Vous avez surement du voir tourner ces derniers jours, une vidéo troublante montrant le Youtuber/Streamer Etikade la chaine EWNetwork brandir fièrement ce qui ressemble à s'y méprendre à une Nintendo Switch.
Sauf que non. Ce modèle est bien évidemment un FAKE. Et d'une rare crédibilité si je peux me permettre. Chose qui n'a pas échappé longtemps aux yeux des utilisateurs de Reddit
Celui qui en est à l'origine c'est le bricoleur Finlandais Frank Sandqvist. L'auteur même de truc:
Heureusement qu'on a pas eu cette manette finalement
Du 21 au 23 Octobre 2016 à eu lieu la 7ème édition de la Comic Con en France, et la 2ème à Paris au Grande Halle de la Villette. Une entité majeure dédiée à la Pop Culture et déclinée dans le monde entier. Paris n’étant qu’une des nombreuses villes l’hébergeant. J’en ai profité pour m’y rendre une nouvelle (et dernière ?) fois le Samedi 22, et ainsi vous conter ma courte journée en solo dans ce salon.
Intro
C'était ma première venue à la Comic Con depuis son installation à la Villetteen 2015. Mais en réalité, j'ai connu ce salon bien plus tôt en 2011. Du temps où il partageait les mêmes locaux que la Japan Expo au Parc des Expositions de Villepinte jusqu'en 2013. Ce n'est qu'en 2015 qu'il reviendra sous la forme qu'on lui connait, mais avec des avis très négatifs selon les retours de l'époque.
Du coup, j'ai voulu tenter cette année sachant que dans le même thème, j'avais déjà exploré la Paris Comics Expo au Parc Floral de Vincennes6 mois plus tôt (et qui ne reviendra pas avant 2018). Et très sincèrement, j'ai préféré cette dernière. La raison sera justifiée par une gueulante en fin d'article.
Super Héros Expo
Une fois passé la laborieuse file d'attente en 3 étapes (fouille du sac, fouille corporelle et validation du billet d'entrée) vigipirate oblige, et qui m'aura coûté ma bouteille d'eau de 75cl, je me glisse enfin à nouveau au cœur de l'univers des Comics. Représenté par les 2 piliers du genre que sont DC Comics, et celui qui m'a semblé être le plus mis en avant ici, Marvel.
Des statues à l'effigie de nos super héros, aux costumesofficiels sortis tout droit de leurs séries TV respectives (The Flash, Arrow, Supergirl), il ne manque de rien. Même de nombreux acteurs ont répondu à l'appel. Comme entre-autres l'acteur Mike Colter, qui incarne Luke Cage dans la série TV éponyme. Ou Benedict Cumberbatch qui joue le rôle principal dans le fraîchement sorti Doctor Strange. Présent lors d'une projection inédite du film, mais au-quelle je n'ai pas assisté.
Et afin de se glisser encore plus dans la peau de l'un des leurs, Playstation avait son petit stand prêt à accueillir les visiteurs les plus patients pour tester la réalité virtuelle avec Batman Arkham VR, déjà sorti sur PS4 le 13 Octobre dernier.
Le retour des sorciers
À l'occasion de la sortie le 16 Novembre 2016 au cinéma, de la pré-quelle de la saga Harry Potter intitulée Les Animaux fantastiques ("Fantastic Beasts and Where to Find Them" en VO), réalisée par David Yates (qui s'était occupé des 4 derniers films) et scénarisé par l'auteure J. K. Rowling en personne, une petite vitrine était à la disposition des visiteurs afin de contempler quelques uns des véritables objets ayant servis dans les anciens films tout comme celui à venir.
Caricature à prix d'or
À la CC, les visiteurs avaient la possibilité de se faire littéralement refaire le portrait. De nombreux artistesaméricains étaient présents au stand Fusion Designs afin de réinterpréter à leur manière, le faciès des intéressés. Dans un style "caricatural" très proche des comics bien évidement.
