Okay c'est GTA 5 mais on s'en fiche parce que là n'est pas la question. Ici vous avez une vidéo simple, sans parole et extrémement bien mise en scène.
On vous donne le nom des effets, on les active ou non, vous voyez la différence ou non, on vous les met ensuite côte à côte pour bien comparer, ensuite on passe au suivant. Voilà qui est bien plus digérable que des paroles et explications sans fin.
Pour ceux qui sont venus troller, voici de quoi vous occuper:
À l’heure où les super-héros sur petit écran semblent coincés entre trahisons minables (Gotham) et esthétique teenage(SHIELD, Arrow, Flash), voir débarquer une série véritablement mature, tirant parti des exigences d’un public de plus en plus adulte tenait du doux rêve. C’est pourtant le petit tour de force que Netflix est en passe de réussir avec son Daredevil
La tâche était pourtant ardue, rendre crédible ce personnage par essence borderline d’avocat se transformant en justicier anonyme la nuit tombée était en soi un défi, d’autant plus grand que la précédente adaptation (avec Ben Affleck) avait durablement ridiculisé la licence.
RETOUR AUX SOURCES
Drew Goddard et Steven S. DeKnight se sont donc focalisés sur trois points essentiels, piliers de la réussite du show. La premier d’entre eux est le retour aux sources. En effet, Daredevil tranche radicalement avec l’esthétique clinquante des productions de la maison Marvel. Point de photographie de papier glacé ici, nul humour tapageur et aucune perche tendue au public adolescent. Le cœur de la série provient de son matériau de base, le comics.
On retrouve ainsi des références évidentes aux travaux de Miller et Brubaker, répartis très harmonieusement selon les différents arcs chronologiques, ou tout simplement pensés pour s’accorder à certaines tonalités, à des lieux bien spécifiques. Par conséquent, si l’on n’a jamais le sentiment d’assister à un décalque stérile de l’œuvre originale (Sin City ? Vous avez dit Sin City ?), son influence est prégnante à chaque instant et donne à l’ensemble une patte graphique extrêmement appréciable.
PLEIN LES YEUX
Autre segment fondamental, l’exigence cinématographique. Car c’est bien de cinéma dont il est question ici, comme en témoigne la superbe baston en plan séquence qui clôt le deuxième épisode des cinq que Netflix nous a permis de découvrir. La caméra y rejoue une des scènes emblématiques de Old Boy, dont elle simplifie le dispositif en y ajoutant une notion de profondeur particulièrement ludique.
De même, l’ensemble des scènes d’action est un exemple saisissant de rigueur, de sobriété alliée à un véritable sens du spectacle, voire d’écriture. Car plus encore que la recherche un peu artificielle de l’impact (bien présent, tant certains coups font mal), c’est la représentation de lutte interne du personnage que pose ici la mise en scène.
Regarder Charlie Cox combattre, c’est assister aux dilemmes qui traversent Daredevil, ses hésitations, les pulsions de violence qui l’habitent et le transcendent. Ainsi le spectateur frémit-il, alors que chaque confrontation ne demande qu’à s’achever dans un bain de sang.
La photographie en général, tout comme le découpage, ne sont pas en reste. Au-delà des révérences envers le comics, on retrouve le travail exemplaires des équipes de Netflix sur l’image. Cadres parfaitement découpés, couleurs travaillées pour obtenir un e tessiture inédite, qui oscille intelligemment entre textures graphiques et réalisme brut ainsi qu’une réflexion simple mais rigoureuse sur l’utilisation du clair obscur confèrent au show une patine dont bien des super-héros aimeraient bénéficier.
JUSTICE LEAGUE
Ces qualités retomberaient à plat si le casting n’était pas lui aussi une belle réussite. Quiconque a suivi Boardwalk Empire se souvient du mélange de charme et de révoltante brutalité que déployait Charlie Cox. Le comédien insuffle ici la même ambiguité à Murdoch, alias Daredevil. Son héros se fait tour à tour idéaliste, brutal, fragile, humaniste et impitoyable. Toujours sur le point de rompre, en permanence sur le point d’exploser.
Face à lui, Vincent D’Onofrio livre une version trouble du Caïd, sorte de synthèse de ses différentes incarnations. Plus tout à fait le mystérieux mogul de Miller, physiquement impressionnant quoi que très éloigné des comics faisant de lui un imparable combattant sumo, il est une forme particulièrement instable de psychopathe, habité et torturé, encore en gestation, que l’intervention de Daredevil va pousser à se révéler dans toute sa brutalité.
