Hummmmm...Il faut se concentrer un peu mais on peut distinguer quelques traits légèrement identiques. M'enfin pas de quoi s'étonner
Edit:Pour les nouveaux venus qui ne l'auraient pas remarqués. L'article de base ne contenait que la première et la dernière image montrant des héros de jeux japonais et occidentaux, exclusifs ou multi-plateformes d'anciennes et de nouvelles générations. Il est donc assez impressionnant que certains y ai vu une forme d'insulte envers les jeux à 100% occidentaux liés à la marque XBOX.
J'ai fini par remarquer que j'avais mis "héros de jv occidental" dans le titre. Je pensais bien évidemment à "héro de jv au style occidental" comme le sont les héros de DeusEx, Resident Evil, Vanquish ou bien BionicCommando.
Edit²:Le ton monte et tout devient vraiment disproportionné. Je suis néanmoins ravis d'avoir pu être le témoin de cette inégalité sur ce qui est acceptable ou non selon les communautés. Il semblerait véritablement que ceux qui ont tournés définitivement le dos aux productions japonaises, ont largement plus de mal avec les moqueries sur le sujet du charac design.
Une chose pourtant commune sur les productions japonaises. En effet, il n'est pas rare de mettre en lumière les affaires de plagiat ou d'ultra ressemblance de tel ou tel héro. On parle constamment de stéréotype et la recherche de l'originalité à tout prix est devenue une habitude pour le fan de jeux japonais. Il semblerait bien que cet article qui n'avait pour but que de faire sourire (surtout avec la dernière image), s'est retrouvé être le reflet de la haine de certains.
Pour rappelle, beaucoup des personnages ci-dessus sont issus de jeux vidéo japonais
Comme toujours, il faut que gamekyo râle quand on fait de l'humour. Notez que la majorité d'entre eux (cela veut donc dire qu'une minorité non concernée existe) est complètement dévouée à la cause occidentale et ne cessent de cracher sur toutes les news de jeux japonais.
Les insultes telle que "japoniais, otak de merde, bouffeur de sushi, lolilol, pédophile, émogoth" n'ont d'ailleurs jamais été dénoncées par ces mêmes personnes, que je ne censurerai pas ici, histoire que tout le monde puisse vérifier que leur rage et leur dévotion n'a rien à voir avec le jeux vidéo.
Edit 3: Les deux images supplémentaires sensés démontrer la véracité de l'image postée ci-dessus ont été supprimées car elles n'ont fait qu'attiser encore plus la colère des proOccidentaux (je ne savais pas qu'ils existaient). Les proM et les proOccidentaux ne doivent pas être confondus tout comme les proJaps et les proS et proN ne sont forcément pas identiques.
J'achète ma console en priorité pour les jeux japs, je me fais insulter et traiter d'otaku, donc je suis un proJap. Avant je disais "je suis fans des gros jeux japs"; ProJap c'est plus rapide et moins connoté SonyOnly.
Afin d'éviter de heurter la sensibilité de ceux ne participant pas au débat ci-dessous, j'ai donc décidé sous conseil de stellarsoul, de retirer ces 2 images. Pour information, ce n'était qu'une compilation des artworks et screenshots des visages des nombreux héros postés au dessus.
Edit 4: Merci à Anakaris pour ses trolls sans concession, sans qui tout ceci n'aurait pas été réalisable. Il a su faire tiquer certains personnes et jeter de l'huile sur le feu là où il fallait. Un grand homme en effet, pire qu'une chieuse.
Non vous l'aurez compris, c'est complètement ironique! Désolé d'avoir pourri le site pendant 2H mais comment pouvais-je deviner qu'une image aurait provoqué un déplacement simultané de 3 plaques tectoniques? Désolé
Voici une photo représentant la diversité des héros dans le jeux vidéo:
Okay c'est GTA 5 mais on s'en fiche parce que là n'est pas la question. Ici vous avez une vidéo simple, sans parole et extrémement bien mise en scène.
On vous donne le nom des effets, on les active ou non, vous voyez la différence ou non, on vous les met ensuite côte à côte pour bien comparer, ensuite on passe au suivant. Voilà qui est bien plus digérable que des paroles et explications sans fin.
Pour ceux qui sont venus troller, voici de quoi vous occuper:
À l’heure où les super-héros sur petit écran semblent coincés entre trahisons minables (Gotham) et esthétique teenage(SHIELD, Arrow, Flash), voir débarquer une série véritablement mature, tirant parti des exigences d’un public de plus en plus adulte tenait du doux rêve. C’est pourtant le petit tour de force que Netflix est en passe de réussir avec son Daredevil
La tâche était pourtant ardue, rendre crédible ce personnage par essence borderline d’avocat se transformant en justicier anonyme la nuit tombée était en soi un défi, d’autant plus grand que la précédente adaptation (avec Ben Affleck) avait durablement ridiculisé la licence.
RETOUR AUX SOURCES
Drew Goddard et Steven S. DeKnight se sont donc focalisés sur trois points essentiels, piliers de la réussite du show. La premier d’entre eux est le retour aux sources. En effet, Daredevil tranche radicalement avec l’esthétique clinquante des productions de la maison Marvel. Point de photographie de papier glacé ici, nul humour tapageur et aucune perche tendue au public adolescent. Le cœur de la série provient de son matériau de base, le comics.
