Figurant parmi les grandes sagas de jeux d'infiltration, les Splinter Cell furent réputés pour leur approche réaliste et exigeante en la matière. Pourtant, l'épisode Conviction sorti 4 ans plus tôt changea complètement les codes pour le plus grand désarroi des puristes en laissant au placard les subtilités d'infiltration des premiers opus. Voyons voir ce que vaut Blacklist en termes de jeu du genre et surtout en tant que Splinter Cell.

Mode Coop non testé
 
Informations sur le jeu

Editeur : Ubisoft
Développeur : Ubisoft Toronto
Type : Infiltration
Sortie : 22 Aout 2013
Classification : 18+

Synopsis


Ancien Splinter Cell de chez Échelon 3 dirigé par le regretté Irving Lambert, Sam Fisher vient d'être fraichement nommé par la présidente  des États-Unis, Caldwell, à la tête d'Échelon 4 suite aux événements liés aux IEM de Washington (voir Splinter Cell Conviction). Une nouvelle organisation de renseignements ultraconfidentielle qui aura pour but de stopper les activités des Ingénieurs. Groupe terroriste au nom pas banal œuvrant à faire tomber les États Unis par le biais de multiples attaques dévastatrices. L'oncle Sam devra tirer un trait sur son passé de loup solitaire pour désormais mener à bien des missions en équipe et surtout en tant que leader, en compagnie d'une vielle connaissance au nom d'Anna Grimsdottir, son équipier Briggs, le technicien Charlie, et son vieil ami Victor Coste.
 
Bienvenue sur le Paladin



Q.G mobile d'Échelon 4, le Paladin est un avion-cargo-militaire qui servira de hub central au jeu. Il regroupe tout le nécessaire pour l'intervention sur le terrain. Laboratoire, infirmerie, bloc de détention, aménagements perso et le centre de commandement. C'est là que se situe en son centre l'IMS (Interface de Mission Stratégique). Une carte interactive où figurent toutes les données liées aux missions, solde, Shadownet (suivi, défis, statistiques solo & multi) et autres. Si vous cherchez les menus classiques, c'est ici qu'il faut s'y rendre (ou sur Start) et non à l'écran de démarrage.

Parlons en des missions, qui se divisent en 3 grands types. Les 11 missions du Solo, les missions Annexes E4 le Contre-Espionnage plutôt anecdotique. Celles du solo proposent pour la plupart des environnements bien plus vastes et variés que par le passé, détaillés sans toutefois arracher la rétine et plus ou moins linéaires. Certes il s'agira essentiellement d'aller d'un point A à un point B, mais force est de constater que les chemins annexes sont très nombreux, et c'est une très bonne chose. Au final, le level design a été conçu de sorte à ce que « tous les chemins mènent à l'objectif ».



Les missions E4 elles, se déroulent dans des environnements plus cloisonnées avec la possibilité de réexplorer la carte entière, rappelant les anciens épisodes. 4 personnes sont à leur charge. Celles de Grim en sont le parfait héritage, où la moindre alerte compromettra la mission. Celles de Charlie où il faudra tenir plusieurs vagues d'ennemis avec l'arsenal à notre disposition. Pour le Coop, il faudra s'adresser à Briggs, et quand à Kobin, il vous chargera de nettoyer une zone entière d'ennemis pour progresser.  Et si on a un peu de temps libre, rien ne nous empêche de passer un coup de fil à Sarah.
 
Iron Sam


Décidément, Sam n'a jamais aussi bien été préparé au combat que dans cet épisode. Il dispose de nombreuses armes, gadgets, lunettes et combinaison tous modulables à souhait en fonction de notre façon de jouer.

Pour les armes, il existe 3 types. Le pistolet silencieux, une arme secondaire (fusil d'assaut, à pompe, sniper) et une arme spéciale non létale (pistolet incapacitant ou arbalète). On peut améliorer leur Puissance de feu, leur Précision, la Portée, la Maniabilité et la Taille du chargeur.


C'es loin d'être la crise du coté gadgets. Les incontournables caméras glu, grenades soporifiques ou balles électrisantes sont les armes idéales pour une approche furtive et non mortelle. En revanche, les mines de proximité, grenades et autres armes bruyantes sont plus adaptés à l'Assaut. La famille s'agrandit avec quelques nouveaux venus tels que l'émetteur glu pour faire une diversion sonore, les mines choc qui électrocuteront quiconque posera le pied dessus (redoutable sur une étendue d'eau), et le Tri-rotor. Un drone volant télécommandé particulièrement efficace pour la reconnaissance du terrain. On peut le piloter jusqu'à une certaine portée et peut être explosé si on le désire. Attention toutefois à ne pas l'approcher trop près des gardes, qui n'hésiteront pas à le réduire en miettes.

