit que Wise a probablement vu le film Ratatouille avant de composer ce morceau. Tant il transpire la France avec ses trompettes et ses accordéons.
Grassland Groove
À chaque fois que j'entends ce morceau, j'ai la banane (et pas celle de DK). Que ce soit visuellement avec un décor qui bouge en rythme avec le tempo (surtout ces fameuses girafes), et musicalement, Grassland Groove transpire la Savane africaine. Et dès que ça fait écho à mes propres racines, forcément ça me touche. De par ses percussions, et surtout ses chants sans lesquels cette musique n'aurait pas la même aura. D'ailleurs si vous tendez suffisamment l'oreille, vous pourrez même entendre la voix de Mario.
Scorch 'N' Torch
Quand on entend ce morceau sans avoir fait le jeu, on ne s'imagine pas que le contexte d'écoute est assez dramatique. Puisque dans le niveau où il est joué, tout est en train de brûler. Au premier comme en arrière plan. Autant dire que le changement d'ambiance est radical après un Grassland Groove très joyeux en comparaison. Et franchement ça fout le cafard. Une musique avec une aura assez mystique tout du long. Et accentué par un effet d'écho comme si l'on sortait d'une cave. Mais l'atout majeur de cette track est cette incroyable flûte traversière.
Funky Waters
Pour moi la plus belle musique aquatique de cet opus. Joué au sein du niveau Amiss Abyss qui est magnifique avec sa faune et sa flore sous-marine. Le tout baigné de la faible lumière des profondeurs lui donnant tout son charme.
Irate Eight
Un autre très bon niveau aquatique dont le thème est un excellent remix de Lockjaw's Saga de Donkey Kong Country 2. Une "musique de pirate" qui sied parfaitement à ces bandits des mers qu'étaient les Kremlings. Mais ici, pas de crocodiles avec une jambe de bois. Mais quelque chose d'encore plus menaçant vers la moitié du stage.
Cette menace étant le Kraken de l'épisode Returns qui a fait un retour pour le moins fracassant. Et introduit par la version "Chase" de Irate Eight de très bonne facture aussi. Avec un tambour battant qui rythme cette course-poursuite, ou plutôt cette "nage-poursuite" effrénée où il vaut mieux ne jamais se retourner. Une musique bien stressante comme il faut.
Frosty Fruits
Autre remix issu de DKC2. Qui cette fois reprend un passage de In A Snow-Bound Land. Un de mes morceaux préférés dans un territoire enneigé tous jeux de plates-formes 2D confondus. Rien qu'à l'écoute, on devine facilement qu'on aura affaire à un environnement bien glacial. En revanche, sa reprise partielle dans Tropical Freeze qu'on entend aussi dans un niveau verglacé, ne lui arrive pas à la cheville malgré sa qualité et ses carillons.
Homecoming Hijinx
Probablement la piste la plus épique de la soundtrack. Le véritable thème des Givrés dont on avait un petit aperçu dans la musique d'intro. On l'entend pour la première fois dans le Monde 6-1 (qui était assez dur dans mes souvenirs). À l'endroit même où résidaient DK et sa clique avant l'invasion de leur île. Ce morceau qui est parmi les meilleurs du jeu, et avec presque 1 million de vues sur YouTube en 10 ans, sonne comme une revanche pour les Kong prêts à reconquérir leur territoire et lui rendre sa splendeur passée.
Seashore War
C'est mon morceau préféré de toute l'OST. Et il paraît que c'est aussi le favori de David Wise lui-même. Pourtant, malgré la mention du mot "War" dans l'intitulé, il est incroyablement apaisant. C'est un peu l'antithèse de Homecoming Hijinx qui sonnait davantage guerrier. Quand je l'écoute, je m'imagine à la place des Kong en constatant les ravages causés par les Givrés sur une île autrefois rayonnante. Une musique à la fois mélancolique et pleine d'espoir. Comme pour dire que tout n'est pas encore perdu. Un pur chef-d'œuvre.
