10.000 ans après tout le monde (et surtout parce que j’ai pas trouvé le temps de le faire pendant que j’étais moi-même à l’E3 vous m’excuserez ), voici mon Top 10 des jeux qui m’ont le plus marqué durant cet E3 2019.
Et on commence avec ce cinquième épisode de la saga Gears of War, rebaptisée sobrement "Gears" ici. Me concernant, bien que je n'aie pas possédé moi-même les jeux de cette saga, j'ai arrêté de compter les heures passées à y jouer chez des proches. C'est donc un opus que j'attends naturellement même si j'aurais aimé en voir un peu plus concernant son solo (à 3 mois de sa sortie rappelons-le), et que ce mode Escape que j'ai pu essayer à l'E3 ne m'a fait ni chaud ni froid.
#9. Dying Light 2 (Printemps 2020)
À l'heure où j’écris ces lignes, je n'ai pas encore fait le 1er opus sorti fin 2016. Et pourtant, j'en attends beaucoup de cette suite de ce "Mirror's Edgepost-apocalyptique avec des Zombies" comme j'aime appeler. Et que j'ai eu la chance de voir tourner à défaut d'y jouer moi-même, en session de jeu privée (ou en "Behind Closed Doors" à l'américaine).
#8. TWELVE MINUTES
Imaginez être piégés dans une perpétuelle boucle temporelle sans aucun moyen apparent d'en sortir. Forcé de revivre les mêmes événements en boucle (pendant 12 min ?), à moins de pouvoir changer le cours des choses. Voilà le propos de ce TWELVES MINUTES. Jeu se décrivant comme un "thriller interactif" en vue de dessus. Et étant pour moi l'un des jeux les plus intriguants vus à cet E3.
#7. DEATHLOOP
Ressemblant un peu au précédent car lui aussi basé sur le concept de boucle temporelle, mais mortelle comme le titre du jeu DEATHLOOP l'indique. Puisque chaque mort d'un des deux protagonistes (dont on ne sait pas encore s'ils seront tous les deux jouables) de la main de leur rival, les feront revenir à leur point de départ. Mais au-delà de ça, c'est un jeu que j'attends car fait de la main de ceux derrière les excellentsDishonored.
#6. The Legend of Zelda: Link's Awakening (20/09/19)
J'avais commencé l'opus originel il y a pas mal de temps sur GameBoy, mais jamais terminé jusqu'à présent. Et comble du hasard, non seulement le dit jeu a le même âge que moi. Mais en plus de cela son remake Switch sort le jour même de mon anniversaire.
La parenthèse 3615 My Life étant refermé, je trouve maintenant que cet opus m'a fait une meilleure impression que lors de sa toute 1ère annonce lors du Nintendo Direct de Février. C'est peut-être le fait d'y avoir joué de mes mains à l'E3 qui a du influer sur mon ressenti.
#5. Astral Chain (30/08/19)
Jeu chapeauté par les mêmes derrières les NieR Automata et Bayonetta déjà réputés pour leurs Gameplayprécis et nerveux, m'attirant toujours autant et étant le jeu de mon Top dont la sortie est la plus proche. Et tout comme Link's Awakening, reste à voir si je le prendrai avec ou sans son collector (en 20.000 exemplaires) quasi impossible à chopper actuellement tellement les stocks partent de manière instantané.
#4. Cyberpunk 2077 (16/04/20)
Au pied du podium, celui que je considère comme étant de très loin le jeu le plus ambitieux de tout l'E3. Et dont je m'attendais à tout sauf à voir une date de sortie pour l'année prochaine. Moi qui étais persuadé de voir ce Cyberpunk sortir en 2077 sur la prochaine génération de consoles au moins, tout porte à croire qu'il sera très probablement cross-gen. Et pour l'avoir vu tourner de mes yeux, autant vous dire que les consoles de salon actuelles risquent de souffrir s'il n'est pas downgradé d'ici là.
Laissant entrevoir un nombre insoupçonné d'interactions, de choix qui influeront tous sur le cours des évènements, et de personnages charismatiques pour ceux qu'on a vus jusqu'ici, au sein d'un monde dont on ne connait même pas encore la taille. Rien que de l'imaginer, ça me donne le vertige. Et s'il ne se loupe pas et qu'il tient toutes ses promesses, on sera peut-être devant l'un des plus grands jeux de cette génération.
