description : C'est un groupe avec des vidéos d'analyse (exemple : Exitium Film, Game Next Door, La chaîne de P.A.U.L, Bolchegeek, Meeea, Calmos, NostalGeek, Very Own Sun ect) sur les jeux vidéo et le cinéma, principalement, mais aussi d'autres sujets qui pourrait nourrir des réflexions qui entourent "les jeux vidéo" avec une approche "fun".
AUCUNE vidéo (la partie texte en italique inclus) n'est faite par les membres de ce groupe.
Sorti en 2014, The Evil Within devait être une sorte de retour aux sources pour le survival horror à gros budget après une bien mauvaise passe au début des années 2010. Premier jeu du studio Tango Gameworks, avec un spécialiste à la barre en la personne de Shinji Mikami, le jeu était fort attendu. Las, les gens n'ont globalement pas aimé, voire détesté. Et c'est bien dommage, car il s'agit surtout d'un jeu imparfait, certes, mais avec un cœur gros comme ça, des idées plein la tête, une générosité rare et finalement, pour certains comme Plouf, il s'agit même d'un des jeux de la décennie précédente. Alors 9 ans après, il est temps de réhabiliter The Evil Within et de lui donner la place qui lui revient comme étant à l'origine du renouveau et du regain d'intérêt pour le jeu d'horreur à gros budget qui débutera durant la deuxième moitié des années 2010. Et il le mérite amplement. Laissez-nous vous expliquer tout ça, et bon visionnage
Un cœur rose – très attendu –, une main qui semble dire "non", un signe religieux ou encore ... du gingembre ! Mais qui choisit les émojis, ces symboles visuels ancrés dans notre vocabulaire et disponibles sur tous les écrans du monde ?
En mars 2023, le système d'exploitation d'Apple a révélé la sortie de nouveaux émojis. Ces caractères, utilisés par l'ensemble de la population connectée, sont échangés des milliards de fois par jour, sur tous les continents. Censés traduire de façon universelle des émotions et des objets du quotidien, ces symboles sont en fait choisis et agencés par les géants des nouvelles technologies. Keith Broni, rédacteur en chef d'Emojipedia, encyclopédie des émojis existants, a participé à ces négociations. Il nous raconte les coulisses de ces discussions à huis-clos. Pierre Halté, chercheur en linguistique et sémiotique, interroge la supposée universalité de ce langage.
Jérémie Périn, qui sort son film Mars Express aujourd'hui, s'est prêté au jeu de parler de ses moments de mise en scène préférés dans les films (ça va de Friedkin à DePalma en passant par Coppola) et de ce que ça symbolise pour lui pour qu'on puisse ensuite décortiquer tout ce qu'il a essayé d'injecter dans Mars express pour vous donner des clés pour mieux comprendre son super film qui fait partie sans souci de mon top 5 de l'année !!
Il était temps qu'on parle de Robocop ! Grand classique de Paul Verhoeven de nouveau dans l'actualité grâce à l'incroyable Rogue City, c'est l'occasion pour nous de revenir sur le flic cyborg le plus populaire de Detroit. De Peter Weller à Joel Kinnaman, on va faire le tour de ce qui a bien marché et moins bien marché comme on a pu le faire sur Judge Dredd et son héritage.
Colonisation martienne, IA, robots, métavers : à quoi sert encore la science-fiction quand elle est rattrapée par les projets fous de la Silicon Valley et les peurs d'un monde sans avenir ? Et pourtant, avec Mars Express, Le Visiteur du Futur, Le Règne Animal ou L'Empire : la SF française au cinéma reprendrait-elle du poil de la bête ?
PS : La bande annonce de Mars Express qui sortira le 22 Novembre 2023.
Superstar du rire américain, Eddie Murphy fut le premier Afro-Américain mondialement adulé par un public blanc. Le portrait joyeux d’un artiste consensuel qui n’a jamais mis sa langue dans sa poche.
Smoking à queue de pie, grand sourire et tonnerre d'applaudissements : s’apprêtant à remettre l’Oscar 1987 du meilleur film, la superstar américaine du rire Eddie Murphy, numéro un au box-office, profite de cette tribune pour interpeller des millions de téléspectateurs sur le racisme à Hollywood. Jamais nommé encore, l’artiste use de cet humour sans filtre qui l’a porté au sommet pour pointer, une fois de plus, ces discriminations que son pays ne veut pas voir. De ses débuts dans le stand-up new-yorkais, à l’aube des années 1980, à son arrivée dans la célèbre émission Saturday Night Live, il s’est imposé très vite comme une référence, porté par son talent comique et son art de la parodie et du déguisement. Très loin des clichés auxquels les acteurs noirs sont souvent cantonnés à l'écran, son premier rôle au cinéma, en truand ultrasûr de lui pour 48 heures, de Walter Hill, lui apporte la gloire mondiale. Quarante ans plus tard, avec dans sa filmographie longue comme le bras des blockbusters comme Un fauteuil pour deux, Le flic de Beverly Hills ou encore Le professeur foldingue, Eddie Murphy reste la star noire la plus populaire que l’Amérique ait jamais connue, et a su faire rire d’elle-même une société blanche gangrénée par le racisme.
Comment se faire une place en tant que comédien racisé dans des milieux aussi influents, donc difficiles d’accès, que le show, la télévision et le cinéma ? "À trois, je veux que tout le monde crie ‘négro !’", apostrophe-t-il le public principalement blanc de ses premières scènes new-yorkaises qui, loin de fuir ses provocations, en redemande. Composé d’extraits des meilleurs sketchs, des films et des interviews d'un “prince” devenu icône de la pop-culture, ce portrait retrace en arrière-fond l’histoire de la communauté afro-américaine, tiraillée entre soif de reconnaissance et révolte. Eddie Murphy serait-il devenu complaisant à force de succès, comme l’en ont accusé certains militants ? En lui décernant en 2015 le prix Mark-Twain, des humoristes noirs à la corrosivité patentée, Arsenio Hall, Chris Rock ou Dave Chappelle, ont revendiqué en tout cas son héritage, estimant qu’il leur avait “ouvert la porte”.