description : C'est un groupe avec des vidéos d'analyse (exemple : Exitium Film, Game Next Door, La chaîne de P.A.U.L, Bolchegeek, Meeea, Calmos, NostalGeek, Very Own Sun ect) sur les jeux vidéo et le cinéma, principalement, mais aussi d'autres sujets qui pourrait nourrir des réflexions qui entourent "les jeux vidéo" avec une approche "fun".
AUCUNE vidéo (la partie texte en italique inclus) n'est faite par les membres de ce groupe.
La bande-annonce d’Assassin’s Creed Shadows a suscité un véritable tollé : attaques en ligne, pétition, appels au boycott. En cause ? La présence d’un samouraï noir. Décryptage d’une controverse qui ravive les débats sur la représentativité dans les jeux vidéo.
Le 15 mai 2024, les studios Ubisoft diffusent la bande annonce d’un de leurs jeux vidéo les plus attendus : Assassin’s Creed Shadows. 14ème volet de la saga culte, ce clip a suscité une très violente opposition. La raison : le personnage de Yasuke, un samouraï noir. Loin d’être une pure création marketing, Yasuke, est un personnage historique bien réel. Producteur exécutif de la marque Assassin’s Creed, Marc-Alexis Côté nous raconte cette fronde anti-Yasuke. La fondatrice de l'association Afrogameuses, Jennifer Lufau, retrace l’histoire des personnages racisés dans le jeu vidéo.
En modernisant le voyage dans le temps, la trilogie culte de Robert Zemeckis a su résister à ses outrages. Les raisons du succès d’une saga à l’exubérance eighties.
C’est un des scénarios les plus refusés de Hollywood : plus de quarante fois ! Aucun producteur ne croyait à ce projet de Robert Zemeckis et Bob Gale, un tandem inventif surnommé "les deux Bob". Pas rancunier, Steven Spielberg, qui leur doit pourtant trois flops, impose le film auprès des studios Universal, Gale signant le script et Zemeckis assurant la réalisation. Le réalisateur des Dents de la mer ne le regrettera pas. En 1985, Retour vers le futur pulvérise le box-office et devient un succès planétaire, conforté par deux suites en 1989 et 1990. Décennie après décennie, la popularité de cette trilogie ne faiblit pas. Pourquoi cette longévité alors que tant de blockbusters sombrent dans l’oubli ? Il est vrai que Retour vers le futur a lifté le genre poussiéreux du voyage dans le temps, grâce à une panoplie aujourd’hui vénérée pour son kitsch eighties : walkman, skate ou voiture de sport trafiquée (la célèbre DeLorean qui slalome du passé au futur). Mixant comédie et science-fiction, le premier volet brasse des thèmes universels comme le rêve américain ou les relations familiales, et se donne pour cadre une banlieue ordinaire, ce qui le rend très accessible. Remplaçant au pied levé l’infortuné Eric Stoltz, pas assez drôle selon les producteurs, Michael J. Fox prête sa bouille clownesque à l’adolescent Marty McFly, propulsé par hasard en 1955. En modifiant le passé, cet antihéros attachant va s’efforcer d’améliorer le présent, à commencer par ses désastreux parents.
Cette trilogie à double face épingle en passant racisme, sexisme, brimades entre lycéens et capitalisme carnassier. La saga, qui, dans son deuxième épisode, fait un bond en 2015, a eu plusieurs bonnes intuitions, en prédisant l’avènement d’un maire noir ou l’irrésistible ascension du brutal Biff, personnage proche d’un certain Donald Trump. En revanche l’"hoverboard", skate volant auquel de nombreux spectateurs ont cru au point de vouloir l’acheter, se fait attendre ! Rythme enlevé, effets spéciaux convaincants, candide esprit d’aventure, répliques cultes et casting inspiré achèvent de faire de l’œuvre un classique adulé. Retrouvant la plupart des acteurs et membres des tournages, notamment le scénariste Bob Gale et le rockeur Huey Lewis, heureux créateur du tube de la B.O. "The Power of Love", compilant extraits et archives, ce documentaire retrace l'aventure de cette exubérante saga, qui, à force de zigzags entre passé, présent et futur, s'est inscrite au patrimoine mondial de la pop culture.
En 1979, Ridley Scott rebat les cartes du film de genre avec "Alien". Retraçant sa genèse et les coulisses de son tournage, ce documentaire met en lumière les audaces artistiques qui en ont fait la matrice d’une franchise devenue culte.