Forest Folly
Décidément ce Monde 6 a quelques-unes des meilleures musiques de cet opus. Et Forest Folly ne déroge pas à la règle. Très apaisante elle aussi, et ayant subtilement glissé le thème des Givrés vers 0:45. En revanche, il est joué dans un des niveaux les plus difficiles du jeu. Ce qui n'aide pas forcément à l'apprécier en pleine session après des chutes par dizaines.
Stickerbrush Symphony
Pour finir dignement avec cette OST, un double remix de Stickerbrush Symphony qui est la musique la plus connue et la plus belle de DKC2. Et certainement la plus culte de toute la saga.
La première reprise est écoutable au début et à la fin du niveau Twilight Terror dans le Monde 3-5. Et j'avoue ne pas comprendre le choix de ne pas l'avoir laissé durant tout le stage. La principale nouveauté de cette version qui a conservé la même mélodie, est cette flûte qui lui donne un air "tribal".
Pour la seconde version, il faudra attendre les crédits de fin. Et cette fois, c'est le saxophone de Wise qui fait l'essentiel du boulot avec un peu de piano. Personnellement c'est le remix de Stickerbrush Symphony que je préfère. Même si l'originale reste indétrônable.
Conclusion
David Wise n'est pas seulement un compositeur hors pair. C'est surtout un perfectionniste qui arrive parfaitement à adapter sa musique en fonction de ce qui se passe dans le jeu. Un des maitres incontestés de l'ambiance sonore et de la narration environnementale. Avec un style joyeux qui me fait beaucoup de bien et reconnaissable entre mille. Même en dehors des jeux Donkey Kong comme Yooka Laylee sorti quelques années après Tropical Freeze. D'ailleurs concernant ce dernier, qu'il s'agisse des remix qui titillent la fibre nostalgique, ou des compositions originales, c'est ce qu'on appelle dans le milieu une "masterclass". Et c'était pas gagné de passer après la perfection musicale qu'était DKC2 il y a presque 30 ans.
Pourtant, il y a une chose qui me chiffonne toujours une décennie après. C'est le peu de reconnaissance accordé à cette bande-son par les grandes instances. À l'image de la cérémonie des Games Awards qui n'ont même pas eu le bon goût de le nominer parmi les meilleures OST de jeux vidéo en 2014. Et franchement, je pense qu'il méritait autant voir plus que les nominés qu'étaient Alien Isolation, Child of Light, Sunset Overdrive, Transistor, et le vainqueur de l'époque, Destiny. Heureusement que les Golden Joystick Awards de la même année ont eu la décence de l'inclure dans les catégories de l'audio et les visuels.
Mais au final, ce n'est pas grave. Puisque cette soundtrack n'a pas besoin de la validation d'un jury pour être considérée comme qualitative. Ce qui compte, c'est ce que la musique nous fait ressentir. Et autant dire qu'encore aujourd'hui, elle me frappe en plein cœur. Et rien que pour ça et pour toutes ces années d'émerveillement, merci David Wise.
Il y a tout juste 5 ans le 1er Décembre 2017 sortait Xenoblade Chronicles 2 sur Switch. Faisant "suite" au premier opus sur Wii, lui-même ressorti sur l'hybride de Nintendo en 2020 et dont j'avais déjà parlé de sa majestueuse bande-originale.
Celle-ci aura été composée par Yasunori Mitsuda, ainsi que quelques habitués de la saga tels que Kenji Hiramatsu, Manami Kiyota, ACE, et la chorale de chambre Irlandaise ANÙNA. Voici ma sélection musicale d'une quinzaine de morceaux parmi ceux m'ayant le plus marqué d'une OST qui d'emblée, s’assoit à la table des jeux Xeno et même des plus grands du genre.
Mais avant de parler des musiques du jeu d'origine, un bond de 500 ans dans le passé du monde d'Alrest s'impose via l'extension Torna ~ The Golden Country. Une époque où apparemment ça écoutait du jazz si j'en crois la composition du très entraînant thème de combat classique. Avec ses pianos et ses tambours tout droit sortis d'un cabaret dédié. Je dois avouer que la première fois que j'ai entendu ce thème en plein affrontement, ça m'a surpris mais agréablement. D'autant plus que ce n'est pas un genre musical ultra répandu dans les jeux vidéos. Et encore moins en tant que musique de combat.