Les fameuses lunettes symboliques de la série offrent 2 choix de visions. Nocturne pour voir dans le noir, et Sonar pour voir à travers les murs (à condition d'être immobile). Cette dernière peut détecter mines, lasers et bien sur ennemis.


Et enfin l'armure la combinaison de Sam se décompose en 5 parties. La tête (uniquement en multi), le torse, les gants, le pantalon et les bottes. Chacun peut améliorer le niveau de protection, la discrétion ou la maniabilité de l'arme. On peut bien évidemment cumuler plusieurs améliorations afin de se concentrer sur une statistique précise. Préfériez-vous un Sam complètement silencieux même à vive allure ou privilégierez-vous une protection optimale en vue des vagues d'ennemis ? Le choix est votre.[/align]
 
Gameplay


Là où Conviction marquait un nouveau départ, Blacklist suit le modèle de son ainé tout en remettant au gout du jour des éléments de Gameplay d'anciens opus. Le fait de pouvoir transporter et planquer un corps dans l'ombre en sont la preuve. Pour la gestion de l'obscurité, un voyant sur la combinaison s'allumera dès que Sam sera dans la pénombre. Mais même ainsi, un ennemi suffisamment proche pourra toujours vous repérer.

L'oncle Sam a également gagné en agilité si on en croit son aisance à l'escalade, rappelant un certain « Assassin's Creed ». Certes, ça casse le réalisme mais c'est visiblement dans l'air du temps de moderniser le Gameplay de séries phares. Ce n'est pas une mauvaise chose tant que ca reste jouable, et c'est le cas. On peut toujours se déplacer d'abri en abri à l'image d'un « Gears of War » et maintenant neutraliser un ennemi tout en étant planqué. Autre élément conservé, la silhouette de la dernière position connue. Servez vous en pour contourner l'ennemi pendant qu'il se focalise dessus.

Au final on a un Gameplay plus dynamique et confortable à jouer. Sam se manie parfaitement et sans lourdeur.
 
Chacun son style


Une des grandes nouveautés que ce jeu apporte à la série, c'est la possibilité de jouer entre 3 styles de jeu différents.

Le premier, c'est le style « Fantôme ».  Il faudra opter pour une approche Non Létale sans tuer qui que ce soit. L'idéal pour le score final est d'éviter totalement les ennemis et de n'éveiller aucun soupçon. C'est celui qui rapporte le plus de points et par conséquent le plus difficile à maitriser. Tout est une question de furtivité.

La « Panthère » elle, devra traquer et tuer ses proies en silence. Il faudra basculer dans le menu radial de Non Létal à Létal pour pouvoir permettre à l'Oncle Sam de trancher les gorges de ses victimes avec son couteau flambant neuf, ou de les tuer à bout portant avec une arme silencieuse.


Et le dernier, le style « Assaut », caractérise le combat frontal. Face à l'ennemi, il faudra opter pour des méthodes moins discrètes. Grenades flash ou à fragmentation, fusils mitrailleurs ou à pompe et j'en passe. L'objectif est surtout de faire du bruit, létal ou non.

Il n'est possible de maîtriser qu'un seul style par mission. L'objectif sera donc de se concentrer sur celui-ci afin d'obtenir le score cible variant en fonction du niveau de difficulté. Score que l'on pourra consulter sur le Leader-board en ligne, nous attribuant une place au rang « amis » ou « Mondial » selon notre performance.

Ces 3 styles en plus d'apporter un certain équilibre dans le jeu, le fait gagner en rejouabilité. Et contrairement aux anciens épisodes où on obtenait un malus en cas de meurtre ou de manque de discrétion, on sera récompensé quelque soit sa façon de procéder. Et ça, ce n'est pas plus mal.
 