Je me suis moi même laissé tenter par l'expérience. Sachant que le tarif variait (beaucoup) selon la demande. On avait le choix de se faire dessiner soit que la tête, jusqu'au buste, ou le corps entier. Et en plus de cela d'y ajouter de la couleur (brush) ou non. Pour le mien j'ai choisi que le visage (10€), avec le logo de l'expo (5€) et enfin le cylindreen carton pour le rangement (5€). C'est pas donné, mais ça valait franchement le coût/coup au vu du résultat.
Ressemblant non ?
Cosplays
Il est inenvisageable d'avoir une convention dédiée à la pop-culture, aux mangas, aux jeux vidéos et j'en passe, sans leurs éternels Cosplays. Et même si j'en ai pris très peu en photos cette année, je vais tout de même leur rendre hommage avec une galerie rien que pour eux. D'ailleurs un cosplay improbable se trouve dans cette galerie. Saurez-vous le retrouver ?
Mais je ne pouvais pas finir sans mentionner le meilleur Cosplay de tout le salon...
Maître Windu-64 !
Bon ok, je vous ait un peu survendu le truc, mais "force" est de reconnaître que la gestuelle est là, non ? Plus sérieusement, c'est le stand de Planète Star Wars situé dans les hauteurs du salon, qui proposait aux visiteurs de se faire immortaliser en tant qu'apprenti Jedi, et avec la bonne compagnie de BB-8. Et le tout gratuitement, je tiens à le préciser.
Je me souviendrai de ce shooting comme étant ma toute première tentative dans le Cosplay. Seul l'avenir me dira si je me décide un jour de me lancer dedans ou non.
"La nuit est sombre et pleine de terreurs"
Ceux qui ont reconnu cette citation savent surement de qui je vais parler ici. On la doit au personnage de Melisandre. la fameuse sorcière rouge dans la série Game Of Thrones jouée par Carice Van Houten. Et si j'en parle ici, c'est parce que cette actrice et chanteuse d'origine néerlandaise faisait partie des nombreux invités prestigieux que la Comic Con a accueilli cette année.
J'ai pu la voir de loin le Samedi, donnant de 15h à 16h une conférence assez drôle où elle livrait quelques anecdotes sur sa carrière en tant que comédienne, et dans la série qui l'a fait connaitre avec une séance questions/réponses avec le public. Et le tout sans spoilers
Marée humaine...
Et je vais finir sur le point qui m'a le plus posé de problèmes. À ce jour, j'ai fait 8 Japan Expo d'affilés, 7 Paris Games Week d'affilés, et une seule PCEet Paris Manga. Je peux donc légitimement me considérer en tant que vétérandes conventions. Mais aucune d'entre elles ne m'a autant mis sur les nerfs que cette CC 2016. Et pour une raison toute simple...
Je pense que la photo du dessus parle d'elle même. D'expérience, je n’ai jamais, au grand jamais, vu une telle concentration d’individus au m² que pour ce genre d'événement auparavant. Le fait que j'y sois allé en Week-End, qui est par définition une période à très forte affluence, n'a clairement pas arrangé la chose.
Mais bon, dans le fond je m'y attendais. Et les multiples files d'attente vertigineuses à l'extérieur qui devaient faire à vu d’œil, au moins 100m de long chacun, annonçaient déjà la couleur. Files qui ont en revanche, duré moins longtemps que je l'imaginais car j'ai pu pénétrer dans l'enceinte du salon au bout de 30-40min (ce qui n'est pas rien).
Sans exagérer, j'ai du passer autant de temps en étant immobile qu'en étant en mouvement. Même pour aller au WC il fallait faire une queue monstrueuse. Mais le plus dur ça devait être quand même pour les Cosplayers. Soit ils crèvent de chaud selon le costume porté, soit ils prennent le risque de se le faire endommager par des visiteurs peu attentifs. Mais la plupart du temps, ils avaient assez d'espace autour d'eux et les gens les laissaient passer.
