Il est loin, le temps où je regardais GOLDORAK avec mon frère sur la TV. Je me souviens avoir eu pleins de jouets du plus célèbre robot des années 80-90. Où sont passés ces jouets aujourd'hui, très bonne question. Pour les vieux de la vieille, GOLDORAK c'est plus qu'un animé, c'est "une religion", avec des bagarres où l'on se prends à dire "Fulguro-Point" ou bien encore "Astero-Hache", bref, des bagarres entre frères et sœurs.
Quelle ne fut pas, ma surprise quand j'ai entendu parler du projet de faire revenir d'entre les morts GOLDORAK par Kana. Car en dehors de la France, l'offre de Go Nagai, n'a pas eu le succès escompté. Au Japon, GOLDORAK, ce fait mettre au tapis par Mazinger, qui s'arrache les produits dérivés et autres joyeusetés au pays du soleil levant.
Nous devons ce retour, à cinq fans de GOLDORAK, Xavier Dorison, au scénario et aux dessins, Denis Bajram, Brice Cossu et Alexis Sentenac. Cette fois, l'histoire est 100% française, validé par le maître en personne Gô Nagai.
La guerre entre les forces de Véga et Goldorak est un lointain souvenir. Actarus et sa sœur sont repartis sur Euphor tandis qu’Alcor et Vénusia tentent de mener une vie normale.
Jusqu’au jour où, issu des confins de l’espace, surgit le plus puissant des golgoths de la division ruine : Hydragon. Face à lui, les armées terriennes sont balayées et les exigences de la dernière division de Véga sidèrent la planète ; sous peine d’annihilation totale, tous les habitants du Japon ont sept jours pour
quitter leur pays et laisser les forces de Véga coloniser l’archipel. Face à cet ultimatum impossible, il ne reste qu’un dernier espoir, le plus grand des géants… Goldorak.

Nous sommes ici, sur une œuvre qui se contemple, les dessins sont juste magnifiques, voir GOLDORAK avec une colorisation de notre époque, c'est juste dingue. Car souvenez-vous du dessin animé, parfois c'était pas la joie. Alors que là, chaque pages se déguste tel un bon plat. Et comme un bon plat, nous ne voulons pas le voir ce finir. Malheureusement, il faudra attendre la suite pour ce prendre encore une baffe dans la tronche. Ah oui, est sans vous spoiler, l'histoire est dingue, avec pleins de petits détails qui raviront les fans de la première heure. Avec à la fin du tome, des bonus bienvenue, avec des interviews, planches et autres, qui font prolonger le plaisir, une fois la lecture terminée.
Bref, si vous êtes fans, jetez vous dessus, car nous tenons là, la BD de l'année.
Malheureusement, de ce que j'ai pu voir, nous avons affaire à un one-shot, j'aurais bien aimé, voir une série en plusieurs tomes.
Pour finir, quelques chiffres :
-Plus de 3,5 millions de disques du générique vendus en France, 2 000 lettres quotidiennes envoyées à Antenne 2 par le public et une génération avec son verre à moutarde Goldorak
-12 années de diffusion, de 1978 à 1990, qui ont fait du robot géant “le symbole d’une génération qui a vu naître le manga dans l’Hexagone”
Petit HS, le prochain Kana Classics sera sur Saint Seiya, je vous prépare un article dessus.