Place à l'exécution


Cet épisode réintroduit et améliore la fonction « Marquer & Exécuter » inaugurée dans l'opus antérieur. Dorénavant il faudra neutraliser non pas un seul mais plusieurs ennemis (au corps à corps ou avec une arme) afin de remplir la jauge d'exécution nouvellement introduite. Ceci fait, Sam pourra marquer au moins 3 ennemis avant de les mettre hors d'état de nuire. Il est toujours possible de marquer indirectement les ennemis par le biais d'une caméra glu, le Tri-rotor, les Lunettes Sonar et j'en passe.

Et afin de rendre l'action plus dynamique qu'elle ne l'est déjà, il est même possible de le faire en mouvement. Les développeurs appellent ça le « Killing in Motion » ou « Meurtre en mouvement », et c'est plutôt bien rendu. Et pour les puristes qui craignent la dénaturation de la saga à cause de cet élément, sachez que l'exécution (mais pas le marquage) est désactivée dans le mode de difficulté « Perfectionniste ».
 
Antagonistes


Il existe plisseurs types d'ennemis différents. D'abord les Mercenaires classiques qui peuvent selon la situation êtres équipés d'un casque, auquel cas un tir à la tête ne les tuera pas sur le coup. Un détail à prendre en considération. Idem pour les Snipers qui eux, peuvent voir de très loin et qu'il faudra absolument contourner.


Ensuite vient un nouvel ennemi, les Pilotes de Drones qui comme leur nom l'indique, déploient à même le sol des drones de reconnaissance télécommandés détectant toute anomalie aux alentours. Si l'un d'entre eux nous repère, il nous traquera jusqu'à se faire exploser devant nos yeux.  Ces pilotes émettent un signal de brouillage perturbant les modes de vision Nocturne et Thermique. Seules les fréquences du Trirotor ne sont pas affectées. Il est recommandé d'utiliser des munitions à IEM pour neutraliser temporairement les drones.

Les Commandos peuvent être apparentés à des Mercenaires, mais cette fois équipés de lunettes de vision et donc aptes à voir dans l'obscurité ou à travers un écran de fumée. Ils sont agiles et par conséquent difficiles à atteindre. Et enfin le plus puissant du lot est le Soldat Lourd, blindé de la tête aux pieds (parfois avec un bouclier anti-émeute) et immunisé  aux balles électrisantes, et aux grenades soporifiques. Sachant qu'une attaque frontale est vouée à l'échec, une attaque aérienne ou par derrière (létale ou non) sont recommandés. Et niveau gadgets, seule la grenade incendiaire peut les neutraliser sur le coup.


Un ennemi qui fait son comeback depuis l'opus Pandora's Tommorow, ce sont les Chiens de Garde. Je les considère comme bien plus dangereux que les soldats blindés pour plusieurs raisons. Grâce à leur flair, ils n'ont même pas besoin de nous voir directement et leurs aboiements trahissent nôtre présence en alertant les gardes aux alentours. Et leur rapidité ne nous laisse aucune chance pour les semer à moins de trouver le moyen de quitter la terre ferme.
 
Espions vs Mercenaires


Un mode qui fait son grand retour depuis sa première apparition dans Chaos Theory. Il est toujours question de confronter 2 types d'ennemis différents. Les espions, agiles et mortels au corps à corps. Et les Mercenaires qui se jouent à la 1ère personne et lourdement armés. 5 types de parties sont jouables : EvM Blacklist (4 contre 4), où les espions devront pirater un maximum de terminaux avant que les Mercenaires leur en empêchent. EvM Classique (2 contre 2). Extraction qui est en réalité l'inverse de Blacklist où ce seront les Mercenaires qui devront extraire des données. Domination (3 contre 3) et Match à Mort par équipes mixtes (4 contre 4).

L'expérience acquise servira à investir dans des équipements de plus en plus élaborés en fonction du niveau. Un mode de jeu rafraîchissant.
 
En vrac


 
La bande son de Blacklist n'égale pas celles de ses prédécesseurs. Mais comme pour ceux-là, elle s'incorpore bien dans l'ambiance et évolue en fonction de la situation. Graphiquement c'est honorable, même si on est très loin d une claque visuelle. Même si  certains effets de lumière et de météo font plaisir à voir. Les protagonistes sont également bien modélisés et les doublages en VF de bonne qualité. En parlant des protagonistes, Sam, Grim et le leader des Ingénieurs sont les seuls qui sortent réellement du lot. Les autres ont beaucoup moins de « présence ».