En tout cas pour la prochaine édition faudra prévoir beaucoup plus d'espace pour que ça devienne respirable. Parce que 26.000m² ça ne suffira plus pour un événement de cet ampleur à l'avenir. Alors soit ils installent une partie des stands à l'extérieur du salon à l'image des bonnes vielles brocantes locales, soit carrément changer d'emplacement.
Conclusion
Sincèrement, je ne regrette pas d'être venu à cette Comic Con Paris 2016. Mais si ils ne changent rien d'ici l'année prochaine concernant l'affluence monstre, je n'y reviendrai pas. C'est dommage que ça ait gâché mon expérience parce qu'à coté, ils ont quand même mis le paquet. Que ce soit au niveau de l'organisation, des activités, des invités, et des Cosplay. En tout cas je me serais bien amusé, et c'est le plus important.
8 ans séparent le premier Mirror’s Edge de son reboot Catalyst. Dévoilé pour la première fois à l'E3 2013, cet opus reprend les bases du jeu d'action-aventure à la première personne, sorti en 2008 et dont le gameplay rafraîchissant sur fond de "parkour" lui a valu un certain succès d'estime. Mais cette très longue attente en valait-elle finalement la peine ?
Informations sur le jeu
Éditeur : EA Développeur : Dice Type : FPS/ Plate-formes Sortie : 7 Juin 2016 Classification : +16 ans
Scénario
Dans la cité futuriste de Glass, tout ce qui touche de près ou de loin à l'information est contrôlée par le Conglomérat. Parmi ses corporations, on y trouve les forces de sécurité KrugerSec.Qui sont les principaux antagonistes des Messagers. Ces derniers sont chargés d'effectuer des livraisons clandestines dans le plus grand secret, et par conséquent délivrer l'information au péril de leur vie. Faith Connors, jeune asiatique au fort tempérament fait partie de cette résistance de Yamakasi des temps modernes. Bondissant de toit en toit dans le but de mener leur mission à bien.
Ça c’était le synopsis. Parce que pour le scénario en lui même ca vole pas haut. Avec des rebondissements que l’on voit venir de très loin, et une fin trop abrupte. C’est du classique, pour ne pas dire cliché. Mais pour les plus motivés, il y a la BDExordium en ligne qui est une pré-quelle du jeu.
Gameplay
Parmi les évolutions notables, le Gameplay qui a pris un sacré coup de jeune. Moins lourd et bien plus souple.Faithdemeure plus maniable que par le passé, même si sa palette de mouvements n’a quasiment pas changée depuis l'opus originel. On retrouvera avec plaisir la glissade, la course murale, le demi-tour et consorts.
En revanche, faudra pas s'attendre à pouvoir effectuer toutes ces acrobaties dès le début, non. Car c’est grâce aux pts d’exp qui s’acquièrent par la réussite des missions, et l’obtention des bonus liés à l’exploration que l’on pourra déverrouiller une par une, toutes les cascades de Faith. Un système qui selon moi n’a pas sa place ici, car illogique et handicapant.
Illogique car on n'est pas dans un jeu où on récupère de “l’équipement” à proprement parler. À l'exception faite du grappin (j’y reviendrai). Faith devrait se suffire à elle même niveau aptitudes non ? Et handicapant car certaines acrobaties à débloquer se révèlent être quasi indispensables pour la progression dans l’histoire. Et surtout pour mener tout type de missions à bien, et dans les temps. Comme le demi-tour sauté, ou la roulade à l'atterrissage qui nous épargne d’une mauvaise réception, et par conséquent d’une perte de temps considérable.
Le sens urbain fait également son retour. En plus de mettre en évidence les éléments interactifs sur la route, il peut se matérialiser en une traînée rouge indiquant la route à suivre. C'est très pratique pour des missions chronométrées et surtout pour ne pas se perdre dans cet open world labyrinthique. Personnellement j'ai essayé au maximum de m'en affranchir, mais c'est vraiment pas évident de s'y retrouver.
