Ben ouais, c'est relou; y'a pas moyen d'accuser un média ou un style de vie en particulier.
"Socialement,
Adam Lanza était un être étrange : à l’inverse de la plupart des jeunes de sa génération, il n’avait apparemment pas de compte
Facebook."
Lisez-la, relisez-la, retournez la en bouche. Admirez-en les restrictions apparentes, ce « la plupart », ce « apparemment ». On sent que l’auteur (journaliste au site de
L’Express) ne parvient pas tout à fait à y croire. On sent qu’il brûlerait de poursuivre l’enquête, de partir chercher les traces, dans la vie réelle, de cet être étrange qui a si peu imprimé l’univers numérique.
Que dit cette phrase ? D’abord, banalement, le dépit mécanique des journalistes, qui ont pris l’habitude, en tout premier réflexe, de chercher sur les réseaux sociaux des traces des tueurs de masse.
Comme le relevait
Rue89, c’est avec une pointe de dépit que l’information était donnée par les confrères sur les radios, pendant tout le week-end. On interrogeait un psychiatre. On cherchait à comprendre. Pas de page
Facebook ? Aujourd’hui ? C’est forcément grave, docteur !
Cette analyse n'est pas de moi, mais de Rue 89.
Adam Lanza n'était pas sur facebook ou twitter, il n'était pas inscrit sur des comptes de jeux en ligne, n'avait pas d'amis, était rarement présent sur les photos(donc aussi aux rassemblements),n'avait pas spécialement de loisir, n'était pas fan d'une star,d'un réalisateur,d'un jeu,d'un film en particulier...
Le 3ème en partant de droite
En gros, on ne sait toujours rien sur sa vie et ce, jusqu'à nouvel ordre.
Alors finalement, on se rabat sur quoi? Ben sur les armes.
On se demande pourquoi il y a tant d'armes qui sont disponible. C'est ça la vrai question