#3. The Legend of Zelda: Breath of the Wild Sequel
En 3ème position, la "suite" d'une de mes expériences vidéoludiques les plus satisfaisantes de cette dernière décennie. On savait depuis la sortie de Breath of the Wild deux ans auparavant, qu'un autre Zelda sur consoles de salon était déjà sur les rails. Mais je ne m'attendais certainement pas à le voir si tôt, et encore mois sous cette "forme".
Par forme, je veux d'abord parler de l'atmosphère bien plus sombre que l'opus précédent qui émane de ce trailer. Mais aussi du fait que ce titre reprendra les mêmes environnements (chose confirmé par Eiji Aonuma lui-même) que la contrée de Hyrule de BotW. Mais jusqu'à quel niveau ? Je vois très mal Nintendo se contenter de réutiliser la même map sans avoir une petite idée derrière la tête. Ça serait une énorme déception sinon. Aura-t-on affaire à un monde des ténèbres comme dans A Link to the Past sur SNES ? Ou bien sera t'il question de voyage dans le temps comme dans Ocarina of Time sur N64 ? Seul le temps et Nintendo nous le diront, mais pas avant 2021 au minimum.
#2. Ori and the Will of the Wisps (11/02/20)
C'est le troisième E3 de suite que j'attends ce jeu comme un fou. Attente qui va être encore plus difficile maintenant qu'on connait enfin sa date de sortie. Cette année encore, ce jeu m'a procuré plus d'émotions avec un simple trailer qu'aucun autre jeu à cet E3.
Trailer centré cette fois sur divers (magnifiques) boss qu'on sera amené à affronter durant notre périple. Le tout embelli avec un style graphique propre à ce "Wallpaper vivant", toujours aussi proche de la perfection. À ce propos, je remarque maintenant un certain souci du détail qui m'a peut-être échappé auparavant. Avec un subtil effet de profondeur faisant que certains décors et animations au premier plan sont liés avec ceux en arrière-plan.
Mentions honorables
Ici la liste des jeux qui m'ont également tapé dans l’œil, mais pas assez pour les classer dans mon top.
Cris Tales
RPG arborant un style graphique unique, et permettant de voyager à travers les époques en temps réel.
Gods & Monsters
Mix entre Breath of the Wild et Assassin's Creed Odyssey (même équipe derrière ce jeu) pour l'aspect visuel et l'open-world, se déroulant à l'époque des Dieux de la mythologie grecque.
RPG Time: The Legend of Wright
Un "cahier de dessin" transposé en jeu vidéo. En voilà un jeu original laissant entrevoir beaucoup de possibilités.
Flight Simulator
Un des jeux qui m'a le plus bluffé durant cet E3 en termes de photo-réalisme. Et ce même s'il s'agit que d'un simple simulateur de vol.
Carrion
Le « jeu d’horreur inversé » de chez Devolver. M'ayant interpelé par son ambiance glauque à souhait et son concept. Où on y incarne une créature qui a pour simple objectif de dévorer tout ce qui se trouve sur son chemin. Original.
Meat Fortress : Hot Dog Horseshoes & Hand Grenades
Bien que je n'aie pas vu la conférence VR Showcase, je ne pouvais pas passer à côté de cette mise à jour WTF du jeu Hot Dog Horseshoes – HandGrenades rendant hommage à Team Fortress 2 (TF2 pour les intimes). Où les combattants ont été remplacés, par des Hots Dogs...
Top #1
Luigi's Mansion 3 (2019)
Moi-même avant d'y jouer à l'E3, je ne pensais pas que ce 3ème opus m'enthousiasmerait au point de le mettre en 1ère position. Et pourtant, je suis loin d'être familier avec la saga Luigi's Mansion à l'origine. Le peu que j'aie pu en tirer a suffi pour me convaincre. En tout cas c'est un Day One garanti même si on ne connait pas encore sa date de sortie annoncée pour un vague 2019.
Et vous si vous devievez retenir 5, 10 ou même 1 seul jeu de cet E3 ca serait quoi ?
Bien que l'E3 2019 soit déjà derrière nous, j'avais envie de partager mon avis en "tir groupé" sur les conférences E3 que j'ai visionné cette année. À savoir celles de Microsoft, Bethesda, Devolver, Ubisoft, Square Enix et Nintendo.