Voila où j'en suis me concernant
Ces aptitudes sont toutes regroupés dans un arbre de compétences divisé en 3 catégories. L'exploration, le combatet le costume. Si vous avez bien suivi mes précédents paragraphes, l'idéal serait d'abord de prioriser la première catégorie afin de profiter au mieux du Parkour.
Mais globalement, le jeu est plutôt agréable à jouer et j’ai pris plaisir à courir et sauter un peu partout dans la ville de Glass.
Un peu de verticalité
Dans le premier opus, Faith pouvait récupérer une arme (pistolet, sniper) soit en la ramassant, soit en la subtilisantà un ennemi pour s’en servir après. Mais il était impossible de s’en servir en pleine course. Ce qui cassait le rythme en plus de ne pas coller du tout au Gameplay. Faisant de lui un bon jeu pour l'exploration certes, mais un mauvais FPS. Dans Catalyst, plus d’armes du tout, mais un gadget qui ajoute un peu de verticalité, mais de manière complètement artificielle.
Le grappin. Un outil que j’imagine être indispensable à ceux qui pratiquent le Parkour dans la vraie vie . Plus sérieusement, grâce à lui on peut aussi bien servir pour se tracter sur des accroches prédéfinies, que pour tirer vers soi des obstacles gênants.
Voilà pourquoi je dis que c’est artificiel. Car on nous impose son utilisation dans des zones déjà prévues pour. Mais il y a quand même certaines phases de jeu dans de très grands buildings où on est quand même bien content de l’avoir et de ne pas à voir à tout grimper soi même.
Fight !
Puis bon le combat, c’est pas la joie non plus même si ca reste un peu plus travaillé que le premier. Le jeu pousse à rester en mouvement le plus souvent possible. D’où l’existence de la jauge de concentration, nous rendant invulnérable aux balles à condition de ne pas rester statique.
On peut utiliser aussi le peu de physique que propose le jeu pour faire des dégâts collatéraux aux ennemis en les faisant s'entrechoquer. Ou jouer sur l'élan pour les mettre K.O en un coup depuis les airs. Sinon y a l’esquive aussi. En revanche, et comme dans la quasi totalité des jeux d'action, l'IAn'a pas une très grande conscience de son environnement.
Un monde faussement ouvert...
“L’open world” qui est a la mode en ce moment ne sied pas très bien à ce Catalyst, car pas pensé pour. Dans un jeu où le personnage évolue dans l’environnement en fonction de l’équipement acquis, ça aurait du sens. Mais pas ici. Et pour un monde ouvert, ça reste quand même assez dirigiste. Les chemins annexes pour arriver à destination ne sont pas si nombreux, pour ne pas dire uniques.
Par contre, la bête noire des jeux à monde ouvert à encore frappé. Les quêtes annexesde remplissage types “FedEx”, innombrables et se ressemblant toutes. Ça se limite à livrer tel colis (sous certaines conditions) à tel endroit et dans le temps imparti. Et le pire, c’est que ces quêtes sont presque infaisables sans le sens urbain.
Pourquoi ? Car elles sont ultra millimétrées et ne laisse pas le droit à la moindre bourde. Même pour les premières missions les plus faciles. Une mauvaise réception ou une petite erreur de parcours et on est bon pour tout recommencer.
Du coup, le mieux à faire pour profiter de Catalyst à sa juste valeur, est d’abord de se contenter du multijoueur asynchrone (on ne joue pas directement contre les autres) avec des parcours, balises et contre la montre qu’on peux soi-même créer et partager avec la communauté.
Et ensuite les missions GridNodes. Ces dernières se caractérisent par des niveaux fermés mais avec un aspect plate-forme très prononcé. Mais hélas trop peu nombreux. Pour moi ce sont les meilleurs passages du jeu car ils tirent parti du moveset de Faith et incitent à la jugeote. Et ce sont aussi les rares moments où le sens urbain est automatiquement désactivé.