Concernant l'I.A, elle peut se débrouiller sans atteindre toutefois les sommets. Il faudra retenir qu'ils peuvent nous repérer d'assez loin, et particulièrement efficaces en matière d'embuscade. Le meilleur exemple figure dans les vagues d'assauts des missions de Charlie. Où les ennemis arrivent par tous les sens si intrus il y a. Difficile de se cacher dans ces conditions.

Le mode solo se finit entre 6h et 8h selon notre allure. Mais si on ajoute les missions secondaires en solo et coop, la rejouabilité et le mode « Espions vs Mercenaires », la durée de vie augmente considérablement.

En revanche, j'ai noté de violents bugs d'affichage (scintillement, pixels morts) et un clipping plus que prononcé. Les temps de chargement sont loin d'être courts et le jeu est globalement plus facile que ses prédécesseurs.


Note finale : 17/20


Bien qu'il ne soit pas du niveau de l'excellentissime Chaos Theory, et qu'on ne reverra peut être plus de Splinter Cell aussi exigeant en termes de furtivité que par le passé, force est de constater que Blacklist s'en sort largement avec les honneurs. Le changement de cap amorcé par Conviction s'est matérialisé avec un épisode très complet, mixant et réintégrant des éléments issus des anciens épisodes (le mode Espions vs Mercenaires notamment), et finement ajusté pour permettre aussi bien une approche bourrine que furtive avec un Gameplay toujours aussi vif et efficace. Même si il ne brille pas par son scénario et son aspect technique, on a là un opus de qualité qui conviendra aussi bien aux puristes qu'aux néophytes.

Les +

Gameplay bien rodé
Les nombreux gadgets
Variété des missions et des ennemis
Les multiples approches possibles
Un mode multi dépaysant
Bonne rejouabilité
Sam plus en forme que jamais
Une IA parfois correcte...


Les -

...Parfois incompréhensible
Les temps de chargement
Pas mal de clipping
Plus facile qu'avant

Ma nouvelle critique ciné perso sur The Amazing Spiderman : Le Destin d'un Héros, 2ème volet du reboot de Marc Webb et 5ème Spiderman au ciné. Si y a des points à revoir avec cette critique n'hésitez pas, j'ai pas l'habitude d'en écrire beaucoup

Réalisateur : Marc Webb
Scénaristes : Alex Kurtzman, Roberto Orci
Casting: Andrew Garfield (Peter Parker/Spider-Man), Emma Stone (Gwen Stacy), Jamie Foxx (Maxwell Dillon / Electron), Dane DeHann (Harry Osborn/Le Bouffon Vert)
Genre : Action, Fantastique, Aventure
Sortie : 30 Avril 2014 (2h21min)[/align]

Critique


[align=justify]Pour avoir vu la plupart des films Spider Man lors de la période suivant leur sorties respectives au ciné, je ne pouvais difficilement passer à coté de ce nouvel opus faisant suite au reboot (à mon sens arrivé trop tôt) de la saga par Marc Webb se voulant plus proche des Comics (que je n'ai pas lus). Vu le 30 Avril même, j'en suis ressorti avec une bonne impression globale.


On assiste à l'évolution en crescendo de Peter Parker joué par un Andrew Garfield qui prend de l'expérience, aussi bien sur le plan psychologique qu'humain. L'adolescent, qui se cherchait encore dans le 1er opus commence à prendre ses marques en tant qu'homme araignée et en tant qu'homme tout court. On appréciera davantage sa sociabilité, ainsi que les p'tites piques et vannes qu'il lance à tout bout de champ. Un sens de l'humour qu'il a bien conservé. Encore plus déterminé qu'avant suite au douloureux événement liée à son Oncle Ben auquel il fut très proche, Parker commencera également à s'interroger sur son passé et sur le sort de ses parents biologiques, avec de surprenantes révélations à la clé. Sa relation avec sa petite amie Gwen Stacy, incarnée par la sublime Emma Stone, est au beau fixe. Et une fois encore elle aura son rôle à jouer, davantage dans cet épisode (ceux qui ont vu la fin comprendront où je veux en venir). D'ailleurs, la où ce film marque un gros point, c'est sur l'alchimie présente entre ces deux-là. Le réalisateur a su mieux doser leur histoire d'amour, qui peut toutefois se fragiliser à tout moment à cause du destin qui lie Peter et Spideman, ayant de plus en plus de mal à concilier sa vie privée et celle de super héros.