The Awakening - Kenji Hiramatsu
Quoi de plus approprié pour réellement démarrer cette sélection qu'un morceau que l'on peut traduire par "éveil" ? Une musique que je trouve assez sous-côté mais me procurant systématiquement des frissons. Surtout durant les premières secondes avec des violons frénétiques comme pour marquer un début d’élévation. Suivi de l'envol musical avec la fanfare marquant la renaissance de Rex en tant que pilote d'Aegis, et du réveil de Pyra après un sommeil qui aura duré des siècles. Les premiers pas d'un duo prêt à faire face à Malos et à tous les dangers d'Alrest.
Gormott – ACE
C'est désormais une tradition. Chaque opus Xenoblade a son morceau "signature" caractéristique de la première grande zone ouverte du jeu que l'on sera amenés à parcourir. Celui qui nous donne à la fois envie de partir à l'aventure sans jamais se retourner, et de danser à un rythme endiablé. Le tout pendant que l'on explore une plaine verdoyante peuplée de créatures souvent pacifiques, parfois mortelles. Comme ces éternels Godrills au niveau bien trop élevé pour les joueurs débutants, et qui gifleront à mort tous ceux qui auraient l'audace ou la malchance de les approcher.
Dans le premier opus, c'était le thème mythique de Gaur Plains qui pour moi est encore inégalé dans le genre. Celui du titan Gormott se pose comme son digne héritier. Certes moins impactant, mais loin d'être mauvais pour autant. On y retrouve la même énergie, les mêmes percussions, mais se démarque par la présence de vocalises à partir de 3:40 lui donnant un côté presque divin.
Et sans oublier sa version dans Torna qui a été remixée dans une sonorité plus jazz pour faire "à l'ancienne" comme pour le thème de combat dont j'ai parlé plus haut. En se payant le luxe d'avoir un magnifique solo de saxophone.
Uraya - Kenji Hiramatsu
L'environnement du titan Uraya est sans conteste l'un des plus incroyables qu'il m'ait été donné de voir dans un Xenoblade et peut-être même dans un jeu vidéo. Un lieu mystique, immense, phosphorescent, et surtout d'une beauté sidérante. Comme si ce lieu sortait tout droit d'un conte. Le premier qui me vient en tête étant Pinocchio. Ce qui a du sens vu que le titan ressemble à s'y méprendre à une Baleine et qu'on y évolue en son sein.
Mais le plus magnifique reste sa musique s'envolant vers les cieux vers 1:44. Musique qui doit l'essentiel de sa composition à sa flûte enchanteresse qui avec du recul, fait fortement penser à Xenoblade Chronicles 3. D'autant plus que dans le tout premier trailer de ce dernier, on y voit Noah jouer de la flûte devant la carcasse d'Uraya. Coïncidence ? Il n'y a qu'un pas.
Mor Ardain - Kenji Hiramatsu
Un de mes morceaux préférés de toute l'OST. Dégageant une telle énergie qu'il aurait pu être une parfaite musique de boss. Alors qu'il s'agit d'un thème de désert. Celui de Mor Ardain dans le cas présent. Gouverné par l'Empire du même nom, et dont le titan vieillissant semble être proche de sa fin. Ce qui explique le climat aride et chaud qui y règne.
Comme dirait l'autre, un "banger" absolu qui plafonne à 2 millions de vues sur YouTube à l'heure où j'écris ces lignes. Ce qui veut tout dire. Les trompettes et les violons donnent toute la puissance à ce morceau. Un peu comme un hymne mais en plus rythmé. Donnant un ton héroïque et militaire qui sied bien au contexte de la zone. Et c'est un morceau qui par moments reprend une mélodie très similaire à un grand classique d'un certain Michael Jackson. Le premier d'entre-eux étant joué de 0:11 à 0:13.