Ayant ouvert le bal des conférencesE3, la firme de Redmond a livré encore une fois une conférence rythmée et non avare en jeux (60 selon leurs dires), en "World Premiere", et même en guests. Avec la présence aussi plaisante qu'inattendue du "Breathtaking"Keanu Reeves. Qui a prêté ses traits au jeu Cyberpunk, et qui n'avait visiblement pas bu que de l'eau avant de venir sur scène. Un grand moment de cet E3.
Parmi ce que je retiens de cette conférence en plus du jeu suscité, d'abord un de ceux que j'attends le plus tous supports confondus qu'est Ori and the Will of the Wisps. Mais aussi le bluffantFlight Simulator, le très intriguant 12 minutes, RPG Time: The Legend of Wright avec son style graphique "crayonné", et Dying Light 2.
Pour le reste, soit je n'étais pas intéressé, soit on n'en voyait pas assez. À l'image des licences phares de chez Xbox avec Halo Infinite ou Gears 5 dont on n'a aucune info sur son solo à 3 mois de sa sortie. Juste la présence d'un mode Escape, et un trailerinutile.
Dernière chose que j'ai retenue et qui n'est pas un jeu, la venue du Xbox Game Pass sur PC. Une bonne nouvelle pour les intéressés, mais qui montre une fois de plus l’intérêt tout relatif de posséder une Xbox quand on a un PC suffisamment puissant.
Bethesda
Cette conférence "The Elders Scrolls" était certainement une des pires de cet E3 2019 sur la forme. Avec un rythme d'un autre temps, trop de blabla inutile, et presque aucun Gameplay pour leurs jeux. Si Bethesda"aimait" vraiment les joueurs comme ils l'ont répété à de (trop) nombreuses reprises durant leur show, c'est qu'ils aimaient surtout leur faire du mal. Ne serait-ce qu'avec Fallout 76 qui avait été unanimement décrié pendant sa sortie, mais sur lequel ils se sont encore acharné avec du contenu en plus. Dont un énième mode "Battle Royale"...
Malgré ça, j'en retiens quand même des choses intéressantes. Dont Deathloop, la nouvelle production des frenchies de chez Arkane Studios (Dishonored). Et qui m'intéresse juste par le passif du studio, et surtout son concept qui n'est pas sans rappeler le film fort sympathique Edge of Tomorrow (2014). Le "plus bourrin que ça tu meurs"Doom Eternal. Wolfenstein Young Blood et son trailer sur fond de Synthwave qui me fait du bien aux oreilles.
Et Ghost Wire Tokyo qui au-delà du fait qu'il soit développé par les mêmes derrières la saga The Evil Within (Shinji Mikami), m'a marqué par la simple présence de Ikumi Nakamura et sa joie de vivre qui a conquis le cœur de nombreuses personnes, dont le mien.
Devolver Digital
Si il y a bien une seule conférence à regarder de cet E3 2019, c'est bien celle de Devolver ne serait-ce que pour le spectacle. Portée par une Mahria Zook et sa clique tous plus déchainés que jamais, et qui pour la 3ème année consécutive se sont ouvertement moqué des autres constructeurs avec le sarcasme, le sang, et l'absence de langue de bois qu'on leur connait. Ils se sont même permis de parodier le format des Nintendo Direct et du State of Play de PlayStation afin d'en faire leur propre Devolver Direct.
Pourtant, je ne retiendrai qu'un seul de leurs titres. Le "jeu d'horreur inversé"Carrion. Où on y incarne une créature qui a pour simple objectif de dévorer tout ce qui se trouve sur son chemin. Original.
Ubisoft
Une conférence en demi-teinte pour moi. Même si j'ai bien aimé le Assassin's Creed Symphony au début. D'ailleurs, aucun jeu de cette licence n'y a été présenté ce qui est une première depuis un bon moment.
Peu de surprises ne serait-ce qu'au niveau des licences, ou par le fait que (encore une fois) le plus gros de leurs annonces avaient déjà fuitées peu avant l'E3. Des jeux présents l'année dernière et dont je ne comprends pas l'absence ici. Comme Skull & Bones, et aussi ceux de Michel Ancel que sont Wild et Beyond Good & Evil 2. Une flopée de jeux estampillés "Tom Clancy's" dont presque toutes leurs licences respectives ont été représentées sauf Splinter Cell à mon plus grand regret. Et dont je commence à me faire à l'idée qu'on ne reverra jamais dans un nouvel opus...