À la fin des années 1970, encouragée par le succès des Dents de la mer et de La guerre des étoiles, 20th Century Fox produit Alien, le huitième passager. La réalisation est confiée à Ridley Scott, un Britannique venu de la publicité et auréolé à Cannes du prix de la première œuvre pour Les duellistes en 1977. Conjuguant science-fiction et horreur, le film met en scène l’équipage d’un cargo spatial aux prises avec une monstrueuse créature extraterrestre, conçue par le plasticien Hans Ruedi Giger. Plongés dans le huis clos du Nostromo, leur vaisseau sombre et suintant l’humidité, ses personnages – deux femmes, un Noir et quatre Blancs, dont un androïde – sont des gens ordinaires qui vont devoir mener un combat inégal pour survivre. Propulsée au premier plan, Sigourney Weaver, une débutante de 29 ans formée sur les planches à Broadway, devient la première figure féminine forte à redéfinir les conventions du genre, loin des clichés de l’époque. Sa performance et le succès mondial remporté par le film ouvriront la voie à plusieurs suites et préquels, dirigés successivement par James Cameron, David Fincher, Jean-Pierre Jeunet et Ridley Scott encore.
"Dans l’espace, personne ne vous entendra crier" : le slogan accrocheur qui accompagne la sortie en 1979 d’Alien, le huitième passager n’avait rien d’une promesse en l’air. Le film a depuis influencé toute la culture pop, du cinéma à de la BD ou aux jeux vidéo. Nourri d’archives, de séquences marquantes de la saga et de témoignages (les comédiens Veronica Cartwright et Tom Skerritt, le directeur artistique Roger Christian...), Alien – Terreur sur grand écran dévoile la genèse du projet et les coulisses de son tournage en mettant l’accent sur les audaces artistiques de Ridley Scott. Des spécialistes du cinéma de genre (critique et auteurs) apportent quant à eux un autre niveau de lecture en explorant les grands thèmes abordés par la mythique franchise, dont la survie et la déshumanisation, mais aussi la critique acerbe des excès du capitalisme.
L’existence potentielle de mondes parallèles ou d’un multivers intéresse un nombre croissant de scientifiques. En effet, les théories servant à expliquer le big-bang originel prédisent aussi la formation d’autres univers. Alors, vivons-nous réellement au sein du multivers ?
Le cosplay a le vent en poupe. Ce mot-valise composé à partir des termes anglais costume et play désigne une pratique consistant à incarner des personnages de fiction en adoptant leur tenue et leur coiffure. À Paris, "Twist" rencontre Cynderis, cosplayeuse professionnelle et fan de jeu de rôle, pour parler de ce phénomène qui sort de l’ombre.
Alors que les mangas et autres animés ont longtemps été considérés comme l’apanage des geeks, aujourd’hui, de plus en plus de personnes investissent temps et argent pour se glisser dans la peau de leurs héros. Venues du monde entier, elles se réunissent lors de conventions.
Cinderys, cosplayeuse professionnelle et vedette du milieu, incarne des héroïnes de jeux vidéo comme lors de la Japan-Expo où elle s’est transformée en Ombrecœur de "Baldur’s Gate 3". Séances photo, dédicaces, workshops, concours, elle a fait de sa passion un travail à temps-plein.
L’éditeur Joachim Kaps a contribué à populariser les mangas et les animés en Allemagne dans les années 1990.
Aujourd’hui encore, l’engouement pour la pop culture nipponne reste une manière de se démarquer de ses parents. Comment réagir en effet quand votre progéniture se déguise en "Homme-lézard" ou en clown maléfique ? Le photographe italien Niccolò Rastrelli voyage à travers le monde pour immortaliser dans leur salon et entourés de leurs parents les adeptes de cette pratique.
D’origine asiatique, Shiroku n’a jamais considéré ce hobby comme un loisir de geek. Elle chante des génériques d’animés et en 2016, a représenté l’Allemagne lors du World Cosplay Championship à Nagoya, où elle a pu constater qu’au pays du Soleil-Levant, ce milieu était bien plus fermé.
Toan Nguyen développe des campagnes publicitaires pour un marché qui prend de l’ampleur : les fans de pop culture japonaise et de jeux vidéo. Cet éternel geek connaît bien son public.
L’univers du cosplay est très présent dans la communauté LGBTQIA+. Aby et Pasta, toutes deux cosplayeuses, se sont rencontrées et sont tombées amoureuses grâce à leur hobby commun. Un espace où elles se sentent libres d’être elles-mêmes.
Depuis plus de huit cents ans, les jeux de cartes exercent une véritable fascination, nourrie par l'oscillation permanente entre hasard et stratégie. Quel est le secret des figures en rouge et noir ?