S’il est encore trop tôt pour savoir si les personnages campés par Rosario Dawson, Deborah Ann Woll ou Elden Henson seront plus que de sympathiques sidekicks, tout le monde s’acquitte très convenablement du job.
SANG POUR SANG MARVEL ?
Difficile de dire si la série saura conserver les qualités qui font actuellement sa force. Issue d’un deal historique en ABC, Marvel et Netflix, le show est sans conteste le plus adulte, sombre et violent jamais adapté de l’écurie à super-héros chère à Disney. Il est également le premier de quatre séries consacrées à divers héros secondaires de l’univers Marvel (Jessica Jones, Luke Cage…).
Difficile donc de savoir si la saison conservera tout du long sa hargne remarquable, il est tout aussi hasardeux de pronostiquer si le show parviendra à sauvegarder sa patte face à des productions voisines peut-être plus ouvertement tournées vers le grand public. Bref, Daredevil est encore un grand point d’interrogation.
Une chose est sûre, si la série semble rompre totalement avec les canons esthétiques mis en place par Marvel (en terme de violence notamment), le début de réponse qu’elle apporte s’avère des plus passionnants.
BONUS:
Au tour du costume, qui fait beaucoup parler de lui. Certains détestent, d’autres aiment, il est difficile de combler toutes les attentes. Le designer du costume, Stephanie Maslansky révèle que le costume noir actuel du justicier vient de vêtements de sports et militaires, qu’un homme comme Matt Murdock aurait pu trouver et assembler lui-même. À la mention du mythique costume rouge, elle ajoute « À la fin, quelqu’un d’autre dans l’histoire lui fait son costume de Daredevil. Ce qui est le plus génial c’est son évolution, et comment il est fait. »
De son côté, DeKnight ne semble pas vouloir en dire d’avantages, « Sans trop en dire, la série est celle de Matt apprenant à devenir un héros. Il commence son initiation à travers ce costume de Daredevil qui est inspirée du run de Frank Miller sur The Man Without Fear. Mais je me suis toujours posé des questions sur le véritable costume. Je veux dire, premièrement, il est aveugle. Alors, est-ce qu’il l'a créé lui-même ? Comment s’y est-il pris ? Alors, l’amener sur ce point est vraiment quelque chose d’intéressant. » Pour en savoir plus, nous devrons donc regarder la série, qu'on attend impatiemment.
De nos jours, le passage du statut de quasi-inconnu à celui de star de la SF en devenir peut se faire en l'espace d'un seul long-métrage. Neill Blomkamp (District 9), Gareth Edwards (Monsters) ou encore Rian Johnson (Looper) sont là pour en témoigner. Comme ces derniers, Ruairi Robinson (dont The Last Days on Mars fut selectionné pour la Quinzaine des réalisateurs en 2013) sera-t-il un jour chargé de réaliser un film issu d'une franchise du calibre d'Alien ou Star Wars ? S'il est encore bien entendu trop tôt pour apporter une réponse à cette interrogation, on est cependant certain que Robinson est bourré de talent après avoir visionné la bande annonce teaser impressionnante de The Leviathan, qu'il présente comme une "preuve de concept". On espère que des financiers seront séduits par cet univers dans lequel l'humanité a colonisé de nombreuses planètes et tente de récupérer le contenu des oeufs de la plus grande espèce animale jamais découverte...
Vous avez l'intention d'acheter the witcher 3? Mais vous n'avez jamais eu l'occasion de toucher le 1 et le 2? Vous avez juste un PC portable pour le net, les films et la bureautique? Vous avez opté pour une PS3 et non une 360 à la gen passée? Et plus important, vous n'êtes absolument pas attiré par la lecture de plusieurs romans et l'idée d'un récapitulatif moisie à la AC3 ne vous excite pas des mass (effect 3) ?
La solution est là, Game Movie Land, ou ma source de "remise à niveau" illimitée.
Au programme aujourd'hui, le film complet et en français de "The Witcher 1" en 3H52mn36sec (4 heures environ donc).
Veuillez prendre une chaise, et appréciez ce qu'est un véritable récapitulatif de l'épisode précédent!
Comme d'hab Gamekyo n'est pas content:
Je soussigné Akinen Jehuty vivant en guyane ou un jeu neuf non hypé(sans promo) coûte 79€, m'engage par la présente à débourser 64.99€ dans la précommande du jeux vidéo The Witcher 3 par le biais du Playstation Store à la date du 30 Avril 2014.