Quand l'expression "faut pas pousser mémé dans les orties" prends tout son sens
Et c'est surtout qu'aucun jeu ne m'intéresse réellement chez eux. Pas même le Watch Dogs Legion qui a l'air plutôt ambitieux s'il tient ses promesses avec le fait d'incarner n'importe quel PNJ (dont une Mamie rien que ça). Et qui lui, a du Gameplay contrairement à beaucoup (trop) de jeux de cet E3. Bon à la limite, il y a l'espèce de Zelda à la Ubisoft qu'est Gods & Monsters que je vais surveiller.
Square Enix
Conférence sympathique, devant beaucoup à FF7 Remake qui a enfin une date de sortie fixée pour le 3 Mars 2020. Du moins pour sa première partie centrée sur la région de Midgard. J'espère pour les fans que cette nouvelle version tiendra ses promesses, ne sera pas trop tronqué en termes de contenu, et ne sera pas non plus à un prix trop abusif pour les parties restantes (contrairement à son collector coûtant au moins 2 bras).
J'en retiendrai aussi Oninaki qui m'avait déjà fait une bonne impression lors de sa première présentation au Nintendo Direct de Février.
On a enfin du voir ce que donnait le projet Avengers annoncé depuis l'année dernière au moins. Et je suis à la fois emballé et mitigé. Le jeu est pas vilain et à l'air de respecter l'ambiance Marvel, mais je n'arrive pas à me faire aux chara-design des protagonistes incarnant les Avengers dans jeu. Qu'ils n'aient pas la même tête que ceux des acteurs du MCU ça je peux comprendre pour une raison de droits sûrement. Mais ça n'enlève rien au fait qu'ils n'aient pas la moitié de leur charisme. À part Hulk / Banner qui s'en sort à peu près bien.
Nintendo
Certainement le meilleur Nintendo Direct E3 de l'ère Switch. Riche en annonces sur certains jeux très attendus, même si quelques absents sont à noter comme Bayonetta 3 pour ne citer que lui. Direct qui avait commencé par du Smash Ultimate avec les persos de Dragon Quest, confirmant par la même occasion les rumeurs à son sujet. Et l'arrivée de Banjo-Kazooie qui a mis tout le monde d'accord si j'en crois la vidéo réaction ci-dessous.
On a enfin vu du concret pour Luigi Mansion 3 qui intégrera cette fois du coop et dont j'en reparlerai parmi les jeux testés à cet E3. On a revu Link's Awakening auquel j'ai également joué, et qui sort pile le jour de mon anniversaire le 20 Septembre 2019.
"L'exploit" aussi d'avoir porté un jeu tel que The Witcher 3 sur Switch. Et dont je m'attendais à bien pire visuellement même si certaines textures passent moyennement sur la version Nintendo. Astral Chain qui me botte encore un peu plus. L'inévitable Mario & Sonic aux JO de Tokyo 2020. Enfin le fameux Animal Crossing Switch nommé New Horizons.
Et pour finir, la "suite" de The Legend of Zelda : Breath of the Wild que je ne pensais pas voir aussi tôt, et dont je me garde de dire quoi que ce soit avant l'article Top 10 à venir d'ici quelques jours, et dans lequel il figurera.
Voila pour mon avis sur les conférences vues. Excluant le EA Play, le VR Showcase et le PC Gamng Show. D'ailleurs si je devais faire mon ordre de préférences des conférences, cela donnerait : Nintendo > Microsoft > Square Enix > Devolver > Ubisoft > Bethesda.
À suivre au prochain article, mon Top 10 des jeux de l’E3 et ma conclusion générale.
Et vous, c'était quoi vos meilleures / pires conférences cette année ?
Tout comme Suzukube (et probablement d'autres ici) avant moi, j'ai pu "vivre"l'E3 2019 en tant que Media. Ce qui m'a permis d'avoir accès au salon sur toute sa durée sans avoir eu à payer le prix faramineux de l'entrée sur place.
Jusqu'ici, j'ai toujours suivi l'E3, ses annonces et ses conférences d'un œil lointain en fantasmant sur l'idée d'être sur place un jour. Mais au fond de moi, je ne me faisais pas trop d'illusions. Sans parler du manque de temps et d'argent jusqu'à maintenant. Jusqu'au jour où je me suis dit : "Tiens, pourquoi pas tenter une demande d’accréditation avec mon Blog ?"
Et quelle ne fut pas ma surprise et ma joie incommensurable quand j'ai reçu le mail disant que ma demande avait été acceptée. Pourtant, je ne suis pas quelqu'un d’extrêmement connu avec un gros nombre de followers ou de visiteurs. Et ça me va très bien comme ça.