Tantal - ACE
Une région désertique associée à une musique énergique. Deux points communs que la région de Tantal partage avec Mor Ardain dont j'ai parlé juste avant. Mais dans le cas présent, il s'agit d'un territoire enneigé. Et ce thème est probablement l'un des plus incroyables du genre qu'il m'ait été donné d'écouter dans un jeu vidéo. Avec des violons frénétiques qui ne font qu'un avec les chœurs, et quelques sons de cloches qu'on entend en fond pour rappeler qu'on est en plein hiver (et à quelques jours de Noël accessoirement).
Je n'arrive pas à départager sa version de jour avec celle de nuit qui est tout aussi exceptionnelle. Aussi tranquille que mélancolique, et conservant la même mélodie avec cette guitare qui accompagne le tout. En tout cas jusqu'à mon moment préféré à 2:09 qui semble suspendu dans le temps. Et où le solo de piano fait le reste.
Shadow of the Lowlands - ANÙNA & Yasunori Mitsuda
De tous les morceaux interprétés par ANÙNA dans cette OST, celle-ci est ma favorite. On reste sur la région de Tantal mais dans un cadre plus intimiste et religieux. Avec la voix apaisante de Dónal Kearney et du reste du groupe. Chantant en chœurs l'espoir de revoir la lumière et triompher de l'adversité.
You Will Recall Your Names - Kenji Hiramatsu
Que dire de plus si ce n'est qu'il s'agit de la version 2017 de "You Will Know Our Names ". À la différence qu'ACE n'aura pas composé ce morceau comme c'était le cas dans le premier jeu. Ça reste néanmoins un classique instantané qui donne autant de pêche et de courage que son aîné. Et il semblerait que la boucle soit bouclée car XC3 a eu droit à sa propre version nommée sobrement "You Will Know Our Names - Finale".
Drifting Soul - ACE & Jen Bird
Second morceau le plus populaire du jeu avec plus de 3 millions de vues. Chanté par la voix enivrante de Jen Bird, et figurant parmi les plus émouvants de cette bande-son. On l'entend à certains moments charnières du jeu. Le plus marquant étant le sacrifice de Vandham durant l'incroyable cinématique du chapitre 3. Qui sauva Rex et ses alliés d'une mort certaine. Dans les paroles de la chanson, il est question pour une "âme à la dérive" de persévérer et trouver sa place dans ce monde.
Counterattack - Kenji Hiramatsu
Issu lui aussi de cette fameuse cinématique dont j'ai parlé plus haut. Et qui à l'écoute, fait immédiatement penser à l'un des morceaux les plus iconiques de XC1 qu'est Engage the Enemy. On y retrouve certaines mélodies similaires notamment à 0:55, ainsi que les mêmes instruments majeurs tels que les pianos, et guitares électriques pour garder l'aspect rock'n roll indispensable pour un thème de cette trempe. L'un des tous meilleurs morceaux du jeu et des plus populaires qui cumule à 4,5 millions de vues sur YouTube à l'heure actuelle.
Pourtant, tout oppose ces deux musiques. Engage the Enemy demeurait plus sombre et plus tragique. Alors que Counterattack est plus lumineux et synonyme d'espoir. Comme pour dire que malgré les difficultés, rien n'est encore perdu et il faut aller de l'avant. D'ailleurs la première fois qu'on l'entend est lors de l'éveil de Mythra dans le chapitre 3. Sauvant la mise à un Rex acculé par Malos et Akhos.
The Power of Jin - Yasunori Mitsuda
Pour quelqu'un d'aussi charismatique et puissant que Jin (qui pour rappel avait "tué" Rex très tôt dans le jeu), on aurait pu s'attendre à une musique très énergique au rythme effréné. C'est tout le contraire. De par la complexité du personnage et son triste vécu conté dans Torna, on ressent à travers cette mélodie un mélange de détermination illustré par les fanfares, et surtout de tristesse accentuée par les pianos et violons. Comme si Jin par cet ultime combat, voulait mettre fin à ses propres souffrances qui durent depuis des siècles.