Comme quoi être le justicier qui nettoie New York de tous ses malfrats, ne garantit pas le bonheur absolu. Et ce ne sont pas les nouveaux méchants qui prouveront le contraire. Je parle d'Electron, le Bouffon Vert et le Rhino. On va s'intéresser aux deux premiers étant donné que le dernier apparait à la toute fin du film, et fait plus office de transition entre cet opus et le 3ème volet à venir.


Le Bouffon Vert d'abord, incarné par un Dane DeHann convaincant dans son rôle mais à mon sens pas autant que Williem Dafoe à l'époque. On voit le personnage d'Harry Osborn, ami d'enfance de Peter et patron d'OsCorp, basculer lentement mais surement dans la haine et la folie avant sa fameuse métamorphose. Pourtant un gros problème se pose avec ce personnage. Son apparition en tant que bouffon vers la fin est carrément expédiée, encore plus que pour Venom dans le 3ème volet de l'ancienne trilogie. Même si il est lié à un événement très important dans le film, on aurait aimé le voir un peu plus en action.


Ensuite vient celui qui marque réellement par sa présence, Électron, incarné par un Jamie Foxx en pleine forme. Comme pour Harry, on assiste à l'évolution de ce personnage qui est à la base Maxwell Dillon, un technicien de chez OsCorp plutôt timide et grand fan de Spider Man (du moins au départ). Suite à sa douloureuse transformation, il changera radicalement aussi bien physiquement que psychologiquement. Un méchant que j'apprécie car il a un véritable background couplé à un certain charisme. Ca doit être l'effet « Django ». Autant dire qu'il éclipse totalement le savant fou Dr. Connors alias Le Lézard de l'opus précédent, qui lui manquait clairement de charisme en tant que créature. En gros pour ne pas changer et par pur hasard, Spidey se retrouvera confronté malgré lui à la société OsCorp.


Au final on est loin du bordel de Spider Man 3 qui regroupait comme vilains l'Homme de Sable, le 2ème Bouffon Vert et Venom. Ceux de cet Amazing 2 sont classes et crédibles (à part le dernier), avec une véritable évolution et objectifs propres.


Niveau scénario, on reste dans le classique, mais la mise en scène en arrache avec des séquences impressionnantes et des effets spéciaux corrects. Voir la ville de New York plongée dans le noir total ca fait son p'tit effet. D'ailleurs le rendu d'électron et de ses éclairs sont très bons. Peu de rebondissements mais la « fameuse séquence » vers la fin du film est assez poignante. Le film démarre un peu plus tôt que dans le 1er opus qui fut franchement long à démarrer, même pour préparer la venue de l'araignée.

Et en guise de bonus de fin, on aura eu droit en tant que scène post générique, une séquence inédite du futur X-Men : Days of Future Past en salles le 21 Mai prochain. Étant donné que ces 2 sagas sont toutes 2 issues de l'univers Marvel, une future collaboration en vue de contrer un certain Avengers 2 n'est pas à exclure.

Conclusion



The Amazing Spider Man 2 est finalement un bon divertissement, loin de l'ancienne trilogie et meilleur que 1er épisode du reboot. La distribution est de qualité et chacun remplit son rôle avec brio avec des méchants bien amenés. L'accent à été mis davantage sur le sentimental et sur le personnage de Peter au détriment de Spidey lui-même. D'ailleurs, il remplace avec brio Tobey Maguire qui fut lui-même plus qu'honorable dans son rôle. La mise en scène en jette mais on regrettera la fin un peu trop ouverte et très « préparatrice » du prochain épisode, et un Bouffon Vert bâclé sur la fin. A voir, fan ou pas.

Qui s'en souvient ?





On en fait plus beaucoup des comme ça...

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Presque 4 mois (depuis le 6 Janvier 2014) que je gère cette rubrique sur Gamekyo et on approche déjà de la 100ème fournée...Pour fêter ça, vous aurez droit à 30 fonds d’écrans parmi les plus beaux de ma collec'. Et parmi eux figureront quelques walls NSFW et de 2 mangas en particulier. Indice : Dans l'un y a des Mechas et l'autre est devenu super connu grâce à son anime.

J'en profiterai aussi pour dire 2-3 trucs sur cette rubrique car y a des choses qui vont changer dans très peu de temps. En gros pour résumer, Lundi ça sera une spéciale "Double Manga" avec menu Maxi Best-Of de Wallpapers. Et comme toujours c'est moi qui prendrai la commande

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