J'ai pleinement conscience de la chance que j'ai eue d'avoir été là-bas avec mon badge. Et je remercie chaleureusement l'E3 de m'avoir donné cette chance de réaliser un de mes plus grands rêves de gamer.
J'ai pu y tester pas mal de titres inédits, et même rencontrer certains éditeurs / développeurs en privé pour qu'ils me montrent leur produits et leurs jeux. Le salon en lui-même est cool sans être gigantesque en termes de superficie. Même la PGW (qui pourtant je trouve très largement en dessous) est plus vaste. Et ne parlons même pas de la Gamescom...
Mais j'en reparlerai quoi qu'il arrive dans mes articles que je ferais sur cet E3 durant les jours à venir. Qu'il s'agisse de mes avis sur les conférences, mon top 10 des jeux montrés, ceux auxquels j'ai joués sur place, et le (ou les) article(s) Reportage(s) avec mes photos du salon. J'ai hâte de vous partager tout ça
Et je sais que ce n'était probablement pas la meilleure année pour y aller, notamment avec l'absence (qui s'est fait sentir) de PlayStation. Mais bon, c'est une occasion qui ne se reproduira peut-être plus jamais pour moi alors autant en profiter pendant qu'il en est encore temps.
Et vous, si vous en aviez la possibilité ça vous tenterait d'aller à l'E3 ?
Ceux qui ont joué à Xenoblade Chronicles 2 ou à son extension Torna – The Golden Country doivent connaitre l'ArtificeSiren (ou Sirène en français). Mecha qui a été produit en maquette plastique « Model Kit » par le fabricant japonaisKotobukiya en Novembre 2018, et fraichement montée par mes soins au bout d'une grosse dizaine d'heures.
Figurine commandée chez Nin-Nin-Game en import depuis le Japon, et qui était en promo à environ 81,56€ (9.990 yens japonais) au lieu de 121,6€ (14.895 yens) au moment où j’écris ces lignes. Le tout sans compter les frais de port.
Boite et contenu
Une grosse boite de 40 x 33 x 9cm avec un joli artwork de Siren en façade, et qui n’est pas à l’échelle de la figurine comme précisé sur celle-ci.
Artwork que l’on retrouve en partie sur 2 tranches opposées. Les 2 restantes montrant l’apparence finale de la maquette une fois montée d’un côté, et des avertissements de sécurité de l’autre.
Contenu de la boite après l’assemblage final
Pour le contenu de la boite, on retrouve les grappes contenant les 400 pièces différentes de la maquette. Ainsi que la notice d’utilisation écrite intégralement en Japonais (import oblige).
À gauche, le recto de la notice avec l’artwork vu sur la boite plus haut. Au milieu, le verso illustrant l’étape finale de décalcomanie des liserés dorés sur la photo de droite, et qui devront être trempées dans l’eau avant application sur quelques portions de la maquette. Étape que j’ai un peu loupée.
Voici à quoi ressemblent les 2 premières pages de la notice. Sur celle de gauche, ce sont les origines de Siren qui sont expliquées. D’ailleurs pour ceux qui ont finiXenoblade 2 et qui veulent en savoir davantage, je vous invite à consulter cet article blog de Feiki sur Gamekyo qui a traduit du Japonais cette page-là. Merci à lui
Et à droite sont représentées les différentes grappes, identifiées par des lettres et dont chacune de leurs pièces sont numérotées.
Après ça, il n’y a plus qu’à suivre les étapes indiquées en assemblant les bonnes pièces en elles, et voir la maquette prendre forme petit à petit.
Siren sous tous les angles
Et voilà comment rend cette maquette de 30 cm a garrot en comptant le socle et la pointe des ailes. J’ai essayé de lui faire faire les différentes poses vues dans la notice mais non sans difficulté. Avec des grandes jambes s’accrochant assez mal au niveau des hanches, et une amplitude de mouvements restreinte à cause des ailes et du halo.
J’avais dit plus haut que j’avais négligé la partie décalcomanie. Cela se voit un peu au niveau des lames avec des bouts qui se sont déchirés en cours de route.
Kotobukiya a eu la bonne idée d’avoir colorisé la plupart des pièces aux couleurs finales de Siren. Ce qui évite d’avoir à la peindre soi-même, et fait gagner un temps considérable.
