En me lançant dans l'aventure de Ghostwire Tokyo, j'ai repensé aux différents trailers, au premier, qui m'a fait craindre le pire et je ne suis pas le seul. Mais aussi, au suivant, je dois avouer qu'en général, je ne regarde pas trop les trailers, car j'ai l'impression d'être déçu lors de la prise en main du jeu. C'est comme pour les films, j'en regarde le mois possible.
Pour Ghostwire Tokyo, j'ai eu du mal avec la partie graphique, je pense que ma connexion internet était vraiment merdique au moment du trailer, car ce n'était pas top visuellement.
Enfin bref, je me suis planté de A à Z.
La première chose qui frappe en lançant le jeu, c'est la beauté de la ville de Tokyo (comme quoi, hein, ma connexion était vraiment merdique, non ! ), la ville est énorme et le quartier de Shibuya est à l'échelle 1:1, alors, il faudra en faire des allers-retours, sous la pluie. Les effets de lumière sont sublimes, l'eau au sol se reflète magnifique sur le béton des rues vides de citoyens. Le carrefour de Shibuya, célèbre pour ces piétons par centaines, est vide, avec quelques voitures et vêtements çà et là.
Les effets de lumières sont juste sublime
Le jeu se présente comme jeu en monde ouvert, sauf, qu'il faudra débloquer des zones, en purifiant les énormes portails Torii de la culture Shintô pour effacer le brouillard qui l’entoure. Oui, le brouillard, peut vous empêcher d'avancer dans le jeu, celui est mortel pour notre héros. Malheureusement, impossible de les faire d'une traite, la plupart étant disponibles uniquement via la quête principale.
Ici pas de Gunfights avec des flingues, mais bien des pouvoirs "magiques". Avec des pièces à invoquer, des sortilèges en guise d'armes et un arc (c'est la mode depuis quelques temps.
Le jeu fourmille de quêtes secondaires et autres objets à collectionner, mais aussi des âmes à secourir. Ça va de la mission, la plus simple, comme aller à l'hôpital et trouver une petite fille, à mission un peu plus galère, qui demande un peu plus de temps.
C'est simple, on prend plusieurs Katashiro et on appuie sur L2 et hop un tas d'âmes dans la poche. Par contre, il y en a un gros paquet, plus de 250 000 à découvrir et ça sera long, très long. Perso, j'ai acheté tous les Katashiro, pour m'éviter de faire des allers-retours pour rien.
Le bestiaire est ultra varié, avec des créatures un poil terrifiantes>
La DualSense est vraiment bien utilisée, c'est assez rare pour être souligné. Je ne vous cache pas, que parfois, je prends des jeux sur PS5, juste pour savoir comment la manette est utilisée, au lieu de les prendre sur One. Bref, la manette de Sony est exploitée comme il faut, avec des gâchettes qui résistent bien lors des attaques, le pavé tactile est lui aussi mis à contribution, avec des sortilèges à reproduire. C'est assez simple, même si parfois, ça déconne un peu au niveau du tactile, ou alors c'est ma manette.
Évidemment, le jeu s'adresse avant tout aux fans du folklore japonais et à ceux qui aiment le pays du soleil levant. Si, vous n'aimez pas, un tant soit peu, le Japon et ses légendes, le jeu n'est clairement pas pour vous. Sinon, vous êtes au bon endroit, pour en prendre, pleins la vue avec parfois de petit sursaut de frayeur.
Le studio de Shinji Mikami, Tango Gameworks, nous invites de purifier la ville de Tokyo après une invasion de yōkai. Le jeu est plaisant à faire et à regarder, les environnements sont vraiment beaux et la multitude de choses à faire en dehors de la quête principale, nous tiendra en haleine pendant plusieurs dizaines d'heures.
J'ai dû changer, le mode de jeu, car en performance, c'est une catastrophe, alors jeu est moins beau, mais beaucoup plus stable.
J'y retourne d'ailleurs, j'aimerais bien avoir le platine de ce jeu.