Tradition quasi millénaire, les parties de cartes comptent une multitude d’adeptes aux quatre coins du monde. Mais quelle est la clé de leur succès ? Les mythiques figures en rouge et noir ont-elles révélé tous leurs secrets ? De leurs balbutiements en Extrême-Orient au XIIe siècle jusqu'à leur consécration à Las Vegas, les jeux de carte exercent une véritable fascination, nourrie par une oscillation permanente entre la loi du hasard et les roublardises de la stratégie. Tandis que Chris Willet, joueur passionné, espère doubler sa mise au blackjack à Vegas, le croupier expérimenté Friedhelm Höbel prépare la prochaine soirée de poker au casino de Wiesbaden. Thierry Depaulis, historien spécialiste de la carte à jouer, retrace quant à lui l'histoire mouvementée des différents jeux et révèle leurs multiples facettes.
PS : J'ai voulu mettre ce documentaire en avant car les jeux avec des cartes existent en jeux vidéo.
Quel est le véritable message du film "Matrix", réalisé en 1999 par les Wachowski ? Une oeuvre culte peut-elle échapper aux réinterprétations par son public ? Ce documentaire fait le tour d'un phénomène mondial du cinéma.
Notre monde est-il réel ? En 1999, les Wachowski – aujourd'hui Lana et Lilly – transforment cette question existentielle en objet de fiction avec Matrix, le premier épisode d'une tétralogie dans laquelle le monde ne serait qu'une illusion créée par les machines pour asservir l'espèce humaine. Repoussant les limites techniques du cinéma d'action, malgré son budget limité, cette œuvre avant-gardiste ouvre l'ère du "blockbuster intello", qui impressionne autant qu'il donne à réfléchir. Du cyberpunk à l'anime japonaise en passant par le cinéma hongkongais ou les comics, ce film aux inspirations diverses et aux sonorités rock, qui connaît un succès critique et commercial immédiat, devient une référence absolue de la culture populaire. À tel point que son message progressiste a été détourné par l'extrême droite et les mouvements complotistes.
Faut-il vraiment terminer un jeu pour en comprendre la substance ?
Ce discours était dominant il y a quelques années, notamment dans la presse spécialisée. Pourtant, de nos jours, la plupart des joueuses et joueurs ne finissent plus leurs jeux. Et si Médoc avait raison ? Et s’il fallait enfin accepter de ne plus finir ses jeux ?
Alors que les algorithmes devaient révolutionner nos vies, les belles promesses des géants de la tech sont-elles en passe d’être tenues ? Un état des lieux documenté des impasses auxquelles se heurte encore l’intelligence artificielle.
Il a fallu patienter jusqu’à l’aube des années 2000 pour que, avec l’essor exponentiel d’Internet, la science s’emballe et annonce une nouvelle ère. Grâce à la masse incommensurable de données numériques et à de savants programmes informatiques, l’homme allait enfin être libéré de toute une liste de servitudes et de malheurs. Depuis 2010, avec le coup d’accélérateur lié au deep learning – apprentissage profond, soit la capacité des machines à apprendre –, on allait toucher au but : les algorithmes aideraient les médecins à soigner les cancers ; les voitures rouleraient sans conducteur ; les robots épargneraient la vie des soldats. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Les belles promesses de géants de la tech sont-elles en passe d’être tenues ?
À l’heure du bilan d’étape, les avancées sont plus nuancées, à en croire les chercheurs de renommée mondiale réunis dans ce documentaire, comme Yoshua Bengio ( prix Turing 2018 ), François Chollet (directeur informatique à Google) ou la lanceuse d’alerte américaine Meredith Whittaker. Car en fait de révolution technologique, l’IA patine. Derrière ses prouesses tant vantées, les seules intelligences à l’œuvre sont, pour l’heure, celles des humains qui travaillent dans l'ombre pour entraîner, corriger, voire suppléer les algorithmes. Ce qui n’empêche pas les "machines intelligentes" et les assistances automatisées, malgré leurs limites, de s’immiscer de plus en plus dans nos vies intimes et sociales. Sur un ton aussi irrévérencieux que pédagogique, recourant à l'animation ainsi qu’à de courts extraits de fiction cinéma ou de séries télé, Cécile Dumas et Jean-Christophe Ribot (L’aventure Rosetta – Aux origines de la vie) démystifient les sciences de l’informatique et invitent à réfléchir sur la délégation de nos décisions à des processus automatiques. Un état des lieux qui remet, intelligemment, les pendules à l’heure.