Ça c’était pour la pose « par défaut » avec les lames sur le côté. Pour les images qui vont suivre, j’ai essayé de la mettre en mode « attaque » avec ces mêmes lames formant un canon à particules.
Conclusion
Une superbe figurine d’une qualité plus qu’acceptable, et pas si grande qu’elle n’en à l’air si on enlève les ailes. Elle fut moins compliqué à monter que je l’imaginais, même si j’ai dû prendre mon mal en patience pour en venir à bout. Mon seul regret est qu’on ne puisse pas vraiment la bouger comme on le souhaite sans risquer de la bloquer ou de faire détacher des pièces.
ll y a 5 ans sortait le reboot de Godzilla. Film qui a donné naissance au "MonsterVerse" et ayant engendréKong : Skull Islanden 2017. Voyons voir ce que donne le 3ème film de cet univers cinématographique et suite directe du film de 2014. Où la plus atomique des créatures vivantes devra défendre son titre de Roi des Monstres face à des créatures au moins aussi dangereuses que lui.
2014 vs 2019
Pour revenir rapidement sur le précédent volet par Gareth Edwards, je l'avais plutôt apprécié même si paradoxalement il m'avait beaucoup frustré. Trop de temps pour se lancer, et une première apparition de Godzilla au bout de 1h montre en main. Même si les raresmoments où on le voyait en valaient très largement le coup. Ce film s'étant davantage focalisé sur des protagonistes au traitement assez inégal, au détriment des monstres qui sont la raison même pour laquelle on veut voir ce genre de film. Au final, j'ai eu le sentiment de ne pas en avoir assez vu.
La version de 2019 quant à elle, corrige le tir et s'impose davantage en termes de démesure, de rythme et surtout d'intensité. Sans toutefois être parfait, notamment au niveau du casting et de certains choix scénaristiques. Mais je vais y revenir.
On ne plaisante pas avec Mère Nature
Là où les Titans passent, les villes trépassent. Et le ton est déjà donné en début de film en nous montrant les ruines d'un San Franciscopost-apocalyptique, 5 ans après le déchaînement entre Godzilla et les Mutos qui ont ravagé les lieux.
Et dans ce film, c'est encore pire. Puisque c'est l'Humanité toute entière qui est concernée par la menacede plusieurs Titans, et qui risquent purement et simplement l'extinction. Menace qui est retranscrite avec brio à l’écran, où des villes entières se font balayer par un simple battement d'ailes de Rodan pour ne citer que cet exemple vue dans les trailers. Il y a aussi un aspect "survie" que j'ai beaucoup apprécié. Avec ces pauvres gens qui tentent désespérément de fuir ou de survivre à cette apocalypse.
Le tout servi par une esthétique maitrisée avec quelques plans tout simplement somptueux, et une palette de couleurs associée à chaque créature. Cela fait écho à la photographie déjà excellente d'Edwards dans le film antérieur. Qui avait eu l'excellente idée de filmer la plupart des scènes à hauteur d'homme afin d'accentuer le gigantisme de ces créatures.
Un bon moyen de rappeler l'impuissance de l'homme face au déchaînement de la nature. Qui malgré tous ses efforts militaires ou non, n'est au final rien de plus qu'un simple spectateur.
L'Attaque des Titans
Ce film aura vu le retour de quelques créatures mythiques du lore de la saga. Et dont je n'avais jamais entendu parler avant d'aller le voir. À défaut d'évoquer leurs origines mythologiques, je vais plutôt revenir sur l'impression qu'ils m'ont donnée.
Certains Titans ont été moins mis en avant que d'autres. C'est notamment le cas de la mite géanteMothra, qui est le premier d'entre eux que l'on aperçoit dans le film en tant que larve. Et bien qu'il soit moins offensif et dangereux que les autres, il n'en reste pas moins un Titan important surtout pour Godzilla en personne.
Vient ensuite le ptéranodon géantRodan. Qui en plus d'avoir eu droit à l'une des entrées en scène les plus stylés du film, nous a fait une impressionnantedémonstration de son potentiel destructeur et de son agilité. Vaut mieux ne pas voler trop près de lui...
Et que dire du rival naturel du Roi des Monstres qu'est Ghidorah. Le "foudroyant"dragon tricéphale et sacré dure à cuire par son statut d'Hydre, dont chacune de ses apparitions est synonyme de danger absolu aussi bien pour les humains que pour Godzilla lui-même. D'ailleurs, leurs face-à-face respectifs sont tous dantesques.