On retrouve ainsi des références évidentes aux travaux de Miller et Brubaker, répartis très harmonieusement selon les différents arcs chronologiques, ou tout simplement pensés pour s’accorder à certaines tonalités, à des lieux bien spécifiques. Par conséquent, si l’on n’a jamais le sentiment d’assister à un décalque stérile de l’œuvre originale (Sin City ? Vous avez dit Sin City ?), son influence est prégnante à chaque instant et donne à l’ensemble une patte graphique extrêmement appréciable.
PLEIN LES YEUX
Autre segment fondamental, l’exigence cinématographique. Car c’est bien de cinéma dont il est question ici, comme en témoigne la superbe baston en plan séquence qui clôt le deuxième épisode des cinq que Netflix nous a permis de découvrir. La caméra y rejoue une des scènes emblématiques de Old Boy, dont elle simplifie le dispositif en y ajoutant une notion de profondeur particulièrement ludique.
De même, l’ensemble des scènes d’action est un exemple saisissant de rigueur, de sobriété alliée à un véritable sens du spectacle, voire d’écriture. Car plus encore que la recherche un peu artificielle de l’impact (bien présent, tant certains coups font mal), c’est la représentation de lutte interne du personnage que pose ici la mise en scène.
Regarder Charlie Cox combattre, c’est assister aux dilemmes qui traversent Daredevil, ses hésitations, les pulsions de violence qui l’habitent et le transcendent. Ainsi le spectateur frémit-il, alors que chaque confrontation ne demande qu’à s’achever dans un bain de sang.
La photographie en général, tout comme le découpage, ne sont pas en reste. Au-delà des révérences envers le comics, on retrouve le travail exemplaires des équipes de Netflix sur l’image. Cadres parfaitement découpés, couleurs travaillées pour obtenir un e tessiture inédite, qui oscille intelligemment entre textures graphiques et réalisme brut ainsi qu’une réflexion simple mais rigoureuse sur l’utilisation du clair obscur confèrent au show une patine dont bien des super-héros aimeraient bénéficier.
JUSTICE LEAGUE
Ces qualités retomberaient à plat si le casting n’était pas lui aussi une belle réussite. Quiconque a suivi Boardwalk Empire se souvient du mélange de charme et de révoltante brutalité que déployait Charlie Cox. Le comédien insuffle ici la même ambiguité à Murdoch, alias Daredevil. Son héros se fait tour à tour idéaliste, brutal, fragile, humaniste et impitoyable. Toujours sur le point de rompre, en permanence sur le point d’exploser.
Face à lui, Vincent D’Onofrio livre une version trouble du Caïd, sorte de synthèse de ses différentes incarnations. Plus tout à fait le mystérieux mogul de Miller, physiquement impressionnant quoi que très éloigné des comics faisant de lui un imparable combattant sumo, il est une forme particulièrement instable de psychopathe, habité et torturé, encore en gestation, que l’intervention de Daredevil va pousser à se révéler dans toute sa brutalité.
S’il est encore trop tôt pour savoir si les personnages campés par Rosario Dawson, Deborah Ann Woll ou Elden Henson seront plus que de sympathiques sidekicks, tout le monde s’acquitte très convenablement du job.
SANG POUR SANG MARVEL ?
Difficile de dire si la série saura conserver les qualités qui font actuellement sa force. Issue d’un deal historique en ABC, Marvel et Netflix, le show est sans conteste le plus adulte, sombre et violent jamais adapté de l’écurie à super-héros chère à Disney. Il est également le premier de quatre séries consacrées à divers héros secondaires de l’univers Marvel (Jessica Jones, Luke Cage…).
Difficile donc de savoir si la saison conservera tout du long sa hargne remarquable, il est tout aussi hasardeux de pronostiquer si le show parviendra à sauvegarder sa patte face à des productions voisines peut-être plus ouvertement tournées vers le grand public. Bref, Daredevil est encore un grand point d’interrogation.
Une chose est sûre, si la série semble rompre totalement avec les canons esthétiques mis en place par Marvel (en terme de violence notamment), le début de réponse qu’elle apporte s’avère des plus passionnants.
BONUS:
Au tour du costume, qui fait beaucoup parler de lui. Certains détestent, d’autres aiment, il est difficile de combler toutes les attentes. Le designer du costume, Stephanie Maslansky révèle que le costume noir actuel du justicier vient de vêtements de sports et militaires, qu’un homme comme Matt Murdock aurait pu trouver et assembler lui-même. À la mention du mythique costume rouge, elle ajoute « À la fin, quelqu’un d’autre dans l’histoire lui fait son costume de Daredevil. Ce qui est le plus génial c’est son évolution, et comment il est fait. »
De son côté, DeKnight ne semble pas vouloir en dire d’avantages, « Sans trop en dire, la série est celle de Matt apprenant à devenir un héros. Il commence son initiation à travers ce costume de Daredevil qui est inspirée du run de Frank Miller sur The Man Without Fear. Mais je me suis toujours posé des questions sur le véritable costume. Je veux dire, premièrement, il est aveugle. Alors, est-ce qu’il l'a créé lui-même ? Comment s’y est-il pris ? Alors, l’amener sur ce point est vraiment quelque chose d’intéressant. » Pour en savoir plus, nous devrons donc regarder la série, qu'on attend impatiemment.