Peut-être l'une des rares fois dans un jeu vidéo où j'étais triste de battre un boss. Et aussi soulagé d'une certaine manière car ce combat fut pour moi l'un des plus difficiles de tout jeu. Même face au boss de fin j'aurai moins galéré.
Morytha - ACE
Est-ce que XC2 est un JRPG dans un univers fantasy au ton plutôt léger ? Ou un jeu d'horreur post-apocalyptique ? C'est la question que je me suis posé quand j'ai atterri pour la première fois à Morytha. Avec cette mélodie aussi douce qu'inquiétante dans les oreilles qui doit l'essentiel de son atmosphère à son violon tremblotant. Cette ville fantôme situé au fin fond de la mer de nuages où la nuit y est perpétuelle, et étant les ruines d'une civilisation très similaire à la nôtre. Avec des routes, des passages piétons, des immeubles, et même des humains ou du moins ce qu'il en reste. Ça m'a rappelé les jeux Horizon qui se déroulent eux aussi dans les vestiges de notre civilisation moderne plusieurs siècles après.
Le genre de morceau et surtout de lieu nous faisant porter un tout autre regard à cet opus. En nous faisant plonger littéralement dans les plus profonds secrets d'Alrest. Et ça ne s'arrête pas là.
Yggdrasil / World Tree - Yasunori Mitsuda
Absolument rien n'avait pu me préparer à ce que j’allais voir et entendre dans cet Arbre-Monde. Pas même l'exploration de la ville fantôme de Morytha juste avant, et qui avait pourtant déjà changé radicalement ma vision du jeu.
Ce que j'ai pensé être un arbre gargantuesque tel qu'il est représenté sur la couverture du jeu, est en réalité bien plus que ça. Car abritant en son sein une technologie étonnamment avancé par rapport au monde d'Alrest qu'il surplombe. Et la musique le retranscrit à merveille avec un début en chœurs pour rappeler le caractère mystique du lieu, et quelques sonorités électroniques et rock'n roll pour l'aspect moderne. Et la cerise sur le gâteau étant les révélations de dingues qui surviennent dans cette partie finale du jeu. Déconstruisant toute la mythologie que nous joueurs, ainsi que les protagonistes, s'étaient tous imaginés. Et ça c'est fantastique.
The Decision - Yasunori Mitsuda
Si j'ai placé ce morceau dans ma sélection, ce n'est pas seulement par sa qualité et par le fait qu'il donne l'impression qu'il va falloir s'attendre au pire. C'est avant tout parce qu'on l'entend durant la cinématique la plus importante de toute la saga et qui sert d’introduction au dixième et ultime chapitre du jeu. Une cinématique reprenant quelques passages qui seront très familiers à ceux ayant joué au premier opus. Et faisant le lien avec ce second volet de la plus belle des manières. À peine j'avais eu le temps de me remettre des révélations sur Morytha et l'Arbre-Monde que le jeu en rajoute une triple couche avec ni plus ni moins la raison de l'existence même des univers de XC1 et XC2. Un morceau qui porte bien son nom car décisif, et survenant à un moment lui aussi décisif.
After Despair and Hope - Kenji Hiramatsu
Est-ce le meilleur thème de boss de fin tous jeux Xenoblade confondus (même en comptant XC3) ? Pour moi ça ne fait aucun doute. Un feu d'artifice musical commençant réellement à 1:10 pour ne plus jamais s'arrêter, et regroupant l'essentiel des instruments et sonorités phares de la bande originale du jeu. Pianos, trompettes, chœurs, guitares électriques et j'en oublie certainement.
Un morceau d'autant plus important car tout comme The Decision, il est lié au premier opus. Car ce combat de Rex vs Malos à Alrest, se déroule au même moment que celui de Shulk vs Zanza sur Bionis.
One last you - Yasunori Mitsuda & Jen Bird
Et je termine cette sélection avec le tout dernier morceau qu'on entendra avant les crédits de fin.