Malgré ça, ca reste un jeu parfait pour les speed runners dont j’ai hâte d’en voir les exploits.
Environnement
La zone de jeu se divise en plusieurs quartiers que l’on débloquera au fur et à mesure du scénario. Toits, intérieurs, entrepôts, sous-sols, jardins, en tout cas ça ne manque pas de variété. Hélas, ca manque franchement de vie. Car à part les ennemis, nos compères et les PNJ qui nous confient des missions, on ne croise quasiment personne. dans le jeu. Exception faite de certains intérieurs où on peut observer des gens à travers une vitre, mais qui eux ne nous voient guère...
Certaines missions se dérouleront très largement au dessus du plancher des vaches. Donnant lieu à des panoramas de toute beauté avec une vue imprenable sur une ville qui aurait pu être mieux modélisée. D’ailleurs parlons-en.
Graphismes
Visuellement, le jeu s’en tire pas trop mal mais est loin d’arracher la rétine. C’est le syndrome “beau de loin, mais loin d’être beau”. La faute à des textures souvent grossières et souvent pas complètement chargés une fois sur place. Mais ça, ça va va encore. Parce que du coté des ombres en revanche, c’est une honte absolue...
J’ai joué à Catalyst sur PC avec la qualité ”ultra” (1 niveau en dessous de la qualité max) et en 60 fps. Et même ainsi, les ombres ne sont pas nettes et restent marquées par un effet “escalier” qui ne devrait même plus exister en 2016. Ça pique saute aux yeux avec les ombres des Buildings.
Les personnages en revanche sont assez bien modélisés pour la plupart, et on peut même voir le reflet de Faith à travers une surface adéquate. Mais faudra pas s’attendre à quelque chose de “net” encore une fois.
Concernant l'apparence visuelle de Glass, j'ai apprécié le ton épuré, presque "transparent" (d'ou son nom) qui s'en dégage à travers sa direction artistique. D'ailleurs ceux qui sont atteints de vertige devront s'accrocher, car ce Mirror's Edge Catalyst est surement l'un des jeux les plus vertigineux jamais crées.
Casting
Pour les persos, ca ne vole pas haut non plus...Fort heureusement Faith sort du lot avec son charisme et sa forte personnalité. Reboot oblige, son histoire à été complètement remodelée. Même si on quelques éléments scénaristiques du premier opus s’y retrouvent ici. Elle est également plus humaine, mais aussi beaucoup plus tête brûlée.
Les autres protagonistes et antagonistes ne m’ont pas assez marqué pour que je puisse m’attacher à eux. À part peut être Plastic. Une pirate informatique assez drôle et qui a une importance cruciale dans le scénario et dans les quêtes annexes. Car c’est par elle qu’il faudra passer pour effectuer les missions GridNodes et ainsi pouvoir se téléporter de zone en zone.
Ces mêmes personnages sont illustrés non plus par des images fixes style BD comme dans le premier opus, mais cette fois par le biais de cinématiques plutôt jolies. Qui comporteront leur lots de moments forts avec par exemple des scènes de baston bien chorégraphiées.
Pour les doublages Français, c’est moyen. Sauf du côté de Faith où ça passe encore (à croire que c’est le seul perso qu’ils ont travaillé…). C’est Sybille Tureau, doubleuse française renommée, qui a une nouvelle fois (comme en 2008 ) prêté sa voix au personnage. Pour info, c’est aussi la doubleuse officielleFR de l’actrice anglaise Keira Knightley (Pirates des Caraïbes). Sinon pour les autres, ca reste assez sur-joué.
Bande Son
L'OST est sympa mais très discrète. On l'a doit au compositeur Suédois Solar Fields (Magnus Birgersson) qui avait déjà œuvré pour l'épisode éponyme. On retrouve ce ton souvent très calme et parfois plus stressant quand la situation l'exige.