Tout ça pour dire que globalement, j'ai trouvé la CGI opérée sur les monstres (et le reste) très réussis. Que ce soit par leur design ou leurs affrontements d'une intensité jamais vue à ce jour dans un film du genre (à part peut-être dans le premier Pacific Rim).
Le Roi Godzilla
Bien évidemment, je ne pouvais pas ne pas parler de celui qui donne son nom au film, et aussi à cette saga (vieille de 65 ans et 33 films en comptant celui-ci) de surcroit. Cette fois-ci, [i]Godzilla a eu l'exposition qui lui faisait cruellement défaut dans le précédent volet. On le voit suffisamment et chacune de ses apparitions sont excellentes.
Avec son cri assourdissant caractéristique qui justifie à lui seul le fait de voir le film dans une salle de cinéma afin de profiter au mieux de l'excellente ambiance sonore. Son souffle atomique dévastateur, et bien plus encore. C'est à se demander comment Kong va bien pouvoir lui tenir tête dans Godzilla vs. Kong sortant l'année prochaine. Il y a pas à dire, ce Roi des Monstres a été iconisé de la plus belles des manières, encore mieux qu'en 2014.
Iconisation qui se poursuit à travers la bande-son composée par Bear McCreary (God of War PS4, Outlander, The Walking Dead, etc). Très plaisante à écouter et renforçant le côté "bestial" du film avec des sonorités tribales accentuées par les tambours et trompettes. Et avec quelques chœurs et crisJaponais par-dessus certaines pistes en hommage aux origines nipponnes du Kaijū.
La seule chose que je regrette à propos de ce Godzilla, c'est qu'il soit quasi systématiquement utilisé pour désamorcer des situations qui de base étaient critiques. Tant qu'on sait qu'il est dans le coin, on ne s'inquiète jamais réellement du sort des personnages principaux. À 2-3 exceptions près.
Distribution
Le film précédent ne m'avait pas particulièrement marqué au niveau des acteurs (à quelques exceptions près). Ici, c'est un peu mieux mais ça ne vole pas très haut la plupart du temps.
À l'image de cette famille déchirée suite aux évènements de 2014, qui est au cœur de l'intrigue du film. Composé de la jeune et convaincante Millie Bobby Brown en tant que Maddie Russel, qui brille par sa débrouillardise. Vera Farmiga qu'on va vite apprendre à détester dans son rôle de Dr. Emma Russell, et qui fait des choix complètement stupides le long du film. Et de Kyle Chandler incarnant Mark, père de la première et ex-mari de la seconde. Prêt à tout pour retrouver sa famille malgré son contentieux avec Godzilla. Du classique.
En revanche, j'ai beaucoup aimé la prestation de Charles Dance en tant que colonelAlan Jonah. Un antagoniste aux méthodes certes radicales, mais plus ambigu qu'on pourrait l'imaginer. Il faut dire que le charisme naturel de l'acteur aide beaucoup.
Ce film marque le retour du Dr. Ishiro Serizawa incarné à nouveau par Ken Watanabe. Toujours aussi adorateur des monstres, et qui aura cette fois un rôle crucial à jouer dans cette bataille. On lui doit également l'une des scènes les plus poignantes du film dont je n'en dirais pas davantage pour ne pas spoiler.
Un message pertinent que fait passer ce film, c'est que malgré la présence de nombreux monstres à l'écran, les humains peuvent se montrer tout aussi monstrueux si ce n'est plus dans leurs agissements et leur façon de penser. Exactement comme l'a souligné Maddie au travers d'une simple phrase qu'elle lâche dans le film à destination d'une certaine personne.
Conclusion
Le résultat n'est certes pas parfait mais au moins on a eu ce qu'on voulait avec un film monstrueusement titanesque. Un rythmé effréné qui laisse peu de répit en termes d'action. Une présence plus marquée des monstres et d'un Godzilla plus puissant que jamais à l'écran, avec des scènes d'affrontements d'anthologie dont on s'en souviendra longtemps.
On en viendrait presque à oublier le casting tout juste correct, certaines facilités scénaristiques et un manque de suspense et d'originalité. En tout cas si les prochains films de ce MonsterVerse sont au moins dans la même lignée (en corrigeant les défauts cités), je marche.
N'hésitez pas à me dire ce dont vous avez pensé si vous l'avez vu