Vous savez, il y a ces moments dans la vie où après avoir vécu une longue et belle aventure avec des individus auxquels on s'est fortement attachés, vient l'inévitable moment des adieux. Ces moments sont souvent déchirants. Et c'est exactement ce que j'ai ressenti à l'écoute de ce morceau. Chanté à nouveau par Jen Bird durant la cinématique finale. Et qui fut déchirante à son tour. Car j'ai dû dire au revoir à tous ces personnages hauts en couleurs qui m'ont accompagné durant cette centaine d'heures de jeu, et fait passer des moments inoubliables.
Et c'est un morceau qui prend un tout autre sens après avoir fini XC3. D'une part car les paroles s'appliquent totalement au destin de Noah et Mio. Et d'autre part avec certaines lignes qui font écho à ce dernier jeu. Notamment à 1:12 quand la chanteuse dit "The frozen time began to flow" qui se traduit par "Le temps figé commence à s'écouler". Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler, mais ceux qui ont fini le dernier opus savent où je veux en venir.
En définitive, un chef d’œuvre musical qui a le don de m'émouvoir à chaque écoute même 5 ans après.
Conclusion
Images promotionnelles pour le 5ème anniversaire du jeu
C'était déjà très difficile de départager les musiques pour le premier opus. Ce fut encore pire pour XC2. Car non seulement sa bande-son est beaucoup plus généreuse avec 126 pistes réparties sur 6 CD et pour une durée totale avoisinant les 8h. Et en plus de ça, elle demeure aussi qualitative que son prédécesseur si ce n'est plus. Qu'il s'agisse des musiques de combats, d'environnements, de cinématiques, chantées et j'en passe, c'est ce qu'on appelle dans le milieu une "masterclass". Je ne comprends pas qu'il n'ait jamais été nominé dans la catégorie "meilleure bande-son" dans un Game Awards ou équivalents.
J'ai quand même envie de placer quelques mentions honorables comme le thème du village de Torigoth très joyeux. L'archipel céleste de Leftheria respirant la tranquillité absolue. Le menu des Missions Mercenaires peu populaire mais que je trouve très motivant. Le très mélancolique Elysium in the Dream qui a été réutilisé tel quel dans XC3. Et The Tomorrow With You qui pour moi est comparable à One last you en termes d'émotions.
À toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à cette composition, bravo et surtout merci.
De votre côté, y a des musiques qui vous ont marqués dans XC2 ?
30ème et ultime jour du défi musical du mois sur Metroid. Le thème final est une musique de crédits de fin.
Je ne pouvais pas mieux finir ce défi qu'avec l’opus par lequel tout a commencé 35 ans plus tôt. De tous les thèmes de fin des jeux Metroid, je trouve que c'est à la fois le plus "joyeux" et peut-être même le plus touchant.
Et voilà qui termine ce défi que j'aurais tenu jusqu'au bout et au jour le jour. Perso j'ai pris beaucoup de plaisir à le faire même si je n'ai pas pu caser la totalité des opus. De toute manière cette saga le mérite, et j'ai hâte de voir ce que Dread va nous proposer musicalement parlant.
Merci à tous ceux qui auront suivi cette série d'articles. Et comme on dit : "See you next mission !"
29ème et avant-dernier jour du défi musical du mois sur Metroid. Le thème d'aujourd'hui est une musique d'échappatoire. Un thème qui pour le coup est assez caractéristique des Metroid car presque tous leurs opus en ont un.
Et celui qui m'aura le plus marqué est celui de Metroid Prime 2. Non seulement car c'est pour moi le remix le plus convaincant thème d'escape du tout 1er Metroid, mais surtout car c'est aussi la musique du véritable combat final contre Dark Samus. Tombant au pire moment après un combat acharné contre l'Empereur Ing. L'urgence est donc doublée sachant que le décompte continue de tourner pendant le combat. Une situation pas du tout stressante...
De vôtre côté, c'est quoi votre musique d'échappatoire favorite ?