Pour le thème principal, c'est le groupe Écossais CHVRCHESqui succède au “Still Alive” de Lisa Miskovsky (que je préfère)avec "Warning Call". Piste écoutable parmi d'autres dans une Jukebox au sein de la planque principale, et qui n'est pas toujours accessible selon le moment de l’histoire.
L’ambiance sonore en général est très bonne et renforce ce sentiment d’immersion. On “ressent” presque tout ce qu’endure Faith. Le bruit des pas de course, le souffle du vent, la respiration haletante et j’en passe. Grisant une fois encore. Je pense que ce jeu serait une excellente expérience avec un casque de réalité virtuelle. Vivement un Mirror's Edge VR !
En vrac
Le jeu n’est pas très difficile, (sauf pour trouver son chemin sans le sens urbain). Mais faudra s’attendre à tomber de haut au sens littéral du terme, très souvent. Que ce soit en voulant escalader une paroi en vain, ou chuter dans le vide alors qu’on croyait prendre un chemin sûr.
Le jeu se finit entre 8 et 10h en ligne droite. Ce qui est déjà bien plus long que le 1er Mirror’s Edge finissable entre 3 et 5h pour les plus rapides. Mais si l’objectif est de récupérer tous les bonus cachés un peu partout dans Glass, et d'effectuer toutes les quêtes FedEx annexes, faudra compter minimum 20h de jeu.
Verdict : 15/20
Au final l'attente en valait la peine, mais pour un jeu un chouia plus ambitieux que ça. On sent quand même que les développeurs y ont mis toute leur bonne volonté (suffit de voir leur site internet), mais ca ne rattrapera pas l' open world perfectible, la mollesse des combats, des quêtes annexes inintéressantes et son scénario générique au possible.
C'est dommage car le Gameplay est maîtrisé malgré le manque d'ajouts, l'ambiance visuelle et sonore est excellente, les sensations de jeu sont grisantes et le personnage de Faith est réussi. Mirror's Edge Catalyst n'est clairement pas un mauvais jeu, mais très loin de la claque de son prédécesseur.
Samedi 7 Mai 2016. Ultime journée passée en Floride, et étape finale avant le départ des USA le lendemain. Un périple qu'on a choisi de conclure en beauté avec la visite du complexe Universal Orlando Resort. Deux parcs à thèmes regroupant une multitude d'univers différents issus de la “Pop Culture”, que sont Universal Studios Florida et celui qu'on aura visité, Universal's Islands of Adventure.
Avec la voiture louée la veille, il nous aura fallu 4h de route pour effectuer le trajet (plutôt fluide) de Miami vers Orlando. Ça équivaut à peu près à un Paris -> Poitiers (presque 400km). Un état que je n'aurais pas cru si vaste, et dont on n'aura parcouru que la moitié...On arrivera finalement sur place dans les coups de midi heure locale.
Le Parc
On pourrait l'apparenter à nôtre Disney Paris avec d'un coté le coin plus traditionnel avec ses attractions phares, et de l'autre la partie Studios avec des attractions plus modernes et d'intérieur pour la plupart. Sauf qu'au lieu de un, ce sont pas moins de 3 univers différents qui sont représentés là bas. Rien que ça.
D'abord le Marvel District, fidèle à l'esprit des Comics et où on peux y croiser ses Avengersfavoris. D'ailleurs, une grande montagne russe était dédiée à Hulk, mais hélas fermée ce jour-là.
Le parc à également reproduit très fidèlement le quartier Pré au Lard et le Château de Poudlard(qu'on a pas pu visiter) tous deux issus de l'univers de Harry Potter. L'homme que je suis et ayant passé une bonne partie de sonadolescence avec cette saga à beaucoup apprécié.
Et enfin, le véritable Jurassic Park ! Presque aussi dangereux que dans les films avec des dinosaures presque en chair et presque en os. Des créatures animatroniques pour être plus précis, et bougeant de manière assez réaliste.
Même le resto où on se sera posé, et nous ayant offert la superbe vue ci-dessous, était dans le thème. Vous vous souvenez du lieu de la scène finale du premier Jurassik Parkde 1993 ? Les décors ont été reproduits à la brique près.
Ce parc en définitive, c'est un rêve de gosse devenu réalité. Le jour où j'en aurai un, je l'emmènerai la bas à coup sûr.
Attractions
Jurassic Park River Adventure
Prenez le Grand Splash du Parc Astérix. Remixez le à la sauce Jurassic Park en y ajoutant pleins de dinos dedans, et vous obtiendrez l'attraction Jurassic Park: The Ride. Un parcours aquatique dans une jungle recréant le décor du film, et qui se termine par l'inévitable "chute" du haut de la cascade face à ce bon vieux T-Rex. Ça mouillait pas mal, mais y avait pire...
The Amazing Adventures of Spider-Man
Attraction dynamique et ultra immersive. Dont sa technologie m'a rappelé celle du Futuroscopeà Poitiers que j'ai visité l'année passée. Grâce à des lunettes 3D, on parcourt depuis la voiture, la ville de New York en compagnie de l'homme araignée, tout en évitant les divers obstacles et les antagonistes de Peter Parker se dressant face à lui. Par moments, on avait vraiment l'impression de s'envoler, chuter où même manquer de peu de finir brûlés. C'était grisant.
Dragon's Challenge
A 2 pas du château, deux montagnes russes inversés se faisaient face. Elles avaient pour thème les dragons de feu et de glace. D'ailleurs, l'attraction a été conçue de manière à ce que ces dragons s'entrecroisent de temps à autre. C'était assez drôle de frôler de si près, les occupants de l'autre parcours. Pour ma part, j'ai trouvé ça sympa mais très court. Pour le moment ma montagne russe préférée reste toujours le Ozirisdu Parc Astérix.
Poseidon's Fury
Au sein du continent perdu, dessiné par de nombreuses ruines ayant pour thème la mythologie grecque, s'y trouvait l'ancien temple du Dieu des mers Poséidon. Au programme, une bataille épique entre dieux sous un déluge d'effets aquatiques et pyrotechniques. Le tout saupoudrée d'une touche d'humour que l'on doit aux showmans.
Dudley Do-Right's Ripsaw Falls
Et enfin le dernier lieu visité du parc, Toon Lagoon. Où on peut y croiser de célèbres personnages issus des Comics Strips tels que Betty Boop et Popeyepour ne citer qu'eux. Le paradis des attractions qui "mouillent". Avec notamment celle qu'on a testé en tout dernier qui est une rivière rapide se terminant par une chute (celle que vous voyez au fond de la photo au dessus) aussi vertigineusequ'humide.
Un superbe Parc, qui n'a rien de comparable aux nôtres rien que par les moyens mis en œuvre. Puis c'est aussi ça les USA. Champions du monde de la démesure.
Jour 10 - Retour au bercail
Le soir même, on s'est préparés à quitter le sol américain en passant par un Aéroport International de Orlando plutôt classe. Suite à ça, 7h de vol (comprenez par là 7h de sommeil ) nous ont attendu au sein de la très chouette Norwegian Airlines. Bye bye America !
Retour sur le continent européen à 11h20 à l'aéroport de Gatwicken Grande Bretagne. Escale finale avant l'atterrissage en France. Avec encore un autre retard, de 1h30 cette fois-ci, que l'on devait à la compagnie Britannique Easyjet. Encore aujourd'hui j'en connais même pas la raison...
Finalement, notre aventure prend fin à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle dans les coups de 18h. Ce fut un des voyages les plus marquants de mon existence.
Conclusion
Pactole final !
J'aurais passé une incroyable semaine en compagnie de ma grande sœur et mon beau frère, que je remercie chaleureusement. J'ai pu découvrir un pays dont je rêvais de fouler le sol depuis tout petit, et je ne pouvais pas ne pas vous partager ce que j'avais vécu là bas. J'y retournerai, ça c'est certain.